تقي زاده

تقي زاده

Sept personnes ont été tuées et 20 autres ont présenté des symptômes de suffocation ou des difficultés respiratoires à la suite d'une attaque terroriste au gaz toxique à Alep (nord-ouest), selon les informations d'un observatoire russe cité par l'agence officielle syrienne SANA. 
 
Le groupe rebelle Nur Ad-din al-Zenki avait lancé lundi des obus contenant du gaz toxique dans le district de Salahuddien, contrôlé par les forces du gouvernement, selon la source, et la Russie aurait informé les Etats-Unis de cette attaque.

Selon SANA, les tirs d'artillerie des rebelles contre les quartiers d'Alep contrôlés par le gouvernement syrien ont fait 7 morts et 41 blessés mercredi.

Les combats et les violences se sont intensifiés depuis que le gouvernement a resserré son étau sur les rebelles dans l'est d'Alep, ce qui a incité ces derniers à lancer des offensives pour tenter de briser le siège du gouvernement.

Selon SANA, l'armée de l'air syrienne a effectué mercredi une centaine de frappes aériennes contre les positions des rebelles dans les environs d'Alep afin de contrer une offensive rebelle de grande envergure, la troisième de ces deux dernières semaines.
vendredi, 05 août 2016 09:40

Sud-Syrie: Israël défait

L’échec des terroristes dans le sud de la Syrie à ouvrir un nouveau front pour amortir les pressions sur leurs frères d'armes à Alep, a provoqué la panique dans ses rangs. La panique s' est soldée par un coup d'état militaire au sein des milices terroristes. 

Selon les sources militaires syriennes, le coup d'état s'est produit au sein de la milice dite "Jeunes sunnites" dans la ville de Bossra al Chaam à Deraa mais il n'a pas produit les effets escomptés: la milice s' est scindée en pro et anti coup d'état. 

Les pro-coup d'état qui soutiennent un certain al Tomaa ont encerclé dans un geste imprévu les stocks d'armes et de munitions et a réussi à s' attirer de nombreux putschistes. 

Ce dernier s' était refusé de se battre contre Daech dans la localité de Yarmouk à l'ouest de Deraa. Les opérations dans cette région se déroulent sous le commandement de "cellule d'operation" Al Mouk. Le coup d'état a donc été fomenté contre le commandement de cette cellule d'opération.

Son rival, le dénommé Al Ouda a été mené à s'enfuir dans le nord de la Jordanie où il aurait rejoint les camps d'entrainement et les milices y opérant. Toujours est- il que les semaines à venir seront riches en événements dans la mesure où les pro et les anti coup d'état se battront les uns contre les autres. 

Les sources militaires syriennes relèvent le travail de renseignement qui a suscité ce remous dans les rangs terroristes dans le sud de la Syrie où Israël comptait ouvrir un front contre Assad et ses alliés du Hezbollah quitte à les détourner de la bataille stratégique d'Alep. Al Nosra dirigé par About Mohamad Al Golani ne cessent d'ailleurs d'accuser les terroristes du sud de ne pas avoir fait assez pour leurs frères d'arme à Alep et à Dariya. Mais la réalité est ailleurs: les terroristes ont tout fait pour ouvrir un nouveau front dans le sud mais ils ont échoué

Le front de Deraa vu sa proximité avec le Golan et le Liban, ne serait pas délaissé à aucun prix par l'axe de la Résistance.  Il y a quelques jours les terroristes de d'une des milices actives dans la région au nord ouest de Deraa sont tombés dans un guet-apen tendu par l'armée syrienne. Le sud deviendra jamais ce qu' Israël souhaite: une zone tampon contre le Hezbollah.

La Turquie a lancé jeudi un mandat d'arrêt contre le prédicateur Fethullah Gülen, accusé par Ankara d'être le cerveau du coup d'Etat manqué du 15 juillet.

Ankara accuse Gülen, en exil depuis 1999 en Pennsylvanie, d'avoir ordonné la tentative de coup d'Etat du 15 juillet.

Ce mandat d'arrêt ouvre la voie à une demande formelle d'extradition de Fethullah Gülen.

Les plus hauts responsables turcs ont déjà exigé des Etats-Unis d'extrader le prédicateur. Les Américains demandent à Ankara de fournir des preuves de l'implication de M. Gülen dans la tentative de putsch.

Le dossier de son extradition risque d'empoisonner durablement les relations entre Ankara et Washington.

Le journal arabophone al-Safir vient d’écrire un article dans lequel il dresse la liste des groupes terroristes sévissant à Alep en révélant par ailleurs le nom des états étrangers qui les soutiendraient.

Il s’agit alors des groupes al- Nosra, Filq al-Cham, Ajnad al-Cham, Lava al-Haq, Nureddine al-Zenki, Tip 16 ainsi que le mouvement al-Islami al-Turkestani. Et les pays qui leur viennent en aide sont selon cet article : la Turquie, le Qatar et l’Arabie saoudite.

Le journal ajoute que l’ensemble des opérations sont supervisées par la Turquie et ses services de renseignement.

Par ailleurs, la cellule des opérations syriennes à Alep vient d'annoncer que les groupes terroristes sont entrain de se préparer pour la deuxième phase des batailles et que des dizaines de kamikazes se sont joints aux rangs du mouvement al-Turkestani. Cinq voitures piégées seraient aussi prêtes à l’emploi.

Les groupes terroristes continueraient ainsi à dépendre des aides en armes et en logistiques d’Ankara pour mener la guerre à l’ouest et au sud d’Alep. Concrètement, les armes ne pourraient arriver d’ailleurs que de la Turquie d'après al-Safir. Les Etats-Unis semblent également miser sur la longueur des batailles et la fatigue à venir des soldats syriens. 

La nouvelle ministre japonaise de la Défense, Tomomi Inada, a critiqué la Corée du Nord et la Chine pour leurs récents actes militaires.

La nomination de Mme Inada fait suite à la publication récente d'un rapport annuel sur la défense qui critique particulièrement la Chine pour son attitude, jugée "agressive", dans ses litiges territoriaux en mer de Chine.

Comme le Premier ministre Shinzo Abe, la ministre japonaise de la Défense est favorable à un amendement de la Constitution, dictée par les Américains, à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale.

La Constitution n'autorise le Japon à n'avoir, en guise d'armée, que des "forces d'auto-défense".

Tomomi Inada avait écrit en 2011 que le Japon, seul pays à avoir subi des attaques atomiques, devrait se doter d'armes nucléaires.

Interrogée hier à ce sujet par les journalistes, elle a répondu que le temps n'était pas encore arrivé pour le faire.

Le porte-parole du Kremlin a annoncé que les présidents russe et iranien doivent lors de leur prochaine rencontre à Bakou, discuter d’une coopération en matière militaire.

Selon un journal russe, Dimitri Peskov a en effet déclaré que l’Iran avait porté un grand intérêt à acquérir des armements russes et que les coopérations irano-russes pourraient aboutir à des exercices militaires conjoints.

Peu avant, le Bureau de Communication du Kremlin avait annoncé que Poutine devait rencontrer le 8 août à Bakou, les présidents iranien et azerbaidjanais avant de s’entretenir avec eux au sujet des coopérations en matière des transports et de l’énergie. 

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

 

Dieu, le Très Haut a dit dans ٍon Noble Livre : ((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).
le 25 shawwâl  est l’anniversaire de la mort de l’Imâm Jafar  as-Sâdiq (p), le 6em Imam de descendant du Prophète( psl), un grand personnage, très connu par tous les écoles islamiques ,surtout par le milieu scientifique. Du fait qu'il n'a jamais dit autre chose que la vérité et que tout ce qu'il a enseigné aux gens était vrai et exact, on le connaît généralement sous la dénomination d'"Al-Sâdiq (le Véridique).  Il naquit à Médine en l'an 83 de l'Hégire et rendit soupir en l'an 148 de l'Hégire.Il est contemporain a la fin des Omeyyades et du début du Califat Abbasside.
Il est l’Imâm qui, à son époque, avait rempli le monde en matière de science et de culture, au point que les penseurs, les chercheurs et les savants continuent jusqu’à nos jours de lire ses œuvres et de profiter de ses connaissances. En nous penchant sur l’œuvre de l’Imâm as-Sâdiq (p), nous ne trouvons aucune question parmi les questions de l’Islam, qu’elle soit relative à la doctrine, à la loi, à la philosophie, à la morale ou à l’ouverture vis-à-vis de Dieu et des perspectives spirituelles qui portent l’homme à s’incliner devant son Seigneur, sans que l’Imâm as-Sâdiq (p) n’eut donné à son propos un avis ou une qualification.
Il avait un rôle très important  dans la transmission  de la sunna du prophète psl via la chaine de transmission par la famille du saint  Prophète psl.  Cet Imâm qui a été ouvert vis-à-vis de tous les Musulmans, et de tous les hommes. Il a porté l’Islam pour l’introduire dans toute raison afin de rationaliser les hommes par l’Islam ; pour l’introduire dans tous les cœurs afin d’ouvrir les cœurs par l’Islam ; pour l’introduire dans toute la vie afin de conduire les hommes sur la ligne de l’Islam.
Son rôle était  de répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.
L’Imâm as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».
Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim…. et Djâbir Ibn Hayân : l'Alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanif ah, le fondateur de l'école Hanafi, Malik Ibn Anas : le fondateur d`ecole Malikite, Qâdi Sukûni, Qâdï Abu Al -Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants.
Imam Mâlik Ibn Anas, le chef de fil de l’école mâlikite a dit : « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».
On a demandé à Abû Hanîfa qui est l’homme le plus versé dans la jurisprudence à son époque ; il a répondu que c’est Ja’far Ibn Muhammad as-Sâdiq. S’expliquant, il a fait le rapport suivant : « Le Calife Abû Ja’far al-Mansûr m’a convoqué et m’a dit : ‘Les gens sont fascinés par Ja’far Ibn Muhammad. Prépare-lui donc quelques-unes parmi les questions les plus sophistiquées pour prouver son incompétence. Je me suis donc rendu au palais où m’attendait une assemblée de savants dont l’Imâm Ja’far.Al-Mansûr m’a dit : ‘Pose tes questions à Abû ‘Abdullâh’ Ja`far. J’ai commencé à les poser et chaque fois, il me répondait : ‘Vous les jurisconsultes de Khoufa, vous dites telle chose, nous, Ahlul-Baytes, nous disons telle chose et les jurisconsultes de Médine disent telle chose’. Il a ainsi répondu à toutes mes quarante questions montrant qu’il connaissait les vues de tous les jurisconsultes musulmans. Et Abû Hanîfa de conclure : « Ne disons-nous pas que le plus savant parmi les gens est celui qui connaît le plus leurs points de divergences ? ».
De toutes les contrées, les gens accouraient vers l’Imâm as-Sâdiq (p) pour s’instruire. On dit que juste avant de quitter ce monde, son père, l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) lui a dit : « Mon fils ! Je te recommande de bien traiter mes compagnons ». – « Je m’efforcerai, a répondu l’Imam as-Sâdiq (p), de les éduquer et de les instruire jusqu’à ce qu’ils n’auront plus besoin de se renseigner auprès de qui que ce soit ». Et en fait, l’Imâm as-Sâdiq (p) s’est appliqué dans son école à être fidèle à cet engagement.
 
 
Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre partie pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes)) (Coran IV, 135).
Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; que tu traites ton frère de la même manière que tu te traites toi-même et que tu te rappelles de Dieu dans toutes les situations. Certes je dis : ‘Louange à Dieu, il n’y a pas de Dieu autre que Dieu et Dieu est le plus grand’, mais bien que ce que je dis soit vrai, le fait de se rappeler de Dieu dans toutes les situations reste plus importante car il nous exige de la volonté et de la piété’».
L’Imâm as-Sâdiq a dit : « Dieu a révélé à Adam (p) : ‘Je vais rassembler pour toi les mots en quatre’. - Lesquels ? A-t-il répondu. Dieu lui a dit : ‘Un mot pour Moi, un mot pour toi, un mot entre Moi et toi et un mot entre toi et les gens’. Adam a dit : ‘Seigneur ! Explique-toi. Alors, Dieu a dit : ‘Le mot qui est pour Moi c’est que tu m’adores sans rien M’associer. Le mot qui est pour toi est que Je te récompense pour ton action au moment où tu auras le plus besoin de Moi. Le mot qui est entre Moi et toi est que tu m’évoques et Je te réponds. Quant  au mot qui est entre toi et les gens est que tu acceptes pour les gens ce que tu acceptes pour toi-même, et que tu détestes pour eux ce que tu détestes pour toi-même ».
 L’Imâm as-Sâdiq (p) a donné au verset coranique qui dit : ((A Dieu appartient la gloire, à Son Messager et aux croyants)) (Coran LXIII Monafegune, 8) l’interprétation suivante : « Dieu a donné au croyant la liberté d’agir dans toutes ses affaires, mais Il ne lui a pas donné la liberté d’être humilié ». Sois donc glorieux et tenace devant les défis et devant tous les oppresseurs. Dans une autre Tradition attribuée à l’Imâm, il est dit : « Le croyant est plus résistant que la montagne : La montagne peut être amoindrie par les pioches, mais rien ne peut amoindrir la foi du croyant ». Après cela, l’Imâm demande aux croyants d’avoir peur de Dieu dans toutes leurs affaires. Il dit à ce propos : « Crains Dieu comme si tu Le voyais. Mais si tu ne le voyais pas, c’est Lui qui te voit. Si tu pensais qu’Il ne te voit pas, tu tombes alors dans la mécréance. Et si tu pensais qu’Il te voie et tu oses pourtant Lui désobéir, tu En fais alors le plus faible parmi tous ceux qui te regardent ».
 
Ces paroles de l’Imâm Ja’far as-Sâdiq (p) éclairent la raison, ouvrent le cœur, dirigent l’homme sur la bonne voie et construisent, pour les Musulmans, une société de justice et d’humanisme.
Le calife abbasside, Abû Ja’far al-Mansûr, a demandé à l’Imâm as-Sâdiq (p) : « Pourquoi ne me crains-tu pas comme le font tous les autres ? ». Et l’Imâm (p) de répondre : « Tu n’as rien de ce dont j’ai besoin. Celui qui recherche l’Autre monde ne te suit pas. Tu es suivi par ceux qui recherchent ce monde ci ; quant à moi, je ne veux rien de ton monde ».
Finalement, le calife Abbasside a empoisonné Imam,  le 25 Shawal de l`an 148 de l'Hégire par crainte pour son pouvoir de califat.

mercredi, 03 août 2016 14:39

La Bataille Ouhoud (3e annee AH

Les causes de cette bataille :
La soif de veangence des Quouraish
La nouvelle du désastre de Badr, où plusieurs notables de Qouraish avaient péri, ainsi que le retour des survivants, à la Mecque, dans la confusion la plus totale, jeta les gens de Qouraish dans une profonde consternation. Ce qui venait de se produire leur apparaissait comme une catastrophe inimaginable.  Tous ceux dont les pères, fils ou frères avaient été tués à Badr allèrent à la rencontre d’Abou Soufyan et de sa caravane, qu’on avait finalement ramenée à la Mecque.  Il fut décidé qu’ils mettraient de côté les profits de la caravane et qu’ils utiliseraient ces sommes pour se préparer à un nouvel affrontement contre les musulmans. 
la blocage des route aux caravanes Koraïchites
Lorsque le Saint Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) bloqua les routes aux caravanes Koraïchites vers l'Irak, ce fut la goutte de trop! Les chefs Mecquois décidèrent qu'ils avaient à présent assez de raisons pour s'attaquer aux Musulmans. Les commerçants Koraïchites auraient à nouveau accès aux routes si les Musulmans étaient vaincus ; ils acceptèrent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre. Un grand nombre d’esclaves se jouinrent également aux Koraïchites en espérant acquérir ainsi leur liberté. Parmi eux, se trouvait Wahchi, un esclave Ethiopien. Il possédait une grande adresse dans l’utilisation des lances et on lui avait promis sa liberté s’il tuait le Saint Prophète  (صلى الله عليه وآله و سلم), Imam Ali (a) ou Hamza.
Le Saint Prophète  (صلى الله عليه وآله و سلم) accompagné de 1 000 hommes se mit donc en route vers Ouhod à 5 Km de Médine. Abdoullah Oubay, qui voulait se battre à Médine, déserta l’armée Musulmane avec 300 de ses hommes. C’est donc une armée lourdement équipée qui sortit de la Mecque dans le but d’aller combattre le Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) et ses compagnons au milieu du mois de Shawwal de la troisième année de l’hégire.  Qouraish avait réuni une armée de trois milles soldats composée de leurs propres hommes et d’hommes de tribus voisines ayant accepté de se joindre à eux.  Certaines des femmes de ces derniers, montant leurs chameaux personnels, les accompagnèrent afin de les encourager et de les empêcher de s’enfuir ou de battre en retraite. Les nobles de Qouraish étaient également accompagnés de leurs femmes.
Le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) était mis au courant des intentions des Koraïchites par son oncle Abbass qui résidait à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décida de faire face à l'ennemi en dehors des limites de la ville de Médine.
Le Saint Prophète صلى الله عليه وآله و سلم avait conscience que les Musulmans seraient inquiets d'être surpassés en nombre par le camp ennemi; c'est pourquoi il renforçait leur moral en leur disant : »C'est une tâche difficile que de combattre l'ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allah resteront inébranlable. Souvenez-vous qu'Allah est avec ceux qui L'obéissent, tandis que Satan est le compagnon de ceux qui Le désobéissent» . Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu'Allah ne l'aura pas décidé". Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu'ils n'auront pas reçu l'ordre de se battre.
LE PROPHÈTE(pslf), PREND POSITION
Le Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) pénétra dans la gorge du mont Ouhoud, situé à environ trois kilomètres au nord de Médine, et prit position de façon à ce que la montagne soit située derrière lui.  Puis il ordonna à ses hommes : « Qu’aucun d’entre vous n’entame le combat avant que je ne l’aie autorisé. »
 
Le Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) aligna alors ses troupes pour la bataille ; elles n’étaient plus constituées que de 700 hommes. Sur la montagne voisine, il posta cinquante archers sous la supervision de Abdallah bin Joubayr et leur ordonna de tenir la cavalerie ennemie à distance car, leur dit-il, on ne devait en aucun cas leur permettre d’approcher les musulmans par derrière, que ceux-ci aient réussi à prendre le dessus sur leurs adversaires ou pas. « N’abandonnez pas vos positions ! », leur ordonna-t-il rigoureusement, « et ce, même si des oiseaux viennent saisir ces hommes.»
La disposition des troupes

Le Saint Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) se mit à préparer son armée à l'attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d'Ouhoud afin de veiller à l'armée contre toute attaque par l'arrière. Ils avaient reçu l'ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que fût le dénouement de la bataille.
L’homme qui commença la bataille d’Ouhoud s’appelait Talha bin Abi Talha, un grand guerrier de l’armée d’Abou Soufiyane. Il s’engagea dans le champ de bataille et défia les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par Imam Ali et en moins de deux le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L’étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.
Neuf Mecquois prirent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux fut envoyé en enfer par Imam Ali. Ensuite, une soldat Ethiopien du nom de Sawaab s’avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n’osa avancer. Cet homme fut tué par Imam Ali d’un seul coup.
Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonna une attaque générale. Les deux armées firent face et le bruit des armes retentissait dans l’air. Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali firent preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se mit à régner dans l’armée d’ Abou Soufiyane.
Hamza fut martyrise
Hamza(as) se battit vaillamment et tua plusieurs leaders de Qouraish.  Nul n’arrivait à soutenir ses attaques impétueuses.  Mais Wahshi, l’esclave de Joubayr bin Mou’tim, surveillait Hamza de près, car son maître lui avait promis la liberté s’il parvenait à le tuer.  L’oncle de Joubayr, Tou’ayma, avait été tué par Hamza au cours de la bataille de Badr, et Hind, la femme d` Abou Soufiyane avait également pressé Joubayr de faire tuer Hamza par Wahshi(en effet son père a été tué par Hamza au cours de la bataille de Badr).  Ce dernier trouva enfin l’occasion qu’il attendait : il visa Hamza tandis que celui-ci était engagé dans un combat avec un autre soldat.  Expert en javelot, il lança son arme en direction de Hamza et l’atteignit du premier coup.  Hamza chancela, s’écroula et rendit l’âme aussitôt.
La fuite des Mecquois et victoire des musulmans
Les Musulmans continuèrent à attaquer l’ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d’hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.
LA SITUATION SE RETOURNE CONTRE LES MUSULMANS
Qouraish venait de subir une cuisante défaite. L’humiliante débâcle de leurs troupes et la fuite de leurs femmes suffirent à convaincre les archers musulmans qu’ils venaient de remporter la victoire.  Poussant des cris d’allégresse, ils désertèrent leurs postes pour aller piller le camp d`ennemi.  ‘Abdallah bin Joubayr, le leader des archers, rappela à ses hommes l’ordre que leur avait donné le Prophète صلى الله عليه وآله و سلم avant le début de la bataille, mais nul ne voulut l’écouter, sauf un petit nombre d’entre eux.  Ils étaient si convaincus de leur victoire qu’un retour de l’ennemi, qui venait de fuir à toutes jambes, leur paraissait absolument inconcevable. C’est alors que l’inimaginable se produisit. N’étant plus menacée par des rafales de flèches potentielles, la cavalerie mecquoise se fraya un chemin jusqu’à l’arrière de l’armée musulmane, qui n’était plus protégé.
Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup: au lieu d’obéir le Saint  Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.

Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l’arrière.


Les Musulmans furent tellement surpris qu’ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s’étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.



La fausse rumeur de la mort du Prophète
(صلى الله عليه وآله و سلم)
Le porte-étendard Musulman, Muss'ab bin Oumair fut tué,  il avait une grande ressemblance avec le saint  prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) ,les Mecquois se mirent à clamer que le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) était mort. Cela jeta encore plus les  Musulmans dans le chaos et la consternation.
Certains, jetèrent leurs épées ne voyant plus l’intérêt de se battre si le Saint Prophète (sawas) n’était plus. Certain s’enfuit.
Allah(swt) réprimandes dans le verset suivant, les personnes qui ont fait les nouvelles à propos de l'assassinat du Prophèteصلى الله عليه وآله و سلم une excuse pour abandonner la lutte, pensaient d'approcher Abu Sufyan par Abdullah Ibn Ubayy(l`hypocrite) pour garantir leur sécurité.
 
وَمَا مُحَمَّدٌ إِلاَّ رَسُولٌ قَد ْ خَلَتْ مِن قَبْلِهِ الرُّسُلُ أَفَإِن مَّاتَ أَوْ قُتِلَ انقَلَبْتُمْ عَلَى أَعْقَابِكُمْ وَمَن يَنقَلِبْ عَلَىَ عَقِبَيْهِ فَلَن يَضُرَّ اللّهَ شَيْئًا وَسَيَجْزِي اللّهُ الشَّاكِرِينَ
Muhammad n'est qu'un messager - des messagers avant lui sont passés - S'il mourait, donc, ou s'il était tué, retourneriez-vous sur vos talons ? Quiconque retourne sur ses talons ne nuira en rien à Dieu; et Dieu récompensera bientòt les reconnaissants.3:144

Cela continua ainsi jusqu'à ce qu'un Musulman voie le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.
Les Musulmans reprirent leurs esprits mais le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) était maintenant devenu la cible des Mecquois. Pendant que
prophète (sawas) se battait avec toutes ses forces pour repousser l’ennemi, les Mecquois se mirent à l’attaquer et une épée brisa ses deux dents supérieures. Il était blessé au front; ils ont  frappé l’épaule du Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم). Il était tombé dans une fosse lorsqu’Imam Ali (as) le trouva et le conduit vers un étroit derrière la montagne, le protégea contre les attaques constantes des Mecquois.

 
Selon les historiens le nombre de défenseurs  qui protégea la vie du prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) était 35 ce jour la ,parmi eux, se trouvait Abou Doujanah et une brave  femme du nom de Nousseybah(Oum Ammarah).
Ils empêchaient l’ennemi d’approcher le Saint Prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) et l’abritaient contre la pluie de flèches.
Ils dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu’à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l’annonce de la mort de leur chef.
Ce fut dans cette bataille que la réputation de l’Imam Ali s’affirma et il fut reconnu comme un maître en attaque à l’épée. Il se battait avec une telle force que son épée se brisa. Le Saint Prophète (صلى الله عليه وآله و سلم) lui remit alors sa propre épée "Zoulfikar". Appréciant la bravoure d’Imam Ali (a), la voix de l’ange Djibraîl retentit des cieux:
"Point de guerrier qu’ Ali; point d’épée que Zoulfikar." (Là ftàh illà ‘Ali, là sayfa illà Zoulfikar).
لافتی الا علی لاسیف الا ذوالفغار
 
 
 
Abou Soufiyan utilisa une autre méthode pour affaiblir les musulmans. Akrama et lui, ils ont pris le statue Hobbal sur leur tête et cria le slogan « اعل هبل، اعل هبل soyez fière  Hobbal »
Le prophète (sawas) déjoua cette stratégie par le slogan « Dieu est grand et Il est au-dessus de toute choseاللّه أعلى و أجلّ، اللّه أعلى و أجلّ ». Abou Soufyan reprit : « «نحن لنا العزّى و لا عزّى لکم Nous avons Ouza. Vous n’avez pas Ouza ». Le prophète (sawas) demanda à un musulman de répondre : « Allah est notre Seigneur. Vous n’avez pas de maître «اللّه مولانا و لا مولى لکم.
Abou Soufyan répondit la victoire d`aujourd’hui au lieu la défaite a Badr.
Prophète(sawas) a répondu, ces 2 jours ne sont pas égaux, nos morts sont bien au paradis alors que vos morts sont à l`enfer. Abou Soufyan en colère, a dit: notre rendez-vous sera l`année prochain .puis il a pris le chemin de retour vers la Mecque.
Les atrocités des mécréants
Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d'Ouhoud. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l'égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps.
Dans cette bataille, 70 Musulmans furent martyrisés, la plupart des «ansãr,et 70, blessés. Ali (a) fut aussi gravement blessé. Les Mecquois perdirent 22 guerriers parmi lesquels 12 furent tués par lui. Les blessés sont ramené a Médine, certain sont tombeé en martyre et ont été enterrée a Baqi.
 
Parmi les martyrs Musulmans figurait l'oncle du Prophète, Hamzah Ibn 'Abdul-Muttalib ,Ils ont été élevés ensembles car ils avaient presque le même âge. Il était bien connu et surtout respecté par la tribu de Quraish. le cadavre de Hamzeh avait été mutilé.
Hinda, la femme d'Abû Sufiyân,avec une monstruosité avait arraché et sucé son foie pour assouvir sa soif de vengeance de la mort de son père que Hamzah avait tué lors de la bataille de Badr,
Hamzeh souvent désigné comme le lion d'Allah et le lion du paradis pour son courage et sa bravoure. Parmi les premiers convertis(35 eme), il passait pour un excellent combattant sur les champs de bataille. Il mourut martyr dans la bataille d'Ouhoud à 58 ans. Le Prophète Mohammed (صلى الله عليه وآله و سلم pleura longtemps sur Hamza.Un autre martyre c`est Hanzala le jeune comagnon qui venait se marier.
 
Leçons tirées de la bataille d'Uhud
Bien que les Musulmans subirent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur furent bénéfiques; en effet, ils tirèrent la leçon de cette guerre qu’ils avaient perdue parce qu’ils n’avaient pas suivi les ordres du Prophète (صلى الله عليه وآلهو سلم ). Leur défaite  était une épreuve pour eux, et des cendres de la bataille, ils ressortirent plus déterminés et désireux de défendre leur foi et leur cause : l’Islam.
Le Coran prend, après la bataille d'Uhud, une attitude critique en évaluant les comportements des Musulmans dans cette bataille: ((Ne faiblissez pas, ne vous attristez pas, vous êtes supérieurs si vous êtes croyants [purs et sincères]. Si une blessure vous atteint, le groupe [ennemi] a été blessé aussi. Ces journées, Nous les faisons alterner chez les hommes afin que Dieu distingue les croyants et choisisse parmi vous des témoins. Dieu n’aime pas les injustes, et afin que Dieu purifie les croyants et anéantisse les mécréants [injustes].)) (Coran III, 139-141). La défaite dans cette bataille a provoqué, dans la conscience islamique, un profond sentiment d'épuisement, de faiblesse et de grisaille. Ils se demandaient avec lourde insistance à l'intérieur de leurs âmes : Comment tout cela a-t-il pu avoir lieu ? Et pourquoi ? Mais face à cela, le Coran prend une attitude de refus face à cet état d'abattement qui a régné parmi les croyants, car l'abattement et la tristesse expriment un état d'écrasement intérieur face à la défaite. Ils traduisent un repli spirituel qui détruit le sentiment d'honneur et de dignité. Dieu fait jaillir dans les âmes des croyants l'élan de la foi et ses significations en liaison avec la place qu'occupe le croyant dans la vie. Selon la véritable mesure des choses, le croyant est le supérieur, car son attachement à Dieu lui donne le sentiment de posséder la plus grande puissance. Son élan à partir de la règle de la foi lui inspire l'idée supérieure. Son action au service de la vie l'attire vers le haut, vers la réalisation des buts de son action. C'est ainsi que la foi se transforme en un élément de force qui porte le croyant à se sentir plus fort que tous les éléments de faiblesse, de peur et d'affliction. La foi l'appelle à se sentir fort et spirituellement joyeux en souffrant et en se sacrifiant sur la voie du jihâd.
Ainsi, Dieu a appelé les Musulmans -après leur avoir demandé de renoncer à l'affliction et à l'abattement et de se sentir supérieurs sur la voie de la foi-  et les a placés face à la réalité du tableau : ((Si une blessure vous atteint, le groupe [ennemi] a été blessé aussi.)). Si les Musulmans sont vaincus et atteints d'une blessure dans la bataille d'Uhud, les mécréants avaient été dans une situation pareille dans la bataille de Badr. La défaite n'est pas quelque chose d'immuable pour ceux qui la subissent dans telle ou telle bataille. La victoire n'est pas, non plus, une loi inéluctable et permanente qui régit la vie des vainqueurs lorsqu'ils l'emportent dans telle ou telle bataille. Le Vaincu peut finir par être vainqueur, tout comme le vainqueur peut finir par être vaincu.
Parmi les images que nous offre la fin de la bataille d'Uhud, avec la défaite qui a succédé au triomphe initial; et qui a mis en évidence beaucoup de points négatifs, intellectuels et spirituels, qui ont caractérisé les divers personnages ayant participé au combat, nous trouvons celle qui nous est présentée par les Nobles Versets suivants : (( [Rappelez-vous] lorsque vous fuyiez, sans faire attention à personne, et derrière vous, le Prophète vous appelait. [Dieu] vous a infligé tristesse sur tristesse [passagère de ce monde] afin que vous ne vous affligiez pas ni [à propos] de ce qui vous a échappé ni [à propos] de ce qui vous a frappés [et que votre attention et votre cœur soient tournés uniquement vers Dieu].Dieu connaît vos actes. Il a fait descendre sur vous une sécurité après votre tristesse, un sommeil s’empara d’un groupe d’entre vous. [Les gens de] l’autre groupe [ne] se souciaient que d’eux-mêmes et imaginaient de Dieu comme les païens, [une imagination] contraire à la vérité. Ils disaient : « Si nous avions eu [un soutien de dieu de ] victoire, nous n’aurions pas été tués ici ». Dis[-leur] : «  Si vous étiez restés dans vos maisons, ceux dont la mort était écrite seraient quand même allés à leur lit (où la mort les attendait) ». [Tout cela est arrivé] afin que Dieu éprouve ce qui se trouve dans vos poitrines et purifie [par l’épreuve] ce qui est dans vos cœurs. Dieu connaît les secrets des cœurs.)) (Coran III, 153-154).
Ces Versets montrent comment les Musulmans ont éprouvé la tristesse psychologique que Dieu a implantée dans leurs âmes lorsqu'ils ont éprouvé cet état d'effondrement et de fort regret consécutifs à leurs méfaits, avant de se trouver dans une situation à laquelle ils ne s'attendaient point. Et cela en réaction à la tristesse qu'ils ont causée au Prophète ( (صلى الله عليه وآله و سلم , aux Musulmans et à l'Islam.
Le 15 du mois de Chawal (3e année AH), la commémoration du martyre de Hamza, l'oncle du Messager d'Allah(p), qui fut martyrisé dans la bataille d’Uhud, ainsi qu'environ soixante-dix Compagnons, en majorité des Ançâr, tombèrent en Martyrs. Le Prophète (Que la Bénédiction soit sur lui et sur sa Sainte Famille) lui-même fut blessé au front, et l'une de ses dents de devant fut cassée.
 
Hamza était l’un des notables de Qurayche. Il était l'un de ses combattants les plus courageux et les plus forts. C'est pourquoi, quand il a annoncé qu'il a embrassé l'Islam, sa déclaration a renforcé l'Islam et a encouragé ceux qui avaient peur de Qurayche à embrasser la nouvelle religion.
Ensuite, Hamza a joué un rôle majeur dans la protection et la défense de l'appel à ses débuts, en particulier dans la bataille de Badr, mais il fut martyrisé dans la bataille d’Uhud à la suite de la conspiration de Hind, la femme d'Abu Sufian, qui a tiré sa foi de son cadavre et l'a mangé.
Il a été pleuré par le Messager comme aucun autre martyr ne fut pleuré, et le Prophète(p) nous a invités à visiter sa tombe à chaque fois que nous arrivons à Médine.
Il est recommandé au pèlerin de visiter les martyrs de montagne Ouhoud  car il est attesté que le prophète(صلى الله عليه وآله و سلم) les a visités ainsi que sa fille bien aimée  Fathma Zahra(p), elle y alla chaque jeudi et pria pour les martyrs .
Le prophète (صلى الله عليه وآله و سلم)mention l'importance de visite les martyrs douhoud en disant :
« Quiconque qui me rendre visite, mais ne visite pas mon oncle Hamze me persécute ».
 

Aujourd’hui, nous devons rappeler la croyance de tels croyants qui a été démontrée par leur dévouement total pour l'appel et qu'ils étaient prêts à se battre et à sacrifier leur vie pour sa cause.
En sa commémoration, nous disons à Hamza : « Que la paix soit sur toi, ô meilleur des martyrs. Que la paix soit sur ?? toi, ô lion d'Allah et le lion de Son Prophète. Nous témoignons que tu as combattu pour Allah, le Tout Puissant et Glorieux, et tu t’es bien engagé et informé le Prophète d'Allah et as désiré les récompenses disponibles à travers Allah, le Très-Glorieux.
Que la paix soit sur toi le jour où tu naquis, le jour où tu as été martyrisé, et le jour où tu ressusciteras.
mercredi, 03 août 2016 14:27

L’obéissance à Dieu par remerciement

« Si Dieu n’avait pas promis

Si Dieu n’avait pas promis[le châtiment] pour la désobéissance,

il aurait été obligatoire de ne pas Lui désobéir

en remerciement de Ses Bienfaits. »

 

du Prince des croyants(p) Nahj al-Balâghat, Hikam 292 (ou 290 ou 281) p718

 

لَوْ لَمْ يَتَوَعَّدِاللهُ عَلَى مَعْصِيَة لَكَانَ يَجِبُ أَنْ لاَ يُعْصَى شُكْراً لِنِعَمِهِ.

Law lam yatawa‘‘adi-llâhu ‘alâ ma‘siyati la-kâna yajibu an lâ yu‘sâ shukrann li-ni‘amihi

Si Dieu n’avait pas promis [le châtiment]pour la désobéissance,

il aurait été obligatoire de ne pas Lui désobéir en remerciement pour Ses Bienfaits.

Law … la : pour exprimer une hypothèse improbable, la réponse étant introduite par « la »

yatawa‘‘ad  ‘alâ: la 5e forme dérivée du verbe « wa‘ada » (faire des promesses) = menacer de qqch, effrayer qqun par des menaces pour qqch, ici en l’occurrence des menaces des châtiments de l’enfer.ma‘siyati: nom d’action du verbe « ‘asâ » (désobéir) = péché, désobéissance yajibu an:verbe « wajaba » = être nécessaire, obligatoire, devoir nécessairement

shukrann :  nom d'action du verbe « shakara » (remercier) = en remerciement

ni‘ami-hi: pluriel du nom « ni‘amatunn » = bienfaits, faveurs, grâces et « hi » revient à Dieu

       

C’est la « peur du gendarme » qui nous empêche de désobéir à Dieu. Mais si nous étions conscients des nombreux bienfaits dont Dieu nous a pourvus, c’est  en reconnaissance e tous ces bienfaits, qu’il faudrait que nous ne Lui désobéissions pas.