
تقي زاده
L’Irak se rapproche de Moscou, alors qu’il s’éloigne de Washington
Un regard sur les contrats d’armement irakiens avec la Russie nous montre que Bagdad s’attelle à adopter une politique indépendante vis-à-vis de Washington et à se procurer des armements, en Russie.
Selon l’agence de presse Tasnim, citant le quotidien «As-Safir», le déplacement du Premier ministre irakien, Haïdar al-Abadi, et de ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères, en Russie, en vue de conclure des contrats d’armement, témoigne du fait que Bagdad envisage de se tenir à l’écart de Washington et de se rapprocher de la Russie. La visite de la semaine dernière du Premier ministre irakien, à Moscou, simultanément à la prise de Ramadi, par Daesh, revêt une importance toute particulière, avec de larges répercussions, dans les médias russes. La une de tous les médias évoquait cette question : la demande d’Al-Abadi au Kremlin d’accorder des aides en armement à Bagdad, pour combattre Daesh. Lors de sa rencontre avec le Président russe, Vladimir Poutine, le Premier ministre irakien a insisté sur l’importance de la contribution de Moscou à la lutte menée par Bagdad contre Daesh, par le biais de nouveaux contrats d’armement avec la Russe. Dans ce contexte, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a tenu à faire allusion aux conditions avancées par les Américains, pour fournir des armes à Bagdad, disant que son pays ne posait pas de conditions à la vente d’armes aux autres pays. «La Russie est disposée à assurer tous les besoins de l’Irak, en matière de défense, pour qu’il puisse lutter contre les terroristes de Daesh», a affirmé le chef de la diplomatie russe, qui a rappelé que l’Irak, la Syrie et l’Egypte se trouvaient en première ligne du front de la lutte anti-terroriste, dans la région, et que Moscou subvenait à leurs besoins, dans le but de les aider à venir à bout de Daesh et d’autres groupes terroristes. Il est clair que la réponse positive aux demandes, en matière de défense, de ces pays-là annone la vente d’armes russes et l’augmentation des revenus budgétaires russes, car ces contrats, même à visée anti-terroriste, ne sont pas gratuits. Mais avant la visite du Premier ministre irakien, en Russie, les ministres irakiens de la Défense et des Affaires étrangères s’étaient, déjà, déplacés, à Moscou, en vue de favoriser les préparatifs de l’achat de nouvelles armes à la Russie. C’est pourquoi on disait que Haïdar al-Abadi avait fait les démarches initiales, pour la signature de nouveaux contrats d’armement, d’une valeur de trois milliards de dollars. Bien que le type d’armes que la Russie doit vendre à l’Irak, ne soit pas, encore, défini, toutefois, si cette transaction se réalise, elle sera la deuxième transaction, relativement, importante, entre ces deux pays, durant ces quatre dernières années. Autrement dit, lorsque l’ancien Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, s’est rendu, en 2012, à Moscou, il a conclu un contrat d’un montant de 4.3 milliards de dollars avec la Russie, comprenant l’achat de 50 systèmes de défense anti-aérienne «Pantsir S-1», 30 hélicoptères d’attaque «MI 35» et «MI 28» et d’autres équipements militaires. Le complexe des industries militaires russes a mis en application le contrat Poutine-Maliki, et, en 2013, il a mis à la disposition de l’Irak, une quantité de ces équipements militaires, dont les hélicoptères «I 35» et «MI 28». En 2014, Moscou et Bagdad ont signé, à peu d’intervalle, d’autres contrats militaires comprenant la vente de chasseurs "Sukhoï-25", de systèmes de défense et des équipements de guerre. La même année, la Russie a vendu à l’Irak dix chasseurs "Sukhoï-25" , six hélicoptères "MI 28" et dix "MI 25", donnant un coup d’envoi à l’exportation d’un système de défense anti-aérienne. La valeur de ce contrat d’armement s’élevait à 1.7 milliards de dollars. L’Irak est le plus grand client d’armements russes, et les statistiques officielles de Moscou témoignent du fait que l’Irak, en 2014, a été le deuxième client d’armes russes, derrière l’Inde, s'attribuant 11% de l’ensemble des exportations militaires russes, à l’étranger. La Chine et l’Iran sont d’autres clients importants des armes russes. Ce faisant, la Russie, derrière les Etats-Unis, est le deuxième exportateur d’armes vers l’Irak. De l’avis des experts russes, eu égard à la situation critique, prévalant en Irak, et aux attentats terroristes de Daesh, les exportations d’armes russes à l’Irak revêtent une importance toute particulière, et ce, à tel point que les hélicoptères "MI 35" et "MI 28" ont été utilisés, à plusieurs reprises, contre les Daeshistes. Selon eux, l’Irak se sert, aussi, de missiles anti-char russes, "Kornet", contre Daech. La partie irakienne souligne que les "Sukhoï" russes ont joué un rôle vital, dans la lutte contre les éléments de Daesh, toutefois, le récent échec de l’armée irakienne, à Ramadi, mettra-t-il en question ces déclarations ? En tout état de cause, Bagdad essaie de ranimer l’alliance stratégique avec Moscou, et les contrats d’armement entre la Russie et l’Irak, selon certains Russes, témoignent du fait que Bagdad a adopté une politique indépendante vis-à-vis de Washington et s’efforce de revivifier l’alliance stratégique existant depuis des décennies entre ces deux anciens alliés, détruite, après l’intervention militaire des Etats-Unis, en Irak, en 2003. C’est pourquoi on est témoin de nombreux rapports insistant sur l’impératif du respect, par la Russie, de ses engagements envers la vente d’armes à Bagdad. Dans ce droit fil, il faut faire allusion à certains changements créés, dans le sillage des révolutions populaires, dans certains pays arabes, pour comprendre pourquoi le leadership russe s’est concentré davantage sur la réanimation des contrats signés avec les anciens gouvernements irakiens. Etant donné la situation déplorable de la Syrie, une nouvelle union Moscou/Bagdad pourra baliser le terrain à une présence plus renforcée de la Russie, au Moyen-Orient. Les partisans de ce point de vue, en Russie, rêvent d’un leadership russe sur l’Alliance Téhéran/Bagdad/Damas, estimant que l’achat, par Bagdad, de nouvelles armes à Moscou s’inscrivait dans le cadre de la politique du renforcement de l’influence de la Russie, dans la région. A leur avis, tenant compte des positions similaires russes et irakiennes envers la crise syrienne, l’alliance du triangle Téhéran/Bagdad/Damas serait une autre carte gagnante, pour Moscou, en Syrie.
Le Mahdi ou la Fin du Temps
L'apparition du Réformateur universel, l'Imam al-Mahdî (p) constitue l'un des événements majeurs de l'Histoire de l'Humanité. Il était donc normal que le Prophète (P), ainsi que ses successeurs légitimes, les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) informent la Umma de la venue de ce "Grand Réformateur et Sauveur de l'Humanité" ainsi que des circonstances et des signes annonciateurs de l'approche de son apparition, afin que les gens soient avertis et que les esprits soient préparés à l'accueil de cet événement.
Beaucoup de Hadîths et de Récits, rapportés du Prophète et des Imams d'Ahl-ul-Bayt nous décrivent ces signes et ces circonstances, lesquels sont de deux natures: cosmique et sociale.
L'un des signes sociaux les plus évidents qui annonce l'approche de l'avènement d'al-Mahdî est la dégradation de la civilisation et du mode de vie humain, et sa rétrogradation vers les stades obscurantistes de l'humanité, stades qui précèdent normalement la venue d'un Prophète réformateur. En effet, c'est lorsque l'Humanité sombre dans l'obscurantisme et que les croyances, les coutumes, les normes, les mœurs et les relations sociales obscurantistes prévalent dans la vie de cette Humanité, que la situation économique et la sécurité se dégradent, que la peur, l'inquiétude, les guerres, l'injustice et l'iniquité se généralisent que l'Humanité éprouvent un besoin impérieux d'un grand Réformateur qui change le cours de l'Histoire et opère une révolution radicale pour la ramener vers la Voie prophétique et la Marche monothéiste.
De même, les récits hagiographiques soulignent comme signe précurseur de cet événement le haut degré de progrès scientifique et technologique que l'Humanité atteint, ainsi que la maturité de l'esprit humain.
Un autre signe avant-coureur de la venue d'al-Mahdî signalé par les hadîths est la naissance d'un noyau de partisans et de mouvement social, politique et militaire qui prépare son arrivée.
Ainsi, on peut résumer les signes sociaux, annonciateurs du Sauveur Attendu comme suit:
1- La prédominance de l'injustice et de l'iniquité;
2- La renaissance de la vie, des mœurs et des croyances de l'obscurantisme anté-islamique;
3- Le progrès scientifique remarquable;
4- Les guerres et les troubles destructeurs, qui vont de pair avec l'absence de sécurité et de paix;
5- L'apparition d'imposteurs et de faux réformateurs;
6- La cherté de la vie et la détérioration de la situation économique;
7- L'apparition de mouvements de réforme, de dirigeants et de courants réformateurs qui aplanissent le terrain pour l'accueil du Sauveur.
Citons à présent quelques-uns des hadîths qui nous parlent de ces signes:
Selon al-Çadûq dans son "Man Lâ Yah-dhurhu-l-Faqîh", citant al-Açbagh Ibn Nabâtah, l'Imam 'Alî Ibn Abî Tâleb (p) a dit:
«À la Fin des Temps et à l'approche de l'Heure - qui constitue la pire des époques - apparaissent des femmes dévoilées, nues, courant vers les plaisirs et légalisant ce qui est illégal. Leur demeure éternelle sera la Géhenne"1.
Selon al-Majlicî dans "Bihâr al-Anwâr", citant une chaîne de transmission remontant à l'Imam al-Sâdiq, le Prophète (P) a dit:
«Ma Umma connaîtra une époque où les gens font montre d'un fond perfide et des apparences bonnes, par désir avide de ce bas-monde. Ils ne recherchent pas (en ce temps) ce qu'il y a chez Allah - IL est Très-Haut et Sublime - . Ils sont marqués par une hypocrisie sans scrupules. Allah leur envoie alors un châtiment, à la suite duquel ils se mettent à L'implorer à la façon d'un naufragé, mais leur appel de détresse n'aura pas de réponse»2.
Et selon la même source, le Prophète (P) a dit:
«Ma Umma connaîtra une époque où il ne restera du Coran que son dessin, et de l'Islam que son nom. Les gens s'en réclameront tout en en étant les plus éloignés. Leurs mosquées seront très fréquentées, mais la piété y sera absente. Les Faqîh (ulémas, jurisconsultes) de cette époque seront les pires des faqîh sous le ciel. C'est d'eux que les troubles sortiront et c'est vers eux qu'ils retourneront»3.
Selon l'Imam Mohammad al-Bâqer (p):
«al-Mahdî ne paraîtra que lorsque les tyrans auront été élévés»4.
Selon l'Imam 'Alî (p), le Prophète (P) a dit:
«L'Islam a commencé expatrié et il redeviendra expatrié. Mais bien-heureux seront les expatriés».
On lui a demandé alors:
- Ô Messager d'Allah, qui sont-ils?
Le Prophète (P) a répondu:
«Ceux qui se réformeront, lorsque les gens se seront pervertis. Un bon croyant n'éprouve jamais ni l'affliction ni le sentiment d'être expatrié. Il n'y a pas un bon croyant qui meure expatrié sans que les Anges ne pleurent sur lui, par compassion, là où les gens qui le pleurent se font rares, et sans que sa tombe ne s'élargisse par une lumière qui brille depuis le lieu de son enterrement jusqu'au lieu de sa naissance»5.
Selon Abî Imâmah al-Bâhilî, rapporté par Ibn Mâjah dans ses "Sunan" (Tome II), le Prophète (P) nous a dit à propos d'al-Dajjâl6:
«Il n'y a pas un trouble sur la terre, depuis qu'Allah a créé la postérité d'Adam, plus terrible que celui d'al-Dajjâl. Allah n'a jamais moissonné un Prophète sans mettre en garde sa nation contre al-Dajjâl. Or, je suis le dernier des Prophètes, et vous êtes la dernière des nations. Donc, il sortira inévitablement parmi vous»7.
L'Imam al-Sâdiq (p), décrivant le haut niveau technologique et scientifique auquel sera parvenue l'Humanité lors de l'apparition d'al-Mahdî, dit:
«Lorsque notre Qâ'im (le Résurrecteur, l'Annonciateur de la Résurrection) sera suscité, Allah développera tellement la vue et l'ouïe de nos partisans qu'ils n'auront pas besoin de courrier entre eux et lui. Il leur parlera et ils l'entendront et le verront alors qu'il reste à sa place»8.
L'Imam al-Sâdiq (p) a dit également:
«À l'époque du Qâ'im, le croyant qui se trouverait en Orient pourra voir son frère qui se trouverait en Occident et vice versa»9.
(On peut dire que ces deux Hadîths indiquent le progrès technologique et le développement des moyens de communication de nos jours, tels le téléphone, la Radio, la Télévision. Et il est évident que ces deux technologies (la vue et l'ouïe à distance) annoncées comme signes matériels de l'apparition d'al-Mahdî, n'existaient pas à l'époque de l'Imam al-Sâdiq (p), ni même il y a deux siècles. Par conséquent, les deux Hadîths pourraient être considérés comme des documents matériels corroborant la vérité de l'apparition d'al-Mahdî).
Dans son livre "al-Ghaybah", Cheikh al-Tûcî rapporte le témoignage suivant de Mohammad Ibn Muslim et Abî Baçîr qui affirment avoir entendu l'Imam al-Sâdiq (p), dire:
«Cette affaire (la venue de l'Imam al-Mahdî) ne se réalisera pas avant que ne disparaissent les deux tiers de l'Humanité».
Sur ce, ils (les deux témoins) lui ont demandé:
- Mais si les deux tiers de l'humanité disparais-saient, qui restera-il?
L'Imam al-Sâdiq a répondu:
«N'accepteriez-vous pas de faire partie du tiers restant?»10.
Selon Abû Na'îm dans "al-Burhân fî 'Alâmât Çâhib al-Zamân", l'Imam 'Alî (p) a dit:
«Le Mahdî ne sortira que lorsqu'un tiers des gens auront été tués et un autre tiers morts et que le troisième tiers aura survécu»11.
Selon un hadîth rapporté par al-Çadûq et attribué à l'Imam al-Kâdhim (p):
«Deux signes annonceront la venue d'al-Mahdî, qui démentiront les calculs des astrologues: une éclipse lunaire qui se produira le 5 du mois (lunaire) et une éclipse solaire, le 15, ce qui ne s'était produit depuis la descente d'Adam (p) sur la terre»12.
Notons enfin que les hadîths qui évoquent la venue d'al-Mahdî affirment qu'il surgira à la Mecque, qu'il y proclamera son Imamat et la constitution de son État, et que les gens lui prêteront serment d'allégeance à l'endroit situé entre le Rukn et le Maqâm au Masjid al-Harâm13.
1. Cité par Lutfallah al-Çâfî dans"Muntakhab al-Athar", 3e édition, p. 42.
2. Cité par Lutfallah al-Çâfî dans"Muntakhab al-Athar", 3e édition, p. 42.
3. Cité par Lutfallâh al-Çâfî dans "Muntakhab al-Athar", Op.cit., p. 427.
4. Lutfallâh al-Çâfî, "Muntakhab al-Athar", p. 435, citant "al-Malâhim wa-l-Fitan".
5. Lutfallah al-Çâfî dans"Muntakhab al-Athar", op. cit., p. 436, citant "al-Ja'fariyyât wa-l-Ach'athiyyât".
6. L'Antéchrist.
7. Cité par Lutfallah al-Çâfî dans"Muntakhab al-Athar", op. cit., p. 436.
8. Rapporté al-Kulaynî dans "al-Kâfî", Tom. II, pp. 240-241.
9. 'Abdullâh Chubbar dans "Haqqul-Yaqîn", Tom. I, p.229.
10. Cité par Lutfallâh al-Çâfî dans "Muntakhab al-Athar", op.cit., p. 452.
11. Cité par Lutfallah al-Çâfî dans "Muntakhab al-Athar", op. cit., p. 435.
12. "Kamâl al-Dîn", d'al-Çadûq", op. cit., p. 455, Section 57.
13. Voir, pour plus de détails sur ce chapitre: "al-Mahdî al-Muntakhab", Série "Ahl-ul-Bayt", No 15, Éd., Mo'assat al-Balâgh, 1990.
L'ayatollah Khamenei : Avec des capacités nationales peut résoudre la question nucléaire
" Tout le monde doit faire confiance que si les capacités nationales sont utilisées, il est très facile de résoudre la question nucléaire (Iran) ", a déclaré l'ayatollah Khamenei lors d'une réunion tenue mercredi avec les membres de l'Assemblée consultative islamique d'Iran (Majles).
Il a salué le travail effectué par les Perses négociateurs nucléaires, en les appelant à rester ferme dans les principales positions du système République islamique et de protéger les intérêts du pays.
" Nos frères travaillent dur, (...) de grands efforts. Devrait insister sur les mêmes positions et de sauvegarder les intérêts du pays et le système “, a-t-il expliqué.
Il a noté que sa position sur le dossier nucléaire est le même comme il l'a montré au public. Il a ajouté qu'il a informé les fonctionnaires à la fois par écrit et oralement des principales positions du système.
" Le (cas) nucléaire est devenue un nœud, sauf nucléaire, il y a d'autres questions qui seront résolues, si nous renforçons les capacités internes “, a déclaré le chef de file.
Il a admis que " il y a un manque de ressources dans le pays “, et une partie de celle causée par l'impact des sanctions occidentales imposées au pays, mais il a souligné qu'il n'y a " une impasse “.
" La rareté des ressources est pas un nœud pas délier, cela ne devrait pas être utilisée comme un prétexte " pour arrêter, l'ayatollah Khamenei a déclaré, en ajoutant que la solution est de sauver dans tous les secteurs.
Pour pallier le manque de ressources et de faire face à l'impact des sanctions est nécessaire d'utiliser la force économique, a-t-il expliqué.
Les déclarations de leader iranien sont faites lors de la négociation des délégations de l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie et la Chine plus l’Allemagne) ont lancé mercredi une nouvelle série de pourparlers au niveau des sous-ministres des Affaires étrangères dans la ville autrichienne de Vienne.
Les conversations sur le calendrier, durera jusqu'à vendredi, vise à poursuivre l'élaboration du Plan d'action global commun.
Les parties tentent de parvenir à un accord final avant la date limite du 30 Juin, qui reconnaît le droit légitime de la nation perse à la technologie nucléaire à des fins pacifiques, et que les avantages à toutes les parties.
L'Iran, qui repose sur le principe de l'accord (conclu avec le Sextet 2 derniers Avril) a accepté un certain nombre de contributions volontaires à ses activités nucléaires pacifiques restrictions, veut que les sanctions unilatérales imposées par l'Occident à augmenter le jour arrivent en courant l’accord final.
L'Iran a déclaré à plusieurs reprises que son objectif est d'avoir la technologie nucléaire à des fins civiles, et non des dimensions militaires, que vous accusez USA et ses alliés occidentaux.
Le leader de la Révolution islamique a clairement fait savoir que " le système islamique d'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera pas à produire des armes nucléaires sur la base d'une fatwa (décret religieux) et des considérations rationnelles. "
L'ayatollah Khamenei a réitéré à de nombreuses reprises la position ferme concernant les négociations sur le nucléaire iranien; qui est de ne pas permettre " à toute inspection de ses centres militaires. "
" L'Iran ne se considère pas comme une menace EIIL contre ''
Le chef de la Défense a assuré jeudi qu’EIIL n'a pas le pouvoir ou la capacité de menacer les frontières de l’Iran, alors que le pays perse ne considère pas ce groupe comme une menace à leur encontre.
" Certainement la puissance des forces de sécurité, militaire et disciplinaire Iran est à un niveau qui peut neutraliser tout mouvement de ce groupe avant qu'il ne commence ", a déclaré le brigadier-général Hussein dehqân.
Non seulement " toutes sortes de mouvements de ce groupe terroriste est gardée par les forces de sécurité iraniennes ", mais " la société iranienne est pas disposé à accepter la présence des forces de la faction terroriste Daesh " a-t-il ajouté.
En outre, il a souligné que si cette takfiri groupe aurait la capacité d'effectuer des actions contre la sécurité de l’Iran, et aurait commencé leurs mouvements ", mais la capacité des forces de sécurité, militaire et disciplinaire Iran entrave leurs mouvements ".
" Ce qui importe pour nous est la sécurité des frontières du pays, qui a été atteint par la fourniture d’une capacité élevée et forces internes ", a déclaré le grade militaire iranien.
" Sans aucun doute, les forces militaires et de sécurité de la République islamique d'Iran donnera une réponse ferme à tout mouvement qui menace la sécurité du pays ", a conclu le ministre iranien de la Défense.
Depuis Juin 2014, le nord et l’ouest de l'Irak sont devenus des épicentres de désarroi après la EIIL, avec des milliers de membres régionaux, Américains et Européens, va prendre le contrôle de ces zones.
D'autre part , à plusieurs reprises , la coalition internationale , qui est censé être bombarder les terroristes , a envoyé des armes ou attaqué "par erreur " aux forces irakiennes.
Nucléaire: Israël menace les USA!!
Ron Dermer, ambassadeur du régime sioniste à Washington a menacé qu’en cas d’accord nucléaire entre l’Iran et les Etats-Unis, Tel-Aviv interromprait ses relations avec Washington.
Selon le quotidien « Haaretz », à paraître en Palestine occupée, l’ambassadeur israélien aux Etats-Unis Ron Dermer, a déclaré que pour enrayer un Iran nucléaire, Tel-Aviv était prêt à payer n’importe quel prix, même ses relations avec les Etats-Unis. Ce diplomate sioniste a ajouté qu’il n’existait, pour le moment, aucun autre moyen pour influer sur les résultats des négociations. Le régime sioniste, les pays littoraux du golfe Persique commandités par l’Arabie saoudite, et le lobby sioniste au Congrès américain sont les principaux opposants à l’accord nucléaire entre l’Iran et les 5+1.
L’imam Khamenei poursuit la voie de l’imam Khomeiny
Monieh al Alami, professeure à l’université Zeituna de Tunis et chercheuse coranique, a participé à la réunion de récompense des femmes actives dans le domaine coranique, organisée en marge des 32ème compétitions coraniques de Téhéran, et a rencontré à son retour en Tunisie, l’attaché culturel iranien.
«L’imam Khamenei poursuit la voie de l’imam Khomeiny et s’adresse à toute la communauté islamique. L’imam Khamenei tente de nous éclairer sur les problèmes contemporains et d’apporter des solutions sages dont le monde de l’islam est fier. L’Iran malgré les sanctions occidentales, est parvenu à un haut degré scientifique mais malheureusement, la propagande occidentale et arabe contre l’Iran nous donne une mauvaise image de ce pays à cause de son soutien à la cause palestinienne. Je vais conseiller à mes collègues de ne pas faire confiance à cette propagande et de visiter l’Iran pour se rendre compte de ses progrès. L’intérêt des Iraniens pour l’aspect artistique du Coran m’a aussi vraiment impressionnée », a-t-elle déclaré.
L’attaché culturel iranien a proposé la création d’un centre de recherches coraniques avec la coopération des deux pays, et déclaré que les universités iraniennes étaient prêtes à coopérer à ce projet.
Perte d'Idleb menace-t-elle le Hezbollah?
Une semaine après la conquête de l'aéroport militaire de Palmyre par les terroristes de Daech et l'emprise de cette milice sur les grands stocks d'armes de l'armée syrienne, les médias sionistes formulent de nouvelles allégations ! à les croire, Damas aurait commencé déjà le processus de l'évacuation de l'aéroport militaire de Deir Ezzour. si cet aéroport , baptisé T4, tombe entre les mains des terroristes de Daech, les trois autres aéroports militaires syriens ne tarderont pas à tomber. selon Debkafile, site proche des milieux du renseignement de l'armée israélienne , "le retrait de l'armée syrienne de l'aéroport de Deir Ezzour ferait perdre à celle-ci sa dernière base dans l'est du pays, soit la base d'où décollaient les chasseurs bombardiers syriens pour bombarder Daech dans le nord est de la Syrie ou à Al Anbar en Irak". et Débka prétend : " le retrait des militaires syriens de cet aéroport est le signe d'une chose : l'armée assadiste n'a plus la force de se battre à la fois sur plusieurs fronts et d'assurer la sécurité des points militaires sensibles. ce processus devrait ainis rendre difficiles les mouvements de troupes entre les différents fronts poussant le régime Assad à se concentrer davanatge sur la capitale et son maintien" . Débka qui profère ses mensonges tout en cherchant à suggérer " un affaiblissement organique " de l'armée syrienne poursuit : " la prochaine cible de Daech consistre à reprendre le contrôle de l'aéroport militaire de T4 qui se trouve situé au bord d'une grande autoroute reliant Damas à Homs. Il s'agit d'une importante base aérienne où sont déposés de nombreux chasseurs bombardiers et avions de chasse de l'armée syrienne. 32 MIG 25, des MIG RBT qui ont la capacité de reconnaitre et de bombarder des cibles , des avions d'entrainement MIG 25PU utilisés souvent pour frapper les positions de l'ennemi ainsi que des chasseurs sophistiqués MIG 29SM sont stationnés sur cette base militaire. " Débka relève ensuite dans la présence de 20 chasseurs bombardiers Su-24 M2 qui sert d'épine dorsale à l'aviation syrienne" Toujours sur cette base, Débka prétend qu'il existe des bombes téléguidées, des missiles Air-Air, des missiles Air-Sol ". " les employés et les techniciens du secteur aéronautique syrien ont été ces derniers jours bien occupés à transférer des chasseurs déployés sur T4 aux aéroports militaires de plus petite taille , transfert qui aura sans doute un effet négatif sur la puissance opérationnelle de l'aviation syrienne. " Debka qui reflète non pas la réalité mais les projets à venir de l'armée israélienne pour la Syrie conclut : la chute de l'aéroport de Deir Ezzour finira par couper les liens entre les régions du nord , de l'est et du centre de la Syrie tout en privant le Hezbollah en pleine bataille sur les monts de Qalamoun du soutien aérien de Damas".... Mais les choses ne se passeront pas telles que le souhaite Israël ... dors et déjà l'armée syrienne se réorganise pour reprendre Idleb
Libération de tous les Tunisiens retenus en Libye
Tous les Tunisiens détenus en Libye par un groupe membre de la coalition de milices Fajr Libya ont été libérés, a annoncé samedi le ministère tunisien des Affaires étrangères.
Tous les Tunisiens qui avaient été arrêtés en Libye ont été libérés. Le dernier groupe a été libéré aujourd'hui, samedi 30 mai, a indiqué le ministère dans un communiqué, sans plus de détails.
Contacté par l'AFP, le ministère n'était pas en mesure de fournir de précisions sur la taille de ce dernier groupe ni sur le nombre total de Tunisiens libérés.
Le consul de Tunisie à Tripoli, Ibrahim Rezgui, avait fait état de 172 personnes arrêtées courant mai, mais les autorités tunisiennes ont affirmé ne jamais avoir été informées du nombre exact de leurs ressortissants détenus.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères avait indiqué que ces derniers avaient été arrêtés par une milice de Fajr Libya dans le cadre d'une campagne sécuritaire pour vérifier (la validité) de leurs documents. Le consul avait cependant expliqué que ces arrestations s'étaient produites en représailles au placement en détention du chef d'une milice libyenne à Tunis.
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée par la lutte entre différentes milices armés. Deux gouvernements se disputent le contrôle du pays: l'un, reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, l'autre à Tripoli sous contrôle de Fajr Libya.
Afghanistan : 93 talibans et 9 soldats tués en deux jours
Près de 93 talibans et neufs soldats afghans ont été tués durant les opérations militaires et les combats de ces deux derniers jours, a déclaré samedi un porte-parole du ministère de la Défense.
"Lors des dernières 48 heures, 93 militants ont été tués et sept ont été arrêtés dans 12 provinces, alors que neuf soldats sont décédés suite aux combats et à des explosions de bombes", a fait savoir sur Twitter le général Zahir Azimi, porte-parole du ministère de la Défense.
Les forces de sécurité afghanes ont récemment intensifié leurs opérations contre les talibans, le printemps et l'été, considérés comme la saison des combats, arrivant à grand pas.
Le groupe militant taliban n'a pas encore fait de déclarations.
Nucléaire iranien: Kerry et Zarif ont un mois pour sceller un accord historique
Le patron de la diplomatie américaine John Kerry et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif ont commencé samedi à Genève d'intenses tractations en vue de sceller d'ici à la fin juin un accord historique sur le programme nucléaire de Téhéran.
Conclure un règlement avec l'Iran sur le nucléaire est non seulement une priorité du président Barack Obama, mais s'inscrit même dans un dessein encore plus ambitieux: réconcilier à terme les Etats-Unis et la puissance régionale chiite avec l'espoir d'apaiser les conflits au Moyen-Orient.
Le programme nucléaire de la République islamique est une question de la communauté internationale depuis 2003 et les grandes puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) négocient depuis l'automne 2013 avec l'Iran, sous l'égide de l'Union européenne, pour trouver un moyen de contrôler le programme atomiques de Téhéran en échange d'une levée de sanctions.
Après un accord provisoire en novembre 2013 et un accord de principe le 2 avril, les parties ont jusqu'au 30 juin pour graver dans le marbre un texte complet et définitif.
MM. Kerry et Zarif, qui pilotent les pourparlers depuis des mois, se sont retrouvés vers 09H00 GMT dans un grand hôtel de Genève, dans une ambiance visiblement détendue, pour une journée de discussions. Elles pourraient se prolonger jusqu'à dimanche. Des négociateurs du 5+1 et de l'Iran étaient à Vienne cette semaine et, côté américain, le ministre de l'Energie Ernest Moniz et la directrice politique du département d'Etat Wendy Sherman sont venus épauler John Kerry dans la ville suisse.
Interrogé sur la probabilité de signer un accord dans les temps, M. Zarif a dit dans un sourire nous allons essayer. Le secrétaire d'Etat américain n'a pas dit un mot.
Il nous reste un mois. Je pense que vous allez voir une escalade en juin qui va être un mois très intense, a commenté un cadre du département d'Etat, réaffirmant que Washington tenait à la date du 30 juin et n'envisageait pas à l'heure actuelle de prolongation des discussions.
Car à un mois de l'échéance, l'Iran et les pays européens ont évoqué cette semaine la possibilité que les pourparlers débordent sur le début de juillet.
Selon une source diplomatique occidentale, le face-à-face Kerry-Zarif vise à faire le point, les Iraniens pourront dire ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire, les Américains ce qui ne va pas.
Sur le fond, la question des inspections internationales des sites nucléaires, visant à garantir le caractère pacifique et civil du programme iranien, est l'un des points les plus épineux.
Téhéran, qui a toujours nié vouloir se doter de la bombe atomique, exclut toute inspection de ses sites militaires au nom de la protection de ses intérêts nationaux. Il accepterait toutefois un accès réglementé pour des experts étrangers dans le cadre du protocole additionnel au Traité de non prolifération nucléaire.