
تقي زاده
Syrie : sept morts dans une attaque au gaz toxique des rebelles
Selon SANA, les tirs d'artillerie des rebelles contre les quartiers d'Alep contrôlés par le gouvernement syrien ont fait 7 morts et 41 blessés mercredi.
Les combats et les violences se sont intensifiés depuis que le gouvernement a resserré son étau sur les rebelles dans l'est d'Alep, ce qui a incité ces derniers à lancer des offensives pour tenter de briser le siège du gouvernement.
Selon SANA, l'armée de l'air syrienne a effectué mercredi une centaine de frappes aériennes contre les positions des rebelles dans les environs d'Alep afin de contrer une offensive rebelle de grande envergure, la troisième de ces deux dernières semaines.
Sud-Syrie: Israël défait
L’échec des terroristes dans le sud de la Syrie à ouvrir un nouveau front pour amortir les pressions sur leurs frères d'armes à Alep, a provoqué la panique dans ses rangs. La panique s' est soldée par un coup d'état militaire au sein des milices terroristes.
Selon les sources militaires syriennes, le coup d'état s'est produit au sein de la milice dite "Jeunes sunnites" dans la ville de Bossra al Chaam à Deraa mais il n'a pas produit les effets escomptés: la milice s' est scindée en pro et anti coup d'état.
Les pro-coup d'état qui soutiennent un certain al Tomaa ont encerclé dans un geste imprévu les stocks d'armes et de munitions et a réussi à s' attirer de nombreux putschistes.
Ce dernier s' était refusé de se battre contre Daech dans la localité de Yarmouk à l'ouest de Deraa. Les opérations dans cette région se déroulent sous le commandement de "cellule d'operation" Al Mouk. Le coup d'état a donc été fomenté contre le commandement de cette cellule d'opération.
Son rival, le dénommé Al Ouda a été mené à s'enfuir dans le nord de la Jordanie où il aurait rejoint les camps d'entrainement et les milices y opérant. Toujours est- il que les semaines à venir seront riches en événements dans la mesure où les pro et les anti coup d'état se battront les uns contre les autres.
Les sources militaires syriennes relèvent le travail de renseignement qui a suscité ce remous dans les rangs terroristes dans le sud de la Syrie où Israël comptait ouvrir un front contre Assad et ses alliés du Hezbollah quitte à les détourner de la bataille stratégique d'Alep. Al Nosra dirigé par About Mohamad Al Golani ne cessent d'ailleurs d'accuser les terroristes du sud de ne pas avoir fait assez pour leurs frères d'arme à Alep et à Dariya. Mais la réalité est ailleurs: les terroristes ont tout fait pour ouvrir un nouveau front dans le sud mais ils ont échoué
Le front de Deraa vu sa proximité avec le Golan et le Liban, ne serait pas délaissé à aucun prix par l'axe de la Résistance. Il y a quelques jours les terroristes de d'une des milices actives dans la région au nord ouest de Deraa sont tombés dans un guet-apen tendu par l'armée syrienne. Le sud deviendra jamais ce qu' Israël souhaite: une zone tampon contre le Hezbollah.
La justice turque a émis un mandat d'arrêt à l’encontre de Fethullah Gülen
La Turquie a lancé jeudi un mandat d'arrêt contre le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'être le cerveau du coup d'Etat manqué du 15 juillet.
Ankara accuse Gülen, en exil depuis 1999 en Pennsylvanie, d'avoir ordonné la tentative de coup d'Etat du 15 juillet.
Ce mandat d'arrêt ouvre la voie à une demande formelle d'extradition de Fethullah Gülen.
Les plus hauts responsables turcs ont déjà exigé des Etats-Unis d'extrader le prédicateur. Les Américains demandent à Ankara de fournir des preuves de l'implication de M. Gülen dans la tentative de putsch.
Le dossier de son extradition risque d'empoisonner durablement les relations entre Ankara et Washington.
Syrie : Ankara continuerait à fournir les terroristes en armes
Le journal arabophone al-Safir vient d’écrire un article dans lequel il dresse la liste des groupes terroristes sévissant à Alep en révélant par ailleurs le nom des états étrangers qui les soutiendraient.
Il s’agit alors des groupes al- Nosra, Filq al-Cham, Ajnad al-Cham, Lava al-Haq, Nureddine al-Zenki, Tip 16 ainsi que le mouvement al-Islami al-Turkestani. Et les pays qui leur viennent en aide sont selon cet article : la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.
Le journal ajoute que l’ensemble des opérations sont supervisées par la Turquie et ses services de renseignement.
Par ailleurs, la cellule des opérations syriennes à Alep vient d'annoncer que les groupes terroristes sont entrain de se préparer pour la deuxième phase des batailles et que des dizaines de kamikazes se sont joints aux rangs du mouvement al-Turkestani. Cinq voitures piégées seraient aussi prêtes à l’emploi.
Les groupes terroristes continueraient ainsi à dépendre des aides en armes et en logistiques d’Ankara pour mener la guerre à l’ouest et au sud d’Alep. Concrètement, les armes ne pourraient arriver d’ailleurs que de la Turquie d'après al-Safir. Les Etats-Unis semblent également miser sur la longueur des batailles et la fatigue à venir des soldats syriens.
La nouvelle ministre japonaise de la Défense, a critiqué la Corée du Nord et la Chine pour leurs récents actes militaires
La nouvelle ministre japonaise de la Défense, Tomomi Inada, a critiqué la Corée du Nord et la Chine pour leurs récents actes militaires.
La nomination de Mme Inada fait suite à la publication récente d'un rapport annuel sur la défense qui critique particulièrement la Chine pour son attitude, jugée "agressive", dans ses litiges territoriaux en mer de Chine.
Comme le Premier ministre Shinzo Abe, la ministre japonaise de la Défense est favorable à un amendement de la Constitution, dictée par les Américains, à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale.
La Constitution n'autorise le Japon à n'avoir, en guise d'armée, que des "forces d'auto-défense".
Tomomi Inada avait écrit en 2011 que le Japon, seul pays à avoir subi des attaques atomiques, devrait se doter d'armes nucléaires.
Interrogée hier à ce sujet par les journalistes, elle a répondu que le temps n'était pas encore arrivé pour le faire.
Kremlin : Poutine et Rohani discutent de coopérations militaires à venir
Le porte-parole du Kremlin a annoncé que les présidents russe et iranien doivent lors de leur prochaine rencontre à Bakou, discuter d’une coopération en matière militaire.
Selon un journal russe, Dimitri Peskov a en effet déclaré que l’Iran avait porté un grand intérêt à acquérir des armements russes et que les coopérations irano-russes pourraient aboutir à des exercices militaires conjoints.
Peu avant, le Bureau de Communication du Kremlin avait annoncé que Poutine devait rencontrer le 8 août à Bakou, les présidents iranien et azerbaidjanais avant de s’entretenir avec eux au sujet des coopérations en matière des transports et de l’énergie.
25 shawal, l’anniversaire du martyre de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p)
Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Dieu, le Très Haut a dit dans ٍon Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).
le 25 shawwâl est l’anniversaire de la mort de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p), le 6em Imam de descendant du Prophète( psl), un grand personnage, très connu par tous les écoles islamiques ,surtout par le milieu scientifique. Du fait qu'il n'a jamais dit autre chose que la vérité et que tout ce qu'il a enseigné aux gens était vrai et exact, on le connaît généralement sous la dénomination d'"Al-Sâdiq (le Véridique). Il naquit à Médine en l'an 83 de l'Hégire et rendit soupir en l'an 148 de l'Hégire.Il est contemporain a la fin des Omeyyades et du début du Califat Abbasside.
Il est l’Imâm qui, à son époque, avait rempli le monde en matière de science et de culture, au point que les penseurs, les chercheurs et les savants continuent jusqu’à nos jours de lire ses œuvres et de profiter de ses connaissances. En nous penchant sur l’œuvre de l’Imâm as-Sâdiq (p), nous ne trouvons aucune question parmi les questions de l’Islam, qu’elle soit relative à la doctrine, à la loi, à la philosophie, à la morale ou à l’ouverture vis-à-vis de Dieu et des perspectives spirituelles qui portent l’homme à s’incliner devant son Seigneur, sans que l’Imâm as-Sâdiq (p) n’eut donné à son propos un avis ou une qualification.
Il avait un rôle très important dans la transmission de la sunna du prophète psl via la chaine de transmission par la famille du saint Prophète psl. Cet Imâm qui a été ouvert vis-à-vis de tous les Musulmans, et de tous les hommes. Il a porté l’Islam pour l’introduire dans toute raison afin de rationaliser les hommes par l’Islam ; pour l’introduire dans tous les cœurs afin d’ouvrir les cœurs par l’Islam ; pour l’introduire dans toute la vie afin de conduire les hommes sur la ligne de l’Islam.
Son rôle était de répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.
L’Imâm as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».
Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim…. et Djâbir Ibn Hayân : l'Alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanif ah, le fondateur de l'école Hanafi, Malik Ibn Anas : le fondateur d`ecole Malikite, Qâdi Sukûni, Qâdï Abu Al -Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants.
Imam Mâlik Ibn Anas, le chef de fil de l’école mâlikite a dit : « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».
On a demandé à Abû Hanîfa qui est l’homme le plus versé dans la jurisprudence à son époque ; il a répondu que c’est Ja’far Ibn Muhammad as-Sâdiq. S’expliquant, il a fait le rapport suivant : « Le Calife Abû Ja’far al-Mansûr m’a convoqué et m’a dit : ‘Les gens sont fascinés par Ja’far Ibn Muhammad. Prépare-lui donc quelques-unes parmi les questions les plus sophistiquées pour prouver son incompétence. Je me suis donc rendu au palais où m’attendait une assemblée de savants dont l’Imâm Ja’far.Al-Mansûr m’a dit : ‘Pose tes questions à Abû ‘Abdullâh’ Ja`far. J’ai commencé à les poser et chaque fois, il me répondait : ‘Vous les jurisconsultes de Khoufa, vous dites telle chose, nous, Ahlul-Baytes, nous disons telle chose et les jurisconsultes de Médine disent telle chose’. Il a ainsi répondu à toutes mes quarante questions montrant qu’il connaissait les vues de tous les jurisconsultes musulmans. Et Abû Hanîfa de conclure : « Ne disons-nous pas que le plus savant parmi les gens est celui qui connaît le plus leurs points de divergences ? ».
De toutes les contrées, les gens accouraient vers l’Imâm as-Sâdiq (p) pour s’instruire. On dit que juste avant de quitter ce monde, son père, l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) lui a dit : « Mon fils ! Je te recommande de bien traiter mes compagnons ». – « Je m’efforcerai, a répondu l’Imam as-Sâdiq (p), de les éduquer et de les instruire jusqu’à ce qu’ils n’auront plus besoin de se renseigner auprès de qui que ce soit ». Et en fait, l’Imâm as-Sâdiq (p) s’est appliqué dans son école à être fidèle à cet engagement.
Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre partie pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes)) (Coran IV, 135).
Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de Dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il nous exige de la volonté et de la piété’».
L’Imâm as-Sâdiq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ».
L’Imâm as-Sâdiq (p) a donné au verset coranique qui dit : ((A Dieu appartient la gloire, à Son Messager et aux croyants)) (Coran LXIII Monafegune, 8) l’interprétation suivante : « Dieu a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié ». Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. Dans une autre Tradition attribuée à l’Imâm, il est dit : « Le croyant est plus résistant que la montagne : La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant ». Après cela, l’Imâm demande aux croyants d’avoir peur de Dieu dans toutes leurs affaires. Il dit à ce propos : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Mais si tu ne le voyais pas, c’est Lui qui te voit. Si tu pensais qu’Il ne te voit pas, tu tombes alors dans la mécréance. Et si tu pensais qu’Il te voie et tu oses pourtant Lui désobéir, tu En fais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».
Ces paroles de l’Imâm Ja’far as-Sâdiq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme.
Le calife abbasside, Abû Ja’far al-Mansûr, a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Pourquoi ne me crains-tu pas comme le font tous les autres ? ». Et l’Imâm (p) de répondre : « Tu n’as rien de ce dont j’ai besoin. Celui qui recherche l’Autre monde ne te suit pas. Tu es suivi par ceux qui recherchent ce monde ci ; quant à moi, je ne veux rien de ton monde ».
Finalement, le calife Abbasside a empoisonné Imam, le 25 Shawal de l`an 148 de l'Hégire par crainte pour son pouvoir de califat.
La Bataille Ouhoud (3e annee AH



Neuf Mecquois prirent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux fut envoyé en enfer par Imam Ali. Ensuite, une soldat Ethiopien du nom de Sawaab s’avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n’osa avancer. Cet homme fut tué par Imam Ali d’un seul coup.
Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonna une attaque générale. Les deux armées firent face et le bruit des armes retentissait dans l’air. Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali firent preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se mit à régner dans l’armée d’ Abou Soufiyane.

Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup: au lieu d’obéir le Saint Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.
Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l’arrière.
Les Musulmans furent tellement surpris qu’ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s’étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.
La fausse rumeur de la mort du Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم)
Cela continua ainsi jusqu'à ce qu'un Musulman voie le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.
Les Musulmans reprirent leurs esprits mais le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) était maintenant devenu la cible des Mecquois. Pendant queprophète (sawas) se battait avec toutes ses forces pour repousser l’ennemi, les Mecquois se mirent à l’attaquer et une épée brisa ses deux dents supérieures. Il était blessé au front; ils ont frappé l’épaule du Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم). Il était tombé dans une fosse lorsqu’Imam Ali (as) le trouva et le conduit vers un étroit derrière la montagne, le protégea contre les attaques constantes des Mecquois.

Ils dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu’à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l’annonce de la mort de leur chef.
Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d'Ouhoud. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l'égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps.
Parmi les martyrs Musulmans figurait l'oncle du Prophète, Hamzah Ibn 'Abdul-Muttalib ,Ils ont été élevés ensembles car ils avaient presque le même âge. Il était bien connu et surtout respecté par la tribu de Quraish. le cadavre de Hamzeh avait été mutilé.
Hinda, la femme d'Abû Sufiyân,avec une monstruosité avait arraché et sucé son foie pour assouvir sa soif de vengeance de la mort de son père que Hamzah avait tué lors de la bataille de Badr,
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Hamzeh souvent désigné comme le lion d'Allah et le lion du paradis pour son courage et sa bravoure. Parmi les premiers convertis(35 eme), il passait pour un excellent combattant sur les champs de bataille. Il mourut martyr dans la bataille d'Ouhoud à 58 ans. Le Prophète Mohammed (صلى الله عليه وآله و سلم pleura longtemps sur Hamza.Un autre martyre c`est Hanzala le jeune comagnon qui venait se marier.
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15 shawal, la commémoration du martyre de Hamza
Aujourd’hui, nous devons rappeler la croyance de tels croyants qui a été démontrée par leur dévouement total pour l'appel et qu'ils étaient prêts à se battre et à sacrifier leur vie pour sa cause.
L’obéissance à Dieu par remerciement
« Si Dieu n’avait pas promis
Si Dieu n’avait pas promis[le châtiment] pour la désobéissance,
il aurait été obligatoire de ne pas Lui désobéir
en remerciement de Ses Bienfaits. »
du Prince des croyants(p) Nahj al-Balâghat, Hikam 292 (ou 290 ou 281) p718
لَوْ لَمْ يَتَوَعَّدِاللهُ عَلَى مَعْصِيَة لَكَانَ يَجِبُ أَنْ لاَ يُعْصَى شُكْراً لِنِعَمِهِ.
Law lam yatawa‘‘adi-llâhu ‘alâ ma‘siyati la-kâna yajibu an lâ yu‘sâ shukrann li-ni‘amihi
Si Dieu n’avait pas promis [le châtiment]pour la désobéissance,
il aurait été obligatoire de ne pas Lui désobéir en remerciement pour Ses Bienfaits.
Law … la : pour exprimer une hypothèse improbable, la réponse étant introduite par « la »
yatawa‘‘ad ‘alâ: la 5e forme dérivée du verbe « wa‘ada » (faire des promesses) = menacer de qqch, effrayer qqun par des menaces pour qqch, ici en l’occurrence des menaces des châtiments de l’enfer.ma‘siyati: nom d’action du verbe « ‘asâ » (désobéir) = péché, désobéissance yajibu an:verbe « wajaba » = être nécessaire, obligatoire, devoir nécessairement
shukrann : nom d'action du verbe « shakara » (remercier) = en remerciement
ni‘ami-hi: pluriel du nom « ni‘amatunn » = bienfaits, faveurs, grâces et « hi » revient à Dieu
C’est la « peur du gendarme » qui nous empêche de désobéir à Dieu. Mais si nous étions conscients des nombreux bienfaits dont Dieu nous a pourvus, c’est en reconnaissance e tous ces bienfaits, qu’il faudrait que nous ne Lui désobéissions pas.