تقي زاده

تقي زاده

mercredi, 29 juin 2016 12:06

Ban Ki-moon dénonce le blocus de Gaza

Pour le secrétaire général des Nations unies, le blocus israélien de Gaza est une punition collective.

En déplacement à Gaza, Ban Ki-moon a qualifié le blocus de Gaza de punition collective alimentant l'escalade des violences.

M. Ban a estimé que ce blocus étouffe les habitants, détruit l'économie et entrave la reconstruction de cette région ravagée par trois offensives israéliennes depuis 2008.
"C'est une punition collective dont les responsables devraient rendre des comptes", a-t-il poursuivi lors de sa quatrième et dernière visite à Gaza en tant que secrétaire général de l'ONU. 

"Aujourd'hui, 70% des Gazaouis ont besoin d'une aide humanitaire. La moitié des jeunes gazaouis n'ont pas ou ont peu de perspectives d'emploi ou d'espoir", a-t-il indiqué.  

"Cette situation ne peut pas perdurer, elle alimente la colère et le désespoir, elle augmente le danger d'une escalade des hostilités", a affirmé M. Ban.

La visite de M. Ban à Gaza intervient au lendemain de l'annonce par Israël du maintien du blocus de cette enclave palestinienne malgré un accord de normalisation avec la Turquie qui réclamait sa levée. 

Lundi, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé n'être pas prêt à renégocier le blocus terrestre, maritime et aérien imposé depuis 10 ans par Israël à la bande de Gaza.

Le premier imam des chiites, est né le 13 Rajab (septième mois du calendrier lunaire), le A.D. année 599 à La Mecque, il a grandi sous la tutelle de son cousin, le prophète des musulmans, Hazrat Mohammad (paix soit sur lui) et a été le premier homme qui a embrassé l'Islam après le Prophète.

Il a joué dans un rôle brillant dans la propagation de cette religion divine comme le principal partenaire et allié du Prophète de l'Islam. Il a épousé la fille du Prophète, Hazrat Fatima (la paix soit sur lui) et ce mariage en bas de la ligne de tous les Imams des chiites.

Il a également été choisi par le Prophète comme son successeur. Son éducation, son courage, un bon jugement et la justice, admiré par tous, qu'ils soient musulmans ou non, ils sont devenus un modèle de rôle dans la vie de chacun.

«La justice est le fondement sur lequel le monde est toujours debout», a déclaré l'Imam Ali (P).

Il a enduré beaucoup d'épreuves et de trahisons au cours de ses 63 années de vie sans jamais incliner ou de doute son chemin et enfin le 19ème jour du mois sacré du Ramadan (le neuvième mois du calendrier lunaire) l'an 661 apr. J.-C. Il a été attaqué avec une épée empoisonnée dans le dos quand il a prié dans la mosquée de Kufa.

Cependant, il a été martyrisé deux jours plus tard, le 21 Ramadan (cette année coïncide avec le Juillet 8) tout en priant Dieu de pardonner à son meurtrier.

Pour cette raison, des milliers d'Iraniens se sont rassemblés dimanche soir dans les mosquées et sanctuaires à travers le pays perse pour commémorer l'anniversaire du martyre de l'Imam Ali (P), qui coïncide avec les cérémonies de nuits saintes de Qadr, connu sous le nom Nuit du destin, dans le mois sacré du Ramadan.

Dans le nord-est de Machhad, l'événement a eu lieu dans le mausolée du huitième Imam chiite des musulmans, l'Imam Reza (paix soit sur lui).

Dans la ville de Qom (sud de Téhéran), des milliers de fidèles se sont tournés de mosquées et centres religieux au mausolée de Hazrat Fatima Masumeh (la paix soit sur lui), la sœur du huitième Imam des musulmans chiites, pour commémorer ce soir.

La question de la Palestine est toujours vivante dans les esprits et les injustices faites à l'umma islamique ne seront jamais oubliées.
 
 
La Journée d'Al-Qods se répète chaque dernier vendredi du mois de Ramadan pour rappeler les blessures du peuple palestinien et de l'umma islamique dans le monde entier. La Journée d'Al-Qods revient pour rappeler les complots internationaux contre notre umma, les complots qui ont créé la tumeur cancéreuse d'Israël dans le cœur de l'islam, a indiqué le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques via sa déclaration.

La Journée d'Al-Qods revient pour que nous rappelle la plus grande question qui a préoccupé les grands militants de la liberté dont le religieux révolutionnaire Imam Khomeiny, insiste la déclaration.

La Journée d'Al-Qods revient pour qu'elle nous rappelle la résistance de l'umma islamique dans les années de l'occupation israélienne et les douleurs des champions qui ont lutter contre l'ennemi occupant, suit la déclaration.

La Journée d'Al-Qods revient pour qu'elle nous indique que les sangs des défenseur de la Palestine ont été versés pour que la question de la Palestine soit reste vivant dans les esprits de l'umma islamique poursuit la déclaration.

L'occupation de la Palestine est le début d'un grand plan qui vise à créer l'ambiance d'incapacité et de médiocrité chez les musulmans, maque le Conseil dans sa déclaration.

Dans sa déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques invite tous les musulmans à défendre la Palestine.
La 24e exposition internationale de Téhéran a mis fin à ses travaux au cours d'une cérémonie organisées mardi soir 28 juin, au Grand Mussalla Imam Khomeiny (s) de Téhéran.
Deux forums coraniques spécialisés sur les droits des parents et les oeuvres coraniques pour enfants ont été organisés au dernier jour de l'exposition coranique de Téhéran.
Les différents secteurs de cette exposition ont chacun organisé des cérémonies spéciales pour mettre fin à leurs travaux.
Le secteur universitaire, organisé par le Djihad Universitaire, a glorifié les différentes universités pour avoir couvert les arts coraniques, les recherches coraniques et propagé les sciences coraniques.
Les autres secteurs de cette exposition dont le secteur consacré aux enfants et aux adolescents, le secteur des centres théologiques et le secteur international ont chacun organisé des cérémonies séparées pour marquer la fin de leurs activités.

Paroles de l’Emir des croyants (as), le défenseur de la justice :

لَمْ يَكُنْ لِأَحَدٍ فِىَّ مَهْمَزٌ وَ لالِقائلٍ فِىَّ مَغْمَزٌ، الَـذَّلـيلُ عِنْدى عَـزيزٌ حَتّى اخُذَ الْحَـقَّ لَـهُ، وَ الْقَوِىُّ عِنْدى ضَعيفٌ حَتّى اخُذَ الْحَـقَّ مِنْهُ. رَضينا عَنِ اللّه ِ قَـضاءَهُ وَ سَلَّمْنا لِلّه أَمْـرَهُ

Personne ne trouvait chez moi un défaut et aucun calomniateur ne trouvait une critique à me faire. Les opprimés que les gens considèrent comme faibles et sans importance, sont pour moi assez importants pour que je défende leurs droits et les puissants oppresseurs sont pour moi assez vils et bas pour que je leur reprenne les droits des faibles.
Nous sommes satisfaits de la volonté de Dieu et soumis à Ses ordres.
Nahjol Balaghe, discours 37

Une bombe a explosé hier soir mardi, près d'une mosquée située à l'ouest de l'Australie alors que des centaines de fidèles étaient en train de prier.

Une voiture a été alors calcinée par des flammes à proximité de la mosquée et d'une université islamique de Thornlie, en banlieue de Perth.

La police de l'Etat d'Australie occidentale a ajouté dans un communiqué qu'un graffiti contre l'islam a été découvert sur un mur jouxtant l'établissement.

Un enseignant à l’université visé a écrit sur sa page Facebook: « Il s'agit sans aucun doute d'un acte criminel de haine, mais ce n'est l'acte que d'une personne ou d'un groupe, pas de la communauté.»

Cet enseignant a ajouté: « Notre communauté ne versera pas dans la haine et le jeu des reproches.» 

Les musulmans représenteraient moins de 3% de la population australienne.

Le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, a déclaré: «  Je déplore et ne peux condamner suffisamment fort toute attaque de ce genre. »

L'islamophobie est à la hausse en Australie, sur fond de craintes d'attentats que pourraient commettre lors de leur retour au pays, des Australiens partis combattre en Syrie ou en Irak dans les rangs du groupe terroriste takfiriste Daech.

Six attentats ont été déjoués sur le territoire australien au cours des 18 derniers mois, selon les autorités du pays.  

vendredi, 24 juin 2016 20:38

Le Jeûne de Ramadhân

Le Jeûne: une pratique religieuse universelle

-«Ô vous qui croyez: Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés(1)‘.Peut-être craindrez-vous Dieu-

Jeûnez durant des jours comptés. Celui d’entre vous qui est malade ou qui voyage jeûnera ensuite un nombre égal de jours.

Ceux qui pourraient jeûner et qui s’en dispensent, devront, en compensation, nourrir un pauvre.

Celui qui, volontairement, fera davantage y trouvera son propre bien.

Jeûner est un bien pour vous. Peut-être le comprendrez-vous.

Le Coran a été révélé durant le mois de Ramadan C’est une Direction pour les hommes une manifestation claire de la Direction et de la Loi.

Quiconque d’entre vous, verra la nouvelle lune jeûnera le mois entier(…).

Dieu veut la facilité pour vous, Il ne veut pas pour vous la contrainte.

Achevez cette période de jeûne; exaltez la grandeur de Dieu qui vous a dirigés. Peut-être serez-vous reconnaissants» Le Coran 11: 183-185

Le jeûne de Ramadan est l’un des piliers de l’Islam. C’est une obligation cultuelle que tout musulman et toute musulmane remplissant les conditions requises(2) doivent accomplir durant le neuvième mois lunaire hégirien, le mois de Ramadan. De ce fait, cette obligation individuelle devient un phénomène collectif qui affecte le visage de toute une société. Il suffit de se promener dans une cité musulmane pendant le mois de Ramadan pour comprendre combien est importante la place que le jeûne occupe dans la religion musulmane, et pour réaliser qu’il constitue un trait saillant de l’Islam.

Pourtant, comme le laisse entendre le Coran, le jeûne n’est pas une nouveauté religieuse révélée par l’Islam; il a déjà été prescrit aux nations et aux Prophètes(3) antérieurs à l’avènement du dernier Messager de Dieu, le Prophète Mohammad (P), et pratiqué depuis les temps les plus reculés. Selon l’Imam Ali, cité par AI-Zamakh-charî(4), le premier homme à avoir jeûné fut Adam, et selon Abbas, cité par Al-Qummi(5), le Prophète David jeûnait un jour sur deux, son fils Salomon (Sulaymân), trois jours au début de chaque mois, trois jours au milieu du mois et trois jours à la fin du mois; Jésus-Christ jeûnait tout le temps, et sa mère Marie, deux jours sur trois.

Par ailleurs, il n’y a pas que le Coran et les sources musulmanes qui signalent la pratique du jeûne dans trois religions. Ainsi, les Evangiles et la Thora en font diverses mentions; et l’histoire nous fait savoir par exemple que les Sabéens de Harrât(6)observaient un jeûne de trente jours et que les Mecquois du pré-Islam observaient eux aussi le jeûne.

Enfin, même de nos jours, le jeûne demeure une pratique religieuse observée par les adeptes de nombreuses religions. En effet, les Juifs jeûnent un jour par an, et les plus pratiquants d’entre eux jeûnent les lundis et les jeudis en souvenir de Moïse(7); certains Chrétiens continuent d’observer le Carême, lequel consiste en une période de quarante-six jours d’abstinence et de privations entre le Mardi Gras et le jour de Pâques, pendant laquelle, à l’exception des dimanches, on jeûne. Même dans l’Hindouisme, certains adeptes de cette religion jeûnent en diverses occasions religieuses; et dans le Bouddhisme, les moines observent parfois une certaine forme de jeûne.

La constance de la pratique du jeûne dans les différentes religions et à travers les différentes phases de l’histoire de l’humanité montre que cette forme d’abstinence est du moins très bénéfique, sinon un bien nécessaire pour l’homme. Il est naturel donc que l’Islam, la dernière religion révélée et le message final de Dieu pour la créature, redonne à cette prescription divine, un peu oubliée et souvent déformée, sa place réelle et complète, et précise les règles de son accomplissement, généralise sa pratique, et souligne ses effets bénéfiques.

En Islam, le jeûne n’est pas un simple acte individuel de piété, accompli occasionnellement, par quelques fidèles pieux comme c’est le cas dans d’autres religions, mais une obligation prescrite à toute la communauté, à quelques exceptions près. Le jeûne n’y consiste pas non plus en une simple privation alimentaire, mais en l’observation d’un ensemble cohérent de prescriptions d’ordre alimentaire, physique, spirituel et moral qui affecte le comportement de l’individu et transforme les habitudes de la société.

 

Le sens apparent et le sens réel

Le jeûne de Ramadan consiste manifestement à s’abstenir de manger, de boire, de fumer, de faire l’acte sexuel etc… depuis l’aube jusqu’au crépuscule chaque jour du mois de Ramadan.

Il suffirait donc d’observer ces abstinences après avoir formé intimement l’intention de jeûner par obéissance à Dieu, pour que le jeûne soit présumé correctement accompli.

 

Mais en fait, le jeûne tel que Dieu le veut effectivement exige beaucoup plus d’efforts de la part du Jeûneur et vise à transformer complètement l’homme, à le rendre intègre, et à le libérer de l’emprise de ses habitudes les plus tenaces et les plus asservissantes.

En effet le Prophète a dit à propos du mois de Ramadan: « O gens: Celui qui anoblit son caractère ,pendant ce mois, aura droit au Droit Chemin le Jour o les pieds trébucheront. »

Et:

«Cinq choses invalident le jeune: le mensonge, la médisance, la délation calomnieuse, le faux serment, le regard lascif »(8)

On rapporte qu’un jour le Prophète, ayant entendu une femme qui faisait le jeûne injurier sa servante, a fait apporter de la nourriture à l’intention de cette femme et lui dit: « Mange! ».« Mais je fais le jeûne! », protesta celle-ci. « Comment pourrais-tu prétendre encore accomplir le jeûne alors que tu viens d’injurier ta servante?!», lui fit observer le Saint Prophète.

Définissant le vrai sens du jeûne, I’Imam al-Çâdiq dit:

«Jeûner, ce n’est pas seulement s’abstenir de manger et de boire. Si vous faites le jeûne, que votre ouïe, votre vue, votre langue, votre ventre, votre sexe fassent également l’abstinence. De même, retenez votre main et votre sexe. Essayez de garder le silence le plus possible, sauf s’il s’agit de dire du bien. Traitez avec bonté votre serviteur».(9)

Ce même Imam al-Çâdiq dit ailleurs à propos du jeûne:

«Le Jeûne ne consiste pas seulement à s’abstenir de manger et de boire. Pour qu’il soit correctement accompli, le jeûne exige une condition à remplir, à savoir le mutisme intérieur. N’avez-vous pas entendu parler de ce dire de Marie, fille de `Imrân: « J’ai voué un Jeûne au Miséricordieux: Je ne parlerai aujourd’hui à personne« . Ici, jeûne signifie silence. Donc si vous préservez, du même coup, votre langue du mensonge, détournez votre regard (des choses interdites), ne vous querellez-pas, ne vous enviez pas réciproquement, ne médisez pas les uns des autres, ne discutez pas âprement, ne mentez pas, ne vous accouplez pas, ne vous contrariez pas réciproquement, ne vous mettez pas en colère les uns contre les autres; ne vous insultez ni ne vous injuriez réciproquement, ne vous calomniez pas les uns les autres, ne vous disputez pas les uns avec les autres, ne soyez pas injustes, n’échangez pas de sottises entre vous, ne vous réprimandez pas les uns les autres; ne manquez pas d’invoquer Dieu, ni de prier; gardez le silence et le mutisme, soyez cléments, patients et véridiques; évitez les méchants, abstenez-vous de dire des choses fausses, de recourirau mensonge, à la séduction, à la rivalité, à la mauvaise foi, à la médisance, à la provocation de l’inimitié. Soyez prêts à l’avènement du Jour du Jugement, et dans l’attente des jours qui vous restent et de ce que Dieu vous a promis, et préparés à Le rencontrer avec quiétude, avec respect, avec recueillement, avec soumission, avec l’humilité d’un serviteur devant son maître, avec sollicitude, avec crainte, avec désir, avec appréhension, et ce, après que vos coeurs auront été purifiés des défauts, votre intérieur débarrassé de toute malveillance et votre corps des souillures, et que vous aurez renié devant Dieu toute servitude envers tout autre que Lui, obéi à Dieu par votre abstinence – visible et invisible – de tous les côtés et de tout ce qu’IL vous a interdit, et éprouvé envers Dieu secrètement et manifestement la vraie crainte révérencielle, offert votre âme à Dieu pendant les jours de votre jeûne, tout en Lui ouvrant votre coeur et en le consacrant à ce qu’lL vous a commandé et à ce à quoi IL vous a appelés. Si vous avez fait tout ce qui précède vous aurez été considérés comme ayant accompli le vrai jeûne qu’lL a prescrit, et exécuté ce qu’lL vous a ordonné… ».

Et l’Imam al-Çâdiq de conclure:

«Le jeûne, n’est pas seulement s’abstenir du manger et du boire, ce qui n’est prescrit par Dieu que pour constituer un voile empêchant les autres turpitudes commises sous forme d’actes ou de paroles».(10)

Traduit par Bostani

 

 

Notes

1. C’est-à-dire: les Prophètes et leurs peuples respectifs depuis `Âd jusqu’à votre époque. Voir: « Al-Tafsîr al-Mubîn », Mohammad Jawâd Mughniyah.

 

2. Voir plus loin: Les statuts du Jeûne.

3. cf. Les versets coraniques précités, note (1)

4. Cité dans Tafsîr al-Kach-châf, Tome I, p.225.

5. Voir: «Safinat al-Behâr», Chapitre.:al-Çawm.

6. Voir: ««Pourquoi Jeûner» M. Hamidullah, p.7.

7. Id.Ibid.

8. « Kitâb al-Akhlâq », Abdullah Chubbar, p 65.

9. « Kitâb al-Akhlâq », Abdullah Chubbar, p 70.

10. Al-Hor al-`Âmilî, « AI-Wasaël », Tome I, p.119.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a reçu ce mercredi soir le président Hassan Rohani et les membres de son cabinet.
Dans cette rencontre, l'honorable Ayatollah Khamenei a cité un hadith du vénéré Imam Ali (que la paix soit sur lui), qui dit qu'au moment des troubles, il est difficile pour les gens de distinguer le bien du mal. "Il faut donc agir de sorte que le camp du mal ne puisse pas en profiter", a ajouté le Guide suprême.
 
Dans une autre partie de ses propos, le Guide suprême de la Révolution islamique a cité un autre hadith du vénéré Imam Ali (que la paix soit sur lui), qui dit que les postes et les responsabilités publics sont, pour certains, une aubaine et un moyen pour s'enrichir et obtenir des privilèges. Il a évoqué ensuite l'affaire des salaires et primes astronomiques dévolus à certains responsables, en affirmant que cette affaire est une offense aux valeurs islamiques.
 
 "Cependant, il ne s'agit que de quelques cas isolés, car la majorité de nos responsables sont des gens intègres, ce qui n'empêche évidemment pas que les contrevenants, si peu nombreux qu'ils soient, doivent être poursuivis", a ajouté le Guide suprême de la Révolution islamique.
Le centre culturel accueille ces jours-ci, le calligraphe Manuchehr Nuhseresht, spécialiste de calligraphie qui expose depuis trente ans en Iran et à l’étranger, à la galerie « Thamin » dans le cadre de l’exposition « Ser-e Ney » qui présente 79 œuvres de calligraphie de poèmes iraniens et de versets du Coran.
Des pages calligraphiées du Coran « Thamin », sont aussi exposées qui font partie du projet de rédaction du Coran national iranien, totalement rédigé en écriture Nasta’ligh, à côté des œuvres d’autres calligraphes du siècle dernier. 
Manuchehr Nuhseresht a déclaré que la majeure partie de ses œuvres s’inspirait du Coran et que cet art qui existe depuis 1400 ans, est resté vivant et attrayant. « L’Imam Ali (as) a conseillé l’apprentissage de la calligraphie et nos artistes calligraphes et enlumineurs sont les messagers du Coran dans le monde. Mon professeur était l’élève d’Hassan Mirkhani, qui était un spécialiste de la rédaction coranique. Ces six dernières années consacrées à l’écriture du Coran ont été les meilleures années de ma vie. La calligraphie du Coran exige des connaissances coraniques. Les tableaux «بسم‌الله»  et «توکلت علی‌الله»  que j’ai exposés sont ceux que je préfère », a-t-il dit.
Des milliers de Palestiniens ont enterré jeudi Mahmoud Badran, tué mardi par l'armée israélienne qui reconnaît avoir tiré par erreur sur l'adolescent et ses cousins.
 
 
Alors que le cortège funéraire s'apprêtait à quitter le domicile familial à Beit Our al-Tahta, localité proche de Ramallah en Cisjordanie occupée, Amal Badran, la mère de ce jeune de 15 ans, a réclamé justice. "Ce n'est pas une erreur, il faut qu'ils rendent des comptes, il faut que la justice soit saisie. C'est une injustice et il faut que le monde entier entende parler de mon fils car il a subi une terrible injustice, comme l'ensemble du peuple palestinien", a-t-elle déclaré.

Dans la nuit de lundi à mardi, alors que Mahmoud Badran et quatre cousins rentraient d'une sortie dans un parc aquatique voisin, l'armée israélienne a tiré sur leur véhicule, tuant l'adolescent et blessant les autres.

Dans une première version, l'armée israélienne a rapporté que les soldats avaient fait feu sur des Palestiniens qui lançaient des pierres et des engins incendiaires sur des véhicules israéliens empruntant une route coupant par la Cisjordanie. Mais elle est ensuite revenue sur cette version. "Il semble que des personnes présentes sur les lieux et sans lien avec les incidents aient été touchées par erreur au cours de la poursuite", avait affirmé une porte-parole.

Interrogée jeudi pour savoir s'il était à présent établi que l'adolescent avait bien été victime d'une erreur, une porte-parole de l'armée a répondu par l'affirmative. "Une enquête menée par la police militaire a été ouverte", a-t-elle dit.

Les dirigeants palestiniens ont dénoncé un "assassinat de sang-froid" et l'ONG israélienne des droits de l'Homme B'Tselem a dénoncé "des tirs intenses et sans justification".