تقي زاده

تقي زاده

La Banque mondiale a annoncé mardi le déblocage de 300 millions de dollars de prêts visant à faciliter l'accès au marché du travail des réfugiés syriens en Jordanie.
 
Ces fonds serviront notamment à attirer des investisseurs en Jordanie et à réformer le marché du travail du pays en accordant un plus grand accès aux réfugiés syriens, détaille la Banque dans un communiqué.


Davantage de Syriens recevront ainsi des permis de travail et pourront ainsi "contribuer à la croissance économique" de la Jordanie, assure le communiqué.
 
 
"En créant les conditions pour doper les investissements et les emplois et en permettant aux réfugiés (...) de chercher du travail et de contribuer à l'économie, la Jordanie passe d'une approche purement humanitaire à une démarche tournée vers l'avenir et le développement", a affirmé Farid Belhaj, directeur du département Moyen-Orient à la Banque.


la Jordanie montre ainsi la voie la communauté internationale s'agissant de l'accueil des réfugiés, dans ce qui est encore "un territoire inconnu", a-t-il ajouté.


La Jordanie accueille plus de 600'000 réfugiés fuyant la guerre dans la Syrie voisine, selon l'ONU, 1,4 million selon Amman. Le pays compte 6,5 millions d'habitants.


Déplorant le manque d'aide internationale, la Jordanie affirme avoir "atteint ses limites" et appelle régulièrement la communauté internationale à partager la responsabilité des réfugiés.


Début septembre, l'ONU a dénoncé les conditions de vie "désastreuses" de quelque 70'000 réfugiés syriens bloqués à la frontière et privés d'aide humanitaire par les autorités d'Amman depuis un attentat-suicide fin juin.
vendredi, 30 septembre 2016 12:30

2 histoires coranique

Ce samedi est le premier jour du Mois Muharram début du Nouvelle an Hijir Lunaire.
Que Allah a Le Très Haut nous béni tous , cette année.
Je voulais vous rappelez 2 éventements Historique mentionné Dans le Saint Coran(Sourate Al-Imaran et Sourate Al-Insan) survenue a la fin du mois Dhil Hajja.
Bonne Lecture!

 

La premier histoire

Le dialogue avec les Gens du Livre

Le jour de l’exécration réciproque (Mubâhala) a eu lieu le 24 du mois sacré de dhû al-hijja. La Mubâhala est un rituel islamique auquel on a recours lorsque le dialogue est sans issus entre les interlocuteurs sur des questions doctrinales où une partie refuse de reconnaître la vérité et se voit appelée, par la partie qui se croit dans la vérité, à une confrontation où chaque partie maudit l’autre et invoque Dieu pour maudire la partie qui ment. Il est connu que Dieu fait descendre Son châtiment sur la partie criminelle.

Ainsi, au neuvième année de l’hégire, le Prophète (P) avait remporté beaucoup de victoires militaires et des délégations arabes affluaient à Médine pour se convertir à la nouvelle religion. Dieu a signalé cet évènement en disant : ((Lorsque viennent le secours de Dieu et la victoire ; lorsque tu vois les hommes entrer en masse dans la religion de Dieu ; célèbre les louanges de ton Seigneur et demande-Lui pardon)) (Coran CX, 1-2-3). Parmi ces délégations on comptait celle des Chrétiens de Najrân qui voulaient polémiquer sur des questions comme la véracité de l’Islam et la personne de Jésus (p). Le Prophète (P) les a accueillis avec beaucoup de respect et ne possédant pas une demeure pour les installer, il les a reçus dans sa propre Mosquée où d’habitude il recevait ces hôtes croyants ou incrédules. Les chrétiens de Najrân ont voulu faire leur prière à l’intérieur de la Mosquée du Prophète (P) tout en se dirigeant vers l’orient et tout en faisant sonner leurs cloches. Certains Musulmans ne l’ont pas apprécié, mais le Prophète (P) leur a demandé de les laisser agir comme ils l’entendaient pour leur montrer ainsi la tolérance de l’Islam.

 

Jésus (p), la Parole de Dieu

Une polémique a eu lieu entre le Prophète (P) et la délégation chrétienne sur leur croyance disant que Jésus (p) est Dieu ou l’incarnation de Dieu ou encore le fils de Dieu. Le Prophète (P) a affirmé que Jésus (p) est une créature de Dieu et, comme ils ne voulaient pas l’accepter, il les a invités à procéder à l’exécration réciproque. Cela est signalé par les versets coraniques qui disent : ((Il en est de Jésus comme d’Adam auprès de Dieu : Dieu l’a créé de terre, puis Il lui dit : ‘Sois’, et il est. La vérité émane de ton Seigneur. Ne sois pas au nombre de ceux qui doutent. Si quelqu’un te contredit après ce que tu as reçu en fait de science, dis : ‘Appelons nos fils et vos fils, nos femmes et vos femmes, nous-mêmes et vous-mêmes ; nous ferons alors une exécration réciproque en appelant une malédiction de Dieu sur les menteurs)) (coran III, 59-60-61).

Les Chrétiens ont accepté de relever le défi mais leur chef leur a demandé d’attendre pour voir qui sont les personnes que le Prophète (Psl) allait choisir pour être à ses côtés dans le rituel de l’exécration réciproque. Le Prophète (P) s’est présenté couvert d’un manteau noir avec al-Hassan (p) et al-Hussayn (p) dans ses bras, ‘Alî (p) et Fâtima (p) marchant derrière lui. Il leur a dit : « Dites : ‘Amen’ lorsque je finirai d’invoquer Dieu ». Constatant qu’il s’agissait de la fille du Prophète (P), de son gendre et de ses deux petits fils, le chef de la délégation chrétienne a dit à ses compagnons : « Ô Chrétiens ! Je vois des personnes qui même si elles demandaient à Dieu de déplacer une montagne, Il la déplacerait pour elles. Ne participez donc pas à l’exécration réciproque ». Ils ont été convaincus que si le Prophète n’avait pas été véridique, il n’aurait pas emmené les personnes qui lui étaient les plus chers pour les exposer à un tel danger. Alors la délégation a accepté de conclure un pacte de paix avec le prophète (P) et de verser un impôt après avoir refusé de se convertir à l’Islam. Dans son commentaire du verset de l’Exécration réciproque, Fakhruddin ar-Râzî affirme que lorsque le Prophète (P) avait couvert al-Hassan, al-Hussayn, Fâtima et ‘Alî (p) de son manteau, il a récité le verset qui dit : ((Ô vous les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Cela prouve la place privilégiée qu’ils ont auprès de Dieu.

L’appel à la parole commune

Tout cela prouve la tolérance de l’Islam et son attitude favorable au Dialogue avec les autres. Après ces événements le Coran a appelé les Gens du livre en disant : ((Dis : ‘Ô Gens du Livre, venez-en à une parole qui soit commune entre nous et vous : que nous n’adorions que Dieu, sans rien Lui associer, et que parmi nous nul n’en prenne d’autres pour seigneurs en dehors de Dieu’ - Puis, s’ils tournent le dos, eh bien, dites : ‘Soyez témoins que, oui, c’est nous qui sommes les Soumis)) (Coran III, 64).

C’est de cette méthode que le Coran parle lorsqu’il dit : ((Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur par la sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière)) (Coran XVI, 125) .

Le jour du Mubahala etait le jour de victoire de la vérité, Un jour Important pour Noble Prophète(p), sa famille Et tous les musulmane.

 

La seconde occasion  en ce jour , évoquée par le Coran représente les vertus des Gens de la Famille (p): al-Hassan et al-Hussein (p) sont tombés malades, à ce moment là, le Prophète (P) leur a rendu visite et dit à ‘Ali et à Fâtima (p) de prononcer le vœu de donner de l’aumône ou de jeûner si Dieu les guérirait.

Ils l’ont fait et fait le jeûne pendant trois jours. Et comme Seyedna l’Imâm ‘Ali (p) ne possédait rien, il a emprunté de l’argent à un Juif de Médine et, achetant trois mesures d’orge, Fâtima (p) a préparé du pain. Au moment de se mettre à table avec leur servante Fidda, on a frappé à la porte, un mendiant s’est présenté et il a eu le tiers du pain. Puis un prisonnier suivi d’un orphelin ont eu droit aux deux tiers restants et Ali et Fâtima n’ont eu, pour rompre le jeûne, que de l’eau. Aussi, Dieu a révélé les versets suivants : ((Ils s’acquittent de leur vœu, craignant le Jour où le mal universel sera déployé. Bien qu’aimant leur nourriture, ils la donnent à un mendiant, à un orphelin et à un prisonnier. Nous vous donnons la nourriture pour la cause de Dieu, nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous craignons de notre Seigneur un Jour lugubre et rétif. Ainsi Dieu les prémunit-Il des misères de ce Jour, leur fait-Il rencontrer la splendeur et la joie)) (Coran LXXVI 7, 8, 9, 10, 11, 12).

Le verset a bien précisé qu’ils donnent la nourriture bien qu’ils l’aimaient et bien qu’ils en avaient besoin. Il en est ainsi car ils prennent en considération le fait que Dieu ait dit : ((Vous n’atteindrez pas à la vertu qu’en faisant dépense de ce que vous aimez)) (Coran III, 92). ((Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils souffrent de pénurie)) (Coran LIX, 9).

Ils donnent pour la cause de Dieu non pour en être récompensés par les gens. Cela nous fait penser que l’homme doit vivre pour donner, qu’il doit penser aux nécessiteux et leur donner de ce que Dieu lui a donné car il obtiendra ainsi la récompense divine qui est sans limites.

Les Gens de la Famille (p) ont été comblés de la générosité de Dieu car ils ont aimé Dieu comme Il doit être aimé, ils Lui ont obéi comme Il doit être obéi, ils L’ont adoré comme Il doit être adoré. Que Allah Très Haut nous aide a les suivre , amine

 

vendredi, 30 septembre 2016 12:27

24 Thul-Hijja(10AH) : Al-Mubahala

Selon le plus connu, c'est en ce jour que le Messager de Dieu (Pslf) mit en défi les chrétiens de Najrân [connu sous le nom d'«al-Mubahala » : invocation mutuelle de Dieu contre quelqu'un dans le cas où telle chose aurait lieu]

le verset 61 , sourate Al-Imran :

Si l’on t’oppose là-dessus des arguments, après ce que t’est venu de science, dis : ‘Venez, confrontons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. Puis, livrons-nous à l’exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur qui aura menti.


-Pour ce même jour est rapporté ce qui est évoqué dans le Hadith al-Kisa' rapporté par Hazrat Zahraa (P) [...].

 

Le Messager de Dieu (Pslf) s'était vêtu d'un manteau (ou du vêtement), et l'avaient rejoint sous le manteau, 'Ali, Fatimah, Hassan et Hussein (salaouatou allah 'alaeyhim).

Il (Pslf) dit alors : « Mon Dieu ! Pour tout Prophète, il y a eu des gens de la maison qui étaient les plus proches de lui. Mon Dieu ! Ceux-là sont les gens de ma maison. Alors, retire d'eux la souillure et purifie les totalement. »

C'est alors que descendit [l'Ange] Gabriel avec le verset de la Purification à leur propos (Sourate 33 ; Verset 33)

-Ensuite le Prophète (Pslf) sortit avec eux pour la Mubahala.

Quand les Chrétiens posèrent leur regard sur eux, ils virent en eux la sincérité et aperçurent les signes du châtiment. Alors, ils ne s'enhardirent pas à la Mubahala. Ils demandèrent la conciliation et acceptèrent [de payer] le tribut (jizyat).

-C'est également en ce jour, que le Prince des croyants donna en aumône sa bague à un pauvre alors qu'il (Psl) était incliné [durant sa prière] et que descendit le verset : { C'est que vos Maîtres sont, Dieu, Son Messager et ceux qui croient qui s'acquittent de la prière et font l'aumône alors qu'ils sont inclinés }.

 

La Dévotion de l’Imam Moussa Al-Qazem
 
 
Ibrahim Ibn Abdolhamid raconte la dimension et la grandeur de la dévotion de l’Imam Moussa al-Qazem (Que la paix soit sur lui) de la façon suivante: «je suis entré dans une maison où l’Imam faisait sa prière. Dans cet endroit, il n’y avait rien d’autre si ce n’est un panier fabriqué avec la feuille de datte, une épée accrochée et un Coran.
 
Aux dires d’Ibrahim, la vie de l’Imam (Que la paix soit sur lui) était organisée de façon si simplement et si dévotement qu’il ne jouissait même pas du minimum des besoins et des moyens de vie possédés par une faible catégorie de la société de l’époque et cela est une raison claire de son désintérêt pour ce monde et de ses accessoires. Bien entendu, l’Imam vivait d’une façon si dévote que beaucoup de biens et de salaires licites lui étaient envoyés de la part des Adeptes de Ahlul Bayt (as)
 
L’Imam lisait le Coran avec plus d’attention et de réflexion et avec une voix plus claire que n’importe qui d’autre et lorsqu’il récitait le Coran, il se chagrinait de telle manière que celui qui l’entendait le lire se mettait à pleurer
Les nouveautés qu'Allameh Askari a ajoutées aux sujets de la philosophie islamique sont très importantes, a déclaré l'ayatollah Araki dans une cérémonie en honneur de la place scientifique d'Allameh Askari. La cérémonie est tenue dans la ville de Saveh.Je connaissais Allameh Askari depuis 40 ans et je profitais de la science de cette grande personnalité religieuse, a-t-il indiqué.

La personnalité d'Allameh Askari peut être vérifiée de nombreux point de vue. De différentes dimensions de ce grand scientifique exigent de vastes recherches, a-t-il marqué.

Les nouveautés qu'Allameh Askari a ajoutées aux sujets de la philosophie islamique sont très importantes. Cette partie de la personnalité d'Allameh est resté loin des recherches religieuses, a-t-il précisé.

Le représentant du peuple de la province de Markazi dans le Conseil des Experts a affirmé que la personnalité d'Allameh Askari n'est pas encore présenté de manière adéquate.
 

Le cessez-le-feu en Syrie n’a tenu que la semaine de l’Aïd. C’était le énième depuis la signature de la paix entre les États-Unis et la Russie. Il n’a pas plus duré que cette paix et que les précédents.

Rappelons les faits : le 12 décembre 2003, le président George W. Bush signait une déclaration de guerre à la Syrie, leSyrian Accountability Act. Après une série de tentatives pour ouvrir les hostilités (sommet de la Ligue arabe de 2004, assassinat de Rafic Hariri en 2005, guerre contre le Liban en 2006, création du Front du salut en 2007, etc.), les Forces spéciales US passaient à l’offensive au début 2011 tout en se livrant à une mise en scène visant à faire accroire à une « révolution » intérieure. Après deux vétos au Conseil de sécurité de la Russie et de la Chine, les États-Unis acceptaient une paix à Genève qu’ils signaient en l’absence des parties syriennes, le 30 juin 2012.

Première remarque :
Ceux qui prétendent que le conflit actuel n’est pas une agression extérieure, mais une « guerre civile », ne peuvent pas expliquer les conséquences de la déclaration de guerre à la Syrie par le président Bush en 2003, ni pourquoi la paix de 2012 a été signée par les grandes puissances en l’absence de tout Syrien.

Depuis la signature de la paix, il y a quatre ans, la guerre a repris, malgré les multiples tentatives de règlement négociées, seul à seul, par le secrétaire d’État John Kerry et son homologue russe Sergey Lavrov.

Tout au long de ces quatre années, j’ai détaillé au fur et à mesure les conflits au sein de l’appareil d’État US (les manœuvres de Jeffrey Feltman et des généraux David Petraeus et John Allen contre le président Obama, ainsi que les problèmes au sein du CentCom). Aujourd’hui, selon la presse états-unienne, les hommes de la CIA et ceux du Pentagone se livrent une bataille féroce en Syrie ; tandis que le secrétaire à la Défense Ashton Carter a dit publiquement qu’il ne pensait pas que ses hommes appliqueraient l’accord signé par son collègue John Kerry ; lequel s’est déclaré sceptique sur sa propre capacité à faire respecter sa signature par son pays.

Deuxième remarque :
Non seulement le président Barack Obama n’est pas en mesure d’imposer sa volonté aux différentes branches de son administration, mais il ne parvient pas non plus à arbitrer entre elles. Chaque branche poursuit sa propre politique, à la fois contre les autres branches et contre des ennemis extérieurs.

Les États-Unis ont changé plusieurs fois de but de guerre, ce qui rend leur politique peu lisible.
- En 2001, Washington cherchait à contrôler toutes les ressources pétrolières et gazières disponibles dans le monde, persuadé qu’il était que nous nous dirigions vers une période de pénurie. C’est sur cette base qu’il a réuni des alliés contre la Syrie. Pourtant, à la fin des années 2010, il avait abandonné la théorie du « pic pétrolier » et se dirigeait au contraire vers l’indépendance énergétique.
- En 2011, Washington a organisé les émeutes de Deraa en pensant provoquer un soulèvement populaire et changer le gouvernement laïque syrien par les Frères musulmans. C’était le modèle du « Printemps arabe ». Pourtant, en 2013, après le renversement de Mohamed Morsi en Égypte, il tire les conclusions de l’échec de cette expérience et abandonne l’idée de confier le pouvoir dans les pays arabes à la Confrérie islamiste.
- En 2014, puisque la guerre se poursuivait, Washington décide de l’utiliser pour couper le projet du président Xi Jinping de restauration de la « route de la soie », ce qui l’oblige à transformer l’« Émirat islamique en Irak » en Daesh.
- En 2015, après l’intervention militaire russe, sans abandonner l’objectif anti-chinois qu’il s’est fixé, Washington en ajoute un second : empêcher Moscou de contester son hégémonie et l’organisation unipolaire des relations internationales.

Troisième remarque :
Les changements d’objectif ont forcément été refusés par les puissances qui en ont fait les frais : le Qatar pour ce qui est des questions énergétiques et les Frères musulmans pour le renversement de régime. Or, ces acteurs sont soutenus par de puissants lobbies aux USA : Exxon-Mobil —la plus importante multinationale mondiale— et la famille Rockfeller pour le Qatar, la CIA et le Pentagone pour les Frères musulmans.

Sur le champ de bataille, les moyens déployés par la Russie attestent sans équivoque de la supériorité de ses armes nouvelles sur celles de l’Otan.

Quatrième remarque :
Pour les chefs d’état-major et les commandants interarmées de combat des États-Unis (CentCom, EuCom, PaCom, etc.), la fin de leur domination en matière conventionnelle ne doit pas permettre de contester leur statut de première puissance militaire au monde. Ce qui les amène à se désolidariser de la CIA sur l’usage des Frères musulmans, tout en restant leurs alliés à propos de la prévention du déploiement chinois et donc du soutien à Daesh.

L’accord russo-états-unien du 9 septembre prévoyait clairement de séparer quelques groupes —dont les leaders avaient été jugés fréquentables par les deux parties— des autres jihadistes [1]. Puis d’établir une coordination militaire pour écraser les jihadistes avec l’aide des « modérés ». Et enfin de former un gouvernement d’union nationale incluant des leaders des groupes que l’on avait séparés ; sur le modèle des gouvernements locaux imposés par les Empires européens au XIXè siècle à l’Empire ottoman.

Le Pentagone a accepté cet accord sous deux conditions : d’abord couper la route de la soie. Ce qui l’a conduit à bombarder l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor pour empêcher que l’on puisse à terme contourner Daesh par la vallée de l’Euphrate. Puis, travailler avec les Russes, mais pas sur un pied d’égalité.

La première condition est un acte de guerre contre la Syrie, en plein cessez-le-feu, qui offense l’ensemble de la communauté internationale. La seconde est évidemment inacceptable pour la Russie.

Pour masquer le crime commis par le Pentagone et le Royaume-Uni à Deir ez-Zor, le MI6 britannique a organisé l’affaire du « bombardement » d’un convoi humanitaire.

 

En réalité, ce convoi avait été fouillé par l’Armée arabe syrienne. Il ne contenait pas d’armes (ou plus d’armes) et avait été autorisé à passer après la fin du cessez-le-feu. Il était affrété par le Croissant rouge syrien, une ONG liée au gouvernement de Damas, et était destiné à des populations syriennes occupées par les jihadistes. Contrairement aux déclarations occidentales, il n’a jamais été bombardé ainsi que le montrent les images diffusées par le MI6 sous l’étiquette des « Casques blancs ». Nulle part, on ne voit de cratère, ni d’enfoncement des structures. Le convoi a été attaqué au sol et a brûlé. Les images d’un drone de l’Armée russe montrent la présence de jihadistes au moment de l’attaque alors que la zone était censée être démilitarisée.

 

Peu importent les faits et les menaces du « Conseil d’Alep[-Est] », les États-Unis ont accusé la Russie d’avoir violé le cessez-le-feu, ce qu’elle n’a pas fait, et alors qu’ils venaient de le violer eux-mêmes en bombardant l’Armée arabe syrienne à Deir ez-Zor. La propagande anglo-saxonne a été répétée, le 21 septembre, avec aplomb par les ministres et présidents du camp occidental, John Kerry (USA), Petro Porochenko (Ukraine), Jean-Marc Ayrault (France) et Boris Johnson (Royaume-Uni).

Dernière remarque :
Les négociations entre John Kerry et Sergey Lavrov ont repris. Elles n’ont pas pour objectif de réécrire une nouvelle fois un accord de paix sur lequel tout a déjà été dit. Mais d’aider le département d’État à vaincre les résistances qu’il rencontre dans son propre pays.

 

Le président de l’Organisation iranienne de l'énergie atomique,  a souligné que certaines sanctions qui devraient être levées après l'accord nucléaire sont toujours en place.

Salehi a déclaré que l'Iran a pleinement tenu ses engagements en vertu de l'accord signé avec le groupe des 5+ 1.ajoutant que l'accord "connu sous le nom du plan global d'action conjoint" avait prévu «une élimination complète et rapide de toutes les sanctions, mais  que cela n'est pas produit encore».

L'accord nucléaire est entré en vigueur au début de cette année. Les responsables iraniens ont à maintes fois accusé les Etats-Unis d'entraver la levée des sanctions financières imposées à Téhéran, sous le prétexte de son programme nucléaire.

Le président français a effectué ce lundi une visite à Calais. Avant de visiter le camp des réfugiés de cette ville, François Hollande s’est engagé à démanteler « définitivement la Lande » de Calais. 

François Hollande a affirmé que les réfugiés habitant ce camp seraient relogés à travers le pays. Il a aussi appelé le gouvernement britannique à assumer son rôle dans la gestion des réfugiés.

Selon le président français, la plupart des demandeurs d'asile sont restés à Calais dans l'espoir d’aller en Grande Bretagne.

Hollande est sous la pression européenne grandissante au sujet de la gestion des réfugiés. En mars, le gouvernement français a démantelé la moitié sud du camp des réfugiés de Calais.

Des que le candidat républicain à la présidentielle américaine a dit qu'il reconnaîtrait Qods comme capitale indivisible d’Israël, les dirigeants palestiniens ont critiqué Donald Trump pour avoir abandonné tout espoir d'une solution au sujet de la question palestinienne.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a critiqué les 2 candidats a l’investiture suprême américaine pour leur parti pris pro-israélien. 

Saeb Erekat, secrétaire général de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) a reconnu que les déclarations de Trump méprisaient en quelque sorte le droit international. Lors d'une rencontre avec le Premier ministre israélien dimanche, Trump a promis de reconnaître Qods comme capitale d'Israël s'il devenait président.

Bien que le Congrès américain ait adopté une loi en 1995 appelant à reconnaître Qods comme la capitale d'Israël, aucun président des Etats-Unis n'a ose la mettre en application.

Des dizaines d'intellectuels et d'universitaires américains ont rejoint la campagne Boycott Désinvestissement Sanctions (BDS) contre Israël pour la poursuite de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés.

Dans une lettre ouverte adressée  à l’administration américaine, plus de 70 chercheurs et personnalités médiatiques ont appelé au boycott de tous les produits provenant des colonies israéliennes.

Bernard Avishai, Michael Walzer, Peter Brooks, Deborah Dash Moore et Adam Hochschild font partie des signataires de cette lettre, publiée par le New York Review of Books, lettre dans laquelle ces derniers demandent à l’administration américaine de retirer les avantages commerciaux accordés aux entreprises israéliennes. 

La campagne anti-israélienne BDS milite depuis une décennie dans le but de mettre fin à l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Cette campagne a déclenché une vague de soutien dans le monde entier.

La poursuite de la colonisation par Israël en Palestine occupée a suscité un tollé sur la scène internationale.