
تقي زاده
La présidente du Parlement syrien rencontre son homologue iranien à Téhéran
(IRNA, Téhéran) Ali Laridjani, le président du Parlement iranien (Majlis), a rencontré ce lundi à Téhéran, la nouvelle présidente de l’Assemblée nationale syrienne, Hadiya Abbas.
« Dès le début du conflit, la République islamique d’Iran était convaincue que seule, une solution politique et non militaire pouvait et peut remédier à la crise en Syrie », a réitéré Ali Laridjani, lors d’un point de presse.
Hadiya Abbas est arrivée dimanche soir à Téhéran à la tête d’une délégation parlementaire. Les deux présidents du Parlement iranien et syrien se sont entretenus de la promotion de leurs relations interparlementaires, des évolutions de la lutte antiterrorisme en Syrie et Mme Abbas aurait fourni des informations précieuses à ce sujet.
« La Syrie est un pays ami et frère de l’Iran. Nous n’oublions pas que pendant les huit années de Défense sacrée, durant la guerre Iran-Irak, la Syrie au temps de la présidence de Hafez Assad, nous a toujours soutenu » a précisé M. Laridjani.
Le dernier accord de cessez-le-feu en Syrie conclu entre Moscou et Washington a été un autre thème phare de cette rencontre. Son vacillement et sa mise en échec avaient montré combien certains pays cherchaient non pas à apaiser la crise, mais à l’aiguillonner de plus belle, mettant surtout la lumière sur la « traîtrise » des Etats-Unis. « En bombardant l’armée syrienne, les Etats-Unis ont prouvé qu’ils étaient du côté de l’axe du mal des terroristes. Ils mentaient quand ils parlaient de lutte contre le terrorisme », a ajouté le président du Parlement iranien. Et de poursuivre :
« Certains sont d’avis que ce genre de conflit comme celui déclenché en Syrie est destiné à instaurer les fondements de la démocratie dans les pays. C’est étonnant d’entendre ça quand on sait que des pays dans la région n’ont jamais eu l’expérience d’élections libres… Vouloir instaurer la démocratie dans un pays en y créant le chaos est impossible. Il faut plutôt préparer le terrain et non pas l’anéantir sur le plan sécuritaire… Après cinq ans, j’espère que le monde aura compris que le terrorisme n’est pas une affaire proprement liée à la Syrie, mais qu’il peut très bien s’abattre sur l’Europe et les Etats-Unis. »
Turquie: 3 soldats tués dans une attaque attribuée au PKK
Selon l'agence de presse turque Anadolu, une bombe dissimulée par les "terroristes" du PKK sur la route reliant Kiziltepe à Derik dans la province de Mardin a explosé au passage du véhicule des forces de sécurité et l'armée qui a de suite lancé une opération pour "retrouver les terroristes en fuite".
L'agence turque Dogan a précisé aussi que trois soldats avaient été tués et sept autre blessés.
Par ailleurs, l'armée turque a annoncé avoir "neutralisé huit membres du PKK" dimanche au cours d'une opération aérienne et terrestre menée dans la province de Hakkari, près de la frontière avec l'Irak.
Washington perçoit la location des bâtiments iraniens situés sur le sol américain!
Selon Farsnews, alors que les autorités iraniennes parlent de l'argent iranien bloqué aux Etats-Unis, New York times vient d'écrire un article parlant de biens iraniens d'une valeur de 50 millions de dollars loués à des américains par Washington.
Il est dit dans cet article : " Un bâtiment de 5 étages à New York qui était un consulat a été transformé en un lieu d'exposition de tableaux et un autre bâtiment de 7 étages dans le Maryland logeant il fût un temps, des diplomates iraniens, est devenu maintenant le lieu de vivre d'une famille de cinq personnes (...) d'origine allemande qui paient 5500 dollars de loyer chaque mois."
New York Times ajoute : " Ces biens et 7 autres qui se situent dans différents Etats de l'Amérique, représentent une valeur totale de 50 millions de dollars et sont encore la propriété de la République Islamique d'Iran. Mais, cela fait 40 ans que c'est le Département d'Etat des Eats-Unis qui se charge de la gestion et de la location de ces bâtiments."
" Un ensemble de 12 million de dollars qui a été un temps le lieu de repos de l'ambassadeur d'Iran qui y recevait par ailleurs des invités comme Elisabeth Taylor, Andy Warhol et Richard Nickson est maintenant vide." indique aussi le journal qui précise même que les aurorités américaines louent de temps en temps ces locaux pour des cérémonies de mariage ou des grandes réceptions.
Il est fait aussi référence dans New York Times à une maison des étudiants iraniens à San Francisco d'une valeur de 10 million de dollars.
Enfin, le journal explique. "la situation de ces biens iraniens en Amérique reste incertaine et il y a peu de chance pour que ça évolue autrement."
Des enfants palestiniens incarcérés arbitrairement par le régime hébreu
Les responsables israéliens abusent de la "détention administrative" pour emprisonner les Palestiniens jusqu'à 6 mois de façon arbitraire, sans qu'ils soient inculpés, et reconduisent ensuite leur peine de prison pour une durée illimitée.
Un Palestinien dans une prison israélienne. (Photo d'archives)
Cette politique a provoqué de vastes critiques. Or, la Knesset, le Parlement israélien, a adopté il y a quelque temps une loi autorisant l'emprisonnement des enfants palestiniens de moins de 14 ans.
Le responsable du comité palestinien pour les affaires des prisonniers, Issa Qaraqe, précise aussi que les enfants palestiniens subissent des tortures dans les geôles israéliennes. Il évoque ainsi la nécessité pour la communauté internationale et les instances mondiales de prendre des mesures vastes et immédiates pour stopper l'arrestation des enfants palestiniens.
Plus de 7000 Palestiniens se trouvent actuellement détenus dans pas moins de 17 prisons israéliennes. La plupart d'entre eux ont été incarcérés dans le cadre de la politique de détention administrative.
Les détenus palestiniens procèdent à une grève de la faim en signe de protestation contre cette politique. L'année dernière, le régime israélien a adopté un projet de loi qui prévoit l'alimentation forcée des prisonniers observant la grève de la faim.
Un écrivain jordanien assassiné après avoir publié une caricatur
Cet assassinat a été qualifié de "crime odieux" par le gouvernement qui a promis la sévérité contre son auteur présumé.
Selon la presse jordanienne, le suspect, un ingénieur de formation de 49 ans, est un ancien imam qui prêchait dans une mosquée d'Amman avant d'être remercié il y a six ans. D'après des témoins, il portait une thobe (tunique traditionnelle) grise.
La famille de la victime a assuré que l'écrivain avait reçu des menaces de mort.
Le chroniqueur, de confession chrétienne, avait été arrêté le 13 août après avoir partagé sur son compte Facebook une caricature montrant un extrémiste barbu sur un lit, au paradis, entouré de deux femmes et s'adressant à Dieu comme à un simple serviteur.
Il lui demandait d'apporter un verre de vin, des noix de cajou et lui ordonnait d'emmener quelqu'un pour nettoyer la chambre, avant de lui faire remarquer qu'il devait frapper à la porte avant d'entrer.
La caricature, dont il n'est pas l'auteur, a pour titre: "Dieu des Dawaech", en allusion aux combattants de Daech.
Après sa publication, le Premier ministre Hani Mulqi avait ordonné au ministère de l'Intérieur de convoquer l'écrivain et d'engager des procédures judiciaires contre lui. Il a été accusé d'"incitation à la discorde confessionnelle" et d'"insulte" à l'islam, qui interdit toute représentation de Dieu.
- 'Tué de sang froid' -
Opposant de gauche également connu pour son soutien au gouvernement de Bachar al-Assad, l'écrivain avait été libéré sous caution début septembre et le procureur général avait imposé la censure sur cette affaire.
Après avoir provoqué un tollé sur les réseaux sociaux, l'écrivain avait supprimé la caricature de son compte. Il avait expliqué que celle-ci se moquait des "terroristes et de la manière dont ils imaginent Dieu et le paradis, et qu'elle ne portait en aucun cas atteinte à Dieu".
"Nous imputons la responsabilité de l'assassinat de Nahed au Premier ministre, au ministre de l'Intérieur et aux organes de sécurité", s'est indigné son frère Majed qui l'accompagnait au tribunal. "Il a été tué de sang froid devant la plus grande institution de justice en Jordanie".
Majed et d'autres membres de la tribu Hattar ont tenu un sit-in en hommage à la victime et pour protester contre les autorités, dans le village chrétien d'al-Fuheis (fief de la famille), à une vingtaine de km à l'ouest d'Amman, selon des journalistes de l'AFP sur place.
"La loi sera appliquée fermement sur celui qui a commis ce crime et le gouvernement frappera avec une main de fer toute personne qui osera en profiter pour répandre un discours de haine", a promis le porte-parole du gouvernement Mohamad Momani.
L'assaillant a été inculpé de meurtre avec préméditation, acte terroriste ayant entraîné mort d'homme et possession illégale d'arme à feu, des charges passibles de la peine capitale, a indiqué une source judiciaire.
Il a été placé en garde à vue pour 15 jours, a-t-on ajouté de même source.
Selon une source proche de l'enquête, l'assassin présumé était un employé du ministère de l’Éducation. Il a dit lors de son interrogatoire avoir planifié son acte après la publication par Hattar de la caricature sur sa page Facebook, a ajouté cette source.
"Il s'agit d'un acte isolé, qui n'est lié à aucun groupe terroriste ou autre", a-t-elle ajouté sous couvert d'anonymat.
L'assassinat de Hattar a été condamné par les Frères musulmans.
"La religion musulmane est innocente de ce crime odieux", a pour sa part affirmé Dar al-Ifta, plus haute autorité religieuse du pays.
L'Opep est condamnée à prendre une décision
"Aucune entreprise (pétrolière) ne pourra résister si les prix restent à moins de 50 dollars (le baril)", a prévenu le ministre, qui estime que le bas niveau des cours entraîne quotidiennement entre "300 et 500 millions de dollars de pertes pour les pays de l'Opep".
L'espoir que les membres de l'Opep parviennent à un accord pour limiter leur production à Alger a récemment soutenu les prix de l'or noir mais les doutes des investisseurs sur les chances de succès de cette réunion informelle ont fait chuter les cours du brut vendredi à New York.
Tous les pays de l'Opep sont "d'accord pour stabiliser les prix", a assuré M. Boutarfa. "C'est la responsabilité de chacun de faire des efforts".
"La meilleure des solutions est un gel" de la production du cartel, a préconisé le ministre algérien.
Récemment, ses homologues vénézuélien et irakien ont également soutenu l'idée d'un gel de la production dans le but de faire repartir les cours du pétrole à la hausse.
Il a aussi assuré que l'Iran "souhaitait rejoindre un accord", même s'il cherche à augmenter sa production depuis la fin de la levée des sanctions internationales dans le cadre du dossier nucléaire.
"Il n'y aura pas d'échec de la réunion d'Alger", qui a lieu en marge du Forum international de l'énergie, a par ailleurs prévenu M. Boutarfa. "Si on arrive à un accord, c'est très bien. Si on arrive à des éléments d'accord, c'est très bien aussi".
Et "si un consensus se dégage, rien n'interdit qu'elle se transforme, séance tenante, en réunion extraordinaire" pour qu'une décision soit actée, a ajouté le ministre.
D'après lui, l'Algérie, qui entretient des bonnes relations avec l'ensemble des membres de l'organisation, jouera un "rôle de facilitateur" entre les pays membres du cartel, dont certains "ont des problèmes d'ordre politique".
L'Opep regroupe douze pays qui produisent près d'un tiers du pétrole brut pompé dans le monde et tentent d'influer sur les cours de l'or noir en coordonnant leur production.
L'Iran va ouvrir trois missiles à longue portée et de précision
Prenant la parole dimanche à une session ouverte du Parlement iranien, le général de brigade Hussein dehqân, a annoncé l'exposition jusqu'à la fin de l'année civile iranienne (se terminant le 20 Mars), trois missiles à longue portée, à savoir croisière maritime Qadir, la nouvelle génération de missiles balistiques Sejil, combustible solide, et le missile Khorramshahr.
"Aujourd'hui, nous amorçons la production (en masse) du missile (balistique sol-sol) Zolfaqar, combustible solide, très tactique, résistant à la capacité d'interférence et la cible (nombre) des cibles distinctes. Les missiles seront livrés aux forces armées ", a déclaré le général dehqân.
"Dans le domaine de la production de missiles, y compris la croisière et des fusées balistiques de combustibles solides et liquides, ainsi que dans le domaine de la défense antimissile, nous avons la pleine capacité à concevoir et fabriquer" des produits qui peuvent faire face à toute menace étrangère.
Ministre de la Défense parlant à l'occasion de la commémoration de la Semaine de Sacré Défense Iran, a souligné que Téhéran n'acceptera aucune limitation sur le développement de sa puissance défensive, y compris le " secteur terrestre, aérien, maritime, aéronautique, le missile et la défense antimissile. "
"Le développement et la production d'armes de destruction massive (y compris chimiques, nucléaires et biologiques)" est la seule ligne rouge infranchissable programme défensif perse, a souligné le responsable, en veillant à ce que la République islamique ne sera jamais autorisé l'accès à ces bras.
31 Shahrivar 1359 calendrier persan, Septembre 1980 a commencé la guerre imposée par l'ancien régime baasiste en Irak contre la République islamique d'Iran, et ainsi chaque année, à cette date (cette année coïncide avec le 21 Septembre) l'anniversaire du début du conflit se souvient, et pendant une semaine des programmes différents allusives sont effectuées.
Discours de Rohani à l’Assemblée générale
Le président de la République islamique d’Iran a prononcé, jeudi 22 septembre, son discours à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU.
Lors d’un discours à la tribune de la 71ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le président de la République islamique d’Iran Hassan Rohani a brossé un tableau des politiques de principe de l’Iran sur les plans régional et international et s’est attardé sur l’escalade de violences au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
« Personne ne s’imaginait même que le drame du 11 septembre 2001 aboutirait à des catastrophes encore plus grandes, une guerre dévastatrice au Moyen-Orient et l’insécurité dans le monde. C’est sous prétexte de cet événement que les Etats-Unis ont attaqué l’Irak et l’Afghanistan. Les hommes d’Etat et les responsables militaires américains ont tenté de suggérer qu’une attaque préventive contre les terroristes pourrait assurer la sécurité nationale des Américains. Les alliés de la Maison Blanche, de crainte qu’ils ne soient pas les prochaines cibles des terroristes, ont emboîté le pas aux Américains. Mais ce qu’ils ont fait avec cette nouvelle politique était la propagation du terrorisme partout dans le monde au lieu de l’éradiquer. A cet égard, la politique de principe de la République islamique d’Iran consiste en une coopération fructueuse avec ses voisins dans l’objectif de restaurer un ordre viable, basé sur la sécurité collective et le soutien aux pays de la région. L’Iran qualifie d’indispensables le respect de l’intégrité territoriale des pays, le respect des frontières et celui du droit des nations à l’autodétermination. Il rejette tout recours à la force et prône, en revanche, l’usage de la diplomatie pour régler les problèmes. Les puissances mondiales ont recours aux différentes méthodes de répression et d’intervention militaire sous prétexte d’assurer la sécurité de leurs citoyens; elles ne sont pas toutefois, conscients de ce qu'il est impossible de garantir la sécurité d’un pays en mettant en danger celle des autres. J’appelle des pays de la région notamment l’Arabie saoudite à mettre fin à leur soutien aux groupes terroristes et takfiristes. Ces pays, s’ils s’intéressent au développement et à la sécurité de la région, devront baser leurs relations sur le respect mutuel et le sens de responsabilité ».
Rejetant le sectarisme, Hassan Rohani a déclaré que les musulmans, chiite ou sunnite, vivaient, en paix et en fraternité, pendant des siècles, et qu"ils vivraient, ainsi, encore à l'avenir.
« Pour l’Iran, l’équilibre vaincra l’extrémisme, la paix l’emportera sur la violence, la sagesse fléchira l’ignorance et la justice triomphera la tyrannie ».
Le président iranien a finalement souhaité que les décisions et les initiatives de l’Assemblée générale de l’ONU aient un impact majeur sur le règlement des conflits partout dans le monde.
A noter que Hassan Rohani a quitté New York à destination de l’Iran.
La base militaire turque en Somalie
Les médias internationaux ont diffusé de nouvelles photos montrant les étapes finales de la construction d'une grande base par l'armée turque sur le sol somalien.
La base militaire, qui est construite avec l'aval de l'ONU, constitue la deuxième base militaire de l'armée turque en dehors du territoire national. Elle sera situé près de Mogadiscio, capitale somalienne.
Les sources turques ont annoncé que la base militaire qu'Ankara, construite sur le littoral somalien faisant face au golfe d'Aden, sera opérationnelle d'ici l'été prochain.
La Turquie entend y faire former environ 10.500 soldats somaliens par 200 soldats et officiers de l'armée turque.
La construction de la base militaire de l'armée turque en Somalie, après la mise sur pied d'une autre base sur le sol qatari, s'inscrit dans le cadre du renforcement de la présence militaire turque au Moyen-Orient et en Afrique.
Le choix du Qatar et de la Somalie, vu l'importance géostratégique de ces deux pays, témoigne des efforts de la Turquie pour trouver de nouveaux marchés pour ses armes.
"La Turquie entend aussi construire une académie militaire en Somalie où elle entraînerait les officiers", a annoncé Emil Tekin, l'un des hauts responsables du ministère turc des Affaires étrangères.
Selon les accords signés entre Ankara et Mogadiscio, la Turquie s'engage à fournir une formation militaire aux Somaliens ainsi qu'à les financer pour une durée de cinq ans.
Boeing et Airbus peuvent désormais vendre des avions à l'Iran
Les deux entreprises avaient signé chacune à l'époque un protocole d'accord avec Téhéran et Iran Air en attendant la décision finale des autorités américaines.
"Airbus a demandé deux licences et la première a été accordée hier soir (mardi, ndlr)", a déclaré un porte-parole d'Airbus à l'AFP. "Nous pensons que la seconde licence sera accordée dans les semaines qui viennent", a-t-il ajouté, se réjouissant de pouvoir enfin "matérialiser" la commande après plusieurs mois d'incertitudes.
Selon l'avionneur européen, ces licences couvrent des moyen-courrier A320 et des long-courriers A330. Fin janvier, l'Iran et Airbus avaient signé un protocole d'accord portant sur la fourniture de 118 appareils, pour un montant de 10 à 11 milliards de dollars, mais ces ventes étaient soumises au feu vert des Etats-Unis car les avions sont équipés en partie de composants en provenance d'Outre-Atlantique.
L'accord de principe liant Boeing à Iran Air porte, lui, sur 80 appareils, allant du monocouloir 737 MAX aux 777 modèles 300ER et 900. Quelque 29 autres avions seront en location-vente.
Boeing devrait demander une autre licence s'il envisageait de vendre plus de 80 avions neufs à la compagnie iranienne, a indiqué mercredi à l'AFP une source proche du dossier sous couvert d'anonymat.
"Le cadre de ces licences est strict dans le but de s'assurer que les avions seront utilisés exclusivement pour le transport commercial des passagers et ne pourront être revendus ou transférés à une entité" visée par les sanctions américaines telle la compagnie Mahan Air, a indiqué à l'AFP un porte-parole du Trésor américain.
Airbus et Boeing ont pu entamer des négociations commerciales avec l'Iran après l'accord sur le nucléaire de 2015 avec les grandes puissances occidentales qui a allégé l'embargo économique contre la République islamique.
Ni Airbus ni Boeing n'ont pour l'instant donné le calendrier de livraison de ces appareils. Fabrice Brégier, le patron d'Airbus, avait dit, en janvier, espérer "pouvoir livrer quelques A320 et A330 dès cette année".
L'Iran pourrait être un relais de croissance pour les deux gros constructeurs aéronautiques parce que les besoins sont immenses dans ce pays de 80 millions d'habitants et disposant d'une importante diaspora.
L'Iran aura besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie, selon le chef de l'Organisation iranienne de l'aviation civile.
"Il va y avoir un développement très fort du trafic aérien, c'est une évidence", acquiesce Fabrice Brégier.
Le feu vert accordé à Airbus et à Boeing pourrait être un premier pas vers un desserrement progressif des mesures qui découragent encore les entreprises américaines et internationales, présentes aux Etats-Unis, de faire des affaires avec Téhéran.
Elles doivent obtenir au préalable une licence spéciale de l'Office pour le contrôle des avoirs étrangers (OFAC), qui dépend du Trésor, car l'administration Obama continue d'imposer un embargo interdisant aux Américains et à toute entité utilisant le système financier américain d'effectuer tout investissement lié à l'Iran.