
تقي زاده
Le chef d'Al-Qaïda fait allégeance au nouveau chef des talibans
Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a prêté allégeance au nouveau leader choisi par les talibans afghans après la mort de leur ancien chef dans une attaque américaine, selon l’AFP.
Ayman al-Zawahiri a proclamé cette allégeance au mollah Haibatullah Akhundzada, dans un message audio de 14 minutes mis en ligne, selon l'ONG américaine de surveillance des sites terroristes, SITE Intelligence Group.
"En tant que chef d'Al-Qaïda, je vous donne mon allégeance, en renouvelant la tradition instaurée par notre chef Oussama ben Laden", a déclaré Ayman al-Zawahiri à l'intention du mollah Haibatullah Akhundzada, qui a succédé au mollah Mansour.
Il a daté son message du 27 mai, soit deux jours après la confirmation par les talibans de la mort du mollah Mansour. Zawahiri avait fait allégeance en août 2015 au nom d'Al-Qaïda au mollah Mansour.
Par ailleurs, un grand nombre de commandants des talibans afghans ont fait allégeance au groupe terroriste Daech actif en Irak et en Syrie, qui a créé des bases en Afghanistan.
Une base militaire sera construite par les militaires français à Kobané, dans la province d'Alep
Les forces françaises déployées dans le nord de la Syrie commencent à construire une base militaire près de Kobané, dans la province d’Alep.
Selon une source kurde qui l’a indiqué à Sputnik, les forces françaises, qui sont stationnées dans le nord de la Syrie, sont en train de construire une base militaire, similaire à celle de l’armée américaine, où les conseillers et les experts militaires français commenceront leurs activités.
La source a précisé que la base serait construite sur la colline de Mashta Nour, qui surplombe la ville de Kobané.
Selon la même source, les experts américains, britanniques et français se trouvent dans la ville de Manbij pour aider les Forces démocratiques syriennes, qui ont lancé depuis presque deux semaines leurs opérations militaires afin de reprendre cette ville.
De Sarona à Tel-Aviv
Le quartier chic de Tel-Aviv, judaïsation de Tell-Habib ou Beaumont qui figurait sur les cartes du XIXe siècle de la région de Palestine, porte le nom de la colonie de (la rose de) Saron, selon une réminiscence biblique, qui était chrétienne et allemande, souabe à l'origine, piétiste protestante, et dont Tel-Aviv fut la petite banlieue ou ghetto juif.
Nous avons connu une femme faisant partie de ses colons, mariée à un professeur parisien agrégé d'allemand : elle nous montra une photographie de sa jeunesse, les longues nattes blondes, des années 1937, et derrière son père, à la haute stature, un hôtel lui appartenant, confisqué pendant la seconde guerre mondiale et bien connu sous le nom de King David ! Que les sionistes firent sauter ! De nombreux Allemands, très hostiles au sionisme et bien vus de la population qu'ils instruisaient, surtout sur un plan agricole, furent déportés en Australie où ils sont demeurés. J'aurais à raconter des choses sur le siège de Jérusalem en 1917 par les Français, Anglais, Indiens et Italiens, après les confidences du prince Nazem, turc d'origine, alors capitaine, devenu directeur de la compagnie aérienne jordanienne Alia, qui était avec les défenseurs allemands, autrichiens et hongrois ! Tout cela pour dire que ce terrain du centre de Tel-Aviv fut une spoliation, et d'ailleurs c'est par le dynamitage des maisons que la terreur, mode de progression du sionisme, s'amplifia. Aussi, quand il s'agit de traiter de terrorisme une opération comme celle de ce quartier huppé, le seul concept exact est celui de contre-terrorisme.
Partout, de Moscou à Washington, et n'en doutons pas, dans d'autres pays d'Asie, par exemple, une normalisation plus accentuée des relations avec l'entité sioniste interviendra, et les horreurs et tortures subies par les Arabes chrétiens et musulmans de la Syrie-Palestine seront dissimulées dans une torpeur générale. Il y a aussi le proverbe que l'on attribue à l'Empereur romain Vespasien : Pecunia non olet, l'argent n'a pas d'odeur ! Même si cet argent, comme un château du Diable dans les anciennes histoires ne vaut que la nuit de nos songes économiques, et s'efface à la lumière du jour !
Ce dernier attentat s'inscrit dans une suite et l'idéologue sioniste, qui a réponse à tout, comme son grand-père soviétique, parlera par exemple, comme ce journaliste "franco-israélien" invité ce 10 juin à la télévision iranienne, à propos des souffrances physiques de la population de la bande de Gaza, de "dommages collatéraux" ! On ne fait pas, dira-t-on d'après lui, d'omelettes sans casser des œufs, sauf que ce sang qui coule est celui du peuple arabe que l'on diabolise aujourd'hui en l'assimilant aux tueurs de Daech ! Les victimes deviennent par une inversion accusatoire des bourreaux ! Cette opération réussit, car il n'y a de prétendu devoir de mémoire, selon une expression ambiguë, que pour ceux qui ont le monopole de la diffusion des nouvelles, le plus souvent fausses ! L'administration palestinienne n'a jamais tenté d'expliquer aux ignorants l'état de la question, car elle était infiltrée par deux forces séparées mais complémentaires : la première, celle des Frères musulmans - création de Londres pour miner le patriotisme arabe - dont le Hamas est la fleur ; la seconde, le marxisme ou le soviétisme dont l'Autorité palestinienne est le produit. Cet affrontement interdémoniaque diminue l'énergie de l'élite et la pose en traître devant son peuple.
Le terrorisme sioniste ne date pas de l'après-guerre, ou de 1948, mais de bien avant ! Un Haut Comité arabe s'était constitué et persévéra après guerre, quand tous les Alliés soutinrent les revendications sionistes qui tenaient en un mot : vider le pays de ses Arabes indigènes ! La lutte n'était pas religieuse, mais ethnique, raciale ! La suite est dans cette répression des commissaires politiques israéliens, dont le ministre de la Défense, Liebermann, n'est qu'un échantillon. Mettre des noms est du reste inutile ! Tous sont pareils ! Ils sont les touches d'un piano où se promène la main du Diable ! Tel fut le passage de Sarona à Tel Aviv, la prochaine halte étant l'abîme.
C'est redisons-le, c'est sur le dynamitage des maisons arabes que s'est bâtie l'entité israélienne ! Sur le modèle ukrainien, quand les commissaires politiques de Staline - l'auteur de la demande internationale de former un Etat juif - vidaient le sang et la récolte des paysans, dans ces mêmes années dont nous parlions.
Un convoi d’armes turque arrive à Alep en Syrie
Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, un convoi d’arme est entré en Syrie en provenance de la Turquie. Ce convoi ultra-sécurisé par des terroristes, a été livré à Daech à Alep.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a rapporté qu’un convoi de camions bourrés d’armes avait été acheminé depuis les frontières turques vers la province syrienne d’Alep.
Alep est devenu le théâtre de violents affrontements opposant les forces gouvernementales aux terroristes du Front al-Nosra et de Daech.
« Escorté par des groupes terroristes, ce convoi est arrivé en Syrie via la Turquie. Il a facilement transité par la région avant d'entrer dans les zones contrôlées par Daech à Alep», a affirmé le porte-parole du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
Les terroristes de Daech et du Front al-Nosra continuent d’attaquer les positions des forces gouvernementales et des milices dans la périphérie d’Alep.
La Turquie a été accusée à maintes reprises de la part de Damas et de Moscou d'être directement impliquée dans le trafic pétrolier de Daech. Mais Ankara a toujours réfuté ces allégations. Alors que la Russie a duvulgué des images satellite et des images prises par des avions sans pilote en Syrie qui prouvent le trafic de pétrole syrien organisé par Daech à destination de la Turquie.
A la suite d’une plainte déposée par le président turc Recep Tayyip Erdogan, le tribunal d’Ankara a reconnu deux journalistes du journalCumhuriyet coupables de la diffusion d'une vidéo de l'interception, en janvier 2014 à la frontière syrienne, de camions appartenant aux services secrets turcs (MIT) qui transportaient des armes destinées aux terroristes.
Le mois de ramadan dans la littérature iranienne
Sécurité régionale: l'objectif phare de l’Iran
"La politique de la RII consiste à assurer la sécurité et à influer sur la région", a déclaré Ali Larijani, le président du Parlement iranien.
Dans un entretien exclusif, mardi soir, avec la télévision d’Etat, Ali Larijani a déclaré que la région se trouvait face à la progression rampante du terrorisme et qu’il fallait adopter une attitude appropriée face au phénomène.
S’attardant sur la nécessité de la poursuite du soutien à la Résistance, il a ajouté :
« Le Hezbollah est un capital pour la région. Même sans nous, la Résistance poursuivra son mouvement. Pour l’Iran, cela s’avère bénéfique pour l’avenir de l’Humanité et on ne peut priver la région d’un tel capital. »
Au sujet de l’accord nucléaire Iran/5+1, le président de l’Assemblée islamique d’Iran a souligné que les tergiversations de la partie opposée "ne nous découragent pas. Au contraire, elles nous poussent à poursuivre les négociations avec plus d'obligeance".
Pour M. Larijani, l’économie de la résistance nécessite un esprit révolutionnaire. Le quartier général de l’économie de la résistance a été créé dans le but d’infuser le mouvement dans divers secteurs du pays.
La production culturelle est un impératif, a-t-il souligné, à condition qu'elle n'aille pas à l'encontre des valeurs de la société :
« Il est impossible de priver la société de la culture des nouveaux médias, mais leur emploi doit être conforme aux normes et aux règles de la société.»
L’honneur, la puissance et la paix intérieure dépendent de l’application du Saint Coran
La Russie prête à soutenir activement l'armée syrienne dans le nord
Nous prendrons nos décisions en fonction de la situation. Nous sommes en contact avec les Américains tous les jours (...), il n'y aura donc pas de surprise, a poursuivi le chef de la diplomatie russe.
M. Lavrov et le secrétaire d'Etat américain John Kerry avaient évoqué la semaine dernière au téléphone la nécessité d'actions communes décisives contre le Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
Plus de 10.000 migrants morts en Méditerranée depuis 2014
Depuis 2014, le chiffre des décès en mer Méditerranée ne cesse d'augmenter, a indiqué le porte-parole, pour arriver à plus de 10.000.
Ce seuil, a-t-il ajouté, a été dépassé au cours des derniers jours.
De son côté, l'OIM (Organisation internationale pour les Migrations), qui ne dépend pas de l'ONU, mais qui est basée à Genève, estime que depuis le début de l'année 2016 il y a eu 2.809 morts en Méditerranée, à comparer avec 1.838 morts durant le 1er semestre 2015.
Le nombre de décès en Méditerranée en 2016 dépasse de presque 1.000 personnes le bilan du 1er semestre 2015, alors qu'il reste encore 3 semaines avant la fin du 1er semestre 2016, a indiqué l'OIM dans un communiqué.
L'OIM a également donné des précisions sur le naufrage la semaine dernière d'un bateau de migrants au large des cotes de la Crète.
Selon l'OIM, qui se base sur des témoignages, 648 à 650 personnes étaient à bord du bateau, et 320 manquent à l'appel.
En date du 5 juin 2016, poursuit l'OIM, 206.400 réfugiés et migrants sont arrivés en Europe par la mer, via la Grèce, Chypre et l'Espagne depuis le début de 2016.
Aucun décès n'a été signalé en Méditerranée depuis samedi 4 juin.
Des volontaires rallient l'armée syrienne
A Deir ez-Zour, de violents affrontement ont eu lieu entre les militaires syriens et les soldats de ”Daech” dans la périphérie du point de contrôle militaire du panorama aux environs sud-ouest de la ville. Des opérations ont également été lancées contre les rassemblements des terroristes de ”Daech” sur l’axe Tharda – Hweijet Saker.
”Les terroristes du réseau ont subi de lourdes pertes dans ces opérations”, précisent des sources proches de l'armée syrienne.
Lundi à Hassaka et au cours d'une cérémonie officielle, quelques 500 volontaires ont rejoint les rangs de la'rmée syrienne après avoir accompli leur formation militaire. La ville de Hassaka se trouve dans le nord de la Syrie.
A ces cérémonies prenaient part les personnalités politiques, religieuses et des commandants des forces de mobilisation ainsi que les forces de sécurité syriennes.
La province de Hassaka avec son importante ville Qamishli a été ces dernières semaines le théâtre de violents affrontements entre les forces de l'armée syrienne d'une part et des miliciens de Daech et des séparatistes de l'autre. Qamishli, située tout près des frontières turques est un foyer d'où partent régulièrement les terroristes vers la Syrie.