تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 17 septembre 2021 14:11

Nous sommes observer dans la vie

Nous sommes observer dans la vie

*En conduisant, dès que nous remarquons que la caméra de police nous voit, nous ralentissons immédiatement et conduisons conformément aux règles; Mais est-ce que savons-nous que six types de caméra en direct filment toujours de nos vies qui sont censées montrer nos vies entières le Jour du Jugement ?*
*1. La première caméra est Allah lui-même :*
*"Ne sait-il pas que vraiment Allah voit ?" (1)*
*Dieu sait toute chose et connaît la vérité des choses.*
*2. La seconde type de caméra est Le Noble Prophète (que la paix soit sur Lui et Sa Famille immaculé) :*
*"Ô Prophete! Nous t'avons envoyé [pour être] temoin" (2)*
*Le Prophète (que la paix soit sur Lui et sur sa famille immaculé) est un témoin d'Allah sur les actions du peuple.*
*3. La troisième types de caméras est les Ahlul-Bait (que la paix soit sur Eux) :*
*"Et dis: Oeuvrez, car Allah va voir votre oeuvre, de même que Son messager et les croyants" (3)*
*Qui est l'exemple parfait d'un croyant après les prophètes (psl) ? Sont-ils autres que de purs Imams  du descendance du Prophète sawas (pse) ?*
*4. La quatrième types de caméras qui filment de nos vies sont les anges :*
*"[et l'homme] ne prononce pas un mot sans qu'un [ange] veilleur soit pres de lui, pret [a l'enregistrer]" (4)*
*5. La cinquième types de caméras sur nos vies est la terre :*
*"Ce jour-la (le jour de résurection), la terre racontera ses informations" (5)*
*C'est notre croyance que la terre est aussi le témoin de nos actions.*
*6. La dernière et la sixième types de caméras sur nos vies est nos membres corporelles :*
*"Ce Jour-là (le jour de résurection), Nous scellerons leur bouche, tandis que leurs mains Nous parleront et leurs pieds temoigneront de ce qu'ils acquéraient" (6)*

*Notes :*

*(1) Coran (Alagh 96:14)*
*أَ لَمْ يَعْلَم*
*بِأَنَّ اللَّهَ يَرَى‏*
*(2) Coran (Ahzab 33:45*
*يَأَيهَُّا النَّبىِ‏ُّ*
*إِنَّا أَرْسَلْنَاكَ شَهِدًا*

*(3) Coran (Towba 9:105)*
*وَ قُلِ اعْمَلُو*اْ
*فَسَيرََى اللَّهُ عَمَلَكمُ‏ْ وَ*
*رَسُولُهُ وَ الْمُؤْمِنُونَ ...*
*(4) Coran (Ghaf 50:18)*
*ما يلفظ من قول إلا لديه رقيب عتيد*
*(5) Coran (Zilzal 99:4)*  
*يومئذ تحدث أخبارها*
*(6) Coran (YaSin *36:65)*
*اليوم نختم على أفواههم*
*وتكلمنا أيديهم*
*وتشهد أرجلهم بما كانوا يكسبون*

vendredi, 17 septembre 2021 14:08

Des mots pour l'Imam al-Hussain (as) Partie 3

Des mots pour l'Imam al-Hussain (as) . Partie 3*

*37-Quiconque aime l'Imam Hussain (as), doit s'investir en actes ainsi qu'en paroles à chaque minute de sa vie.* *Il doit le faire pour lui (as), car il (as) représente la voie qui mène à Allah .*
*Il nous faut retracer la biographie de l'Imam al-Hussain (as) et nous arrêter sur tous ses détails.* *Elle représente pour nous une référence de savoirs. Comment l'Imam (as) vécu-il sa vie? La nôtre, doit donc être à l'image de sa vie.*  

*38-Tous les habitants de ce monde doivent savoir qu'il n' y aura point d'autre leader pour ce monde, que l'Imam Mahdi(as), héritier légitime de l'Imam Hussain (as )*
*Il faut vivre la culture avec une patience positive pour la cause de l'Imam al-Mahdi(as).* *Nous devons tout d'abord faire connaître au monde la réalité de la Réforme de l'Imam al-Hussain (as), puis la relier avec celle de l'Imam al-Mahdi (as).* *Ceci afin de donner une compréhension globale, apte à soutenir la Renaissance de l'Imam al-Mahdi (as).*  

*39- La lumière de l'Imam Hussain (as) ne s'éteint jamais car c'est le reflet de la lumière d'Allah (Le Tout-Puissant ), sur Terre .*
*La lumière de l'Imam al-Hussain (as) rayonne jour après jour. Ses fidèles s'en pourvoient lorsque l'obscurité les encercle.* *C'est une lumière qui apporte la guidance, la miséricorde et la justice.* *Cette lumière s'enracine de plus en plus dans les cœurs purs, est une bonté divine qui nous entoure.*  
*40-Quand l'Imam Hussain (as) dit :* *(toute chose qui s'anéantit pour une autre chose, acquiert une valeur qui ne s'anéantit jamais), il a voulu signaler une chose importante :*
*la pérennité de chaque acte accompli sur le sentier d'Allah .*
*Allah a promis que toute cause accomplie pour Lui avec sincérité, sa lumière ne s'éteindra jamais. Autant les sacrifices seront énormes, autant l'impact laissé sera énorme lui aussi.* *L'Imam al-Hussain (as) a bien compris cette équation, et a réussi avec excellence, dans son mouvement. Depuis plus de 1300 ans, sa lumière rayonne continuellement.*

*41- La force spirituelle qu'apportent les adeptes des Ahl-ul-Bayt (as), révèle leur attachement et manifeste leur loyauté .*
*Les adeptes qui ont suivi les principes de l'Imamat, voient en la personne de l'Imam al-Hussain (as), leur amour perpétuel. Les ennemis de l'Imam al-Hussain (as) ont cherché à le séparer de ses fidèles, mais tous leurs complots ont échoué. Cet attachement, dont la source est spirituelle, ne s'affaiblit jamais.* 

*42-La marche que font ces fidèles, représente pour eux, l'Élixir qui apaise leurs souffrances .*
*Cette marche qui reflète un grand degré* *d'attachement et d'affection pour l'Imam al-Hussain (as), est considérée comme un abri et un refuge.* *Lorsque ses fidèles sont affligés, leurs malheurs se dissipent lorsqu'ils se souviennent de ceux que l'Imam a subi sur le sentier d'Allah.* *Cette marche qui a un but bien précis, leur fournit une grande énergie .*
*Chaque personne qui fait la marche se pose certaines questions :* *pourquoi est-ce que je marche ? pour qui ? Quel est mon objectif ? Il doit répondre à toutes ces questions durant la marche.*   

*43-Aucune action ne sera jamais récompensée doublement comme celle que nous accomplissons pour l'Imam Hussain (as) .*
*Pour que chaque acte que nous accomplissons soit doublé, il faut qu'une partie ou la totalité soit dédiée à l'Imam l-Hussain (as).* *En guise d'exemple, lorsque j'aide quelqu'un, ou que je donne une aumône à un mendiant, j'accomplis ces actes pour l'amour de l'Imam al-Hussain (as).*  

*44-Quiconque rend visite à l'Imam Hussain (as) doit avoir la certitude que l'Imam (as) comblera tous ses besoins.*
*Trois grandes valeurs qu'Allah accorde à l'Imam al-Hussain (as).* *Les Imams infaillibles sont de sa descendance. La guérison provient de sa tombe et les dou'as sont exaucés sous son dôme. Cette dernière est réservée à chacun de ses visiteurs.*

*45- il est important que ces deux mois soient, à priori, dédiés à l'Imam al-Hussain (as).* *Par cet acte, nous pouvons vérifier notre fidélité envers lui.*
*Lorsque la cause de l'Imam al-Hussain (as) est la nôtre, il nous incombe donc de sacrifier notre temps pour lui. À celui qui a sacrifié sa vie pour nous, ces deux mois sont bien courts pour lui rendre la pareille.

Des mots dédiés à l'Imam al-Hussain (as)
Partie 2 

*26-Quiconque comprend la cause de l'Imam Hussain (as) comprendra celle de l'Imam Al-Mahdi, parce que leurs objectifs et leur essence sont pareils .*
*L'Imam al-Hussain (as), dans un de ses sermons, a parlé d'une conquête qui arrivera après son martyre.* *Cette conquête se réalisera sous la main de l'Imam al-Mahdi (as) qui achèvera la cause de l'Imam al-Hussain (as).* *Deux approches qui se complètent mutuellement. Pour comprendre les deux causes, il faut les jumeler, pour voir qu'elles concourent aux mêmes objectifs .* 

*27-Si cette question est posée, comment une personne pourrait-elle en regrouper des milliers ? La réponse est que, c'est la volonté d'Allah qui est au-dessus de toute autre volonté .*
*La volonté qu'Allah a dictée à l'Imam al-Hussain (as), qu'il soit la lanterne de la guidance. L'amour pour l'Imam al-Hussain (as) attire spirituellement chaque personne dont le cœur est pur.* *Tout homme fidèle, protecteur, courageux reflète la cause de l'Imam al-Hussain (as). Ces milliers de personnes rassemblées dans tous les coins du monde, sont les partisans de l'Imam al-Mahdi (as), s'ils s'engagent à anoblir cette cause .*    

*28-Quand la question suivante se pose : pourquoi l'Imam Hussain (as) demanda-t-il qu'on le soutienne tout au long de son voyage vers Karbala? La réponse est qu'il voulait donner à son mouvement un grand écho .*
*L'Imam al-Hussain (as) a voulu donner à sa Réforme un aspect mondial. Un mouvement qui a attiré l'attention des penseurs et des chercheurs, pour intensifier leurs études à ce sujet.*   

*29-Personne ne pourra jamais faire de séparation entre l'Imam al-Hussain (as) et l'Islam véridique parce que leur essence est identique.*
*La grand soucis de l'Imam al-Hussain (as), était de redonner à l'Islam son originalité et sa brillance. « L'Islam est d'une existence Mohammadienne et de la survie husseinite » .* *Un mot dont nous découvrons sa véracité jour après jour. Ceux qui ont combattu l'Imam al-Hussain (as) ont voulu mettre fin à l'Islam. De nos jours, nous voyons que beaucoup de chrétiens et de musulmans sunnites se sont convertis au chiisme, en lisant l'histoire de Karbala et son grand projet de réforme.*       

*30-chaque fois que nous accomplissons en masse, les rites husseinites avec conscience et discernement, nous recevrons plus de lumière husseinite.*
*Les rites husseinites constituent un point articulatoire dans la cause de l'Imam al-Hussain. Une fois pratiqués, ils suscitent beaucoup d'interrogations sur la raison de sa pratique. Chaque rite se réfère à une dimension de cette cause. Lorsque nous condamnons un rite, nous devons comprendre pour quelle raison il est pratiqué.*

*31-Quiconque veut appartenir à l'Imam Hussain (as) devra se débarrasser de toute forme de servitude et se purifier pleinement .*
*La voie de l'Imam al-Hussain (as) est celle de la liberté. Liberté de penser et d'agir. Mais la grande servitude aura lieu lorsque l'homme sera conduit par ses désirs et ses ambitions éphémères et infondées. Il cherche donc à rejoindre l'Imam al-Hussain (as) mais, par contre, ne fait aucun progrès dans ce chemin. Il reste prisonnier de Satan et d'une âme instigatrice du mal.* 

*32- Le défilé de l'amour de Achoura (la visite de l'Arbaïn) représente une marche divine, parce que sa destination est la Qibla des amoureux de Karbala.*
*L'Histoire n'a jamais témoigné d'un rassemblement humain comme celui de la visite de l'Arbaïn.* 
*Allah a fait de cette visite un signe de loyauté que les fidèles de l'Imam al-Hussain (as) montrent sincèrement.*
*Ses visiteurs venus de tous les coins du globe, ont voulu par cette marche, sensibiliser le monde sur la grande cause de l'Imam al-Hussain (as).*  

*33-À chaque instant, nous pouvons rejoindre le camp de l'Imam Hussain (as), en appréhendant les objectifs pour lesquels il s'est sacrifié .*
*Ce qu'a voulu de nous l'Imam al-Hussain (as), par son sacrifice, est de suivre ses principes, ses approches et ses instructions. Pour quiconque a la volonté de le suivre, il lui faut étudier au maximum la personnalité de l'Imam al-Hussain (as), en tant que réformateur digne de respect, et non pas par une étude superficielle qui ne fournit aucune leçon.*

*34- Lorsque l'Imam Hussain(as) conseilla à ses ennemis de ne pas le combattre, ce n'était pas par peur mais pour appliquer ce proverbe :'' le devoir qu'un musulman doit accomplir pour un autre, est le conseil'' .*
*Parmi les objectifs que démontre cette noble Renaissance, est de conseiller les gens du danger des Omeyyades, vis à vis de l'Islam. La religion est la chose la plus chère au croyant, il se doit de tout sacrifier.* *L'Imam al-Hussain (as) représente la religion d'Allah, ainsi que le Coran qui a fondé le principe de prodiguer des conseils, pour guider les gens.*   

*35-Al-Hussain (as) nous a instruit que le Faux n'a qu'une seule tournée, alors que les tournées du Vrai, demeurent jusqu'au jour de la résurrection .*
*Depuis que l'imam al-Hussain a été massacré, les grandes valeurs sont nées.* *La première grande valeur pour laquelle nous devons lutter est la vérité. La lutte pour la vérité ne cesse jamais.* *Un jour, cette voix s'élèvera partout en réclamant les droits des opprimés dont le premier est l'Imam Ali (as).*
*Dans le texte de sa Ziyara, nous lisons :* *« que les salutations soient sur vous, Ô le premier qui a subi de l'oppression »*

*36-Le jour de Achoura est le meilleur jour pour demander pardon auprès d'Allah.* *C'est donc un appel à ceux qui sont plongés dans leurs péchés, de venir se repentir .*
*Comprendre la cause de l'Imam al-Hussain (as) est une guidance grâce à laquelle nous serons purifiés. Mais chaque fois que nous prenons la décision de ne plus commettre de péchés, nous y renonçons, et ceci est un grand problème.* *Lorsque le repentir est lié à l'Imam al-Hussain (as) il possède une grande chance d'être exaucé.*

Arbaʿūna, أربعون, quarante ou quarantième) est une commémoration chiite qui marque la fin du deuil de l'imam Hussein ben Ali. L'Arbaïn a lieu le 20 safar du calendrier hégirien, soit 40 jours après l'Achoura qui commémore la mort de l'imam Hussein ben Ali.

Le pèlerinage d'Arbaïn (arabe : مسيرة الأربعين - masīrat al-'arba'īn) est un important pèlerinage, en Irak, des chiites vers Kerbala. En décembre 2019, les services et l'hospitalité offerts pendant la visite de l'Arba'in sont inscrits sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Aujourd'hui l'Arbaïn est un des plus grands rassemblements religieux au monde, avec environ 25 millions de participants

Bien qu'il s'agisse d'une pratique religieuse typiquement chiite, des sunnites, mais aussi des chrétiens, des Yézidis, des Zoroastriens ou encore des Sabéens, prennent part à la fois au pèlerinage et aux commémoration des fidèles.

Les points importants a propos de la Marche d'arbaeine
* Le plus grand ressemblement humain de l'histoire;
* Plus de 25 000 000 de personnes y  participent chaque année ;
*Tous ces 25 millions de personnes sont nourries et pris en charge gratuitement durant toutes les cérémonies ;
*L'existence de la plus longue table de restauration de tous les temps;
L'existence du plus grand nombre de volontaires et de bénévoles servant gratuitement le même événement

vendredi, 17 septembre 2021 11:49

QUI EST IMAM HUSSEIN PARTIE 9

Imam Hussein Dans L'Enceinte Sacrée et Sûre(La Mecque)*
 
*Al-Hussayn arriva au "Lieu de la descente de la Révélation", la Mecque, Ville de la Paix, pendant la nuit du troisième vendredi du mois de Cha'bân. Il y entra en récitant ce verset coranique:*
*«Il dit, tout en se dirigeant vers Madian: "Il se peut que mon Seigneur me guide sur la Voit* *Droite». (Coran, XXVIII, 22)*
 
*Il descendit dans la demeure de 'Abbas Ibn 'Abdul Muttalib et s'y établit pour mener son action politique avec l'immunité légale de la Maison Sacrée de Dieu.*
*Sa venue à la Mecque ne manqua pas de susciter l'étonnement et la surprise.* *Les Mecqois et les pèlerins de cette cité l'accueillirent chaleureusement*
 
*La nouvelle de son départ de Médine pour la Mecque et son refus de prêter serment d'allégeance à Yazid se rependit rapidement. Des délégation et des lettres affluèrent vers lui de partout.* *Al-Hussayn s'attacha pour sa part à envoyer partout des messagers et des messages, appelant à la révolution contre Yazid, et au retrait de sa désignation au califat, obtenue par la force, la terreur, les pots-de-vin et les mensonges, contrairement aux statuts et aux règles islamiques de la désignation du gouvernant.* *Des rassemblements et des réunions commencèrent à se former dans les quatre coins du monde islamique.*
 
*Les masses populaires musulmanes se félicitèrent du mouvement d'al-Hussayn et organisèrent des débats politiques sur la situation.*

*La lecture des correspondances d'al-Hussayn nous permet de constater que la raison de son départ de Médine pour la Mecque comme première étape de son mouvement se résumait dans les points suivants:*
 
*- Attirer l'opinion publique, la sortir de sa léthargie, la mouvoir, la surveiller de plus près, et la tester.*
 
*- Commencer la mobilisation et la préparation du soulèvement général; exposer le problème politique selon les principes islamiques de gouvernement, de politique et de direction.*
 
*- Planifier en vue de diriger les masses et définir les points de départ de la confrontation, sur les plans de temps, de lieu et de conjoncture.*
 
*- Amorcer la confrontation pour déchoir le gouvernement de Yazid et instaurer un Etat bien dirigé sous la direction d'al-Hussayn, fondé sur les principes du Coran et de la Sunna du Prophète sawas.*
 
*Ses contacts et correspondances avec les différentes communautés de la nation islamique ne tardèrent pas à porter leurs premiers fruits.*
 
*En effet, l'esprit de la révolution se mit en branle en Irak, centre du mouvement politique partisan des Ahl al-Bayt à cette époque. Les chefs de l'opposition, parmi les partisans de l'Imam al-Hussayn, se réunirent à Kûfa, dans la maison de Sulayân Ibn Çard al-Khazâ'î pour examiner les situations politiques et sociales, la mort de Mu'âwîyah et la passation du pouvoir à Yazid. Ils discutèrent du projet d'al-Hussayn, de son refus du califat de Yazid et de son départ pour la Mecque.* *Ils prient la décision de la soutenir, de se mettre sous sa direction et à sa disposition. A la clôture de ces débats Sulaymân Ibn Çard al-Khazâ'î se leva et fit ce discours:*
*«Mu'âwîyah est mort. Al-Hussayn appelle les Musulmans à lui prêter serments d'allégeance. Il est parti pour la Mecque. Vous êtes ses partisans et les partisants de son père. Si vous êtes de sûrs de vouloir le soutenir et de combattre son ennemi, de vous sacrifier pour lui, écrivez-le-lui et faites-le-lui savoir. Mais si vous craignez l'échec et la faiblesse, ne l'appâtez pas inutilement.*
*- Non, Nous combattrons son ennemi et nous nous sacrifierons pour lui, répondirent les assistants.*
*- Ecrivez-lui donc, leur dit Sulaymân»(82)*
*Les gens présents à ce rassemblement écrivirent la lettre suivante à al-Hussayn:*
 
*«Au Nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux. Que la paix soit sur toi. Nous remercions Dieu, en dehors de Qui il n'y a pas d'autre dieu.»*
*Louange à Dieu qui a brisé ton ennemi tyrannique et têtu qui s'empare de cette Umma, soutira son* *"affaire"(83) usurpa ses butins, la gouverna sans qu'elle l'y autorise, assassina ses pieux, et conserva ses méchants. Il n'est donc pas Imam. Viens! Nous espérons que Dieu nous réunirait (avec toi) dans le bon droit.*
 
 *Quant à al-Nu'mân Ibn Bachir(84) qui se trouve dans le palais d'Imarah(85), nous ne nous réunirons avec lui ni les vendredis, ni les jours de fête. Et quand nous apprendrons que tu viendras auprès de nous, nous l'expulserons vers Damas, si Dieu le veut. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu soient sur toi».*
 
*Ils expédièrent cette lettre par 'Abdullah Ibn Saba' al-Ramadân et 'Abdullah Ibn Wâl. Deux nuits plus tard, ils envoyèrent une deuxième lettre accompagnée d'environ cent cinquante pages écrites par la population, pour le prier de venir à Kûfa.* *Cette deuxième lettre fut suivie d'un autre messager dépêché pour presser al-Hussayn de se diriger vers l'Irak.* *Puis des personnalités irakiennes, tels Chabth Ibn Rub'i, Hajjar Ibn Abjar, Yazid al-Hârith, Yazid Ibn Rouim, 'Urwah Ibn Qais, 'Omar al-Zubaidi et Muhammad Ibn 'Amir al-Temîmi lui envoyèrent des messages dans le même sens(86).*
 
*Les lettres continuèrent à affluer vers al-Hussayn; elles lui apportaient les cris de secours des Irakiens:* *«Nous n'avons pas d'Imam! Viens vers nous»! ou «Les gens t'attendent. Ils n'ont que toi.* *Viens vite, viens vite, viens vite, viens vite».(87)*
 
*Conscient de la gravité de sa responsabilité et de l'importance de sa mission, tenant compte de l'expérience malheureuse et douloureuse de son frère al-Hassan et de son père l'Imam 'Ali avec les Irakiens, al-Hussayn ne pouvait prendre une décision de cette importance que prudemment, et ne voulait réagir positivement aux requêtes pressantes et réitérées de ses partisans en Irak qu'après avoir obtenu des assurances suffisantes quant au sérieux de leur soutien.*
*Aussi leur écrivit-il une lettre dans laquelle il leur rappela le contenu de leurs missives et leur demanda d'accueillir son représentant et cousin Muslim Ibn 'Aqil afin qu'il apprécie la situation sur place et prépare sa venue:*
*«Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux.* *(...) J'ai reçu vos lettres et vos messagers (...). J'ai pris note de tout ce que vous avez écrit et exprimé dans ces lettres.* *(...) Je vous envoie mon frère et cousin, mon homme de confiance, quelqu'un de ma famille: Muslim Ibn 'Aqil. S'il m'écrivait qu'il y avait un consensus unanime de la population sur ce que vous avez écrit dans vos lettres...*
*je viendrais auprès de vous bientôt; si Dieu le veut...»(88)*
 
*En même temps, al-Hussayn prit soin de préparer et de mobiliser les habitants de Basrah. Il adressa la lettre suivante aux chefs de cette ville et à ses leaders de l'opposition:*
*«Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux... Dieu a élu Mohammad parmi Ses créatures pour lui accorder l'honneur de la mission prophétique. Il l'a choisi pour communiquer Son message. Puis Il l'a appelé vers Lui.*
 
*Le Prophète a conseillé les serviteurs de Dieu et a communiqué ce pourquoi il fut choisi comme Prophète... Nous étions sa famille, ses amis, ses héritiers présomptifs, ses légataires et les premiers ayants droit à le représenter auprès des gens. D'aucuns parmi notre peuple nous ont usurpé notre droit. Et cependant, nous n'avons rien dit, car nous détestions la division et nous avons voulu favoriser la sécurité, tout en sachant que nous avions plus de droit au califat que ceux qui l'ont confisqué.»*
*Je vous envoie cette lettre avec mon messager et je vous appelle au Livre de Dieu et à la Sunna de son Prophète (P), car, en effet, celle-ci a été assassinée, et l'hérésie ressuscitée. Je vous invite à écouter ma parole, obéir à mes ordres; je vous conduirais vers la bonne voie. Que la Paix, la Miséricorde et les Bénédictions de Dieu soient sur vous».(89)*
 
*De cette façon Basrah apprit la nouvelle du mouvement d'al-Hussayn. Cette ville était l'un des fiefs de l'action politique de l'opposition, et le plus grand centre islamique après Kûfa, en Irak, à cette époque-là. Elle comptait des leaders de l'opposition et connaissait une opinion publique hostile au régime Omayyade.*
*Elle avait beaucoup souffert des gouverneurs de Mu'âwîyah. Avec l'arrivée de cette lettre, les notables de la ville se sont réunis à la maison d'une femme de l'opposition et ont décidé de soutenir le mouvement d'al-Hassayn.*
 
*Ibn al-'Athir nous fait un compte rendu de cette réunion dans son livre: "Al-Kâmel fil Târikh" (Tom. VI, p. 21):*
 
*«Des partisants se sont réunis dans la maison d'une femme de la famille Abdul Qaïs.*
*Elle s'appelait Mariya Binta Sa'dah.* Sa maison un lieu de réunion et de débats pour les Chiites... Yazid Ibn Banit, lui aussi de la famille de 'Abdul Qaïs, décida d'aller à la rencontre d'al-Hussayn. Il avait dix fils. Il leur demanda: «Lequel de vous viens avec moi». Deux d'entre eux se sont présentés: 'Abdullah et 'Obeidullah. Ils partirent à la Mecque... et ils furent tués avec Imam plus tard».*
 
*D'autres réunions et d'autres débats ont eu lieu pour donner suite à la lettre d'al-Hussayn. Ainsi, Yazid Ibn Mas'oud rassembla les Bani Temim, les Bani Handhalah et les Bani Sa'ad.*
*Il leur tint un discours dans lequel il les incita à soutenir al-Hussayn et les mit en garde contre toute velléité de faire défection. Voici quelques extraits du discours:*
 
*«... Yazid, cet alcoolique et cette tête de la débauche prétend au califat des Musulmans et s'impose comme leur chef sans leur consentement. Pourtant il manque de clémence et de savoir, il est ignorant du bon droit. Je jure donc avec force, par Dieu, que le jihad contre lui est préférable pour la religion au jihad contre les polythéistes. Et voici al-Hussayn fils de 'Ali et fils du Messager de Dieu; il est d'un honneur authentique, d'une opinion enracinée, d'une grâce indescriptible, et d'un savoir inépuisable.*
*Il a la priorité pour cette affaire (le califat) en raison de ses bons antécédents, de son âge, de son ancienneté, et de sa parenté. Il est tendre avec les cadets et bienfaiteur pour les aînés. Il est donc le meilleur pasteur pour ses ouailles et l'Imam d'un peuple.* *(...) Ne manquez donc pas de voir la lumière du vrai et n'errez pas dans l'abîme du faux. Çakhr Ibn Qaïs a été trahi par votre défection le Jour (de la bataille) de Jamal.*
*Effacez donc cette faute en soutenant le fils du Messager de Dieu.*
*Par Dieu, personne parmi vous ne pourrait manquer à le soutenir sans que Dieu n'humilie ses enfants et réduise sa tribu. (...) Me voilà en habit de guerre.*
*Celui qui n'est pas tué dans la guerre, mourra naturellement; et celui qui fuit, n'échappera pas à son sort.*
*Essayez donc - que Dieu vous couvre de sa miséricorde - de me donner une bonne réponse».*
 
*Les Bani Handhala ont répondu les premiers:*
*«Ô Abou Khâled, nous sommes les flèches de ton carquois et les cavaliers de ta tribu. Si tu tirais avec nous, tu atteindrais la cible, et si tu attaquais avec nous, tu conquerrais.*
*Par Dieu tu ne livrerais pas une bataille sans que nous ne la livrions, et tu ne rencontrerais pas une difficulté sans que nous ne la partagions.*
*Par Dieu nous te soutiendrons avec nos sabres, et te protégerons avec nos corps. Fais et nous te suivrons».*
 
*Puis ce fut autour des Banou Sa'ad Ibn Yazid de prendre la parole:* *«Ô Abou Khâled, ce que nous détestons le plus, c'est de nous opposer à toi et d'avoir une opinion différente de la tienne. Si nous avions abandonné le champ de bataille (de Jamal) c'était parce que Çakhr Ibn Qaïs, nous l'avait demandé...* *Aussi avons-nous conservé notre force. Donne-nous donc un peu de temps pour nous concerter et t'apporter notre réponse ».*
 
*Enfin ce fut le représentant des Bani 'Âmer Ibn Temîm qui intervint:*
*«Ô Abou Khâled! Nous somme la tribu de ton père, et tes alliés.* *Nous ne resterions pas indifférents si tu es en colère, ni ne demeurerions ici, si tu pars. L'affaire est entre tes mains.* *Appelle-nous, nous te répondrons et ordonne-nous, nous t'obéirons...»*
*S'étant assuré du soutien de ces tribus, Yazid Ibn Mas'oud écrivit à al-Hussayn:*
 
*«Au nom de Dieu...*
*J'ai reçu ta lettre et compris ce que tu m'as chargé de faire et l'appel que tu m'as lancé pour obtenir mon soutien. Dieu ne laisse jamais une terre sans un facteur de bien ou un guide pour la voie du salut. Vous(90) êtes la preuve de Dieu à Sa créature, et Son Dépôt dans Sa terre. Vous vous ramifiez d'un olivier d'Ahamd (un autre nom du Prophète Muhammad), dont celui-ci est le tronc et vous, les branchages. Viens donc, tu es le bienvenu...»*
*De son siège de la Mecque, al-Hussayn a donc pu faire remuer l'opinion publique, galvaniser le sentiment de révolte des Musulmans, diriger le mouvement de l'opposition. Pendant les mois de Cha'bân, Ramadân, Chawwâl, Thil-Qa'dah et une partie de Thil-Hajjat, il a pu déterminer le lieu, le temps et la conjoncture politique du déclenchement de sa bataille.*
*La révolution sera déclenchée en Irak.*
vendredi, 17 septembre 2021 11:41

Ruqaya, la fille d'Imam Hussein, Enfant martyre

Sa sainteté Ruqaya (que le salut soit sur elle)*

*Hazrat Ruqaya (as), fille de l’Imam al-Hussain (as), a participé à l’épopée de Karbala en mourant en martyre(enterré à Damas).*

*Elle créa un autre héroïsme aussi bien que les autres, aussi bien que les autres «gens de la maison» et des personnes présentes.*
*Ruqaya, son nom dérive de «roqiyy» signifiant «s’élever» et «progrès».*
*Il faut mentionner que ce nom fut son titre honorifique, bien que son vrai nom ait été «Fatima».*
*Selon l’Imam al-Hussain (as), les prénoms «Fatima» et «Ali» avaient des sens particuliers.*
*Il est mentionné dans les livres d’histoire que parmi les enfants de l’Imam al-Hussain (as), il existait une petite fille du nom de Fatima.*
*Puisque l’Imam al-Hussain (as) aimait beaucoup sa vénérée mère, il nomma Fatima chaque fille que Dieu lui offrit, de même qu’il nomma Ali tous ses fils, en l’honneur de son père, l’éminent Imam Ali (as).*

*La présence de Hazrat Ruqaya (as) dans l’épopée d’Achoura montre une autre dimension de la gloire et de la grandeur de cet évènement. La présence de cette petite fille dans le mouvement rouge al-Hussaini ne fut pas un événement simple et insignifiant.*

*Selon les témoignages des chroniqueurs et de ceux qui traitèrent le drame de Karbala, le trépas de Ruqaya (as) en tant qu’enfant martyr âgée de trois ou quatre ans, peu de temps après l’épopée sanglante de Karbala, eut lieu en 61 H.*
*Ruqaya (as), bien qu’étant toute jeune, passa les frontières de l’histoire et atteignit l’éternité.*
*Il semble que ce soit peut-être la première chose merveilleuse à propos de Ruqaya (as), de même que pour son frère, Ali Asghar (as), un nourrisson, parvenir à une telle vénération, autrement dit il semble qu’un autre événement important de l’épopée d’Achoura soit la diversité des âges de ses personnages, du plus jeune au plus âgé (Habib ibn Mazaher).*
*Les malheurs et les épreuves que Ruqaya (as) a subis de Karbala à Koufa, de Koufa à Damas étaient si tristes et si effroyables qu’ils choquèrent la conscience de tout homme libre et pieux mais aussi touchèrent et blessèrent l’âme et le cœur.*
Supporter la chaleur intense et la soif, la présence sur le champ de bataille du martyre de ses parents, être otage et témoin de comportements odieux, de persécutions et tourments physiques et spirituels, la nostalgie de son père dans les ruines de Syrie,… furent les signes des grandes épreuves auxquelles une petite enfant fut confrontée.*


*Le discours de Fatima la grande fille d’Hussain*
 
*Fãtima la fille d’Hussain prononça un discours où elle dit:* *«… et après le préambule nécessaire, Ô gens de Kũfa, Ô fourbes, traîtres et orgueilleux. Nous, la famille du Prophète, Dieu nous a éprouvés par vous et vous a affligés par nous.* *Il a rendu notre épreuve bonne. Il nous a confié son savoir et ses connaissances:* *Il nous a rendus les héritiers de son savoir, le récipient de sa connaissance, sa sagesse et son autorité sur la terre et dans ses pays pour ses serviteurs.* *Il nous a honorés par sa dignité, et nous a distingués par son Prophète Mohammad sawas, parmi plusieurs de ceux qu’il a créés. Vous, vous nous avez accusés de mensonge et d’athéisme.* *Vous avez licité votre offensive contre nous et le pillage de nos biens …* *Comme, vous avez tué notre grand-père «Le Prince des croyants” et vos épées ne cessent de s’égoutter de notre sang, nous la famille du Prophète d’après une haine cachée depuis longtemps.* *Vous vous êtes réjouis et vous étiez trompés et Dieu est le plus capable de répondre à votre malice (…)»*
*En entendant cela, les cris de pleurs ont augmenté et les gens lui ont dit:* *«Cesse Ô fille des bons, tu as brûlé nos cœurs, tu as gonflé nos cous et tu as animé de feu, nos ventres». Alors elle se tue.
jeudi, 16 septembre 2021 14:14

QUI EST IMAM HUSSEIN, PARTIE 8

QUI EST L'IMAM AL'HUSSAYN  ?

*«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave».*

Partie 8
*Les Racines du Mal*

*À Médine*

*L'Imam al-Hussayn a mesuré la gravité de la situation et s'est rendu compte de la volonté du parti omayyade de transformer coûte que coûte le califat en un règne héréditaire.*
*Il a constaté que le Traité signé entre Mu'âwîyah et son frère al-Hassan était resté lettre morte et que si Mu'âwîyah lui-même l'avait totalement négligé, ses successeurs ne semblaient guère vouloir être plus royalistes que le roi à cet égard.*
*Il a compris que la Umma ne tarderait pas à connaître un désastre politique effroyable, et que son devoir légal (religieux) lui imposait de ne pas décevoir l'espoir que la Umma mettait en lui pour la sortir du calvaire.*
*La situation politique à Médine était incertaine et trouble.* *Al-Wâlid, gouverneur de Médine, et Marwân, l'un des piliers du pouvoir omayyade,* *que le Prophète sawas, avait expulsé de cette ville, et qui y pesait actuellement d'un poids grandissant, n'ont pas désarmé face à son refus de prêter serment d'allégeance à Yazid, et semblaient vouloir l'y contraindre à tout prix, puisqu'ils l'avaient de nouveau convoqué.*
*Il lui fallait prendre rapidement la décision qui s'imposait pour faire face à la nouvelle situation.* *Aussi dit-il aux messagers de Wâlid et de Marwân, venus lui apporter la convocation de leurs maîtres:* *«Attendez jusqu'à demain. Puis, vous verrez et nous verrons».(73)*
*En examinant une dernière fois les données du problème auquel il était confronté, il estima qu'il ne pouvait accepter légalement le fait accompli pour les raisons suivantes:*
 
*1- Yazid s'est emparé du califat en violation des termes du Traité de Réconciliation qui stipulait qu'après la mort de Mu'âwîyah le Califat reviendrait aux ayants droit, soit à al-Hassan ou à défaut, à son frère al-Hussayn.*
 
*2- La passation du Califat à Yazid s'est déroulée de façon contraire à celle que les Musulmans avaient connue auparavant, soit le système de «choura» (la consultation).(74)*
 
*3-L'incompéten- ce et la disqualification de Yazid pour diriger la Umma.*
 
*4- L'emprise du parti et de la famille omayyades sur le Pouvoir.*
 
*5- La déviation des principes islamiques de justice et d'égalité, et le pouvoir personnel au lieu de celui de la loi.*
*Aussi décida-t-il de quitter Médine pour la Mecque, avec sa famille, son entourage et ses compagnons, la deuxième nuit après son entretien avec al-Wâlid.* *C'était donc le point de départ de la longue et pénible marche historique d'al-Hussayn, d'une cascade de sang qui ne cessera de couler à travers l'histoire, rappelant à tout moment,* *aux injustes, que l'injustice à des limites, et aux déviationnistes, que le Message a toujours des gardiens dévoués et prêts en toute conscience, à se sacrifier pour le défendre, quelque soient la puissance et la tyrannie de ceux qui veulent le faire dévier de son cours originel.*
 
*En décidant de réagir et de ne pas céder aux pressions omayyades, al-Hussayn savait pertinemment qu'il avait affaire à forte partie: Mu'âwîyah avait pu renforcer solidement le pouvoir des Omayyades; et à une partie difficile et intraitable: si lui-même n'avait pour arme que les principes, les valeurs et les idéaux dont il ne pouvait ni ne voulait n'écart, ses adversaires n'hésitaient devant rien: tous les moyens leur étaient bons: la ruse, le mensonge, l'assassinat, la déviation, l'immoralité.*
 
*À un pouvoir solidement assis, à la riche fabuleuse de la Umma islamique dont les Omayyades disposaient, et aux moyens perfides qu'ils utilisaient, l'Imam al-Hussayn ne pouvait opposer que sa foi, son intégrité, son prestige moral et ses principes. De là, la valeur qui symbole son combat.*
 
*Devant la crainte de voir la déviation, déjà largement entamée, se généraliser et se banaliser, et la civilisation islamique s'engager définitivement dans une voie qui s'écartait Message, al-Hussayn estimait que seule une autorité morale, une force morale, était capable de faire mouvoir et d'émouvoir la conscience de la Umma et de rappeler à celle-ci la gravité sa situation déviationniste.*
 
*Or il n'y avait que lui-même pour incarner cette force morale, et faire face courageusement à la puissance des Omayyades, contester légalement leur idéologie déviationniste, s'opposer légitimement à leurs agissements déviés, et atteindre, quelque soit l'issue de sa bataille, les objectifs de sa Révolution: s'il l'emportait sur les ennemis, il pourrait diriger la Umma et rétablir les lois du Coran et de la Sunna du Prophète, et s'il mourait pendant sa Révolution et que celle-ci venait à avorter, son sang de martyr, celui du fils de l'Imam 'Ali et du petit-fils du Prophète, jaillirait à tout jamais et rappellerait à ses contemporains et à toutes le générations futures que la sauvegarde et l'intégralité du Message ne sauraient faire l'objet de compromis et de marchandage.*
 
*En fait, en décidant d'affronter les Omayyades, al-Hussayn espérait moins obtenir une victoire matérielle et immédiate contre eux, que les empêcher de porter injustement le titre de la légitimité et de la légalité.* *Mieux, tout porte à croire que lorsqu'il décida d'engager la lutte contre Yazid et son empire, il savait préalablement qu'il y perdrait sa vie.* *Ainsi lorsque quelques-uns de ses proches - tels 'Omar Ibn 'Ali Ibn Abi Tâlib (son frère), Om Salama (la femme du Prophète sawas) et Mohammad Ibn al-Hanafiyya sonson frère - essayèrent de le convaincre de revenir sur sa décision d'affronter les Omayyades en arguant de l'issue désespérée de cet affrontement, il restait inébranlable, leur expliquant qu'il n'ignorait pas ce qui personnellement l'attendait.*
 
*La preuve en est ce témoignage de 'Omar Ibn 'Ali Ibn Abi Tâlib:* *«Lorsque mon frère al-Hussayn refusa de prêter serment d'allégeance à Yazid, à Médine, j'entrai chez lui et le trouvai seul.* *Je lui dis: "Que Dieu me sacrifie pour toi, ô Abou 'Abdullah! Car ton frère Abou Mohammad al-Hassan m'a raconté".*
*Mes larmes m'empêchèrent de terminer et je me mis à pleurer.*
 
*Al-Hussayn m'étreignit et me dit:*
*- On t'a dit que je serais mort...!*
*- À Dieu ne plaise, ô fils du Messager de Dieu! dis-je.*
*- Par ton père, je t'ai demandé, s'il t'a parlé de mon assassinat? insista al-Hussayn.*
*- "Oui", répondis-je. "Ne veux-tu pas bien prêter serment d'allégeance?"*
*- "Mon père m'a dit que le Messager de Dieu sawas prédit l'assassinat(75) et le mien et prévit que mon tombeau serai du sien", dit al-Hussayn. "* *Crois-tu donc que tu savais ce que je ne savais pas?!" ajouta-t-il».(76)*
 
*Lorsque Om Salma, la femme du Prophète le pria d'abandonner son projet en lui disant que son grand-père, le Prophète sawas, avait prédit son assassinat dans le combat qui l'attendait, il ne dit pas autre chose: «Oui, mère, je sais que je vais être tuer.*
mercredi, 15 septembre 2021 11:47

Du 11-Septembre à la Covid : le refus du débat

Nous avons tous le mot « Démocratie » à la bouche et nos médias nous mettent en garde contre les dérives autoritaires de pays illibéraux. Pourtant, certains d’entre nous refusent d’organiser des débats contradictoires aussi bien sur les attentats du 11-Septembre que sur la réaction à l’épidémie de Covid-19.

 

Les célébrations du 20ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 donnent à lire deux narrations absolument contradictoires selon que l’on se réfère à la presse écrite et audio-visuelle ou à la presse digitale. Pour les uns, Al-Qaïda avait déclaré la guerre à l’Occident en ourdissant un crime à grand spectacle, tandis que pour les autres le même crime a masqué un coup d’État intérieur aux USA.

Tout débat est impossible entre les tenants de ces deux versions. Non pas que les deux camps le refusent, mais parce que les partisans de la version officielle —et eux seuls— s’y refusent. Ils considèrent leurs adversaires comme des « complotistes », c’est-à-dire dans leur esprit au mieux des imbéciles, au pire des gens malfaisants, des complices —volontaires ou non— des terroristes.

Désormais ce désaccord s’applique à tout événement politique majeur. Et la vision du monde des deux camps ne cesse de se distancier l’une de l’autre.

Comment une telle fracture entre des concitoyens a-t-elle pu advenir dans des sociétés qui aspirent à la démocratie ? D’autant plus que, non pas cette fracture, mais la réaction à cette fracture rend toute démocratie impossible.

Les chaînes d’information en continue privilégient la rapidité de la retransmission d’un événement. Elles n’ont pas le temps de le contextualisé et encore moins de l’analyser ; des fonctions qui sont le propre du journalisme. Le téléspectateur devient un voyeur de choses qu’il ne comprend pas.

UNE CERTAINE CONCEPTION DU JOURNALISME

On nous assure aujourd’hui que le rôle des journalistes est de rapporter fidèlement ce qu’ils ont vu. Pourtant, lorsque nous sommes interrogés par un média local sur un sujet que nous connaissons et que nous voyons comment il a traité ce sujet, nous sommes souvent déçus. Nous avons l’impression de ne pas avoir été compris. Certains d’entre nous déplorent être tombés sur un mauvais journaliste et conservent leur confiance dans les médias de masse. D’autres se disent que si une légère déformation est possible sur de petits sujets, une bien plus grande doit l’être sur des sujets plus complexes.

 En 1989, une foule venue assister à un de ses discours, entendit le dictateur roumain, Nicolae Ceaușescu, accuser les fascistes d’avoir inventé le massacre de Timișoara attribué aux tortionnaires de son régime. Révulsée par ce déni, la foule se révolta, scanda « Ti-mi-șoa-ra ! Ti-mi-șoa-ra ! » et le renversa. La chaîne de télévision locale d’Atlanta (USA), CNN, diffusa en direct les quelques jours de cette révolution. Elle devint ainsi la première chaîne d’information en direct et se transforma en chaîne internationale. Or l’on sait aujourd’hui que ce massacre n’a jamais existé. Ce n’était qu’une mise en scène réalisée avec des cadavres extraits d’une morgue. On apprit par la suite qu’une unité de propagande de l’Armé de Terre US disposait d’un bureau attenant à la salle de rédaction de CNN.

La manipulation de Timișoara n’a fonctionné que parce qu’elle était en direct. Les téléspectateurs n’avaient ni le temps de vérifier, ni même celui de réfléchir. Au plan professionnel, aucun journaliste n’a jamais tiré de conclusion de cet événement. Au contraire, CNN est devenue le modèle des chaînes d’information en direct qui ont fleuries un peu partout.

 Lors de la guerre du Kosovo, en 1999, je réalisais un bulletin quotidien résumant les informations de l’Otan et celles des agences de presse régionales (Autriche, Hongrie, Roumanie, Grèce, Albanie, etc…) auxquelles je m’étais abonné [1]. Dès le départ, ce que racontait l’Otan à Bruxelles n’était pas confirmé par les agences régionales. Celles-ci, au contraire, décrivaient un tout autre conflit. Il était étrange de constater que les journalistes régionaux, de quelque pays qu’ils soient à l’exception de l’Albanie, formaient un bloc, écrivant des textes compatibles entre eux, mais pas avec ceux de l’Otan. Semaine après semaine, les deux versions s’éloignaient l’une de l’autre.

Pour répondre à cette situation, l’Otan confia à Jamie Shea la conduite de sa communication. Celui-ci raconta chaque jour une nouvelle anecdote vécue sur le champ de bataille. La presse internationale n’eut bientôt d’yeux que pour lui. Sa version s’imposa dans les médias et les agences de presse régionales ne furent plus relayées, sauf par moi. Dans mon esprit, les deux camps mentaient et la vérité devait être quelque part entre les deux partis pris.

Lorsque la guerre fut terminée, des humanitaires, des diplomates et des militaires des Nations unies se ruèrent au Kosovo. À leur grande surprise —et à la mienne—, ils constatèrent que les journalistes locaux avaient décrits fidèlement la vérité. Les propos de Jamie Shea n’avaient été que de la propagande de guerre. Ils avaient pourtant été la seule source « fiable » des médias internationaux durant trois mois.

Les journalistes occidentaux qui se rendirent au Kosovo constatèrent eux aussi qu’ils avaient accordé leur confiance à des gens qui leur avaient mentis avec aplomb. Pourtant rares sont ceux qui ont changé leur discours. Et plus rares encore sont ceux qui sont parvenus à convaincre leurs rédactions que l’Otan les avaient trompées. La narration imposée par l’Alliance atlantique était devenue la Vérité que les livres d’histoire allaient reprendre malgré les faits.

Le chœur du théâtre grec antique rappelait aux spectateurs que, malgré les émotions qu’ils ressentaient, ce n’était que du théâtre.

LA GRÈCE ANTIQUE ET L’OCCIDENT MODERNE

Dans la Grèce antique, les pièces de théâtre provoquèrent de vives émotions chez les spectateurs. Certains craignaient que les dieux ne les entraînent dans de sombres destins. Aussi progressivement le chœur, qui narrait l’histoire, commença à expliquer aussi qu’il ne fallait pas se laisser berner parce que l’on voyait, mais comprendre que ce n’était qu’une mise en scène.

Cette distanciation avec les apparences, qui est paralysée par le mythe de l’information en direct, est nommée en psychologie la « fonction symbolique ». Les petits enfants en sont incapables, ils prennent tout au sérieux. Cependant, à « l’âge de raison », à 7 ans, nous pouvons tous faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui n’est qu’une représentation.

La raison s’oppose ici à la rationalité. Être rationnel, c’est ne croire qu’à des choses démontrées. Être raisonnable, c’est ne pas croire à des choses impossibles. C’est une très grande différence. Parce qu’on ne trouve pas la Vérité avec des croyances, mais avec des faits.

Lorsque nous voyons des avions frapper le World Trade Center de New York et des gens se défenestrer pour échapper à l’incendie, nous sommes tous très émus. Lorsque les Tours s’effondrent, nous sommes prêts à pleurer. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir [2].

 On peut toujours nous raconter que 19 pirates de l’air ont détourné quatre avions, ces personnes ne figurant pas sur les listes des compagnies d’aviation des passagers embarqués, elles ne pouvaient pas détourner ces avions.

 On peut toujours nous raconter que le carburant des deux avions en feu a glissé sur les piliers des bâtiments et les a fait fondre, cela expliquerait que les Tours Jumelles se soient effondrées, mais pas sur elles-mêmes, et pas l’effondrement de la troisième tour. Pour qu’un bâtiment s’effondre, non pas sur un côté, mais sur lui-même, il faut faire exploser ses fondations, puis le faire exploser de haut en bas pour détruire les étages sur eux-mêmes.

 On peut toujours nous raconter que des passagers affolés ont téléphoné à leurs proches avant de mourir, les compagnies de téléphones n’ayant aucune trace de ces appels, ils n’ont pas existé.

 On peut toujours nous raconter qu’un Boeing a détruit le Pentagone, il ne peut pas être entré par une porte cochère sans en abîmer le chambranle.

Les témoignages sont contradictoires entre eux. Mais seuls certains sont contredits par les faits.

Nous acceptons d’être trompés lorsque nous pensons la Vérité est trop dure à admettre.

POURQUOI ACCEPTONS-NOUS D’ÊTRE TROMPÉS

Reste un problème de taille : pourquoi acceptons nous d’être trompés ? Généralement parce que la Vérité nous est plus dure à accepter que le mensonge.

Par exemple, lorsque durant des années, le fils du président de la Fondation nationale des sciences politiques a dénoncé les viols dont il était victime de la part de celui-ci, tout le monde a plaint ce pauvre garçon qui délirait et loué son père qui endurait sa folie sans dire mot. La sœur de la victime ayant publié un livre-témoignage, chacun a réalisé qui disait vrai. Le président a été contraint à la démission. Le violeur ne doit d’avoir échappé à la Justice qu’à son statut : ancien député européen, président de l’institution emblématique de toute la classe politico-médiatique française et président du Siècle, le club privé le plus huppé de France.

Pourquoi croyons-nous qu’Al-Qaïda est responsable des attentats du 11-Septembre ? Parce que le secrétaire d’État, le général Colin Powell, est venu le jurer, la main sur le cœur ,devant le Conseil de sécurité des Nations unies. Peu importe qu’il ait menti des années auparavant en validant l’histoire des couveuses volées au Koweït par les Iraquiens et des bébés abandonnés à la mort. Ou qu’il ait menti après à propos des armes de destruction massive du président Saddam Hussein. C’est un secrétaire d’État et nous devons le croire.

Au contraire, si nous remettons sa parole en cause, nous ne devrons pas seulement nous demander pourquoi nous avons envahi l’Afghanistan, puis l’Iraq, etc. Mais aussi et surtout pourquoi il a menti.

L’inamovible Anthony Fauci a géré toutes les grandes épidémies aux USA. Il ne travaille pas en tant que médecin, mais que haut-fonctionnaire. Il n’a que faire du serment d’Hippocrate. Il n’a pas hésité à détourner de l’argent public pour commanditer dans un pays lointain des recherches illégales car dangereuses. Ou à promouvoir le confinement obligatoire des personnes saines.

LA RÉACTION AU COVID-19 : UN AUTRE 11-SEPTEMBRE

L’énigme du 11-Septembre n’est pas une question du passé. Notre compréhension des vingt dernières années dépend de la réponse qu’on lui apporte. Tant que nous n’aurons pas de débats contradictoires entre tenants des deux versions, nous reproduirons cette fracture sur tous les sujets mondiaux.

Nous vivons actuellement une autre catastrophe, la pandémie de Covid-19. Nous avons tous vu un grand laboratoire, Gilead Science, corrompre les éditeurs de la revue médicale The Lancet pour qu’ils dénigrent un médicament, l’hydroxychloroquine. Gilead Science est la société anciennement dirigée par le secrétaire à la Défense du 11-Septembre, Donald Rumsfeld. C’est aussi elle qui produit un médicament contre la Covid-19, le Remdesivir. Quoi qu’il en soit, nul n’a plus osé chercher de médicaments pour soigner la Covid. Tous se sont reportés sur l’espoir de vaccins.

Donald Rumsfeld avait chargé ses collaborateurs d’élaborer des protocoles en cas d’attaque bioterroriste contre les bases militaires US à l’étranger. Puis il a demandé à l’un d’entre eux, le docteur Richard Hachett, qui était membre du Conseil de sécurité nationale US, d’étendre ce protocole en cas d’attaque contre la population civile US. C’est cet homme qui a proposé de confiner obligatoirement les populations saines, provoquant une levée de bouclier des médecins états-uniens, professeur Donald Henderson de l’université John Hopkins en tête [3]. Pour eux Rumsfeld, Hatchett et leur conseiller, le haut-fonctionnaire Anthony Fauci, étaient des ennemis du serment d’Hippocrate et de l’Humanité.

Lorsque l’épidémie de Covid-19 est survenue, le docteur Richard Hatchett était devenu le directeur de la CEPI (Coalition for Epidemic Preparedness Innovations) ; une association créée au Forum de Davos et financée par Bill Gates. C’est Hatchett, le premier, qui a utilisé l’expression « Nous sommes en guerre », reprise par son ami le président Emmanuel Macron. C’est lui qui a conseillé de confiner les populations saines comme il l’avait imaginé 15 ans plus tôt dans le cadre de la « guerre au terrorisme ». Anthony Fauci, quant à lui, était toujours à son poste. Il avait détourné de l’argent fédéral pour financer des recherches illégales aux États-Unis. Elles ont été réalisées pour lui au laboratoire chinois de Wuhan.

Normalement, les professions médicales auraient dû se soulever à nouveau contre le confinement obligatoire des personnes saines. Il n’en a rien été. Massivement, elles ont considéré que la situation exigeait de violer le serment d’Hippocrate.

Aujourd’hui, les pays occidentaux qui ont appliqué les conseils du docteur Hatchett et ont cru aux mensonges de Gilead Science ont un bilan terrifiant de cette pandémie. Les États-Unis ont 26 fois plus de décès par million d’habitant que la Chine. Et son économie est dévastée.

Cela mériterait quelques débats et explications, mais non. Nous préférons voir nos sociétés se fracturer à nouveau entre partisans d’Anthony Fauci ou du professeur Didier Raoult.

CONCLUSION

Plutôt que de nous parler, de confronter nos arguments, nous organisons de faux débats entre les tenants de la doxa dominante et ceux d’opinions les plus grotesques possibles.

Il est inutile d’ambitionner de vivre en démocratie, si nous refusons de discuter réellement les sujets les plus importants.

 

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[1Le Journal de la guerre en Europe.

[2À propos de la signification politique des attentats du 11-Septembre , lire : « 20ème anniversaire des attentats du 11 septembre 2001. Tout donne aujourd’hui raison à Thierry Meyssan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 31 août 2021.

[3« Le Covid-19 et l’Aube rouge », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 28 avril 2020.

À quoi rime cette visite à l'improviste du président Assad au Kremlin qui a royalement surpris les analystes, une visite où le président russe a tenu d'abord à féliciter son homologue syrien pour son anniversaire, signe que les liens mutuels Assad-Poutine sont plus que protocolaires, puis à lui présenter ses vœux cette fois à l'occasion de sa réélection qui « témoigne de la confiance renouvelée des Syriens envers leur président » et enfin à dénoncer « ces terroristes et ces forces étrangères qui occupent sans mandat de l'ONU ni le feu vert de Damas les parties entières de la Syrie » et « qu'elles empêchent de la sorte la mise sur les rails de la reconstruction du pays »? Un premier niveau d'analyse se concentrerait évidemment sur ce qui risque de se dérouler en Syrie post-reprise de Deraa, cette province stratégique que les accords russes de 2018 Russie-Israël-USA avaient rendue plus ou moins sûre pour les agents « syriens » d’Israël avant que la Russie de 2021 en retire son soutien et ce, en soutien évidemment à l'armée syrienne mais aussi et surtout à la Résistance avec qui Moscou commence réellement à envisager une « alliance ». Revenant sur la récente visite de Lapid, MAE israélien à Moscou et son point de presse très particulier avec Lavrov, où il s'était emporter par un coup de colère quand un journaliste russe lui avait posé la question suivante : « Allez-vous négocier avec Assad la restitution du Golan ? »

Cette « Task Force 59 » que la Ve flotte US dit vouloir créer à Bahreïn, histoire, comme le confirme le site Air Cosmos, « de faire face à l'Iran et à ses alliés » aura forte à faire. D'abord il y a trop de flou puis c'est trop expérimentale : « La 5ème flotte américaine va lancer la Task Force 59 regroupant plusieurs capacités différentes de drones (aériens, sous-marins ) qui se consacrera exclusivement à l’Iran. Les représentants de la Navy ont refusé d’indiquer quels systèmes de drones seront concernés, mais selon la presse, participeront ceux qui avaient pris part à un exercice de drones dans le Pacifique en avril dernier. D’autres informations mentionnent le drone armé MQ-1 Predator, et le Global Hawk BAMS-D de surveillance maritime stratégique. »