
تقي زاده
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa) (4)
En clair, Fâtimatou-Zahra (as) a été accordée et envoyée à Mouhammad (sawa) comme consolatrice. Or, Mouhammad (sawa) est lui-même le Consolateur par excellence, le Ahmad dont, selon le saint Coran, la venue a été annoncée solennellement par Jésus, mais aussi le Paraclet (‘’Parakletos’’) de la Bible. Donc, Zahra (as) est la Consolatrice du Consolateur par excellence chagriné fortement par ses contemporains mécréants au moment de la perte du dernier de ses fils.
Nous pouvons même oser un parallèle entre le cas du grand Prophète Noé (as) et celui du vénéré Mouhammad (sawa). De par la Révélation qu’il reçut d’Allah, Noé entreprit de construire l’Arche du salut. Or, il vivait dans un espace totalement désertique. Ses contemporains incroyants, qui ne cessaient de passer pour se moquer, se disaient entre eux : « En voici un vrai fou qui construit une Arche sur le désert ! Sur quelle eau cette embarcation que ce fou dit être le vaisseau du salut va-t-elle un jour naviguer ? » De la même manière, on peut saisir la suspicion des contemporains de notre Prophète honorable par excellence quand il leur annonce la sourate « Al Kawthar » dont la matérialisation est sa fille qui sera celle qui prolongera sa descendance : « Tu n’as pas de garçon et tu crois que tu auras des descendants nombreux ! Comme ce pourrait être inintelligent ! »
Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa) (3) « AL-KAWTHAR»(3)
FATIMATOU-ZAHRA, « AL-KAWTHAR»
Allah, l’Omniscient, a mentionné Fatimatou-Zahra (as) comme étant “Al-Kawthar”. Ce mot a beaucoup retenu l’attention de ceux qui réfléchissent, qui méditent, comme le suggère exactement le saint Coran, parole d’Allah. En effet, « qui a meilleure parole qu’Allah ? » La beauté et l’excellence de la parole d’Allah, depuis la toute petite lettre jusqu’aux mots, en passant par la ponctuation, etc., résident dans la réalité que notre Créateur est le seul capable de dire en une locution plusieurs évidences, simples ou complexes à saisir, tant dans leurs couleurs que dans leurs profondeurs indescriptibles.
Le mot coranique « Al-Kawthar » est donc d’une importance capitale, d’une profondeur à donner le vertige (mais, Dieu merci, les âmes croyantes et qui invoquent beaucoup Allah échappent au vertige). Situons-nous dans l’histoire et dans l’espace de la vie du noble Prophète (sawa) pour tenter de comprendre. Dans l’Arabie avant l’islam, la terrible tradition d’enterrer vivantes les filles nouvelles-nées était des plus assises. C’est comprendre, au regard de cette effroyable pratique sociétale, l’ampleur du malheur de notre Prophète (s’il n’avait été qu’un humain ordinaire) du fait que la volonté divine aura été qu’il ne laissera point d’héritier mâle. Vue à la loupe de cette effroyable pratique sociétale, l’honorabilité d’un homme était, en grande partie, tributaire des descendants mâles qu’il laissait après sa mort.
Rappelons-le, nous sommes toujours dans l’Arabie avant l’islam où la naissance d’une fille n’est jamais un bonheur dans une famille ; c’est plutôt un triste évènement, une malédiction même. Alors, sans frémir le moins du monde, on enterre tout simplement vivante la fille nouvellement née en croyant - quelle abjection !-, se débarrasser d’un motif de chagrin, d’opprobre social, de honte.
Là-bas, dans cette Arabie, l’honneur et la gloire d’un homme sont tributaires des enfants mâles qu’il laisse derrière lui, preuve de la continuité de sa lignée, de son nom.
C’est donc dans une telle circonstance et dans une telle atmosphère impie que le noble Prophète Mouhammad (sawa) vint à perdre son dernier enfant mâle.
Il va sans dire que se lève contre lui une furieuse tempête de moqueries multiples, que s’abattent sur lui des avalanches d’ironies. Nous voyons bien aujourd’hui, plus de quatorze siècles plus tard, le rictus des sourires narquois des contemporains incroyants de notre vénéré Prophète Mouhammad (sawa), nous voyons bien la rigueur de leurs sarcasmes les plus morbides qui peuvent fendre et faire saigner le cœur le plus tendre et le plus pieux. Pour les ennemis de notre Prophète (sawa), ça y est, les jeux sont désormais faits : Mouhammad (sawa) est tout simplement "foutu" car, voilà quelqu’un qui prétend recevoir la Révélation, qui affirme que l’Archange Gabriel vient régulièrement le visiter, et qui est brusquement, si ce n’est brutalement, totalement abandonné par Son Allah qu’il dit pourtant être capable de tout, mais qui se révèle incapable de lui assurer une descendance pérenne!
On peut donc conspuer à souhait un tel Prophète : "ah ! ah ! ah ! oh ! oh ! oh !" Même chez nous encore, tout homme qui meurt en ne laissant derrière lui que des filles est considéré comme n’avoir pas été particulièrement favorisé par la nature. On se lamente sur son cas en disant : « Dommage, il a vécu seulement pour agrandir d’autres familles!» (par le mariage de ses filles). De même, toutes les femmes souhaitent, dans leur for intérieur, donner à leurs maris au moins un enfant mâle, sans quoi elles souffriraient doucement dans leurs cœurs de mères. Ceci est vrai ici comme ailleurs.
Ceci est même vrai dans les milieux les plus pieux. Le saint Coran nous en donne un exemple éloquent. La famille d’Imran a sans doute voué à Allah un culte sincère et assidu. Par la force de l’invocation, Allah bénit l’heureux couple qui avait tardé à enfanter. Et lorsque vint l’heureuse nouvelle de la grossesse, quelle ne fut la joie de la femme d’Imran :
« La femme d’Imran dit :
‘’Mon Seigneur !
Je te consacre ce qui est dans mon sein.
Accepte-le de ma part.
Tu es, en vérité, Celui qui entend et qui sait’’. » (Coran, Sourate III, verset 35).
Après avoir accouché, cette joie première, attendue du reste avec fébrilité, on s’en doute, va vite laisser la place à une sorte de doute, de déception post- délivrance. La femme d’Imran voulait très certainement un garçon, et voilà qu’Allah contrarie son souhait.
« Après avoir mis sa fille au monde, elle dit :
‘’Mon Seigneur ! J’ai mis au monde une fille’’.
-Allah savait ce qu’elle avait enfanté,
un garçon n’est pas semblable à une fille. »
La femme d’Imran, malgré tout, garde sa confiance en Allah :
« …‘’Je l’appelle Marie’’
Je la mets sous Ta protection, elle et sa descendance,
contre Satan, le Réprouvé’’
Son Seigneur accueillit la petite fille
en lui faisant une belle réception.
Il la fit croître d’une belle croissance
et Il la confia à Zacharie… » (Coran, Sourate III, verset 37…).
Le reste du récit, émaillé de lourds soupçons de dépravation de la part de la noble Marie, est bien connu. En accordant à la femme d’Imran une fille qui suscita, en quelque sorte le scepticisme des heureux parents, Allah nous révèle le grand secret qu’Il a mis de science certaine dans les femmes préservées. Marie, née de la femme d’Imran, sera celle qui donnera miraculeusement naissance à Issâ (Jésus Christ). Toute une leçon qui mérite d’être sans cesse apprise, assimilée et dissertée sainement.
La femme d’Imran confie donc à Allah sa fille (à la place de laquelle elle souhaitait un garçon) que le Seigneur des mondes envoya à elle et à son mari comme consolation. Elle l’a mise sous la protection d’Allah, elle et sa descendance, contre Satan, le Réprouvé. C’est bien cette descendance-là qui est quotidiennement citée dans la formule des invocations divines rappelée au moins cinq fois par jour dans les prières de certains de nos frères, formule de bénédictions divines connue sous le nom de « çolowat Ibrahimiya » ; et il est aisé de savoir que cette descendance-là, celle du grand Prophète Ibrahim (as), est citée en parallèle, dans la formule en question, avec la descendance du noble Prophète Mouhammad (sawa). Ceci explique bien cela.
Or, le Prophète Mouhammad (sawa) a perdu ses deux fils morts à bas âge. Aubaine pour ses détracteurs, ses ennemis, non seulement de s’en réjouir, mais de se moquer surtout de lui en le qualifiant de « abtar », c’est-à-dire de «sans postérité », celui qui ne laisse pas de trace, qui est un mutilé de la vie, comme on dirait aujourd’hui d’un tel malheureux, ‘’il a vécu pour rien’’ ou, pour parler comme nos frères Ivoiriens, ‘’il est mort cadeau’’.
Pour les ennemis de Mouhammad (sawa), le noble Messager d’Allah demeurait bien le « abtar » (sans postérité) ; ils ne savaient pas qu’avec la naissance de l’honorable Dame s’ouvrirait bientôt le cycle de l’Imamat grâce à son béni mariage avec l’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as), de laquelle union naîtront les deuxième et troisième Imams immaculés, Hassan et Hussein, et de ce dernier une descendance préservée de neuf Imams sanctifiés qui perpétueront, en tant que dépositaires du noble sang prophétique, la lignée sanctifiée de Mouhammad. Non, grâce à Allah, le Prophète n’est pas « abtar »! Sa descendance purifiée demeure la gardienne vigilante et infaillible du message divin jusqu’à la fin des temps. Il est curieux que certains musulmans, lisant pourtant tous les jours la sourate ‘’Al-Kawthar’’ qui leur dit clairement que ce sont plutôt les ennemis du Prophète (sawa) qui seront sans postérité aucune, continuent à dire que Mouhammad (sawa) n’a laissé aucune postérité et que les familles chérifiennes (les Sayyid justement issus de sa progéniture par le mariage de Ali et Fatima) sont une imposture ! Soubhanallâh ! Soubhanallâh ! Soubhanallâh !
Plaise à Allah qu’ils se rendent compte, vite, que ‘’Al-Kawthar’’, ce sont les Ahlul Bayt (Gens de la Maison, Demeure prophétique) : « … En vérité, Dieu ne veut autre chose, que faire partir de vous la souillure, ô Gens de la maison, et vous purifier totalement » (Coran, sourate 33, verset 33).
Le cycle de l’imamat, ouvert par Ali Ibn Abi Tôlib (as) et qui se boucle, à la finale, par son noble descendant Mouhammad Ibn Al Hassan, le Mahdi attendu (actuellement en grande occultation), est le prolongement naturel du cycle de la prophétie clos par le Prophète Mouhammad (sawa). Ceci est un autre débat.
Et voilà qu’Allah Lui-même se charge de répondre aux ennemis de son noble Prophète (sawa), en bloquant net leurs torrents de moqueries, de sarcasmes, et d’injures mêmes, par la révélation de la sublime sourate coranique ‘’Al Kawthar’’ (la Profusion, l’Abondance) qui annonce la prochaine venue au monde d’une Dame honorée, Fatima, qui perpétuera sa noble lignée. Voici, avec tous ses secrets, sa profondeur ésotérique, son éloquence, etc., la dense et superbe sourate de seulement trois versets :
«Au nom de Dieu le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux,
Oui, Nous t’avons accordé la profusion (l’abondance).
Pour ton Seigneur, donc, célèbre l’Office (la prière rituelle) ; et immole(à Sa gloire)
Oui, celui qui te hait, le voilà, le sans-trace !» (c’est ton ennemi qui sera sans postérité aucune).
Alors naquit Fatimat-Zahra (as) pour être « Al-Kawthar » ou la Profusion, l’Abondance. Les commentateurs chevronnés du saint Coran abordent le « Al-Kawthar » avec un immense espoir. De toute évidence, il s’agit d’une source intarissable de bonheur ou une profusion des bonheurs des mondes. On parle également de « Al-Kawthar » comme étant un fleuve au paradis pour étancher la soif des élus ; eau bénie donc.
La métaphore divine peut nous renvoyer à l’immensité des eaux terrestres et célestes, l’eau étant ce produit indispensable à la vie, toutes choses elles-mêmes ayant été créées à partir de l’eau. Cette notion d’eau en tant qu’élément indispensable à la vie, pour peu qu’on y prête attention, revient bien à propos dans le saint Coran. En effet, demander pardon à Allah pour accéder au bonheur est pour nous une donnée essentielle, un cadeau divin. De l’autorité du noble Prophète (sawa), nous savons que les Ahloul Baït (as), c’est-à-dire les « Gens de la Maison » prophétique sont la porte de la rémission de nos péchés.
Parler des « Gens de la Maison » prophétique revient à mentionner les 14 infaillibles dont l’unique femme faisant partie est Fatimatou-Zahra (as). Notre espoir de rémission de nos péchés et notre espérance d'accéder au paradis éternel se trouvent ainsi logés dans le secret des 14 infaillibles, dont Fatimatou-Zahra (as). On remarquera que ces Gens distingués, élus, sont aussi appelés « Arche de Noé ». Or, c’est dans la sourate Noé que le Grandiose Prophète (as) invite son peuple à demander pardon à Allah : « … J’ai donc dit : ‘’Implorez pardon, de votre Seigneur,- Il reste grand pardonneur, vraiment,-pour qu’Il vous envoie la nuée qui tombe abondamment en pluie, et qu’Il vous aide de biens et d’enfants, et vous assigne des jardins et vous assigne des ruisseaux… » (Coran, sourate 71, versets 10-11). Pluie, jardins, ruisseaux, n’est-ce pas l’eau, le fleuve paradisiaque qui alimente peut-être tous les cours d’eau de la création ? « Al-Kawthar » s’entend sans doute ainsi.
Telle est aussi Fatimat-Zahra (as), à la fois fille, épouse, mère et grand-mère des Arguments infaillibles d’Allah sur Ses créatures enclines aux péchés....
Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa) (2)
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa) (2)
A la différence des autres femmes, elle possédait un degré de profondeur spirituelle dans sa personnalité, ce qui faisait d’elle une manifestation du Message apporté par son glorieux père (sawa). En effet, le Message divin a toujours été présent en Fatimatou-Zahra (as), à l’intérieur de son esprit et dans son cœur, non sans irradier constamment son âme. Il ne pouvait en être autrement puisque, en dehors des 75 ou 95 jours (selon les récits) qui séparent son décès de celui de son honorable père intervenu avant, elle a vécu la totalité de sa vie avec le Messager (sawa) qui est l’Exemple parfait (« Il demeure très certainement dans le Messager de Dieu un beau modèle pour vous, pour quiconque espère en Dieu et au Jour dernier et qui se rappelle Dieu beaucoup », sourate 33, verset 21) ; le Messager de Dieu (sawa) s’est occupé de son éducation, de son instruction dans la Maison de la Révélation. La fille a été, en quelque sorte, constamment sous l’aile protectrice de son père de dernier Prophète d’Allah et sous sa tente à oxygène. C’est pourquoi, dans la vie personnelle de Fatimatou-Zahra (as), on ne saurait jamais rien trouver qui a trait aux loisirs, à la distraction, aux mondanités. Elle vivait avec le Messager (sawa) et apprenait chaque jour de ce dernier quelque chose d’utile, d’élevé, de sublime. Elle ne sacrifiait pas moins à ses obligations cultuelles : ses prières et ses invocations sont si connues qu’il n’y a aucune contestation possible sur sa piété. Son mariage avec l’Imam Ali (as) apparaît même comme un parachèvement de cette vie pieuse, sans cesse renouvelée et dédiée à Allah. Pour tout dire, Fatimatou-Zahra (as) vécut, chez son père comme chez son mari, la totalité du Message divin, en esprit et en détails. La venue au monde de ses deux fils, également Imams immaculés, n’est ainsi que la confirmation du destin grandiose à elle conféré par Allah.
Fatimatou-Zahra (as) n’a pas été qu’une privilégiée des dons divins. Au plan humain, elle a voué à son noble père un amour filial inégalable et, à son prestigieux mari, toute la dévotion recommandée. Elle s’acquitta de l’éducation de ses enfants comme il se doit, honorablement et avec un sens élevé de la piété. Dans la vie courante comme sur les champs de bataille, elle accompagnait son noble père en lui apportant tout le soutien nécessaire au point que, dans une grande satisfaction, on le voit, le noble Prophète Mouhammad (sawa) a dit : « Fatimatou-Zahra (as) est la mère de son père, ‘’Oum Abi’’ ». Parole lourde de sens émise par un Prophète (sawa) dont Allah a attesté qu’il ne parle jamais d’émotion ni d’impulsion. Et si on met bout à bout ces distinctions honorables avec l’autre parole déclarant que lui-même et Ali sont issus d’une même lumière, la luminance de Fatimatou-Zahra (as) apparaît dans tout son rayonnement terrestre et céleste....
Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa) L'ÉTERNELLE LEÇON DE VIE
FATIMATOU-ZAHRA (as), LA FILLE DU NOBLE PROPHÈTE (sawa)(1)
L'ÉTERNELLE LEÇON DE VIE
Si Fâtimatou-Zahra (as) n’est pas l’insondable profondeur de la Création, elle apparaît en tout cas comme un des plus grands secrets d’Allah, un mystère de la manifestation divine qui, par essence, ne peut être expliqué entièrement sans perdre son caractère mystérieux (car on tomberait alors dans la sphère du profane, or Zahra (as) est justement d’essence sacrée).
Un hadith prophétique bien établi dans toutes les écoles atteste que « Fâtimatou-Zahra (as) est un ange à existence humaine », ce qui annonce une spécificité et une singularité à faire réfléchir.
« Les desseins de Dieu sont impénétrables », dicton plus vieux que Mathusalem ayant traversé des siècles et hanté l’esprit des religieux. En effet, nul ne peut cerner Allah à la manière d’un scientifique résolu dans son laboratoire à découvrir les plus infimes secrets de son sujet (‘’Allah ne ressemble à rien’’, ‘’Les yeux ne peuvent L’atteindre’’, ‘’Lui, Dieu, est Unique, Dieu l’Absolu. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus. Et nul n’est égal à Lui»).
Cela nous amène à méditer sur le destin fabuleux qu’est celui de Fâtimatou-Zahra (as).
Une raison secrète - qu’Allah seul cerne de science certaine - a fait de la fille du noble Prophète (sawa) l’unique femme parmi les 14 personnes « purifiées de purification totale » (Coran, sourate 33, verset 33). De cette position privilégiée, elle porte éternellement une gloire et une grandeur auxquelles nulle autre femme après elle ne pourra prétendre. Sa conception et sa naissance, tout à fait extraordinaires, lèvent un coin du voile sur ses particularités.
En effet, c’est après une retraite spirituelle du noble Prophète (sawa) fort à propos, durant laquelle le noble Messager (sawa) n’a été nourri que des produits du paradis, que Dame Khadidja portera dans ses entrailles la fille qui sera décrétée « Profusion, Abondance’’ par Allah. Fâtimatou-Zahra (as) est donc la fille de Mouhammad (sawa), dernier et plus grand Messager du Seigneur des mondes, et de Dame Khadidja dont la fortune a contribué, avec l’épée de l’Imam Ali (as), à l’assise solide de la religion agréée par Allah. Son mariage avec ‘’Zoulfakar’’, ‘’Saïf Allah’’, l’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as), d’abord célébré au ciel, puis sur la terre par son noble père, se révélera être la plus bénie des unions car c’est de cette union que seront issus 11 (Onze) des 12 (Douze) Imams immaculés, dont le premier est Ali (as), à qui est dévolue la gouvernance spirituelle et temporelle des croyants jusqu’à la fin des temps.
Voilà donc Fâtimatou-Zahra (as) : fille du dernier et plus grand Prophète Mouhammad (sawa) et du plus grand mécène féminin de l’Islam naissant dans des conditions d’hostilité exacerbées (nous aurions pu dire tout simplement ‘’mécène’’ puisque l’histoire n’a pas enregistré d’émule à Dame Khadidja en la matière) ! Ce n’est pas tout : d’après un ordre divin clair, elle deviendra l’épouse du meilleur porte-drapeau de l’Islam, le guerrier invincible et invaincu de la foi, qui eut l’honneur de coucher dans le lit du noble Messager afin que celui-ci puisse secrètement émigrer vers Médine et échapper à ses ennemis jurés qui étaient sans foi ni loi, cet Imam Ali (as) connu sans ambiguïté pour être la porte de la cité du savoir prophétique et dont l’annonce de la ‘’wilayat’’ aux masses croyantes a été un ordre d’Allah, ordre assorti de menace à l’attention du noble Prophète lui-même (sawa), ce qui en dénote la gravité et la solennité.
L’heureuse mère des deuxième et troisième Imams sanctifiés, Al-Hassan et Al-Hussein (as), les deux princes des jeunes du paradis, c’est encore elle, Fâtimatou-Zahra (as). Et, par ricochet, par une sorte de fil d’Ariane en permanence sauvegardé et protégé par Allah Lui-même, elle devient la bienheureuse grand-mère des neuf derniers Imams immaculés descendant d’Al-Hussein (as) par le lien doré inoxydable conçu par la science divine.
Ce qui précède met en évidence le rang spécial et la haute stature de Fâtimatou-Zahra (as). On peut aisément comprendre que le destin qui est le sien relève des prérogatives exclusives d’Allah. Tout comme Allah a choisi en toute science et en toute sagesse Ses Messagers qu’il députa à travers le temps et l’espace, Il choisit Fâtimatou-Zahra (as) pour un rayonnement qui traversera le reste du temps d’ici-bas.
L’infaillibilité est une grâce divine que le Seigneur des mondes accorde à ceux de Ses créatures choisies. C’est, par exemple, le cas, entre autres, de l’Imamat accordé au noble Prophète Ibrahim et à ses descendants qui n’ont pas commis de torts contre eux-mêmes : le saint Coran l’atteste éloquemment et, aussi, la formule de l’invocation des bénédictions divines sur Mouhammad et sa famille connue sous le nom de « salât Ibrahimiya », pratiquée au moins cinq fois quotidiennement pendant les prières par certains de nos frères d’une autre chapelle islamique, en renouvelle la véracité. Les femmes atteignent l’infaillibilité, nous le croyons. Allah, dans Sa sagesse infinie, nous en donne dans le saint Coran la preuve et l’exemple à travers Mariama (la Vierge Marie, mère heureuse divinement choisie pour porter l’enfant Nabi Issa ou Jésus, autre grande manifestation du mystère divin). Marie, la Vierge, donne miraculeusement naissance à Jésus, et Fatimatou-Zahra, dont l’essence a été tirée du paradis, est devenue la pierre angulaire des « Gens de la Maison » appelés à nous aider à nous sauver de la damnation suprême, à échapper à l’enfer éternel, au besoin par leur intercession. C’est là notre grand espoir, c’est là notre grande espérance d’hommes et de femmes pécheurs peuplant la terre...
Directeur de l’Agence « Djannatou Ahlil Bayt » et du journal « La Sakina-Achoura » (République du Mali)
3 Janvier 2021, c'est le premier anniversaire du martyre du Général Qasem Soleiman.
Le meurtre de Soleimani par les États-Unis "constituait une violation du droit international et de la charte des Nations unies, et une violation manifeste de la souveraineté de l'Irak".
L'élimination de l'ombre sinistre des terroristes Takfiri, dont le Daech(ISIS), dans la région était le point culminant du service du général Qassem Soleimani aux pays de la région et à l'humanité.
Le général Qassem Soleimani croyait en la dignité de la Oummah islamique, en l'unité du monde islamique, en la lutte contre le régime sioniste et les puissances anti-islamiques, et il était l'une des figures les plus importantes pour contrecarrer les complots maléfiques de l'Amérique pour le Moyen-Orient et l'Asie occidentale.
Le martyre de l'honorable commandant du monde islamique n'avait pas seulement affecté la nation de l'Iran islamique, mais aussi tous les opprimés et les gens de droite.
En plus il avait aussi des profonds connaissances sur la spiritualité et l'éthique de l'Islam.
Ayatullah Khamenei, le guide suprême a affirmé devant le comité pour la commémoration du «martyr» que «Soleimani concrétisait les valeurs iraniennes» comme «le courage» et «l'esprit combattant». Selon lui, «c'est ainsi qu'il est devenu le héros de la nation iranienne» toute entière.
Pour rappel, suite à cet acte terroriste de la Maison Blanche, le Corps des Gardiens de la Révolution Islamique a tiré plusieurs missiles balistiques sur la base américaine de Ain al-Assad dans la province irakienne d'Al-Anbar dans la matinée du 9 janvier.
La tentation du diable : les raisons du regain d’intérêt pour Israël
LES PAYS ARABES FACE A LEUR RESPONSABILITE
La tentation du diable : les raisons du regain d’intérêt pour Israël
L’inimaginable il y a quelques années encore se déroule sous nos yeux. Sous le fallacieux prétexte de « faire la paix », des pays Arabes vivent dans la tentation de renouer leurs relations avec Israël. Le dernier en date ? Les Emirats Arabes Unis et Bahreïn. Au nom de la haine qu’ils vouent à l’Iran, plusieurs monarchies pétrolières franchissent le rubicond. Comme toujours, le schisme entre Sunnites et Chiites continue à profiter aux ennemis de l’Islam…
Après l'Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994, les Émirats arabes unis sont le troisième pays arabe à reconnaître officiellement l'Etat d'Israël. Cette normalisation intervient alors même qu'aucune solution ne se dessine dans le conflit israélo-palestinien depuis de très longues années. Le génocidaire Benjamin Netanyahu a parlé d'une « nouvelle ère » entre Israël et les pays arabes et appelé les voisins des EAU à suivre le même chemin. Le lâchage des Palestiniens par leurs frères Arabes se poursuit alors qu’Al-Quods n’est toujours pas libéré…
Ce dernier acte dans la« normalisation » entre Israël et certains pays de la Ummah pourrait probablement ouvrir la porte à des accords de paix avec d'autres pays arabes comme on l’a vu avec Bahreïn en attendant l'Arabie saoudite. On a vu récemment que le royaume saoudien a autorisé le survol de son espace aérien à des aéronefs de l’Etat juif. Et des sources concordantes font état d’une rencontre secrète entre le prince Mohamed Ben Salmane d’Arabie saoudite et le Premier ministre Israélien. En tout cas, cette tendance modifierait profondément les équilibres géopolitiques au Proche-Orient en rompant définitivement l'isolement d'Israël dans la région et en renforçant sa position face à l'Iran. Mais surtout au grand détriment du monde musulman
Cet accord a surpris tout le monde même si l'existence de relations officieuses entre l’Etat sioniste et des pays arabes est un secret de polichinelle. Depuis les accords d'Oslo en 1993, c’est comme si on avait ouvert la boîte de Pandore alors que les droits des Palestiniens continuent à être bafoués en toute impunité. La défaite de Donald Trump et l’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche pourrait-elle changer la donne ? En tout cas, le lobby juif aux Usa reste
le groupe de pression le plus influent avec celui des armes à feu. Dans les milieux judéo-chrétiens américains, on tente vaille que vaille de former une alliance entre les pays arabes sunnites et l'Etat juif pour contrer la menace iranienne. Mais il semble que ce soit une liaison à trois.Les monarchies pétrolières cherchent coûte que coûte à s’attirer les faveurs de Washington qu’elles pensent obtenir en courbant l’échine devant Israël
Obnubilés par la menace que fait peser l'Iran, économiquement affaiblie à cause des iniques sanctions qu’elle subit depuis des décennies, mais militairement très puissante, des pays arabes estiment que l'alliance avec Israël prévaut sur la question palestinienne. L'accord entre l’Etat hébreu et les Emirats d’une part, avec Bahreïn d’autre part, n'exige aucune concession de la part de l'Etat juif hormis la suspension d'un processus d'annexion de la Cisjordanie qui n'avait pas encore débuté. « Un accord a été trouvé pour mettre fin à toute annexion supplémentaire », a récemment affirmé le prince héritier, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane sur la chaîne Al Arabiya. Sauf que le Premier ministre israélien a martelé le contraire, en affirmant qu'Israël avait « reporté », mais « pas renoncé ». « J'ai apporté la paix, je réaliserai l'annexion », a-t-il expliqué. De qui se moque-t-on ?
En réalité les causes de la reconfiguration des alliances au Proche-Orient sont plus anciennes. Cela résulte principalement de la réorientation de la politique extérieure des États-Unis sous l’administration Obama, celle dite du pivotement vers l’Asie-Pacifique. Pour se consacrer à ce projet, l’ancien Président a remis les “clés de la région” à la théocratie chiite au détriment des alliés traditionnels de l’Amérique, les pays arabes sunnites. Confrontés aux mêmes menaces existentielles que représente la puissance iranienne (via le croissant chiite du Yémen au Liban, en passant par l’Irak et la Syrie), Israël et les pays du Golfe, hormis le Qatar, se sont rapprochés pour mettre en place une coalition, basée sur des intérêts partagés et bien compris. Initialement discrète, elle est désormais officielle. Et après les Émirats, d’autres États du Golfe tels que Bahreïn ou Oman devraient annoncer à leur tour leur normalisation. Toutefois, « l’accord d’Abraham », ainsi que les juifs nomment leur alliance avec les Emirats, n’est pas un accord de paix comme ceux signés entre Israël et l'Egypte en 1979 ou avec la Jordanie en 1994, ces deux pays ayant eu de forts affrontements guerriers, mais plutôt du début de la feuille de route marquée par Washington pour normaliser les liens entre un Etat du Golfe, avec lequel Israël avait déjà des contacts en matière de renseignements et d'échange d'armes.
Depuis 2002, le consensus régnait parmi les pays arabes sur le fait que la résolution du conflit israélo-palestinien était une condition sine qua non pour une normalisation des relations avec Israël, qui occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967. Aujourd’hui, il ne fait aucun doute qu’il existe un lien étroit entre la persistance de ce conflit et l’absence de pressions américaines sur Israël à cause des relations privilégiées qui lient les deux pays. Ces relations qui remontent au début des années 1950, lorsque le gouvernement israélien abandonne sa neutralité pour prendre position aux côtés des Américains pendant la guerre de Corée, avaient connu un essor considérable après la guerre arabo-israélienne de juin 1967. A partir de 1976, Israël devient le plus important bénéficiaire de l’aide américaine à l’étranger avec plus de trois milliards de dollars par an. Mais comment expliquer ce refus des administrations américaines successives d’exercer quelque pression sérieuse sur le gouvernement israélien pour l’amener à répondre aux exigences de la paix ? L'assimilation d'Israël à l'Occident, - à tort ou à raison – et sa culture ont amené l'élite politique américaine à s'identifier à elle, contribuant par là au renforcement de l'alliance entre les deux pays. En outre, la représentation que se fait cette même élite américaine des intérêts nationaux des Etats-Unis au Proche-Orient la pousse à soutenir Israël et à utiliser sa force pour protéger les intérêts américains dans cette région et faire pression, quand cela est nécessaire, sur les Arabes. Mais, est-ce qu'Israël est susceptible, à un moment donné, de constituer un fardeau pour la politique américaine au Proche-Orient ? On ne saurait le penser car les Américains pensent avant tout à l’argent. Un argent majoritairement détenu par les juifs aux Usa.
Par Cheikh Oumar TALL
L'Iran contient la troisième vague de COVID-19 plus rapidement que prévu : Le président Rouhani
Soulignant le rôle important du Guide de la Révolution islamique, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, dans l'expression des directives pour la pandémie, il a ajouté que le Guide suprême a souligné la nécessité de respecter les protocoles sanitaires basés sur des considérations religieuses et juridiques.
Le chef de l'exécutif a toutefois noté que l'ensemble du pays, au lieu de quatre villes, connaît une situation appropriée en termes de propagation du coronavirus.
Il a en outre mis en garde contre une nouvelle vague de propagation du coronavirus au cours des deux prochains mois de l'hiver, exhortant les gens à respecter tous les protocoles lorsqu'ils se rendent à des réunions de famille ou utilisent des véhicules de transport public.
M. Rouhani a poursuivi en disant que le Covid-19 était également un test historique pour les pays et leurs dirigeants dans le monde entier, ajoutant que certains États accordaient une attention excessive à leurs problèmes économiques et réfutaient d'imposer des restrictions ; ainsi, en fin de compte, ils exposaient à la fois l'économie et la population à de graves problèmes.
Apocalypse : des frappes de missiles conjuguées d'Ansarallah-Gaza contre les ports israéliens en mer Rouge et en Méditerranée?
Plus personne au monde n'ose désormais traiter à la légère les mises en garde d'Ansarallah, plus personne et surtout les Israéliens! Alors que le fameux sous-marin Dauphin que l'entité sioniste s'est fait offrir sur le dos du contribuable allemand et dont elle a imprudemment annoncé le départ il y a une semaine pour le golfe Persique où il devrait contribuer aux frappes aéronavales US contre l'Iran, semble s'arrêter net à l'entrée du détroit de Bab el-Mandeb, par crainte d'avoir à essuyer l'une des centaines de mines marines qui y sont plantées, la Résistance yéménite vient de promettre une méga surprise pour l'année 2021 : déjà qu'en Syrie, cette année a plutôt mal commencé avec une spectaculaire attaque hybride contre la base US à Deir ez-Zor, il n'y a aucune raison que cette surprise, Ansarallah ne la fait pas avant Riyad à Tel-Aviv.
Année 2021 commence fort : les troupes US criblées de missiles à Deir ez-Zor
Pour une Amérique qui n'a cessé ces derniers temps de faire voler ses vieux B-52 le long des frontières syro-irakiennes, non loin de Mayadin ou encore d'Abou Kamal, soit deux villes stratégiques de Deir ez-Zor dont la population a célébré jeudi par milliers, la mémoire du grand général Soleimani, c'est symptomatique :
En 2019, drones et bombardiers US-Israël ont massacré éhontément, pas moins de 41 combattants irakiens et alliés de l'armée syrienne, au point de passage Qaëm-Abou Kamal, se targuant même d'avoir affaibli l'axe de la Résistance sur une voie de transit stratégique devant relier l'Irak à la Méditerranée via la Syrie, en 2020, les USA, totalement aux abois en Asie de l'ouest aussi bien en Irak où ils viennent de subir en une semaine une 11ème attaque contre leurs troupes, qu'au Liban où l'affaire de la double explosion du 4 août au port de Beyrouth s'est littéralement retournée contre Washington ou encore, au Yémen où les Patriot, après avoir échoué à Djeddah, viennent encore d'échouer à assurer la protection de l'aéroport d'Aden, ce cœur stratégique de l'emprise maritime US sur la Mer rouge, les USA sont une proie facile!
Qaani: la riposte à l’assassinat du général Soleimani pourrait avoir lieu en territoire américain
« La riposte à l’assassinat de Qassem Soleimani pourrait même avoir lieu à l’intérieur des États-Unis », a déclaré le commandant en chef de la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique. Mercredi, le commandant en chef de la Force Qods, le général Qaani a affirmé devant les députés iraniens que Trump, pompeo, la chef de la CIA se trouvaient désormais en tête de la liste noire iranienne soit les personnes directement impliquées dans le meurtre terroriste du général Soleimani
L'Iran a identifié 48 autres ressortissants américains impliqués dans l'assassinat du 3 janvier 2020 du commandant en chef de l'axe de la Resistance dont la mémoire est célébrée ce vendredi et samedi de Gaza au Yémen en passant par la Syrie le Liban et l'Iran bien sûr. Ce vendredi le général Qaani a tenu un discours particulièrement percutant où il a mis en garde les États-Unis.
Lors d’une cérémonie, tenue ce vendredi 1er janvier au matin, à l’Université de Téhéran, pour commémorer le premier anniversaire de l’assassinat de Qassem Soleimani, le général de corps d’armée, Ismaïl Qaani a déclaré que le martyr Soleimani était le héro de la nation iranienne et de l’Ummah islamique. « Il a brisé le pouvoir de l’Arrogance », a-t-il martelé.