تقي زاده

تقي زاده

lundi, 11 janvier 2021 08:08

LA TOMBE(Les étapes)

LA TOMBE

La tombe est l'une des étapes les plus terrifiantes et les plus désolantes du voyage vers l'Autre monde.

?Le premier obstacle:

??la désolation de la tombe:??

Il est dit dans "Man lâ Yah-dhuruh-ul-Faqîh" d'al-Cheikh al-Çadûq que la tombe comporte des terreurs affreuses.

Aussi ne doit-on pas entrer le mort d'un coup dans sa fosse.
On doit le déposer d'abord près de celle-ci et on attend un peu jusqu'à ce que le mort se prépare à cette entrée.

Puis on doit le rapprocher encore un peu plus de la fosse et on attend là encore quelques minutes avant de le déposer enfin dans son tombeau.

Reference :
Man lâ Yah-dhuruh-ul-Faqîh, d'al-Chiekh al-Çadûq, 1/ 170
 

Le Deuxième obstacle: 

??la pression de la tombe:
C'est un obstacle tellement difficile qu'il est insupportable pour l'homme même de l'imaginer.

l'Imam Ali (as) dit:
«Ô serviteurs d'Allah L'après-mort c'est la tombe. Elle est plus dure que la mort pour celui qui n'a pas obtenu le pardon. Méfiez-vous donc de son étroitesse, son exiguïté, son obscurité et sa désolation. 
La tombe s'écrie chaque jour: «Je suis la maison du dépaysement, je suis la maison de la désolation, je suis la maison des vers» La tombe peut être aussi bien un des jardins du Paradis qu'une des fosses de l'Enfer (...) La vie des bêtes sauvages dont Allah a prévenu Ses ennemis consiste en 99 serpents qu'Il lâche sur le mécréant dans sa tombe: ils mordent sa chair, brisent ses os et continuent à le visiter jusqu'au Jour de la Résurrection. Si l'un de ces serpents soufflait sur la terre, celle-ci deviendrait stérile Ô serviteurs d'Allah Vos âmes si fragiles et vos corps si délicats et si chétifs, qu'il leur suffit d'un rien pour les détruire, sont trop faibles pour supporter de telles épreuves».

Reference :
Bihâr al-Anwâr, 6/ 218
 
 ?Le Troisième obstacle: 
 
L'interrogatoire de Munkar et Nakîr dans la tombe:

??L'Imam al-Sâdiq (as) dit: ??
«Il n'est pas au nombre de nos chiites (adeptes, partisans) quiconque renie trois choses:
l'Ascension (al-Mi'râj), l'interrogatoire dans la tombe et l'intercession».

Reference :
Bihâr al-Anwâr, 6/ 223

??Il est rapporté  que les deux Anges (Munkar et Nakîr) arrivent sous une forme terrifiante, avec une voix comme le tonnerre et des yeux pareils à l'éclair. Et ils interrogent:

??Qui est ton Seigneur?
??Qui est ton Prophète? 
??Quelle est ta religion? 
??Quel est ton kitab?
??Quel est ta Kibla?
??Qui est ton imam?

Reference :
Bihâr al-Anwâr, 6/ 223
Et étant donné qu'il est difficile pour le mort de répondre dans une situation terrifiante comme celle-ci, il est normal qu'il ait besoin d'aide.

De là la raison d'être du talqîn (la dictée, l'inculcation), lequel doit se faire dans deux endroits:
??1. 1- Lorsqu'on est en train de le déposer dans la tombe, et là il est recommandé que l'on tienne son épaule droite avec la main droite et son épaule gauche avec la main gauche et qu'on le secoue et le remue pendant la dictée et son dépôt dans la tombe.
??2. 2- Après l'enterrement, il est recommandé que l'un de ses proches, notamment son tuteur, s'assoit près de du côté de la tête du mort, (lorsque les autres participants au cortège funèbre seront partis), pour lui faire à haute voix le talqîn.
Il est recommandé que celui qui fait le talqîn pose ses mains sur la tombe et y rapproche sa bouche, car il est dit que lorsque les deux Anges entendent ce talqîn, Munkar dit à Nakîr: «Repartons. On lui a dicté l'argument (la réponse) l'interrogatoire n'est plus nécessaire», et ils rebrousseront chemin sans l'interroger».

Reference :
Rawdhat al-Muttaqîn, 1/ 458
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Al-Majlicî, citant l'Imam Muhammad al-Bâqir (as) et l'Imam Jafar al-Sâdiq (as), écrit dans al-Mahâsin:
??«Lorsque le croyant mort est enterré, six visages, dont chacun est plus beau, plus parfumé et plus propre que les autres, entrent avec lui dans la tombe.

Ils s'installent respectivement dans six endroits différents:
à sa droite, à sa gauche, derrière lui, devant lui, à côté de ses pieds, et le plus beau d'entre eux se met du côté de sa tête.

Lorsque l'interrogatoire et les supplices se dirigent vers l'un des six côtés, le visage qui s'y trouve installé les empêchent de l'atteindre.

Le visage le plus beau demande alors aux autres visages:

«Mais qui êtes-vous? Qu'Allah vous récompense bien de ma part».

Là, le visage installé à la droite du mort répond: «Je suis As-Salât (la Prière)»,

celui installé à gauche: «Je suis la Zakât»,

celui qui fait face au mort: «Je suis le Jeûne»,

celui qui se trouve derrière lui: «Je suis le Hajj (le Pèlerinage de la Mecque)»,

et celui installé près de ses pieds: «Je suis les bonnes actions et la bienfaisance envers les frères croyants».

Et puis les cinq visages demandent ensemble, à leur tour au plus beau visage: «Et toi, qui es si beau et si parfumé, qui es-tu?».

❤️Il répondra: «Je suis la Wilâyah (l'attachement à la Direction) des Ahl-ul-Bayt (as).

Reference :
Bihâr al-Anwâr, 6/ 134

40 LEÇONS PAR
SAINT PROPHÈTE (صلی الله علیه و آله و سلم)

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01. Ne pas dormir entre le fajr et soubh, Asr et Maghrib, Maghrib et Isha.
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02. Évitez de vous asseoir avec des personnes malodorantes. c'est-à-dire (oignon)
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03. Ne dormez pas entre des personnes qui parlent mal avant de dormir.
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04. Ne mangez pas et ne buvez pas avec votre main gauche.
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05. Ne mangez pas la nourriture qui est sortie de vos dents.
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06. Ne cassez pas vos phalanges.
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07. Vérifiez vos chaussures avant de les porter.
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08. Ne regardez pas le ciel lorsque vous priez.
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09. Ne crachez pas dans les toilettes.
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11. Asseyez-vous et portez votre pantalon.
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12. Ne cassez pas les choses difficiles avec vos dents.
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13. Ne soufflez pas sur vos aliments quand ils sont chauds mais vous pouvez les aérer.
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14. Ne cherchez pas les fautes des autres.
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15. Ne parlez pas entre iqamath et adhan.
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16. Ne parlez pas dans les toilettes.
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17. Ne parlez pas de vos amis.
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18. Ne contrariez pas vos amis.
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19. Ne regardez pas souvent derrière vous en marchant.
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20. Ne frappez pas vos pieds en marchant.
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21. Ne vous méfiez pas de vos amis.
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22. Ne dites pas de mensonges à tout moment.
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23. Ne sentez pas la nourriture pendant que vous mangez.
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24. Parlez clairement pour que les autres puissent comprendre.
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25. Évitez de voyager seul.
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26. Ne décidez pas par vous-même mais consultez d'autres personnes qui connaissent.
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27. Ne soyez pas fier de vous.
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28. Ne soyez pas triste de votre nourriture.
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29. Ne vous vantez pas.
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30. Ne poursuivez pas les mendiants.
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31. Traitez bien vos invités avec bon cœur.
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32. Soyez patient lorsque vous êtes dans la pauvreté.
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33. Aidez une bonne cause.
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34. Pensez à vos fautes et repentez-vous.
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35. Faites du bien à ceux qui vous font du mal.
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36. Soyez satisfait de ce que vous avez.
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37. Ne dormez pas trop - cela provoque l'oubli.
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38. Repentez-vous au moins 100 fois par jour (Istighfaar).
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39. Ne mangez pas dans l'obscurité.
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40. Ne mangez pas à pleine bouche.

lundi, 11 janvier 2021 08:05

Hadith du jour

Celui qui entretient de bonnes relations avec Dieu, Dieu veillera à ce que de bonnes relations s’établissent entre lui et les autres.

 Je qualifierai l’Islam comme personne ne l’a fait avant moi. L’Islam est résignation ; la résignation est certitude ; la certitude est croyance ; la croyance est reconnaissance, la reconnaissance est acquittement de ses devoirs ; l’acquittement est action.

Parole de l imam Ali as la voix de l elogence
 

 Sur la terre existaient deux protections contre le châtiment divin ; l’une a été enlevée ; tournez-vous vers la deuxième et tenez-vous fermement à elle. La protection enlevée était dans la personne du Messager de Dieu (que Dieu le bénisse et lui accorde sa grâce) ; l’autre qui nous reste est le repentir. Dieu a dit : « Dieu ne les châtiera pas tant que tu es au milieu d’eux ; Dieu ne les châtiera pas quand ils se repentent ».

Parole de l imam ali as la voix de l elogence

 
lundi, 11 janvier 2021 08:03

Qu'est ce que c'est l'Islam

[le résumé de l'enseignement islamique] 

 
  1-l'islam c'est obéir Allah, son messager et successeurs les bien-guidés ;
2-l'islam c'est le symbole de la vérité divine;
3- l'islam c'est l'amour du prochain; 
4- l'islam c'est le respect du voisin;
5- l'islam c'est la simplicité;
6- l'islam c'est combattre l'immoralité;
7-l'islam c'est le pardon envers ceux qui reconnaissent leurs fautes;
8-l'islam c'est le bon comportement envers tous;
 9-l'islam c'est le respect envers la femme;
10- l'islam c'est dire non à l'injustice ;
11-l'islam c'est le respect de soi-même;
12-l'islam c'est l'ordonnance du bien et réprimander le mal;
13-l'islam c'est l'équité et la justice;
14-l'islam c'est la bienfaisance envers les ophelins, les veuves et les handicapés ;
15-l'islam c'est le respect de la parole;
16- l'islam c'est le respect de la loi de ton pays qui ne contredise pas l'islam;
17-l'islam c'est la riposte envers les agresseurs;
18-l'islam c'est ne jamais soutenir les tyrans;
19-l'islam c'est le dialogue inter-religieux;
20-l'islam c'est l'éducation pour tous;
21-l'islam c'est le respect du lien de parenté;
22- l'islam c'est dire non au mariage forcer;
23- l'islam c'est dire non à la prostitution et à la débauche;
24-l'islam c'est dire non à l'alcoolisme et le tabagisme;25-l'islam c'est dire non à l'individualisme;
26-l'islam c'est dire non à la mendicité;
27-l'islam c'est le respect de tout ce qui est vivant;
28-l'islam c'est le refuge des opprimes;
29-l'islam c'est la seule religion état;
30-l'islam c'est la seule religion que son nom ne dérive pas d'un individu;
31- l'islam c'est dire non à la corruption morale et matérielle;
32- l'islam c'est dire non à la médisance et l'hypocrisie;
33-l'islam c'est l'spiritualisme;
34- l'islam c'est le libre arbitrage de l'homme;
35-l'islam c'est la rationalité;
36-l'islam c'est l'âme de l'humanité;
37-l'islam c'est l'altruisme;
38- l'islam c'est le culte d'un Dieu Unique;
39-l'islam c'est la prudence;
40- l'islam c'est contrôler ses pulsions sexuels;
41- l'islam c'est Allah est le plus grand.<<Que la paix et le salut soit sur le messager et sur sa famile ,ses compagnons les bien-guidés>>
 
ABDOU SALAM HAMZA OUMAR DJallo 

Le  Maître  des  Prophètes  et  des  Messagers,  Mohammed  fils  d’Abdallah  (Pslf)  est  certes  la  plus  pure  et  la plus  honorable  créature  d’Allah.  Pour  lui,  Allah  Le  Sublime  créa  toute  chose. Il  n’existe  point  de  vertu,  de  noblesse  dans  l’univers  qui  ne  soient  présentes  en  grande  partie  chez notre  bien-aimé,  le  Prophète  d’Allah  (P).  Ceci  n’est  qu’un  bref  résumé  de  ce  que  nous  pouvons  dire  à l’encontre  de  notre  Prophète  (P)  sans  excès  ni  exagération. Un  dicton  mentionne  :  Lorsque  le  soleil  brille,  le  miel  est  doux. C’est  le  Prophète  d’Allah  (P)  et  Fatima  Zahra  provient  de  lui  (P)  ! Quant  à  Khadija  (P),  physiquement,  elle  était  grande  de  taille,  une  belle  femme  au  teint  clair. Socialement,  elle  appartenait  à  une  noble  famille  de  sa  tribu.

 
Mentalement,  elle  jouissait  d’une  intelligence  qui  lui  permettait  de  mener  efficacement  ses  affaires. Perspicace,  connaissant  les  principes  de  l’économie,  elle  ne  comptait  que  sur  sa  personne  et  sur  ses capacités  pour  gérer  son  négoce. Du  point  de  vue  conjugal,  Khadija  (P)  mit  tout  son  capital  à  la  disposition  de  son  époux  le  Prophète d’Allah  (P)  afin  qu’il  (P)  en  dispose  à  sa  convenance. En  effet,  les  capitaux  de  Khadija  (P)  ont  permis  de  raffermir  de  manière  prépondérante  l’Islam  qui n’était  alors  qu’à  l’aube  de  sa  formation. Il  avait  donc  un  besoin  impérieux  de  ces  fonds. Allah  Le  Très  Haut  destina  les  capitaux  de  Khadija  (P)  à  l’Islam  et  le  but  était  effectivement  atteint. Le  Prophète  (P)  dit  : «  Nul  capital  ne  m’a  autant  servi  que  celui  de  Khadija.  » Il  (P)  payait  avec  cet  argent  les  dettes  des  pauvres,  aidait  les  nécessiteux  parmi  ses  compagnons quand  il  (P)  était  encore  à  la  Mecque  et  en  donnait  aux  musulmans  qui  faisaient  l’hégire. Il  (P)  en  disposait  selon  les  circonstances  du  vivant  de  Khadija  (P)  et  il  (P)  l’hérita  ainsi  que  leurs enfants  après  sa  mort. Ainsi,  nous  comprenons  mieux  le  hadith  de  notre  Prophète  (P)  qui  disait  : «  La  religion  n’a  pu  se  maintenir  et  résister  que  grâce  à  l’épée  de  Ali  et  aux  capitaux  de  Khadija.  » La  vie  commune  de  Khadija  (P)  avec  notre  prophète  (P)  mérite  toute  notre  attention  et  notre vénération. C’est  pour  cela,  qu’après  sa  mort,  lorsque  le  Prophète  (P)  parlait  d’elle.  Lorsque  l’on  mentionnait  son nom  en  sa  présence,  il  (P)  demandait  à  Allah  qu’IL  la  couvre  de  sa  Miséricorde. Son  souvenir  l’attristait  beaucoup  jusqu’à  arriver  à  en  pleurer  par  affliction. Un  jour,  notre  Prophète  (P)  mentionna  le  nom  de  Khadija  en  présence  d’Aïcha  qui  dit  :
Une  vieille  telle  …,  Allah  te  l’a  remplacé  par  une  meilleure  épouse  qu’elle  ! Le  Prophète  (P)  a  répondu  :-  Allah  ne  l’a  nullement  remplacé  par  une  meilleure  épouse.  Elle  a  cru  en  moi  alors  que  les  gens m’ont  rejeté.  Elle  a  cru  en  moi  alors  que  les  gens  m’ont  renié.  Elle  m’a  associé  à  ses  capitaux  alors  que les  gens  m’ont  privé.  Allah  m’a  donné  des  enfants  d’elle  et  m’a  privé  de  ceux  d’une  autre.
 
Fatima  Zahra  (P)  est  issue  de  ces  parents  dont  nous  venons  de  donner  un  très  bref  aperçu  sur  leur vertueuse  vie.  Ainsi,  la  génétique  nous  permet-elle  d’entrevoir  la  vie  extraordinaire  de  Fatima  Zahra  (P). Il  est  des  réalités  constantes  et  indéniables  déclarées  par  le  Prophète  (P)  et  les  Imams  purs  et  purifiés (P).  La  science  moderne  n’est  pas  encore  arrivée  à  toucher  ces  réalités  malgré  sa  précision,  son expansion  et  malgré  qu’elle  soit  arrivée  à  l’atome  et  aux  galaxies.  Ces  réalités  ne  sont  pas  décelables  par les  appareils  sophistiqués,  ni  prises  par  les  objectifs  des  photographes  afin  d’être  cernées.  Elles  ne  sont pas  non  plus  perçues  par  la  logique  ni  les  cinq  sens  car  elles  résident  au-dessus  des  lois  de  la  nature faisant  partie  des  secrets  qu’Allah  Le  Très  Haut  place  dans  ses  créatures  :  On  appelle  ces  secrets  la métaphysique....
 
Extrait du livre de ''Fatima-Zahra de sa Naissance à sa mort''
Seyed Muhammad Kazem Quazvini

Fatima,  saurons-nous  un  jour  qui  est  Fatima  (P)  ? 

 
La  personnalité  d’un  être  humain  qui  a  supporté  la  féminité  afin  d’être  une  preuve  sur  l’infinie puissance  d’Allah  et  sur  son  pouvoir  innovateur  et  admirable. Allah,  certes  créa  Mohammed  (P)  afin  qu’il  soit  la  preuve  de  sa  puissance  pour  ses  Prophètes,  puis  Il créa  de  lui  une  descendance  :  sa  fille  Fatima  Zahra  (P)  pour  qu’elle  soit  un  signe  et  une  preuve  sur  la puissance  d’Allah  dans  l’innovation  d’une  créature  féminine  qui  sera  un  ensemble  de  vertus  et  de  dons. En  effet,  Allah  le  très  Haut  donna  à  Fatima  Zahra  (P)  de  la  magnificence  et  de  la  splendeur  telle qu’aucune  femme  ne  saurait  atteindre  son  rang. Elle  appartient  à  la  catégorie  des  Awliya  (les  intimes  de  Dieu)  dont  le  ciel  a  reconnu  sa  majesté  avant que  les  gens  de  la  terre  ne  le  fassent. Ces  intimes  d’Allah  le  très  Haut  sur  qui  des  versets  clairs  et  précis  sont  descendus,  versets  lus  et récités  depuis  leur  descente  de  nos  jours  et  jusqu’au  Jour  de  la  résurrection. Plus  l’humanité  mûrit,  comprend  les  réalités  et  découvre  les  secrets,  plus  l’éminence  de  la personnalité  de  Fatima  Zahra  (P)  paraît  plus  claire  et  plus  exhaustive,  les  sens  et  les  vertus  en  sont  saisis plus  clairement.
 
 Elle  est  Fatima  Zahra  (P),  Allah  fait  son  éloge,  se  satisfait  de  sa  satisfaction  et  est  courroucé lorsqu’elle  se  fâche. Le  Prophète  d’Allah  (P)  fait  allusion  à  sa  majesté  et  à  son  considérable  rang. Le  Commandeur  des  croyants, Imam Ali  (P)  la  contemplait  avec  révérence  et  majesté  et  les  Imams  des  Ahl-bayt (P)  la  regardaient  avec  consécration  et  respect.
 
 Je  considère  que  ce  livre,  avec  son  contenu,  sera  très  bénéfique  avec  un  doux  discours  grâce  auquel l’âme  sera  en  bonne  compagnie  et  l’esprit  s’y  délectera. Parler  de  la  vie  de  Fatima  Zahra  (P)  revient  à  parler  d’événements  et  d’incidents  qui  sont  tous  des leçons,  des  devises  et  des  enseignements  à  travers  lesquels  nous  connaissons  ou  nous  découvrons  la  vie
des  intimes  et  des  Elus  d’Allah  l’Exalté. Nous  découvrons  également  leurs  façons  de  ressentir  l’existence. Nous  arrivons  ainsi  à  nous  informer  sur  un  côté  de  l’histoire  de  l’Islam  concernant  la  vie  de  Fatima Zahra  (P)  malgré  la  brièveté  de  sa  noble  vie. Elle  vivait  chez  elle,  nul  ne  connaissait  sa  vie  quotidienne,  son  comportement  dans  l’intimité  mis  à part  les  siens  (P). Malgré  que  l’histoire  l’ait  opprimée  et  n’ait  pas  donné  à  sa  vie  ni  à  sa  biographie  toute  l’importance et  le  mérite  qui  lui  sont  dus. Parler  de  l’aptitude  de  Fatima  Zahra  (P)  conduit  à  parler  de  la  femme  en  Islam  du  point  de  vue  de  la conservation  de  sa  dignité  et  de  celui  de  la  reconnaissance  de  son  respect  et  de  sa  personnalité. Cela  conduit  également  de  parler  de  la  femme  en  tant  que  jeune  fille  dans  la  maison  paternelle, qu’épouse,  mère  et  éducatrice  sous  le  toit  du  foyer  conjugale. Nous  n’omettrons  pas  ici  de  parler  de  la  femme  en  Islam  comme  étant  un  être  humain  pour  qui  il  est permis  de  travailler  sur  le  plan  social  mais  dans  un  cadre  religieux  et  chaste....
 
 Sachez  que  le  plus  étrange  et  le  plus  mystérieux  est  qu’une  personnalité  comme  celle  de  Fatima Zahra  (P)  qui  est  au  sommet  de  la  majesté,  à  l’apogée  de  la  grandeur  et  de  la  vertu  devient  une  cible pour  des  plumes  empoisonnées  et  de  violentes  attaques  livrées  par  quelques  musulmans  et  autres.
Ceci  devient  plus  clair  lorsque  vous  lisez  des  œuvres  biographiques  et  des  hadiths  qui  abondent  des vertus  de  cette  personnalité. Parallèlement,  vous  remarquerez  les  faux  hadiths  placés  par  des  mains  ennemis,  inventés  par  des langues  haineuses,....  
 
 
Extrait du livre ''Fatima-Zahra de sa Naissance à sa mort''
Par Seyed Muhammad Kazem Quazvini
lundi, 11 janvier 2021 07:54

Un magnifique rappel

Un magnifique rappel...

Ya Allah, je t’ai dit « Je souffre ! »
Tu m’as dit : « Et Allah aime les endurants » (3:146)
Ya Allah, je t’ai dit : « Je suis épuisé ! »
Tu m’as dit : « Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité » (2:286)
Ya Allah, je t’ai dit : « Je ne sais plus quoi faire ! »
Tu m’as dit : « Appelez-moi, Je vous répondrai » (40:60)
Ya Allah, je t’ai dit : « Je me sens seul(e) ! »
Tu m’as dit : « Allah nous suffit, Il est notre meilleur garant » (3:173)
Ya Allah, je t’ai dit : « Personne ne sait ce que porte mon cœur ! »
Tu m’as dit : « Et Allah s’interpose entre l’Homme et son cœur ! » (8:24)
Ya Allah, je t’ai dit : « C’est impossible ! »
Tu m’as dit : « Implorez-Moi, Je vous exaucerai ! » (40:60)
Ya Allah, je t’ai dit : « Je désespère ! »
Tu m’as dit : « Ne désespérez pas de la Miséricorde d’Allah » (39:53)
Ya Allah, je t’ai dit : « Donne-moi de l’espoir ! »
Tu m’as dit : « Avec la difficulté, il y a certes une facilité » (94:5)
Ya Allah, je t'ai dit « Ne m'oublie pas ! »
Tu m'as dit : « Souvenez-vous de Moi, Je Me souviendrai de vous » (2:152)

LE DÉPART VERS AU DELÀ 
 

Lorsque, sur son lit de mort, le Prophète annonça à Fâtima qu’elle serait la première à le rejoindre, elle sourit à travers ses larmes. Le fait est que, en effet, elle devait mourir, peu de temps après son auguste père, des suites d’une agression qui demeure une honte en islam et pour l’islam, allez savoir. Il faut dire que la mort du noble Prophète (sawa) en l’an 11 de l’Hégire (632) fut une grande épreuve pour les musulmans ; ce fut aussi pour eux un examen auquel Dieu les soumit. Conséquemment, les évènements avaient contraint Fâtima à prendre la défense de la ligne du noble Prophète (sawa). Au regard de son statut à elle octroyé par Allah dans Son omniscience, elle ne pouvait nullement se défausser de ses responsabilités. Elle les assuma donc résolument et avec une bravoure digne de son noble sang. Elle réclama dignement Fadak usurpé par le calife, en apportant les arguments tirés du saint Coran et des paroles authentiques de son vénérable père. Elle mit au pied du mur ses contradicteurs les plus acharnés et put ainsi démontrer l’imposture ambiante en cours contre les droits de la famille prophétique. Durant tout son combat mené de haute lutte contre les usurpateurs, elle souffrait des séquelles de l’agression inouïe dont elle fut la cible par des enragés cherchant coûte que coûte à faire prêter par Ali serment d’allégeance à Abou Bakr. Enfin, lorsqu’elle sentit approcher sa dernière heure, elle appela à son chevet son glorieux mari, Ali Ibn Abi Tôlib (as), et lui demanda de l’enterrer nuitamment afin que ceux-là qui sont la cause de ses malheurs ne puissent point venir se recueillir sur sa tombe, encore moins prier sur elle.

Fâtimatou-Zahra (as) rejoignit ainsi son vénéré père, le noble Prophète (sawa). Nous retiendrons utilement qu’elle ne fut pas n’importe quelle femme et qu’elle ne sera jamais une personne anonyme dans l’histoire de l’humanité. Fâtimatou-Zahra, c’est le grand secret de notre religion, cette religion musulmane que Dieu a agréée sous le nom de l’Islam. Fâtima est la Profusion, l’Abondance pour nous, pour notre bonheur ici-bas et dans l’au-delà. Au privilège singulier d’être née de Mouhammad et de Khadidja, elle a la gloire éternelle d’avoir été choisie par Allah pour être la prestigieuse « Mère des Imams », ces beaux et lumineux Princes immaculés de la fin des temps que Tabarani mentionne ainsi, citant Ibn Abbas en reprenant les paroles du noble Prophète (sawa) :  « Les étoiles sont une sécurité contre la noyade (en mer) pour ceux qui vivent sur terre et les Ahlul Bayt sont, pour eux, un refuge contre la discorde » . Le noble Prophète (sawa) peut se réjouir en s’adressant à sa fille Fâtima : « Dieu t’a choisie, Il t’a purifiée et choisie parmi les femmes de l’univers. »(Manaqib, Ibn Chahr Achoub, t. 3).

De l’éminence du caractère de Dame Fâtima, on retiendra surtout la parole suivante de Aïcha, épouse du Prophète (sawa) : « Je n’ai jamais vu personne plus sincère et véridique que Fâtima, si ce n’est son père. »(Manaqib, Kharazmi, p. 462).

On demanda à l’Imam Dja’afar Sadigh pourquoi Fâtima a été appelée Zahra (l’Eclatante). L’honorable Imam (as) répondit : « C’est parce que, lorsqu’elle se tenait en prière dans son mihrab, sa lumière brillait pour les êtres du Ciel comme la lumière des étoiles brille pour les habitants de la terre. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 12).

Il a été rapporté, par un récit digne de foi, que le Prophète (sawa) avait acheté pour le mariage de Fâtima une robe neuve pour remplacer celle, rapiécée, qu’elle portait. Lorsqu’un mendiant, quémandant un vieux vêtement,  vint frapper à leur porte, Fâtima voulut lui donner sa robe rapiécée, mais elle se souvint alors du verset coranique suivant : « Vous n’atteindrez pas à la piété vraie tant que vous ne donnerez pas en aumône ce que vous aimez… » (Coran, sourate 3, Al Imran, verset 92). 

Un penseur a dit : « Fâtima, c’est Fâtima ». Ce qui laisse à comprendre qu’elle restera une grande leçon de vie jusqu’à la fin des temps. Eternelle Dame !



AMADOU DIALLO

Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)

QUELQUES HADITHS BIEN CONNUS

« Elle est la Reine des femmes de l’univers, de la première à la dernière », a dit de Fatimatou- Zahra (as) le Prophète de l’islam.  Selon d’autres sources parmi les plus fiables, le saint Prophète Mouhammad (sawa) a dit : « Marie  était la Dame des femmes de son époque, mais ma fille Fatima est la Dame de toutes les femmes du monde, de la première à la dernière »

La grandeur de Fatima aux yeux de son père, l’Envoyé de Dieu, et de son époux, Ali Ibn Abi Tôlib, son exemplarité au regard des musulmans, relèvent, à la fois, de son statut et des qualités personnelles qu’elle développa  au cours de sa brève existence. De même, l’affection immense que lui vouait le Prophète, et qui transparaît à travers nombre de hadiths, prend source non seulement dans le lien paternel qui l’unit à elle, mais aussi et surtout, sans doute, à la noblesse de caractère de Fatima et à sa grandeur d’âme. En témoignent, notamment, certains propos du Prophète, relativement à tel comportement ou telle parole de Fatima : « Fatima est une partie de mon être » ou « Ô Fatima, je témoigne que tu es une partie de mon être »(Bihar al-Anwâr, I. 43, p. 24). Ce qui atteste la permanence de cette affirmation prophétique.

Quelle vision aurions-nous de Fâtimatou-Zahra (as)  si toutes les paroles de l’Envoyé de Dieu la concernant, si le récit de tous ses mérites étaient parvenus jusqu’à nous ? Dieu Seul le sait. Il suffit d’entendre et comprendre, avec le cœur et les oreilles de la piété, la parole suivante du noble Messager d’Allah : « Fâtimatou est un ange à existence humaine ». Il y a dans ce signalement à notre intelligence une profondeur que notre esprit est incapable de sonder tous les coins et recoins.

Sur la dense vie de Fâtimatou-Zahra (as), nous avons éternellement matière à méditer. Arrêtons-nous sur les quelques anecdotes que nous ont transmises les rapporteurs de hadiths et sur la portée des paroles du Prophète à la lumière du verset coranique suivant : « Votre camarade ne s’égare ni n’est dans l’erreur/ Ni ne parle pas sous l’emprise de la passion… » (Coran, sourate 53, l’Etoile, versets 2 et 3. Donc, avec une foi inébranlable en Allah, aucune des paroles du noble Prophète n’est à prendre à la légère ; tout ce que le vénérable Messager déclare porte le sceau du Seigneur Très-Haut, qui continue, dans la même sourate, à proclamer à son sujet : «… ce n’est là que révélation révélée/ Un fort en fait de puissance l’a enseigné… » (Sourate 53, l’Etoile, versets 4 et 5).

Or, voici que le Prophète dit de sa fille :« Fâtima est la Reine des femmes du Paradis. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 36). Puis : « Fâtima est une partie de mon être, elle est la lumière de mes yeux, le fruit de mon cœur et de mon esprit… » (Riyahin al-chari’a, t. I., p. 21). Encore : « Dieu se courrouce du courroux de Fâtima et se complait de sa satisfaction. » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 19 et 26).

Revenons à Fâtima (que nous n'avons d'ailleurs pas quittée). Elle grandit, nous l’avons déjà dit,  dans la demeure de la Révélation, dans l’atmosphère d’exaltation des premiers temps, témoin des allers et venues des nouveaux musulmans venant auprès de son père apprendre comment adorer le Tout-Puissant.  Dès sa plus jeune enfance, elle se familiarisa avec les enseignements de l’Islam, tout en côtoyant les épreuves imposées aux musulmans qui caractérisaient cette époque : menaces, humiliations, tortures, meurtres, pressions économiques, etc.- des conditions fort difficiles qui forgèrent son endurance.

En 619, ‘’Année de la Tristesse’’, la mort de sa bien-aimée mère Khadidja, puis celle d’Abou Tôlib, oncle et soutien de son noble père le Prophète, affectèrent profondément celui-ci. C’est Fatima qui prendra la relève des deux et se dévouera au service du vénéré Messager du Seigneur des mondes, alors devenu une fois de plus orphelin par la perte de l’épouse chérie et de l’oncle attentif, tous deux piliers solides de la nouvelle foi. Pour cela, Fatima recevra du noble Prophète le surnom de ‘’Oum Abiha’’ (‘’Mère de son père’’).

 
AMADOU DIALLO

Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
 
LE MARIAGE

....Nous avons tantôt parlé du mariage de Fatima avec Ali Ibn Abi Tôlib. L’évènement eut lieu en l’an 2 de l’Hégire (624). Le noble Prophète qualifia ainsi ce lien sacré : « Cette affaire est conforme à la volonté de Dieu. Nul autre qu’Ali n’était digne d’épouser Fâtima.»

Pour comprendre le sens de cette assertion prophétique, il faut savoir que, auparavant, d’autres musulmans parmi les plus connus, notamment Omar et Abou Bakr, avaient eu à demander la main de Fâtima, mais le noble Prophète (sawa) leur avait toujours répondu invariablement : « J’attends la décision d’Allah. »

C’est que, de par la volonté divine, et rien d’autre que par la volonté divine, Fâtima portera le destin et l’avenir de la foi, car d’elle seront issues les sublimes personnalités exemptées de péchés, les Ahlul Bayt (Gens purifiés de la Demeure prophétique), à qui est immuablement dévolue la guidance saine et pieuse de l’humanité.

C’est donc un couple béni prédestiné qu’Ali Ibn Abi Tôlib et Fâtima étaient appelés à former, un foyer pieux à fonder et à entretenir pour préparer les lits aux flots de la Profusion (de l’Abondance). Dès le début de leur vie commune, Ali et Fâtima s’en remirent au noble Prophète (sawa) pour la répartition des tâches entre eux. C’est ainsi que le vénérable Messager (sawa) chargea Ali des responsabilités extérieures comme apporter le bois ou puiser l’eau, et Fâtima des tâches intérieures comme moudre le blé ou l’orge et faire le pain. Ce partage des tâches était déjà souple, Ali et Fâtima le rendirent plus élastique : Ali secondait, en effet, Fâtima lorsqu’il le pouvait, de même qu’en l’absence d’Ali, Fâtima se chargeait des tâches extérieures. Ali dira de son aimable et pieuse épouse : «Lorsque je rentrais à la maison et que je regardais Fâtima, tous mes soucis s’évanouissaient »(Manaqib, Kharazmi, p. 256). Et encore : « Par Dieu, je n’ai jamais rien fait qui courrouce Fâtima, et Fâtima ne m’a jamais mis en colère » (Manaqib, Kharazmi, p. 256). Bienheureux couple qui doit nous inspirer, nous et nos épouses !

Un de nos amis a dit un jour publiquement que si Dieu n’avait pas fait subir au Prophète et aux siens les affres de la pauvreté, aucun pauvre n’aurait accepté l’Islam. Il n’a peut-être pas tort. Pour Ali et Fâtima, comme pour Mouhammad, la vie n’a pas été que de roses, loin s'en faut. Elle a même été rude pour eux. La pauvreté régnait sur leur quotidien comme sur celui des autres musulmans. Pour Fâtima particulièrement, les tâches ménagères étaient fort  pénibles.  A propos, on rapporte que le noble Prophète (sawa), voyant un jour Fâtima vêtue d’un vêtement rêche et en train de tourner la meule de sa main, tout en allaitant son enfant, lui dit, les larmes aux yeux : « Ma fille ! Endure l’amertume de la vie à titre de préliminaire à la douceur de l’au-delà… » (Bihar Anwâr, t. 43, p. 85- 86).

De l’union d’Ali et Fâtima naquirent quatre enfants : Hassan, Hussein, Zaynab et Oum Koulthoum. Un cinquième, qui aurait eu le nom de Mohsen s’il avait vu le jour, ne naîtra pas. Des agresseurs ayant fait irruption sur la maison de Fâtima et Ali en la bousculant vulgairement sont à la base de la mort de la fille du noble Prophète (sawa) et de la perte de son enfant Mohsen qu’elle portait dans ses entrailles. Il y a là une histoire que tout musulman doit chercher à connaître.....
 
 
AMADOU DIALLO

Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)