تقي زاده

تقي زاده

En Somalie, au moins deux civils ont été tués et 18 autres blessés dans la nuit de vendredi à samedi par des obus de mortier tirés à proximité d'une base de la force de l'Union africaine (Amisom) par le groupe terroriste des Shebab.

Le gouverneur de la région de Bay (Sud-Ouest), Abdirashid Abdullahi, a indiqué à l'AFP que neuf salves ont été tirées peu après minuit, touchant plusieurs quartiers de la ville de Baidoa, capitale de la région de Bay et située à quelque 250 kilomètres au nord-ouest de Mogadiscio.

"Des membres des Shebab ont tiré des obus de mortier la nuit passée", a affirmé le gouverneur. "Il y a vingt victimes, dont deux ont été tuées et 18 ont été hospitalisées", a-t-il ajouté, précisant que cinq des blessés souffrent de blessures légères.

Des témoins ont indiqué à l'AFP que la plupart des obus ont atterri dans des quartiers proches de l'aéroport de la ville, où se trouve la plus grande base militaire éthiopienne de l'Amisom. Rien n'indiquait samedi que la base ait été touchée.

"Il y a eu plusieurs explosions près de l'aéroport, mais la plupart des obus ont atterri sur des maisons occupées par des civils", a soutenu Musdhaf Mumin, un habitant de cette zone.
Quelque 22.000 soldats africains sont actuellement déployés en Somalie dans le cadre de la mission de l'UA. Ils soutiennent le fragile gouvernement somalien contre les Shebab, qui ont juré sa perte.

samedi, 02 juillet 2016 21:34

La marine iranienne repousse des pirates

L’attaque de pirates contre un pétrolier iranien dans le détroit de Bab el-Mandeb a été déjouée par les forces iraniennes.

Douze bateaux de pirates, transportant 115 individus armés qui entendaient attaquer le pétrolier iranien aux alentours du détroit de Bab el-Mandeb, ont rebroussé chemin après s'être heurtés au groupe naval 41 de la marine iranienne, a annoncé Tasnim News.

Les pirates sont revenus, trois heures plus tard, pour attaquer le pétrolier iranien ; ils ont été derechef repoussés par les forces de la marine iranienne.

Le groupe naval 41 de la force navale iranienne, composé du destroyer Chahid Naqdi et du navire Lavan, ont escorté ensuite le pétrolier jusqu’à une zone sûre.

Il est à noter que le groupe naval 41 a été envoyé, début juin, en mission pour assurer la sécurité des lignes de transport et de navigation, transmettre un message de paix et d’amitié aux pays de la région et faire flotter le drapeau de l’Iran dans les eaux libres et internationales. 

Les députés français ont voté à l'unanimité vendredi un amendement gouvernemental pénalisant la contestation ou la banalisation de l'ensemble des crimes contre l'humanité, dont l'esclavage et le génocide arménien.

Selon l’AFP, cet amendement, adopté en première lecture, pénalise cette négation d'un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.

Les crimes concernés sont ceux de "génocide", "les autres crimes contre l'humanité", "les crimes de réduction en esclavage ou d'exploitation d'une personne réduite en esclavage" et "les crimes de guerre", selon l'amendement voté.

Le texte, qui doit maintenant être débattu au Sénat, permettra aussi aux associations de lutte contre l'esclavage ou de défense de la mémoire des esclaves de se constituer partie civile dans ces procédures.

La Turquie réfute le terme de génocide, même si elle reconnaît des massacres. Quelque 1,5 million d'Arméniens, hommes, femmes et enfants, ont été massacrés, selon la plupart des historiens, en Anatolie entre 1915 et 1917.

L’adoption de ce texte à l’Assemblée nationale française provoquera certainement la colère des autorités d’Ankara, qui s’efforcent d’adhérer à l’Union européenne.

Malgré les menaces du gouvernement turc, le Parlement allemand (Bundestag) a reconnu, le 2 juin dernier, le massacre des Arméniens par les forces ottomanes en 1915 comme un "génocide".

Quelques minutes après ce vote allemand, le parti au pouvoir en Turquie (AKP) a annoncé dans un communiqué que cette loi porterait une atteinte sérieuse aux relations Berlin-Ankara.  

Les ministres américain et russe des Affaires étrangères ont discuté au téléphone des possibilités de coordonner les actions militaires des deux pays en Syrie.

Selon Interfax, lors d’une conversation téléphonique, le secrétaire d’État américain, John Kerry, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, ont évoqué une possible coordination entre les deux pays dans leur combat contre les groupes terroristes actifs en Syrie.

Cet entretien a eu lieu après que le quotidien américain Wall Street Journal, citant des autorités de Washington, a fait part d’une proposition américaine à Moscou pour la coopération militaire en Syrie.

Selon ce journal, les États-Unis ont proposé de rejoindre la Russie dans ses frappes contre les positions du Front al-Nosra en contrepartie de la cessation des opérations aériennes de l’armée syrienne.

Cependant, les autorités américaines ont reconnu que l’acceptation de cette proposition par la Russie s’avérait peu probable.

Sentence sur la prière :
Si un malade perd ses sens sans être capable de distinguer les heures de prières, ses prières manquées n’ont pas besoin d’être remboursé. Mais, si elle savait et s’est montrée négligente, elle doit rembourser les prières manquées et si elle est décédée, il faut accomplir ces prières pour elle.[1] De même si la personne n’a pas ses facultés mentales complètes et qui est victime d’oubli par moment, par précaution obligatoire veut que son fils ainé rembourse ses prières après sa mort.[2]
Sentence au sujet du jeûne :
Celui qui ne peut pas observer le jeûne à cause de la vieillesse, ou celui pour qui le jeûne est difficile, alors l’observation du jeûne ne s’impose pas. Mais, chaque jour il doit verser un "Mod" c’est-à-dire l’équivalent de dix rations de blé ou d’orge à un pauvre.[3]
De toutes les manières il est permis à n’importe qui de rembourser les prières et le jeûne des morts et il peut définir une rémunération pour cela. Et pour connaitre le taux on peut appeler les bureaux des guides religieux.
Et sachez que faire l’aumône et la charité à la mémoire des morts est recommandé, mais les péchés qu’ils ont commis tels que, le vol qui ne concernait pas l’argent ou les droits des gens, l’expiation qui s’impose porte essentiellement sur la demande du pardon.
 

[1] Mashma’oul-Massaa’il, Said Muhammad Ridha Musavi Gouil-Goeporgorni, Recherche de Ali Karimi Djarrami et Ali Saabitti Hamdaani, Ali Mirri Hamdaani, vol.1, P.223, question 4, Durul-Quran Al-Karim, Qom, 2ième impression 1409 A.H., Jami’ul-Massaael, Muhammad Faazel, vol.1, p.107, question 369, les éditions Amir kalam, Qom, 11ième impression.
[2] Istiftaahat Al-Jadida, Naaser Makarem Chirazi, vol.2, p.121 et 122, question 312, les éditions Madarasa Imam Ali ibn Abi Talib (a.s.), Qom, 2ième impression 1427.
[3] Said Rouhullah Mussavi Khomeini, Toozi’ul Massaael, recherché Muslim Kulipour Qilani, P.351, question 1635, 1ière impression 1426

L’UNICEF a rendu public son rapport annuel sur la situation de l’enfant, ce mardi 28 juin 2016.

Dans le document intitulé « La situation des enfants dans le monde 2016: l’égalité des chances pour chaque enfant », l’organisation dresse une situation assez alarmante sur la condition de l’enfant au Sénégal. Selon les statistiques livrées par le rapport, plus de 600.000 enfants en âge d’aller à l’école primaire, sont en dehors du système scolaire. Le rapport axé sur l’équité, classe la Somalie en cinquième position, par rapport à sa contribution au nombre d’enfants hors école dans la région ouest africaine et celle du centre.

Malgré ce chiffre alarmant, la représentante de l’Unicef, Laylee Moshiri se dit optimiste: “Nous pensons que le Sénégal va prendre des décisions malgré la forte pression sociale contre le retrait des enfants de la rue” a déclaré Madame Moshiri. 

Au delà du cycle primaire, les choses ne semblent pas aller mieux. Toujours selon le rapport, le taux d’élèves qui fréquentent le moyen, est estimé à 55% et celui du secondaire à seulement 29%. Le rapport a également abordé la pauvreté des enfants. L’étude démontre que 49 % des enfants de moins de 18 ans vivent dans des familles pauvres  en dessous du seuil national de pauvreté.

Cependant, tout n’est pas morose en ce qui concerne la situation de l’enfant au Sénégal qui a réduit considérablement la mortalité des enfants de moins de 5 ans à un rythme annuel de 4.4% selon le rapport, qui précise que ce taux dépasse la moyenne régionale et même la moyenne mondiale.

La Turquie et Israël discutent ce dimanche de la normalisation de leurs relations après six ans de rupture.  

 

Un accord est aujourd'hui négocié en ce sens entre les délégations turque et israélienne à Rome. 

 

L'assaut sanglant d'un commando israélien contre le bateau humanitaire turc, Mavi Marmara, qui appareillait vers Gaza, a provoqué la rupture en 2010. 

 

Pour normaliser avec Israël, la Turquie a partiellement renoncé à ses conditions, à savoir des excuses publiques de Tel-Aviv, l'indemnisation des familles des victimes de Mavi Marmara et surtout la levée d'une décennie de blocus contre Gaza. 

 

 Le régime israélien avait demandé en contrepartie, le gel des activités du Hamas en Turquie. En cas d'accord ce dimanche à Rome, le cabinet sécuritaire israélien devrait l'approuver mercredi.

Guerre des mots entre Moscou et Washington après qu'un destroyer américain s'est rapproché d'un navire de guerre russe en Méditerranée. 

Le ministère russe de la Défense a dénoncé la manœuvre qui est une violation des accords internationaux. Selon le ministère russe, l'incident montre l'ignorance de la marine américaine quant aux conséquences de ce genre de manœuvre dangereuse dans une région où la navigation est intense.

Un responsable américain de la Défense a réagi aux déclarations du Kremlin. Selon lui, l'opération maritime de la marine russe menée le 17 juin a été dangereuse et non professionnelle.

En avril dernier, un avion de reconnaissance russe a survolé à basse altitude un destroyer américain dans la mer Baltique.

En réaction au triple attentat qui vient de secouer, mardi 28 juin dans la soirée, l’aéroport international Atatürk d'Istanbul, Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, a déclaré que le terrorisme est une menace mondiale que tout le monde doit combattre.

Selon l’agence de presse Fars, le patron de la diplomatie iranienne a réagi mercredi matin sur son compte Twitter aux attentats terroristes de mardi soir qui ont fait 36 morts (sans compter les trois terroristes) et 150 blessés à Istanbul en Turquie.

« Le terrorisme a montré une nouvelle fois son visage hideux dans l’aéroport de notre pays ami et voisin. La violence extrémiste est une menace mondiale; nous devons la combattre ensemble », a-t-il twitté.

L'organisation terroriste Daech pourrait être derrière l'attaque, rapporte l'agence DHA, se référant à des sources policières.

Au moins 36 personnes ont été tuées mardi soir dans un triple attentat-suicide à l'aéroport international Atatürk d'Istanbul. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière en 2016 dans la métropole turque, déjà visée trois fois cette année.
 
 
"Selon les dernières informations, 36 personnes ont perdu la vie", a annoncé le Premier ministre Binali Yildirim, le visage grave, devant la presse sur les lieux de l'attaque, indiquant que "les indices pointent Daech". Le ministre de la Justice Bekir Bozdag a précisé que 147 personnes avaient été blessées.


Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a "condamné l'attaque terroriste" et a lui aussi réclamé une coopération internationale accrue.


De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé un appel à une "lutte commune" sur le plan international. "J'espère vivement que l'attaque visant l'aéroport Ataturk sera un tournant, une charnière, pour la lutte commune à mener, avec en tête les pays Occidentaux, sur toute la planète contre les organisations terroristes", a estimé le chef de l'Etat turc dans un communiqué.