
تقي زاده
Pourquoi Israël est-il illégal ?
Rien qu’en un an, après la proclamation de l’existence d’Israël, 400 villages palestiniens ont été détruits, des milliers de civils ont été tués, et des millions d’autres, déplacés, et ont pris refuge dans les camps frontaliers. Selon l’agence de presse Fars, citant CounterPunch, les réalités historiques prouvent qu’Israël est un régime illégitime, fondé sur les objectifs colonialistes de l’Occident.
«Ce qui s’appelle la colonisation illégale d’Israël, dans les blocs de l’Est et de l’Ouest, représente le colonialisme américain et européen, au Moyen-Orient, et l’y fait asseoir à jamais. Toute opposition à l’existence du gouvernement israélien ne signifie, nullement, l’anti-sémitisme, mais, tout simplement, l’anti-sionisme. Ces deux concepts sont bien différents : un anti-sémite s’oppose à toute société juive, mais un anti-sioniste s’oppose, seulement, à une partie de la société juive, qui se réserve le droit de mettre sur pied un gouvernement juif, dans le territoire palestinien, dont les habitants y résident, depuis 2.000 ans. Cette approche cristallise, bel et bien, la poursuite du colonialisme européen, au cœur du monde arabe. Le projet des Sionistes de former un Etat d’Israël ne pourra être réalisé que par la mise en place d’un «gouvernement démocratique palestinien», où les Juifs, les Arabes et les Chrétiens jouiront de droits égaux. Le mouvement sioniste, en Europe, a rendu le terrain propice, à la fin du 19ème siècle, à l’immigration des juifs, résidant en Europe, vers le territoire palestinien, et cela, afin de fuir l'anti-sémitisme des Européens. Grâce à Londres, le nombre des Juifs, habitant en Palestine, a atteint les 11%, en 1917, à partir de 4%, en 1850. L’effondrement de l’empire européen, lors de la deuxième guerre mondiale, a émancipé un grand nombre de colonies de l’Occident, dont la Syrie, la Jordanie et le Liban, mais la Palestine a constitué l’exception, en restant une colonie de la Grande-Bretagne. Conformément à la Déclaration Balfour de 1917, Londres et Washington ont réitéré l’impératif de la formation d’un Etat juif, dans le territoire palestinien, d’autant plus que l’Organisation des Nations unies, une organisation, récemment, fondée, à cette époque-là, a adopté la partition du territoire palestinien, à l’insu de ses habitants. Les voix d’opposition se sont élevées contre cette ratification, mais Israël a, pourtant, proclamé son existence, le 14 mai 1948. Rien qu’en un an, après la proclamation de l’existence d’Israël, 400 villages palestiniens ont été détruits, des milliers de civils ont été tués et des millions d’autres, déplacés, et ont pris refuge, dans les camps frontaliers. Les Sionistes ont soumis les Palestiniens à un holocauste, qu'ils avaient fui, en Europe. Le nettoyage ethnique des Palestiniens a rendu le terrain propice aux Sionistes, pour qu’ils puissent s’emparer de 77% de ce territoire. Rien qu’en trois ans, plus de 700.000 Juifs, venus de quatre coins du monde, se sont installés, en Palestine. A l’issue de la guerre de six jours opposant les Arabes aux Sionistes, ces derniers ont occupé un autre 23% du territoire palestinien. La résolution des Nations unies, contraignant les militaires sionistes à se retirer de ces régions, n’a jamais été mise en application. En outre, le blocus de la bande de Gaza a été mis à l’ordre du jour de l’armée israélienne. Maintenant, la bande de Gaza, avec une population de 1,8 millions d'âmes, est la plus grande prison à ciel ouvert du monde. Non seulement, Israël a occupé l’Est et l’Ouest de Qods, mais, en plus, il a commencé à faire construire un mur géant, afin de séparer ses colonies, illégalement, construites, des zones de peuplement palestinien. Selon l’ancien émissaire spécial de l’ONU, en Palestine, un apartheid flagrant est en cours, dans les territoires occupés, contre le peuple palestinien. Un an avant l’occupation de la Palestine, 95% des habitants de ce territoire étaient des Palestiniens, mais, maintenant, seul, 15% de ce territoire, est réservé aux Palestiniens, et cela, en considérant les Palestiniens, qui résident dans les camps de réfugiés frontaliers. Selon un rapport de l’Organisation israélienne des droits de l’Homme, plus de 8.700 Palestiniens, un grand nombre des enfants ont été tués par les Sionistes, pendant les 15 dernières années. Ce chiffre trahit les mensonges de Washington et d’autres alliés occidentaux de Tel-Aviv, qui tentent de faire croire que les actes militaires d’Israël sont de nature défensive. L’intéressant est que la résistance des Français contre les nazis, durant la deuxième guerre mondiale, s’appelait «la lutte pour la libération», mais la résistance des Palestiniens contre l’occupation du Sionisme s’appelle «le terrorisme» !!!
Il est vrai que Washington et ses alliés européens, ainsi que les médias qui les soutiennent, tentent de faire croire qu’Israël serait la victime de ce conflit, tandis qu’il existe des documents prouvant qui est le meurtrier et qui est la victime.
L’Autorité autonome palestinienne a donné son feu vert à la solution de deux Etats, en vertu du Traité d’Oslo. Cette solution permet aux Palestiniens de mettre sur pied leur propre gouvernement, dans le bloc de l'Ouest et la bande de Gaza, soit 23% du territoire palestinien. Le reste de ce territoire, soit 77%, appartiendrait à Israël. Plus de 60% des Palestiniens s’opposent à cette idée et réclament la formation d’un Etat indépendant, et, aussi, l’intégrité territoriale de leur patrie. La solution de deux Etats a été proposée par les Etats-Unis et d’autres gouvernements occidentaux et elle n’est nullement réalisable, d’après un professeur d’université, à Ramallah, eu égard aux réalités, sur le terrain. Les Palestiniens, de leur côté, proposent la formation d’un Etat, où les Juifs et les Arabes jouissent de droits égaux. Le Hamas soutient, lui aussi, la mise en place d’un gouvernement islamique uni, où les droits des Juifs sont, aussi, respectés. Dans ce cas-là, un gouvernement islamique remplacera l’Etat juif, à présent, en place. La réalité est que la majeure partie des Palestiniens soutiennent un gouvernement, dans lequel sont respectés les droits des Juifs, des Musulmans et des Chrétiens. Les tentatives visant à créer un gouvernement juif, au cœur du monde arabe, dans l’objectif d’héberger les Juifs européens, s’inscrivent dans le cadre de soutenir les puissances impérialistes, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada. Les colonies illégales d’Israël sont, en effet, les mêmes colonies européennes, au 21ème siècle, juste au cœur du Moyen-Orient. L’Etat israélien est, en même temps, illéga. Il est, aussi, la poursuite désastreuse de l’impérialisme occidental. La seule solution à ce conflit de dizaines d’années est la formation d’un Etat indépendant palestinien, qui aurait dû voir le jour, à la fin de la deuxième guerre mondiale. Autrement dit, la formation d’un Etat où les Juifs, les Musulmans et les Chrétiens jouissent de droits égaux, une solution, qui s’annonce, pourtant, bien logique, et non pas, bien anti-sémite !»
Le représentant de l’Iran premier lauréat des compétitions coraniques de Malaisie
Le représentant de la république islamique d’Iran aux 57èmes compétitions internationales du Saint Coran de Malaisie a été présenté comme premier lauréat de ces compétitions en discipline de lecture.
Selon le correspondant de l’Agence Internationale de Presse Coranique (IQNA) à Kuala Lumpur, Mohsen Haji Hassani Karégar, représentant de la république islamique d’Iran aux compétitions internationales du Saint Coran de Malaisie s’est consacré le premier rang de ces compétitions.
Haji Hassani Karegar, représentant de l’Iran à la 57e édition des compétitions coraniques de Malaisie a présenté samedi soir, 13 juin, sa lecture de la sainte sourate Al Amran.
Né en 1988 à Machhad, Haji Hassani a remporté l’an dernier le second rang des compétitions coraniques internationales de la république islamique d’Iran et a été sélectionné comme le représentant de l’Iran aux compétitions malaisiennes.
Des missiles yéménites de plus en plus puissants?
Les missiles yéménites ont pulvérisé plusieurs bases militaires saoudiennes..Des dizaines de missiles yéménites ont visé trois bases militaires, respectivement, à Alab, à Zahran, dans le Sud, ainsi qu'à Al-Radif, à Jizan. La puissance balistique saoudienne s'amplifie de jour en jour et atteint des zones plus élargies, au Yémen !
Qalamoun: la Résistance avance encore!!
L’armée syrienne, épaulée par les combattants de la Résistance libanaise est parvenue à s’emparer des hauteurs stratégiques de Shamis al-Hessan et Al-Jarajeer et à progresser toujours dans le Golan.
Selon l’agence de presse Fars, les militaires de l’armée syrienne et de la Résistance ont réussi, vendredi matin, à nettoyer des régions situées dans les hauteurs d’Al-Jarajeer, de la présence des terroristes de Daech et du Front al-Nosra. Les hauteurs d’Al-Jarajeer sont les premières bases des éléments de Daech dans les montagnes du Qalamoun. Selon ce rapport, les éléments terroristes de Daech et du Front al-Nosra ont subi de lourdes pertes et pris la fuite. Les terroristes d’Al-Nosra et de Daech se sont unis pour endiguer la percée des combattants du Hezbollah et de l’armée syrienne dans le Qalamoun. Les forces de la Résistance libanaise contrôlent depuis vendredi après-midi les hauteurs stratégiques et importantes de Shamis al-Hessan qui constituent la principale voie de liaison entre les hauteurs d’Al-Jarajeer et celles de Flita.
Nucléaire: le président iranien Rohani dénonce les exigences supplémentaires des Occidentaux
Les tentatives de "marchandage" des grandes puissances pourraient mettre en danger la conclusion d'un accord nucléaire historique avec l'Iran le 30 juin alors que de nombreux détails restent encore à régler, a mis en garde samedi le président iranien Hassan Rohani.
Lors d'une conférence de presse marquant le deuxième anniversaire de son élection, M. Rohani a accusé les grandes puissances du groupe 5+1 d'avoir à chaque réunion des exigences supplémentaires.
"Ils commencent à marchander, ce qui retarde les négociations, a-t-il expliqué. Si l'autre partie respecte le cadre convenu et ne présente pas d'autres exigences, les différences peuvent être réglées, mais s'ils choisissent la route du marchandage, cela peut prolonger les négociations".
M. Rohani a confirmé samedi qu'il restait "beaucoup de divergences dans les détails" de cet accord qui doit garantir le caractère strictement pacifique du programme nucléaire de Téhéran, en échange d'une levée des sanctions.
M. Rohani a affirmé que les négociations étaient "jusqu'ici une grande victoire pour la nation iranienne". Les grandes puissances ont reconnu le droit de l'Iran à posséder un programme d'enrichissement d'uranium et les sites actuels d'enrichissement de Natanz et Fordo resteront ouverts, a-t-il expliqué. Le texte de l'accord prévoit toutefois la conversion de Fordo en un site de recherche et développement.
Conférence en Ouganda sur les effets de la modération religieuse
Le Centre de la culture et des relations islamiques a annoncé que les services culturels iraniens en Ouganda organisaient le 16 juin une conférence sur le rôle de la modération conseillée dans les religions, pour éviter au monde, la violence.
Cette conférence organisée avec le concours de l’université de Kampala et le Conseil interreligieux, se déroulera le 16 juin 2015, en présence de trente personnalités et universitaires de différentes religions.
Ali Bakhtiari, attaché culturel iranien, le vice-président de l’université ougandaise, des professeurs de cette université et Julaya Carol, représentant de ce conseil, ont participé à des réunions de préparation dans les locaux des services culturels iraniens.
Cette conférence commencera avec un discours du directeur de l’université suivi de la présentation par Ali Bakhtiari, des différents thèmes de réflexion des comités.
Nikbin, ambassadeur iranien, fera un discours lors de la cérémonie de clôture.
Négociations nucléaires: encore beaucoup de divergences dans les détails
Il y a encore beaucoup de divergences dans les détails d'un accord nucléaire que l'Iran et les grandes puissances souhaitent conclure d'ici au 30 juin, a déclaré samedi le président iranien Hassan Rohani.
Le cadre voulu par la République islamique d'Iran est accepté par le groupe 5+1, mais il existe encore beaucoup de divergences dans les détails qui doivent être réglés, a déclaré M. Rohani lors d'une conférence de presse qui marquait le deuxième anniversaire de son élection.
Nous sommes très sérieux dans les négociations. Nous ne cherchons pas à gagner du temps, mais dans le même temps nous ne sommes pas prisonniers du temps. Nous ne sommes pas pressés et nous cherchons à utiliser toutes les occasions pour avoir un bon accord, a-t-il ajouté.
La délégation iranienne et celles des pays du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et l'Allemagne) sont actuellement réunies à Vienne pour tenter de faire progresser les négociations afin d'aboutir à un accord final.
Syrie : nouvelles révélations de la CIA!!
Selon un tout dernier document de renseignement américain, qui vient d’être révélé, et qui date d’août 2012, si les Etats-Unis ont permis l’émergence et l’extension de Daesh, c’était pour conduire l’Ordre syrien vers la chute.
Soucieux de faire croire aux opinions publiques du monde que les Etats-Unis s’occupent, véritablement, de lutter contre Daesh, le gouvernement américain a, sciemment, permis l’apparition et les avancées de ce groupe terroriste, selon un nouveau document, révélé par le Pentagone. En principe, ce document fait allusion aux événements de 2012, en Libye, mais inclut, aussi, des pronostics, sur les évolutions, en Irak et en Syrie. Le point important, dans toutes ces évaluations, concerne leur insistance sur la probabilité de voir un groupe salafiste s’émerger, dans l’Est syrien, ce qui aurait fait référence à l’apparition de Daesh, dans les années suivantes, (par rapport à la date de la rédaction du document). Une comparaison entre ces questions et ce qui s’est produit, au cours de ces trois dernières années, dans le monde arabe, laisse conclure que les suggestions élaborées par le document se sont toutes réalisées. «L’appareil de renseignement américain était au courant des plans de Daesh, mais n’en a pas informé le Président Obama ; en outre, certains alliés de Washington ne veulent pas un anéantissement de Daesh», affirme, par ailleurs, un expert américain des questions sécuritaires.
Turquie: Demirtach, un pro-Hezbollah?
Le chef du Parti démocratique des peuples, Salahedin Demirtach, qui a fait un score, sans précédent, de 10%, croit que la clé de son succès réside dans sa capacité à outrepasser les clivages trans-confessionnels et transethniques et à aller dans le sens de l'unité de toutes les couches de la société, ce que "Erdoğan n'a pas su faire"!
Demirtach à rendu hommage à la Résistance libanaise, qui a "su tenir tête à l'assaut généralisé de l'impérialisme américain"."La distance qui sépare la Turquie du Liban ne devra pas nous éloigner de la Résistance".
Les victoires hâtives des terroristes dans la trappe de la stratégie de « patience » de la Résistance
Jusqu’à présent, une partie de la population du Moyen-Orient ressentait le danger du terrorisme
et s’engageait à se battre contre cette menace en Syrie et en Irak. Mais aujourd’hui les fatwas des dignitaires religieux pour la mobilisation générale, préparent le terrain à une action historique, révolutionnaire et nationale par l’ensemble de l’Oumma islamique contre la terreur. Le 15 mai, à l’occasion du 15ème anniversaire de la victoire de la Résistance, sur Israël (2000), quand le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a fait état de la possibilité d’une mobilisation générale, il a choqué, non seulement, les ennemis, mais aussi, les amis et les partisans de l’axe de la Résistance.
Mais deux semaines plus tard, Cheikh Mahdi Karbalaï, Porte-parole du grand dignitaire chiite, l’Ayatollah Ali Sistani, a répété les propos du leader de la Résistance libanaise, au sujet de la mobilisation générale. L’opinion publique de la région a connu, ainsi, la prise de position de la Résistance, face aux assauts des ennemis occidentaux, sionistes et wahhabites. La fatwa de l’Ayatollah Ali Sistani a neutralisé les ennemis de la Résistance. Le 15 mai, quand Seyyed Hassan Nasrallah a parlé de l’éventualité d’une mobilisation générale, les ennemis de l’axe de la Résistance, notamment, les Wahhabites saoudiens, s’en sont réjouis, car ils ont cru que, si le secrétaire général du Hezbollah parlait d’une éventuelle mobilisation générale, c’est parce que le Hezbollah libanais était à bout de souffle et ne pouvait plus faire face aux pressions des groupes terroristes takfiristes, d’une part, et des Sionistes, de l’autre. Des questions se soulevaient, au sujet de cette possible mobilisation générale : les complots contre l’axe de la Résistance se sont-ils intensifiés ? La structure actuelle de la Résistance n’est-elle pas capable de se battre, sur plusieurs fronts, à la fois ? L’ennemi avait-il raison, quand il suggérait la faiblesse progressive de l’axe de la Résistance, dans une guerre d’usure ? La confrontation est-elle arrivée à une phase, où il faut mobiliser plus de forces ? S’agit-il d’un changement de stratégie, de la part de l’axe de la Résistance envers les évolutions de la région ? L’annonce d’une mobilisation générale éventuelle est-elle un signe de faiblesse ou l’indice d’une concentration de forces, pour en finir, une fois pour toutes, avec les complots de l’ennemi ? Voilà autant de questions qui ont été posées par les médias amis et ennemis, à propos de l’éventualité de l’annonce d’une mobilisation générale, par l’axe de la Résistance.
- Le complot international contre la Syrie et l’évolution des tactiques de la Résistance :
Depuis deux mois, nous sommes témoins de l’intensification accrue des affrontements, en Syrie. Tous les jours, les médias arabes pro-saoudiens parlent de l’occupation de telles ou telles régions syriennes, par les terroristes. Ils veulent suggérer que le gouvernement de Damas perd, complètement, le contrôle de la situation, en Syrie, et que, dans quelques jours, les médias pourront annoncer la nouvelle de la chute de Damas !
Bien que ces tactiques médiatiques aient été utilisées, depuis quatre ou cinq ans, mais, cette fois-ci, ces médias ont voulu faire croire que la chute de Basri al-Harir, d’al-Nasib, (près de la frontière jordanienne), d’Idlib, de Jisr al-Shoughour, de Qarmid, d’al-Mastoumeh et d’Ariha, signifie que la guerre, en Syrie, est entrée, dans une nouvelle phase, où Daesh et le Front Al-Nosra commencent à remporter des victoires successives, après leurs défaites, face à l’armée syrienne et la Résistance.
Pour expliquer cette situation, il est, certainement, impossible de l’isoler de l’ensemble des évolutions, qui sont en cours, dans la région du Moyen-Orient. Actuellement, l’agression militaire de l’Arabie saoudite contre le Yémen semble compter, parmi les paramètres, qui pèsent lourdement sur les évolutions de la région. L’échec militaire, au Yémen, a mis en colère les dirigeants saoudiens, qui sont, également, furieux de voir que les pays, comme la Jordanie et la Turquie, ont décidé de ne pas adhérer à la coalition que Riyad a créée, pour attaquer le Yémen. Pourtant, Ankara et Amman ont essayé de compenser leur absence, dans la coalition saoudienne, contre le Yémen, en offrant leur aide aux Saoudiens, au sujet d’autres dossiers du Moyen-Orient, notamment, en Syrie.
Dans le même temps, dans ses discours, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a insisté plus qu’avant sur la situation actuelle de la Syrie, en mettant l’accent sur l’importance des batailles, au Qalamoun, estimant que le sort de ces batailles aurait une influence décisive, sur l’ensemble des événements, qui se produisent, en Syrie.
L’axe de la Résistance est-il moins puissant qu’il y a quatre ans ? Les ennemis de la Résistance sont-ils plus forts qu’avant ? Y a-t-il une autre explication, pour les évolutions actuelles ?
Selon les estimations des centres de recherche du régime sioniste et des pays occidentaux, jusqu’à présent, l’armée syrienne n’a utilisé que 30% de sa puissance, pour se battre contre les organisations terroristes, sur son territoire. Par ailleurs, les ennemis de l’axe de la Résistance confirment que le Hezbollah libanais, allié de Damas, n’a pas utilisé toute sa force, pour combattre les terroristes takfiristes, en Syrie, ou dans certaines régions libanaises. Jusqu’à présent, la stratégie de Damas consistait plutôt à dévoiler le vrai visage des acteurs régionaux, qui soutiennent les terroristes, en neutralisant leurs complots contre le peuple et le gouvernement syriens. Mais on dirait que, peu à peu, le gouvernement de Damas se prépare à changer de tactique, pour se servir de toute sa force, pour la bataille décisive.
Dans un entretien avec le journaliste du quotidien suédois, «Expressen», le Président syrien, Bachar al-Assad, a déclaré : «Il est évident que, dans toute guerre, les forces belligérantes peuvent s’affaiblir. La guerre, quelles que soient sa durée, son intensité et sa nature, laisse ses effets sur une armée. Il est logique de croire, aussi, que nos ennemis ont la possibilité de se servir de bonnes armes et d’instrumentaliser, habilement, le terrorisme».
L’analyste syrien, Samir al-Faza, a écrit : «Les dirigeants syriens ont préféré, avec sagesse, garder intact le reste de la capacité militaire et défensive du pays, pour contrer une éventuelle attaque militaire, de la part d’Israël ou une intervention militaire directe, de la part de l’armée turque. Car c’est là que la Syrie aura besoin des puissances classiques de son armée régulière».