تقي زاده

تقي زاده

Ahmad Karima, professeur de la jurisprudence comparée à Al Azhar, a fait état de la tenue d’une conférence de rapprochement des écoles islamiques notamment chiites et sunnites, par Al Azhar vers la fin d’août.
 
Selon le site youm7, Ahmad Karima a annoncé : « Vers la fin du mois d’août, une conférence de fraternité islamique sera organisée pour rapprocher les écoles islamiques avec la participation des oulémas d’Al Azhar, des responsables du ministère du waqf et des affaires islamiques et d’autres personnalités.
Faisant allusion au manque de possibilités, il a souligné que les fidèles des autres religions existant à l’étranger ne seraient pas invités, ajoutant : « On parlera également lors de cette conférence de la fraternité avec les chrétiens. »
Karima a précisé que l’étude du rapprochement islamique, des instruments et des caractéristiques de la solidarité et de la fraternité islamiques comptent parmi les thèmes qui seront abordés au cours de la conférence.

Sept personnes ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi dans une zone en proie à des troubles à caractère communautaire dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources locales.

"Les assaillants ont opéré à partir de 23h00 (22h00 GMT), tuant sept civils et ont brulé 60 maisons", a déclaré à l'AFP Déogratias Kitabingwa, délégué du gouverneur du Nord-Kivu (est) à Kibirizi, localité située à 85 km au nord-ouest de Goma, chef lieu de cette province.

Cette attaque a eu lieu quelques heures après que le président congolais Joseph Kabila qui séjournait dans la région depuis mercredi eut quitté la zone.

Parmi les personnes tuées, "cinq sont de l'ethnie nande et deux sont de l'ethnie hutu", a indiqué le fonctionnaire, précisant que "certains ont été tués à la machette et d'autres par balles", sans autres détails.

M. Kitabingwa a attribué l'attaque à des rebelles hutu rwandais des Forces démocratique pour la libération du Rwanda (FDLR).

Cette version de l'incident et son bilan ont été confirmés par le président de la société civile de Kibirizi, Gaston Kakule.

Selon le ministre iranien de l'Intérieur, Abdel Reza Rahamani Fazli, un attentat à la bombe contre une base du Corps des Gardiens de la Révolution islamique dans l'Est du pays a été déjoué. 

Interrogé par ILNA, le ministre iranien a fait état des tentatives des terroristes dans la province du Sistan et de Balouchestan de creuser des tunnels souterrains et de s'infiltrer au sein de l'une des bases militaires appartennat au GGRI, tentatives qui ont échoué. 

" Il s'agissait d'une base qui servait à la fois aux  forces de l'Ordre et  à ceux du CGRI. .... Les élements appartenant aux milices takfiristes avaient creusé des tunnels sous terre dans la province de Khach pour mener des actes de sabotage" 

 

Selon le gouverneur de la ville de Khach, le tunnel souterrain a été creusé à une profondeur de 20 mètres et il est long de 30 mètres. "Dans le cadre de cette enquête, 10 personnes ont été arrêtées, toutes liées aux réseaux étrangers"

A l'ouest du pays, les forces de sécurité recherchent activement les traces des terroristes impliqués dans une tentative d'assassinat contre le député iranien Hechmatollah Falahatpicheh.  

L'attaque a coûté la vie à deux personnes mais le député iranien a eu la vie sauve. 

Selon le chef du renseignement du Corps des Gardiens de la Révolution islamique à Kermanchah, trois suspects ont été arrêtés qui se réclament de la milice " Pak" 

lundi, 08 août 2016 16:18

Détails sur les 7000 drones US

Le gouvernement américain, sous pressions de certaines organisations des droits de l’Homme, a dévoilé des détails sur les opérations de ses drones menées partout dans le monde.

Les Etats-Unis ont déclaré 437 le nombre des victimes de leurs attaques aux drones, menées depuis 2009 jusqu’à 2015 dans divers pays du monde. 

Dans la même période de temps, 2581 personnes ont été tuées dans des zones en guerre telles que l’Afghanistan, l’Irak et la Syrie.

Le nombre des victimes dans des régions civiles est estimé à 116 tandis que les critiques des politiques américaines jugent beaucoup plus élevé ce bilan annoncé par le gouvernement américain.

Selon le think tank « New America», les Etats-Unis comptent 7000 drones dont 200 sont des drones de combat.   

Les migrants qui cherchent à se réfugier en Australie par voie maritime sont transférés de force à Nauru, Etat insulaire du Pacifique. Une politique critiquée par des ONG, qui dénoncent notamment une violation de la loi internationale sur l'aide aux réfugiés."L'Australie, pays occidental, ne peut traiter de cette manière les migrants", affirme Anna Neistat, responsable de la recherche chez Amnesty International dans un entretien publié lundi dans Le Temps.


Sur l'île de Nauru, un centre régional de traitement s'occupe de délivrer le statut de réfugiés aux demandeur d'asile. Les conditions de vie y sont déplorables, raconte-t-elle.


Environ 1200 hommes, femmes et enfants subissent de graves atteintes aux droits humains, des traitements inhumains et des actes de négligence, ont dénoncé Human Rights Watch et Amnesty International dans un rapport publié au début du mois d'août.


Libertés réduites
La politique d'immigration, dite "solution du Pacifique", a été créée en 2001 par Canberra. Elle a été stoppée en 2007, mais reprise en 2012.


"Aucune caméra n'est autorisée à l'intérieur de ce camp et les migrants sont victimes de restrictions de libertés. Ils peuvent sortir uniquement lorsqu'ils obtiennent le statut de réfugiés", explique Mme Neistat. Une fois à l'extérieur, ils sont installés dans des "maisons containers", sur Nauru qu'ils ne peuvent quitter.


Mais, là aussi, le rapport est accablant. "Chaque réfugié et demandeur d'asile rencontré a signalé avoir subi ou connaître un membre de sa famille qui a subi des actes d'intimidation, de harcèlement ou des violences, infligés par des Nauruans agissant seuls ou en groupe".


Situation inédite
Selon Mme Neistat, la situation sur l'île de Nauru est inédite pour deux raisons. La première: la ferme volonté de Canberra de garder secrète la situation. Aucun journaliste, aucune ONG ne peut s'y rendre, et personne ne peut dénoncer ce qui s'y passe.


La deuxième: "L'Australie et Nauru ne sont pas en guerre. L'île n'est pas une zone de conflit". "Rares sont les pays qui déploient autant d'efforts pour infliger des souffrances à des hommes et des femmes en quête de sécurité et de liberté", complète la représentante d'Amnesty.


Méthode dissuasive
Le gouvernement australien a rejeté en bloc les accusations des deux organisations. Selon les chiffres officiels au 30 juin, 442 demandeurs d'asile étaient détenus à Nauru, et 854 sur l'île de Manus.


L'Australie soutient que sa politique extrêmement dure vis-à-vis des migrants permet de dissuader les réfugiés d'entreprendre la périlleuse traversée vers les côtes australiennes.


Nauru, minuscule île de 21 km2, pauvre, est plus petite que l'aéroport de Melbourne. Elle compte 10'000 habitants.
 
Des centaines de milliers de Turcs ont participé ce dimanche à un grand rassemblement anti-putsch à Istanbul.
 
Ce rassemblement "pour la démocratie et les martyrs" a été organisé par le gouvernement pour condamner le coup d'Etat manqué du 15 juillet.

Le président Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre Binali Yildirim et les personnalités du gouvernement et de plusieurs partis politiques ont participé à ce rassemblement.

Des manifestations similaires ont été organisées à Ankara et plusieurs autres villes de la Turquie.
lundi, 08 août 2016 16:13

Rencontre Rohani-Aliev à Bakou

Les présidents iranien et azerbaïdjanais se sont rencontrés ce dimanche à Bakou, capitale de la République d'Azerbaïdjan.
 
En présence des deux présidents, les autorités iraniennes et azerbaïdjanaises ont signé plusieurs documents et notes d'entente de coopération bilatérale dans divers domaines: coopération en matière des standards nationaux, coopération entre les Banques centrales iranienne et azerbaïdjanaise, le tourisme, le transport, la sécurité électronique, la protection des espèces végétales...

Après leur réunion, le président iranien Hassan Rohani et son homologuer azerbaïdjanais, Ilham Aliev, ont participé à une conférence de presse commune.

Le commerce et l'industrie:
"Durant ces trois dernières années, l'Iran et la République d'Azerbaïdjan ont accéléré la promotion de leurs relations dans tous les domaines. Aujourd'hui à Bakou, nos deux délégations ont échangé leurs points de vue sur les moyens permettant le développement des échanges et surtout la baisse des tarifs douaniers. Notre but final est d'établir un système de libre échange entre l'Iran et la République d'Azerbaïdjan.", a déclaré le président iranien, Hassan Rohani.

Le président iranien a évoqué ensuite l'inauguration d'un projet iranien de fabrication automobile en République d'Azerbaïdjan. "La réalisation de ce projet nous permettra de produire chaque année 10.000 automobiles en République d'Azerbaïdjan, destinées au marché azerbaïdjanais et à ceux des pays voisins.", a-t-il ajouté.

Le président Rohani a estimé que l'application de ce projet renforcerait la coopération bilatérale dans le domaine de l'industrie et du transfert de technologie.

Le tourisme et le transport:
Les présidents iranien et azerbaïdjanais ont plaidé pour la promotion de la coopération bilatérale dans le domaine du tourisme et ont insisté sur l'importance de l'établissement de plus de vols directs parmi les différentes villes iraniennes et azerbaïdjanaises.

Les deux pays ont décidé aussi de promouvoir leur coopération en matière du transport international et du transit de passagers et de marchandises, en insistant sur l'importance du corridor nord-sud.

"La première phase de ce grand projet est celui de la construction d'un chemin de fer entre les deux villes d'Astara et Rasht. Nos deux gouvernements se sont engagés à financer ce projet qui reliera d'une part la République d'Azerbaïdjan au golfe Persique et à l'Asie centrale, et de l'autre assurera la liaison ferroviaire entre l'Iran et l'Europe de l'Est, via le Caucase.", a déclaré le président Rohani.

La sécurité et la lutte antiterroriste:
Le président Rohani a plaidé pour le règlement des conflits parmi les pays de la région par le biais du dialogue politique. Il a défendu l'intégrité territoriale de la République d'Azerbaïdjan et s'est dit contre la modification des frontières internationales. Il a fait état de la disponibilité de l'Iran a soutenir le règlement diplomatique des litiges entre Bakou et Erevan au sujet du Haut Karabakh.

Les deux présidents ont parlé aussi du danger du terrorisme et du violence au Caucase, au Moyen-Orient et en Asie centrale.

Au cours de cette conférence de presse, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a rappelé que durant ces trois dernières années les deux pays ont signé 16 documents de coopération bilatéral.

"La République d'Azerbaïdjan s'est toujours opposée aux sanctions injustes qui avaient été imposées à l'Iran, et aujourd'hui nous saluons la levée de ses sanctions, qui nous permet de promouvoir rapidement nos coopérations bilatérales.", a-t-il déclaré.

Le président Aliev s'est réjoui de la construction dans son pays d'usines automobiles et pharmaceutiques par la partie iranienne et s'est dit pour la promotion de la coopération Téhéran-Bakou dans le domaine du tourisme.
Un Américain et un Australien, tous deux professeurs à l'Université américaine de Kaboul, ont été enlevés dimanche soir dans le centre de la capitale afghane, ont rapporté lundi des sources de sécurité.
 
"Les deux professeurs étrangers ont été enlevés hier soir vers 20h20 (01h50 GMT) par des hommes armés dans le centre de Kaboul sur la route de Dar-ul-Aman", du nom de l'ancien palais royal, a indiqué à l'AFP une source des services de sécurité refusant d'être nommée.

"Nous préférons nous abstenir de tout commentaire pour ne pas entraver les efforts de la police afin de leur venir en aide", a-t-il ajouté.

Aux Etats-Unis comme en Australie, les responsables contactés se sont montrés très prudents.

Une source au département d'Etat à Washington s'est contentée d'indiquer: "Nous sommes au courant des informations faisant état de l'enlèvement d'un citoyen américain à Kaboul. Mais pour des raisons de confidentialité, nous préférons nous abstenir de tout commentaire".

En Australie, un porte-parole du département des Affaires étrangères a confirmé qu'il semblait s'agir "apparemment d'un enlèvement". “L'ambassade d'Australie en Afghanistan cherche à vérifier les informations rapportant l'enlèvement d'un ressortissant australien à Kaboul", a-t-il dit.

Pour l'Australie, il s'agirait du deuxième kidnapping visant un de ses ressortissants après celui d'une humanitaire, Katherine Jane Wilson, à Jalalabad (est) fin avril. Son sort reste inconnu à ce jour.

En avril, les Etats-Unis ont mis leurs ressortissants en garde contre un risque "très élevé" selon eux d'enlèvement après qu'un Américain a échappé de peu à une tentative de rapt au coeur de Kaboul.
vendredi, 05 août 2016 09:47

Syrie: armes US aux mains des terroristes

En Syrie, le groupe terroriste du Front Al-Nosra a abandonné un grand dépôt d’armements, bourré des équipements militaires et des munitions sophistiqués « Made in USA », près d’Alep.

Ces armements avaient été livrés au groupe terroriste dans le cadre d’une cargaison de 1700 tonnes, transportée par un navire américain vers le port d’Aqaba, en Jordanie.

Le dépôt contient des équipements destinés aux opérations terrestres et aériennes et s’y trouvent même des missiles téléguidés ultrasophistiqués.

Selon la chaîne 2 de la télévision russe, une partie de ces armements a été débarquée le 21 juin dans le port jordanien d’Aqaba.

Après avoir reçu ce cadeau américain de 1700 tonnes, les terroristes l’ont transféré aux régions qu’ils contrôlaient.

L’opération a été accomplie au moment où les Russes et les Américains étaient à la table du dialogue pour discuter des négociations de paix en Syrie.

Lance-mortiers, armes anti-char, missiles téléguidés, missiles TOW, des grenades et une importante quantité de munitions fabriqués pour la plupart aux Etats-Unis ont été découverts dans ce dépôt d’armes.

C’est grâce à ces équipements que les terroristes ont pu abattre des hélicoptères de transport russes ayant pour mission de livrer des aides humanitaires aux habitants des différentes régions.

Un expert militaire a déclaré à l’antenne de la télévision russe qu'une partie des armements découverts étaient des productions exclusives des Etats-Unis, ayant des critères des membres de l’OTAN.

Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et arabes ont lancé une guerre par procuration en Syrie faisant des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés et de réfugiés. Cette guerre a complètement dévasté les infrastructures de la Syrie.

vendredi, 05 août 2016 09:45

Les Français vivent un été inédit

Annulations d'événements festifs, policiers armés sur les plages, patrouilles militaires bien visibles dans les rues de Paris... Les Français vivent un été inédit, où la menace de nouveaux attentats fait désormais partie de leur quotidien. 
 
"Comment tenir", titrait récemment le magazine Le Point. C'était après l'attentat de Nice du 14 juillet (84 morts) et avant l'égorgement moins de quinze jours plus tard d'un prêtre dans son église, tous deux revendiqués par le groupe Daech.

Pour la première fois cette année, une centaine de policiers ont été mobilisés pour patrouiller armés sur les plages de France. Leur mission: riposter en cas d'attaque similaire à celle survenue sur la plage de Sousse en Tunisie en juin 2015 (38 morts). Pour ne pas affoler les vacanciers, ils ont placé leur arme dans une sacoche étanche attachée discrètement autour de la taille.

La ville de Cannes (sud-est) a, elle, été jusqu'à interdire les gros sacs sur ses plages pour éviter la dissimulation d'armes ou produits explosifs.