تقي زاده

تقي زاده

De Médine, jusqu'à Karbala, une lumière s'est répandue , 

 , C'était l'annonce à son grand père qui l'a attendue

  , Les joies et les sourires s'élevèrent

Alors que des pleurs s'éclatèrent ,

Celle qui partagerait la cause d'Achoura fut née ,

C'est bien ce que son père disait ,

Elle sût qu'elle devait être endurante ,

Pour que la victoire soit son alliance ,

Elle fut instruite dans la maison prophétique,

et représente dorénavant une voix médiatique ,

Que son jour d'anniversaire se fête honorablement ,

Pour que tous parlent de ses valeurs hautement ,

Ô celui qui le fête avec dévotion ,

Tu recevras tant d'élévations ,

Elle est l'une des sources de la miséricorde ,

  Allah nous ordonne de se cramponner à Sa corde ,

Allah vous récompense Ô dame des dames ,

À ton Mausolée, j'envoie mon salam

  Accorde –moi donc , à moi, l'affligé , ton dou'a ,

Pour que je ressente toujours de la joie

L'histoire des 4000 martyrs, morts en même temps

En 1832 le Duc de Rovigo est fraîchement nommé commandant en chef du corps d’occupation d’Afrique. Il n'avait aucun respect pour la vie humaine surtout s'il s'agissait de musulmans, il était cruel, avide de sang et n'avait foi qu'en la force et le langage des armes.

Rovigo, donc, décide de réquisitionner une mosquée au profit du culte catholique. Son choix était tombé sur la plus belle mosquée et la plus grande, la mosquée Ketchaoua.

Bâtie en 1612 à l’époque Ottomane, agrandit en 1794 pour devenir un vrai joyau et la fierté des Algérois.

Le Duc de Rovigo entre, soit disant, dans des négociations  avec les musulmans (Muftis, notables, cadis) pour légitimer ses actes, mais ces derniers avaient refusé catégoriquement que la mosquée soit réquisitionnée pour l'affecter au culte catholique, elle est une mosquée et elle doit le rester.

Face à leur refus, Rovigo entre dans une colère noire. Il décida de réquisitionner la mosquée Ketchaoua par la force et de couper la route et la gorge à tous ceux qui s'opposaient à sa décision qui était définitive.

Il commença par donner l'ordre de brûler tous les livres, manuscrits et les livres sacrés du saint Coran sur une placette appelée (Kit - Chawa) Kit en turc veut dire "Placette" et Chawa "Chèvre".

Devant une telle barbarie et une telle arrogance, les musulmans d'Alger ne se sont pas laissés faire. Ils ont tout fait pour protéger leur mosquée et empêcher qu'elle soit prise par les colonisateurs.

4000 Algérois avaient prit place dans la mosquée et autour, et s'y étaient retranchés en croyant que Rovigo allait avoir pitié d'eux l'impitoyable Duc Rovigo plein de haine et de mepris envers les musulmans, avait donné l'ordre à son artillerie de tirer. Une vraie tuerie, d'une barbarie sans précédent a eu lieu autour et à l'intérieur de la mosquée les portes furent explosées par les tirs des canons, la panique bâtait son plein à l’intérieur et à l’extérieur de la mosquée ou s’étaient barricadé plus de 4000 musulmans d'El Mahroussa. Une bousculade avait causé  beaucoup de morts écrasés ou étouffés ou tués par les tirs de cannons. La mort les guettait de partout, c'était un un vrai enfer.

Le Duc sanguinaire n'avait eu aucune pitié pour ces fidèles qui n'avaient pour unique arme que leur foi. Il a ordonné le cesser le feu que lorsqu'il a vu que le calme était revenu.

4000 âmes innocentes exécutées en même temps et au même endroit, par celui qui se prétendait chrétien, et ce juste pour satisfaire sa haine et sa colère.

La prise de la mosquée était faite, arrachée de force aux musulmans par un ennemi qui vient conquérir leur patrie et spolier leurs biens, y compris les lieux de leurs cultes.

Le Duc de Rovigo fit camper dans la mosquée une compagnie d’infanterie pour empêcher toute autre tentative de la part des musulmans.

Durant toute l’occupation française en Algérie, Ketchaoua, n’était plus ce qu'elle était, elle fût baptisée cathédrale Saint Philippe et a été inaugurée le jour de la fête de Noël 1832.

Aucune protestation n'avait été faite par le pape de l’époque, bien au contraire, il a béni cette réquisition d'un lieu de culte ou des fidèles priaient paisiblement durant des siècles.

Ce qui a été pris de la façon la plus sanglante et la plus atroce, le pape considéra que c’était une victoire de l’église et il a même  envoyé son représentant le jour de l'inauguration.

C'est pour cette raison que cette place porte le nom "Place des martyrs" - Allah Yarham Echouhadas.

Le 02 novembre 1962 les Algérois ont pu effectuer la prière du vendredi dans la mosquée Ketchaoua pour la première fois depuis des horribles événements.

Ce fût une grande fête qu'elle  redevienne une mosquée après 132 ans.

L'imam qui avait fait le sermon du vendredi était le Cheikh Bachir El Ibrahimi Allah Yarhmou.

"Gloire à nos martyrs ??"

jeudi, 24 décembre 2020 23:27

Qui détruit le Liban et pourquoi ?

Si la destruction de cinq États du Moyen-Orient élargi au cours des deux dernières décennies a nécessité des guerres meurtrières, celle du Liban a été réalisée par les Libanais eux-mêmes, sans qu’ils s’en rendent compte. La résistance a vu impuissante le pays s’effondrer. Il est en effet possible de gagner une guerre sans avoir à la livrer.

En quelques mois, le Liban que l’on présentait souvent —à tort— comme « le seul État démocratique arabe », voire comme la « Suisse du Moyen-Orient », s’est effondré. Successivement, des manifestations populaires contre la classe politique (octobre 2019), une crise bancaire (novembre 2019), une crise sanitaire (juillet 2020), une explosion au port de Beyrouth (août 2020) ont provoqué une disparition soudaine des classes moyennes et une baisse générale du niveau de vie de l’ordre de 200 %.

Du point de vue libanais, cette horreur serait due à la gestion catastrophique du pays par la classe politique, dont tous les dirigeants seraient corrompus à l’exception du responsable de la communauté confessionnelle à laquelle appartient celui que l’on interroge. Ce préjugé absurde révèle une population intolérante et masque la réalité.

Depuis l’occupation ottomane [1], singulièrement depuis l’indépendance en 1942, et plus encore depuis la guerre civile (1975-90), la population libanaise ne forme pas une Nation [2], mais un agrégat de communautés confessionnelles. La Constitution et les Accords de Taëf attribuent toutes les fonctions politiques et désormais tous les emplois publics, non pas selon les capacités des citoyens, mais en fonction de quotas communautaires. Chaque communauté a choisi ses chefs, généralement d’anciens seigneurs de la guerre civile, que la communauté internationale a reconnus. Ceux-ci ont géré en leur nom propre les subventions que les anciennes puissances coloniales leur ont offertes pour leur communauté. Ils se sont attribués des redevances mirobolantes, qu’ils ont transférées depuis longtemps à l’étranger, mais ont aussi distribué de très grosses sommes d’argent pour entretenir leur « clientèle » à l’image des antiques sénateurs romains. Il est donc parfaitement stupide de les accuser aujourd’hui de corruption alors qu’on les a célébrés durant des décennies pour le même travail.

Ce système était entretenu par les États-Unis et l’Union européenne. Ainsi le président de la Banque du Liban, Riad Salamé, était célébré comme le meilleur argentier du monde occidental avant d’être accusé d’avoir caché une centaine de millions de dollars sur des comptes personnels au Royaume-Uni. Ou encore, la haute-représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini, prétendait octroyer une aide au Liban pour résoudre sa crise des déchets tout en aidant les deux anciens Premiers ministres, Saad Hariri et Najib Mikati, à détourner une centaine de millions de dollars de cette somme [3].

Seuls les Libanais, qui ont été maintenus dans un état d’inconscience politique durant quatre-vingt ans et n’ont toujours pas compris ce qu’ils ont vécu durant la guerre civile, ne s’en rendent pas compte.

Comment ne pas remarquer que l’effondrement du Liban, fait suite à ceux du Yémen, de la Syrie, de la Libye, de l’Irak et de l’Afghanistan ? Comment ne pas remarquer qu’en 2001, le secrétaire à la Défense US, Donald Rumsfeld, et son conseiller, l’amiral Arthur Cebrowski, préconisaient d’adapter la mission des forces armées US au capitalisme financier naissant ? Selon eux, il convenait de détruire toutes les structures étatiques de tous les États du « Moyen-Orient élargi » afin que nul —ennemi ou ami— ne puisse empêcher l’exploitation de la région par les multinationales états-uniennes.

Si nous admettons que cette « Guerre sans fin » (sic), proclamée par le président George W. Bush, se poursuit effectivement, nous devons constater que la destruction des structures étatiques du Liban a été réalisée à moindre frais.

Toutefois, compte-tenu de l’efficacité de la résistance libanaise, il convenait d’atteindre cet objectif par des moyens non-militaires échappant à la vigilance du Hezbollah. Tout avait déjà été décidé en avril 2019 ainsi qu’en a attesté la réponse états-unienne à la délégation libanaise venue visiter le département d’Etat US [4].

Quatre puissances coalisées, les États-Unis, le Royaume-Uni, Israël et la France ont joué un rôle déterminant dans ce plan.
- Le Pentagone a fixé l’objectif : détruire le Liban et exploiter les champs de gaz et de pétrole (plan de l’ambassadeur Frederic C. Hof).
- Whitehall a fixé la méthode [5] : manipuler la génération postérieure à la guerre civile afin de dégager le système actuel sans le remplacer. Ses spécialistes de la propagande ont ainsi organisé la prétendue « révolution d’octobre » qui, contrairement à ce que l’on a parfois cru, n’avait absolument rien de spontané [6].
- Israël a détruit l’économie grâce à son contrôle de toutes les communications téléphoniques (sauf le réseau privé du Hezbollah) et son implantation dans le système bancaire mondial. Il a provoqué la déroute bancaire en convainquant des cartels de drogues sud-américains qui avaient placé leurs avoirs au Liban de les retirer brutalement. Il a privé le pays de son poumon économique, le port, en le bombardant avec une arme nouvelle [7].
- La France, quant à elle, a proposé de privatiser tout ce qui pouvait l’être et remis en scène Saad Hariri pour le réaliser. Elle s’est appliquée à verser de belles paroles tout en marginalisant le Hezbollah [8].

En définitive, les vingt prochaines années devraient être consacrées au pillage du pays, notamment de ses hydrocarbures, tandis que les Libanais continueront à s’en prendre à des boucs-émissaires et à ignorer leurs véritables ennemis. D’ores et déjà, le port israélien d’Haïfa a partiellement remplacé celui de Beyrouth. À terme, le pays lui-même devrait être divisé et la partie au sud du fleuve Litani rattachée à Israël [9].

Il convient cependant de conserver à l’esprit que la coalition USA-UK-Israël-France n’est pas composée d’États égaux, mais commandée exclusivement par les États-Unis. En Libye, les USA ont seuls empoché le pactole pétrolier. Malgré les promesses qui leur avaient été faites, leurs alliés n’ont eu que des miettes. Le même scénario peut se reproduire au Liban. Aucun de leurs alliés ne pourrait tirer profit de leur crime commun.

 

[1] Les Libanais ne reconnaissent pas l’Empire ottoman comme une puissance coloniale, ce qu’elle était pourtant. NdA.

[2] Par définition, le Liban n’étant pas une nation ne peut être ni une démocratie, ni une république. NdA.

[3] « Des fonds européens détournés par Mogherini, Hariri et Mikati », Réseau Voltaire, 24 janvier 2020.

[4] « L’administration Trump contre le Liban », Réseau Voltaire, 2 mai 2019.

[5] Une fuite de documents officiels britannique atteste de ce rôle. Lire Complete infiltrating Lebanon (65,11 Mo). Les résultats ambitionnés ont manifestement été tenus : les Libanais souffrent tellement qu’ils ne voient plus ni l’origine de leurs problèmes, ni les solutions à portée de main, cf. “Taking Lebanon’s Pulse after the Beirut Explosion”, Michael Robbins, Arab barometer, December 15, 2020.

[6] « Les Libanais, prisonniers de leur Constitution », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 21 octobre 2019.

[7] « Israël joue avec les nerfs des Libanais », Réseau Voltaire, 30 septembre 2020.

[8] « La mauvaise pièce du président Macron au Liban », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 29 septembre 2020.

[9] « Vers une partition du Liban ? », Réseau Voltaire, 8 octobre 2020.

Les rebelles de République centrafricaine se sont emparés mardi de la ville clé de Bambari, a déclaré le maire local.
Cela s'est produit dans le cadre d'une forte escalade de la violence à l'approche des élections présidentielles et parlementaires du 27 décembre.

Des sources gouvernementales et onusiennes ont également confirmé la chute de Bambari.

La nouvelle a provoqué une onde de choc à Bangui, où le gouvernement du président Faustin-Archange Touadera a essayé d'obtenir un soutien pour le vote.

Lundi, le président Touadera a déclaré que le vote se déroulerait comme prévu, exhortant les gens à ignorer les rapports faisant état d'une avancée des rebelles.

L'ancien président François Bozize soutient un nouveau mouvement rebelle désireux de renverser le gouvernement.

La candidature de Bozize à la présidence a été rejetée par la Cour constitutionnelle du pays, invoquant les sanctions de l'ONU.

La capture de Bambari compliquera encore les choses pour le faible gouvernement de la République centrafricaine qui a déjà du mal à gouverner.

Bambari est situé à 380 km au nord-est de la capitale Bangui.

De vastes régions du pays restent aux mains des milices et des groupes rebelles.

Le Rwanda et la Russie se seraient rués sur plusieurs centaines de soldats pour stopper l'avancée des rebelles.
Des centaines d'élèves nigérians ont disparu après que des hommes armés aient attaqué une école secondaire dans l'État de Katsina, au nord-ouest du pays, a confirmé la police.
L'école secondaire scientifique du gouvernement à Kankara a été attaquée vendredi soir par un grand groupe de assaillants qui ont tiré "avec des fusils AK 47", a déclaré le porte-parole de la police de l'Etat de Katsina, Gambo Isah, dans un communiqué.
 
La police a engagé les assaillants "dans un duel d'armes qui a donné (à certains) des étudiants la possibilité de grimper sur la clôture de l'école et de courir pour se mettre à l'abri", a déclaré Isah.
 
Environ 400 élèves sont portés disparus, tandis que 200 sont retrouvés, a déclaré M. Isah. L'école compterait plus de 600 élèves.
 
"La police, l'armée nigériane et l'armée de l'Air nigériane travaillent en étroite collaboration avec les autorités scolaires pour déterminer le nombre réel d'élèves disparus et/ou kidnappés", a déclaré M. Isah, selon l'AP.
 
"Les équipes de recherche travaillent dans le but de trouver ou de sauver les élèves disparus", a-t-il déclaré.
 
Un habitant de la ville, Mansur Bello, a déclaré que les agresseurs ont emmené certains des étudiants.
 
Il s'agit de la dernière attaque d'une école par des hommes armés au Nigeria.
 
L'incident le plus grave s'est produit en avril 2014, lorsque des membres du groupe terroriste Boko Haram ont enlevé 276 filles de leur dortoir scolaire à Chibok, dans le nord-est de l'État de Borno. Une centaine de ces filles sont toujours portées disparues.
 
Le dernier attentat aurait été perpétré par l'un des nombreux groupes de bandits actifs dans le nord-ouest du Nigeria. Ces groupes sont connus pour leurs enlèvements de personnes contre rançon.
 
 
La prise de contrôle de la Maison Blanche par le président élu Joe Biden et le départ de Donald Trump ne devraient pas entraîner de changement dans la politique américaine envers Téhéran, a déclaré la fille du commandant suprême de la lutte anti-terroriste en Iran, le lieutenant général Qassem Soleimani, qui a été martyrisé en janvier.
 "Il n'y a pas de différence entre Biden et Trump, ce sont les mêmes. Ils suivent la même politique, il n'y a pas de différence entre eux. Trump a ordonné le meurtre de mon père, mais Biden l'a soutenu, il n'y a donc aucune différence", a déclaré Zeinab Soleimani à la RT dans une interview qui sera diffusée mercredi.

Néanmoins, le passé de Biden laisse beaucoup de place au doute, selon elle, qui a déclaré que c'est l'administration de Barack Obama qui a facilité la création du groupe terroriste Daesh et a envoyé tout le Moyen-Orient dans la tourmente.

De plus, la politique américaine envers l'Iran est restée pratiquement la même depuis des décennies déjà, a-t-elle soutenu, et le changement de figure de proue à la Maison Blanche n'a pas vraiment d'importance.

"Le problème que nous avons avec l'Amérique est leur politique, cela ne changera pas. Ce sont les mêmes personnes, avec le même esprit, de la même manière. Et chacun est pire que l'autre", a ajouté Mme Zeinab.

Le général Soleimani était l'ancien commandant de la Force Quds du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Il a été assassiné par une frappe américaine le 3 janvier, alors qu'il était en visite officielle dans la capitale irakienne, Bagdad. Frappant son convoi, cet assaut barbare a également entraîné le martyre de nombreux autres, dont Abu Mahdi al-Muhandis, commandant adjoint des unités de mobilisation populaire (UMP) irakiennes ou de la force anti-terroriste Hashd al-Sha'abi.

La décision de Trump d'ordonner l'assassinat du général Soleimani s'explique par le fait que mon père a mis en péril les plans américains dans la région, invoquant la fureur à Washington, a déclaré Zeinab.

"Mon père a si bien fait son travail et les a mis en colère. Vous voyez que tous les plans qu'ils élaborent au Moyen-Orient sont détruits. Partout où ils essaient d'entrer et de faire du mal à l'Iran, ils échouent. Bien sûr, pour eux, mon père est un grand monstre, mais mon père est un sauveur".

L'assassinat du général Soleimani n'a cependant pas constitué une victoire pour les Etats-Unis, mais s'est en fait retourné contre eux, a déclaré sa fille. Il a suscité plus de colère et de haine envers Washington en Iran, ainsi que dans d'autres pays de la région. Le meurtre a donné envie à plus de gens de suivre les traces du général Soleimani et de combattre les États-Unis, a-t-elle averti.

"Après avoir tué mon père, l'Amérique a pensé que tout sera arrêté parce qu'ils ont tué le général Soleimani, la puissance du Moyen-Orient. Mais ils ont tellement tort", a déclaré Zeinab. "Ils ont tellement tort de penser que ce sera la fin du général Soleimani, que c'est le début.

Zeinab Soleimani a également évoqué l'un des plus récents actes hostiles contre l'Iran, le meurtre du scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, qui a été assassiné près de Téhéran fin novembre. Les auteurs de ce meurtre ne sont certainement pas "humains", étant donné que le scientifique a été tué de sang froid pour avoir simplement travaillé pour son pays, a-t-elle déclaré.

"Ils l'ont tué si facilement dans son propre pays devant... sa femme", a-t-elle dit. "Comment osent-ils venir dans notre pays et tuer des gens si facilement dans la rue ?"
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que la réunion virtuelle de la Commission mixte du PAGC est prévue aujourd'hui en présence des délégations de l'Iran et du groupe P4+1.
"Cette réunion est l'une des réunions régulières de la Commission mixte du PAGC, qui doit se tenir au niveau des vice-ministres des affaires étrangères et des directeurs politiques des ministères des affaires étrangères des États participants tous les 3 mois pour examiner le processus de mise en œuvre du PAGC et les obstacles à la mise en œuvre des obligations par les participants du PAGC", a déclaré Saeed Khatibzadeh mercredi.

"Compte tenu des considérations liées à COVID-19, cette réunion se tiendra selon le calendrier prévu et comme de nombreuses réunions internationales sous forme de vidéoconférence aujourd'hui, à 13h30 heure locale de Téhéran", a-t-il ajouté.

La réunion de la commission mixte du PAGC sera présidée par le vice-ministre iranien des affaires étrangères chargé des affaires politiques, Seyyed Abbas Araghchi, et la chef adjointe de la politique étrangère de l'UE, Helga Schmid.

L'Union européenne avait précédemment annoncé la réunion, en précisant que l'ordre du jour de la réunion comprendrait les efforts actuels pour maintenir la PAGC et les moyens efficaces de mettre pleinement en œuvre l'accord par toutes les parties, ainsi que la volonté d'échanger des points de vue au niveau ministériel.

La précédente réunion de la Commission mixte s'est tenue en septembre à l'hôtel Palais Coburg à Vienne.
jeudi, 17 décembre 2020 11:49

La guerre civile devient inévitable aux USA

Le problème n’est plus de savoir qui a été légitimement élu président des États-Unis, mais combien de temps pourra-t-on repousser la guerre civile ? Loin d’être un combat entre un présentateur de télévision narcissique et un vieillard sénile, le pays se déchire sur une question culturelle fondamentale qui couve depuis sa création.

Nous y voilà : la catastrophe prévisible depuis trente ans se dessine. Les États-Unis se dirigent inexorablement vers la sécession et la guerre civile.

Depuis la disparition de l’URSS, l’« Empire américain » n’avait plus d’ennemi existentiel et donc plus de raison d’exister. La tentative de George H. Bush (le père) et de Bill Clinton de donner au pays une nouvelle vie avec la globalisation des échanges a détruit les classes moyennes aux USA et dans presque tout l’Occident. La tentative de George W. Bush (le fils) et de Barack Obama d’organiser le monde autour d’une nouvelle forme de capitalisme —financier cette fois— s’est enlisée dans les sables de Syrie.

Il est trop tard pour redresser la barre. La tentative de Donald Trump d’abandonner l’Empire américain et de recentrer les efforts du pays sur sa prospérité intérieure a été sabotée par les élites acquises à l’idéologie puritaine des « Pères pèlerins » (Pilgrims Fathers). Par conséquent, le moment tant redouté par Richard Nixon et son conseiller électoral Kevin Philipps est arrivé : les États-désunis sont au bord de la sécession et de la guerre civile.

Ce que j’écris n’est pas le fruit d’un fantasme, mais l’analyse de nombreux observateurs aux États-Unis et dans le monde. Ainsi la Cour suprême du Wisconsin vient-elle de déclarer le recours de Donald Trump contre les fraudes électorales irrecevable, non pas pour des motifs de droit, mais par ce qu’« il ouvrirait la boite de Pandore ».

En effet, contrairement à la présentation fallacieuse des événements qui domine dans la presse internationale, soit les recours du président sortant sont jugés en droit et il a évidemment raison, soit ils le sont en politique et lui donner raison provoquera la guerre civile. Mais le conflit est déjà trop avancé. Le juger politiquement au mépris du droit provoquera également la guerre civile.

Il faut cesser d’interpréter l’élection présidentielle comme une rivalité entre Démocrates et Républicains, alors que Donald Trump ne s’est jamais revendiqué du Parti républicain qu’il a prit d’assaut au cours de sa campagne de 2016. Ce n’est pas un illuminé, mais un successeur du président Andrew Jackson (1829-37). Oui, idéologiquement, ce dernier préfigurait les « Sudistes », les « Confédérés ».

JPEG - 37.2 ko
Ce n’est pas parce que l’on ignore Andrew Jackson en Europe que c’est un personnage marginal dans l’histoire états-unienne. Son portrait figure sur le billet de 20 dollars, lui qui opposa son veto à la Réserve fédérale.

Il faut cesser de prétendre que Donald Trump ne représente pas la majorité de ses concitoyens alors qu’il a été désigné président une première fois en 2016, qu’il vient d’aider des milliers de candidats à emporter sur son nom les élections locales, et qu’il vient de rafler des millions de voix supplémentaires par rapport à 2016.

Personne en Europe ne semble oser constater ce qui se passe pourtant devant nous, car tous s’accrochent à l’idée d’États-Unis parangons de la démocratie. Veuillez lire la Constitution US, cela ne vous prendra que quelques minutes. Elle reconnait la souveraineté des États fédérés, pas du Peuple. Son principal concepteur, Alexander Hamilton, l’a dit et écrit dans les Federalist Papers : elle a pour but d’instaurer un régime comparable à la monarchie britannique sans aristocratie, surtout pas une démocratie.

Cette constitution n’a tenu deux siècles que grâce au compromis des Dix premiers amendements (Bill of Rights). Mais à l’heure de la mondialisation de l’information, chacun peut se rendre compte que les dés sont pipés. Ce système est certes tolérant, mais oligarchique. Aux États-Unis la quasi totalité des lois est rédigée par des groupes de pression organisés quelque soient les élus au Congrès et à la Maison-Blanche. Le personnel politique n’est qu’un rideau de fumée qui masque le vrai Pouvoir. Chaque décision de chaque politicien est d’ailleurs notée par ces groupes et des annuaires compilant leur docilité sont publiés chaque année.

Les Européens, qui veulent se représenter les États-Unis comme une nation démocratique, ne cessent de prétendre que l’élection présidentielle revient à de grands électeurs. Or, c’est absolument faux. La Constitution ne prévoit pas d’élection du président fédéral au second degré par le peuple, mais par un collège électoral désigné par les gouverneurs. Avec le temps, ces derniers ont fini par organiser des scrutins dans leur État fédéré avant de choisir les membres du Collège électoral. Certains ont accepté de l’inscrire dans leur Constitution locale, mais pas tous. En définitive, la Cour suprême fédérale n’en a rien à faire, ainsi qu’on l’a vu lors de la désignation de George W. Bush contre Al Gore, il y a 20 ans. Elle a explicitement déclaré que les trucages électoraux éventuels auquel on avait assisté en Floride n’étaient pas de son ressort.

Dans ce contexte, Donald Trump aurait probablement emporté le scrutin de 2020 si les États-Unis étaient une démocratie, mais il a perdu car ce sont une oligarchie et que la classe politique ne veut pas de lui.

Les Jacksoniens, partisans de la démocratie, n’ont d’autre choix pour faire triompher leur cause que de prendre les armes, ainsi que l’a prévu explicitement le second amendement de leur Constitution. Au sens originel de ce texte, le droit des États-uniens d’acquérir et de porter toutes sortes d’armes de guerre vise à leur permettre de se rebeller contre un gouvernement tyrannique, comme ils l’ont fait contre la monarchie britannique. C’est le sens du compromis de 1789 que la majorité d’entre eux considère comme rompu.

Le général Michael Flynn, éphémère conseiller de sécurité nationale, vient d’appeler à la suspension de la Constitution et à l’instauration de la loi martiale afin de prévenir la guerre civile. Le Pentagone, dont la tête a été remplacée il y a un mois par le président sortant au profit d’amis du général, se tient prêt.

Donald Trump, quant à lui, a annoncé qu’il se présentera devant le tribunal texan qui statuera sur les fraudes électorales locales. Le Texas est l’un des deux États fédérés à avoir constitué une République indépendante avant d’avoir adhéré aux États-Unis. Mais lors de son adhésion, il conserva un droit de retrait. En 2009, son gouverneur d’alors, Rick Perry, menaça de faire sécession. Cette idée ne cesse de faire son chemin. Aujourd’hui, le Congrès local doit statuer sur le projet de référendum d’indépendance du représentant Kyle Biedermann.

Le processus de dissolution des États-Unis pourrait être plus rapide que celui de l’URSS. Il avait été étudié à l’époque à Moscou par le professeur Igor Panarin. Les données démographiques ont évoluées depuis et ont été analysées par Colin Woodard. Le pays serait alors scindé en 11 États distincts sur une base culturelle.

JPEG - 36.5 ko
Les 11 communautés culturelles rivales qui se partagent les États-Unis aujourd’hui.

À ces problèmes s’ajoutent les plaintes contre les législatures d’une vingtaine d’États qui ont adopté à l’occasion de l’épidémie de Covid-19 des lois régissant le scrutin de manière contraire à leur propre Constitution. Si ces recours, qui sont juridiquement fondés aboutissent, il faudra y annuler non seulement l’élection présidentielle, mais toutes les élections locales (parlementaires, shérifs, procureurs etc.).

Il ne sera pas possible de vérifier les faits allégués au Texas et ailleurs avant la réunion du Conseil électoral fédéral. Le Texas et d’autres États fédérés où se déroulent des recours similaires, ainsi que ceux qui devront annuler le scrutin, ne pourront donc pas participer à la désignation du prochain président des États-Unis.

Dans un tel cas, la seule procédure de substitution qui s’applique revient au nouveau Congrès, dans lequel les Puritains sont minoritaires et les Jacksoniens majoritaires.

 

A l'approche du premier anniversaire du lâche assassinat du commandant en chef de l'axe de la Résistance, le général de corps d'armée Qassem Soleimani, le Leader de la Révolution islamique que les médias mainstream donnait pour être souffrant, a reçu en audience la famille du général et un certain nombre de responsables militaires et politiques du pays dont le commandant en chef du CGRI.  L'Ayatollah Khamenei a évoqué, ce mercredi 16 décembre, les "funérailles historiques" du général Soleimani et du commandant Abou Mahdi en Irak et en Iran, "une première gifle soufflée" au visage criminel des États-Unis. 

Les "cyber-assaillants" qui ont coupé dans la nuit de mardi à mercredi 15 décembre et pendant de très longues heures tout contact entre les bases aériennes et navales américaines sur le sol américain d'une part et leur Central commande au Département de la Défense de l'autre, et ce en "piratant" superbement le système de communication interne du Pentagone SIRRNET, savent sans doute comment faire pour gâcher la vraie fausse joie qu'affichent depuis mardi les milieux militaires israéliens : dans un article de JPost, le chroniquer militaire sioniste Seth J. Frantzman se félicite d'une série de testes de "missiles antimissile d'Israël", organisée depuis quelques temps à l'aide de l'agence de Défense antibalistique US, testes qui auraient prouvé qu'Israël saurait "faire face à de multiples menaces entrant, à l’aide d’un système de DCA à plusieurs niveaux et surtout interconnecté". Cette annonce, les milieux militaires israéliens l'accueillent avec circonspection.