تقي زاده

تقي زاده

vendredi, 14 avril 2017 10:28

Des migrants disparus au large de la Libye

Au moins 97 migrants sont portés disparus, dont quinze femmes et cinq enfants, après le naufrage de leur embarcation jeudi au large de la capitale libyenne, a indiqué à l'AFP le porte-parole de la marine libyenne.Le général Ayoub Kacem a indiqué que ce chiffre avait été donné par 23 rescapés de différentes nationalités africaines, secourus par les garde-côtes libyens à un peu moins de 10 km au large de Tripoli.

La coque de l'embarcation était complètement détruite. Les 23 migrants, tous des hommes, ont survécu en s'agrippant à un "ballon" qui était à bord de l'embarcation.

Les migrants disparus sont "probablement morts" même si aucun corps n'a pu être repêché dans l'immédiat en raison des mauvaises conditions climatiques, a ajouté M. Kacem.

Depuis le début de l'année, au moins 590 migrants sont morts ou portés disparus au large de la Libye, selon un bilan provisoire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) arrêté fin mars.
 
Un aperçue sur la vie de Seyedna Imam Ali(p):
Au treizième jour du mois de Rajab, 23 ans avant l`Hijir, 'Alî ibn Abou-Taleb(p) est né à l'intérieur de la Ka'ba. Personne avant lui et après lui n'a jamais vu le jour dans cet endroit. C'est un honneur que Dieu, que Son nom soit béni, a donné à 'Alî (p). Al-Allûssî, qui est un savant sunnite, a dit à ce propos "La naissance du Prince, que Dieu honore sa face, à l'intérieur de la Maison est une chose très connue dans le monde et reconnue dans les livres des deux parties, les Sunnites et les Chiites". De son côté, 'Abdulbâqî a dit :
Tu es l'Eminent (littéralement, 'Alî) qui a occupé une haute place au-dessus des hauteurs !
Tu es né au milieu de la Mecque, à l'intérieur de la Maison !
Dieu, cela va de soi, n'a pas une maison à la manière des hommes. La maison de Dieu est la maison à partir de laquelle s'élève le culte que l'homme voue à Dieu, ainsi que ses invocations et ses implorations. Elle est l'endroit à partir duquel l'âme de l'homme prend son chemin vers Dieu.
Dès ses premières prises de conscience, 'Alî (p) était une personne qui aimait Dieu et que Dieu aimait. Lors de la bataille de Khaybar, le Prophète (P) a dit : "Demain, je donnerai l'étendard à une homme qui aime Dieu et qui est aimé de Dieu".
'Alî (p) s'adressait avec humilité à son Seigneur et L'invoquait en ces termes : "Comment Tu me tortures alors que ton amour remplit mon cœur ?". Nous lisons dans l'invocation dite de Kumayl : "Suppose, ô mon Seigneur, que je supporterai ton châtiment, mais comment supporterai-je le fait de me séparer de Toi ? Suppose que je supporterai la chaleur de Ton Feu, mais comment supporterai-je le fait de ne pas regarder Ta Gloire ?". Si tu m'enverras au Feu, cela signifie que je serai séparé de Toi. Mais je ne supporte pas le fait d'être séparé de Toi, car mon cœur est avec Toi, ma raison est avec Toi, mes sentiments sont avec Toi et ma vie est avec Toi. Seigneur ! Toute ma conduite est fondée sur le fait que je sais que Tu es Dieu et qu'il n'existe d'autres divinités en dehors de Toi.
Les vertus de 'Alî (p)  
L'histoire nous fait savoir que l'un des compagnons de 'Alî (p), à savoir Dhirâr Ibn Dhamra, a rejoint Mu'âwiya fils d’Abou Sofiane (6eKhalife) après la mort en martyr de 'Alî (p). Un jour  Mu'âwiya lui a dit : "Décris-moi 'Alî". L'homme s'est refusé tout d'abord mais, obligé de la faire par Mu'âwiya, il a fini par dire :
"Comme le fait de le décrire est incontournable, par Dieu, il était très clairvoyant et possédait d'immenses capacités. Sa parole était décisive et son jugement juste. Sa parole est véridique et dans son jugement, il s'attache à la justice et au droit. La science jaillissait de tout son être et la sagesse fusait de toute son âme. Il se sentait mal à l'aise face à ce monde ci et ses plaisirs et se montrait satisfait avec la nuit et sa solitude. Il ne s'intéressait pas à la vie de ce bas-monde. Cette vie ne l'attirait pas, car il était complètement attiré par l'Autre monde et par Dieu. Il préférait la nuit car son calme lui permettait de prier et de s'adresser à son Seigneur. Ses larmes étaient abondantes. Il pleurait et ses larmes couvraient son visage. Il se plongeait longuement dans ses pensées. Il avait la pensée occupée et les idées ouvertes à l'univers tout entier, à la vie toute entière et à toute la responsabilité, car tout en lui était ouvert à la connaissance de Dieu et à la responsabilité de l'homme devant Dieu.  Il tournait ses doigts en pensant et il parlait à soi-même. Il s'adressait à soi-même pour s'étudier et pour demander à son âme de lui rendre des comptes sur tous les détails de sa vie. Il n'était pas comme ceux qui s'oubliaient à force de contacter les gens. Les vêtements et les aliments durs lui plaisaient. Parmi nous, il était comme l'un de nous. Il ne voulait pas être traité comme calife et que ses sujets soient traités comme des simples auxiliaires. Il nous rapprochait de lui quand nous nous rendions chez lui et nous répondait quand nous l'interrogions. Il s'exécutait lorsque nous l'appelions et nous apprenait lorsque nous cherchions à apprendre auprès de lui. Bien qu'il nous rapprochait de lui, par Dieu, nous n'osions pas lui adresser la parole tellement il était majestueux. Sa personnalité était majestueuse et il s'imposait là où il se trouvait. Lorsqu'il souriait, il montrait des dents telles des perles bien rangées. Il vouait un grand respect aux personnes pieuses, et il rapprochait les pauvres. Les puissants n'espéraient point trouver chez lui de l'injustice à exploiter, et les faibles ne désespéraient point de sa justice. Je témoigne que je l’ai vu, dans certaines de ses postures, au milieu de la nuit, alors qu’il se tenait debout dans son lieu de prière tout en tenant comme pour l’arracher, sa barbe de sa main, tout en gémissant comme quelqu’un qui est mordu par un serpent, tout en pleurant comme un affligé et tout en disant : « O la vie de ce monde-ci ! Eloigne-toi de moi. Est-ce moi que tu tentes de séduire ? Est-ce moi que tu désires ? Que je n’ai pas besoin de toi ; ce que tu tentes est irréalisable. Va donc séduire d’autres. Je t’ai répudiée par trois fois sans possibilité d’arrangement. Vie ! Tu es courte ; tu as peu d’importance et ce qu’on peut espérer de toi est ridicule. Les provisions sont chétives, le chemin est long, le voyage est interminable et l’endroit où nous irons est d’une gravité immense ". On dit que Mu‘âwiya a pleuré en entendant ces propos de Dhirâr et s'est mis à essuyer ses larmes de ses manches. Toute l'assistance a également pleuré. Mu'âwiya a fini par dire : "Que la miséricorde de Dieu soit sur Abû al-Hassan et, s'adressant à Dhirâr, il lui a dit : "As-tu été triste pour sa mort ?". Et Dhirâr de répondre : "J'étais triste comme une mère qu'on égorge son enfant dans son sein, une mère dont les larmes ne s'épuisent pas et la tristesse ne se calme point".
 
Ahmad ibn Hanbal, l'imâm de l'école hanbalite, a dit : "On n'a jamais noté chez les Compagnons du Prophète (P) des belles vertus de la taille de celles de 'Alî Ibn Abû Tâlib". On a dit aussi : "Que puis-je dire au sujet d'un homme que ses partisans n'osaient parler de ses vertus, par peur, et ses ennemis ne l'évoquaient pas, par envie. Pourtant, ses vertus connus remplissent le monde".
 
Voilà ce qu'était 'Alî (p) qui s'est élevé grâce à Dieu car il a tout donné à Dieu sans rien laisser pour lui-même. Cela est exprimé par le Noble Verset qui a été révélé à son sujet, la nuit de la Grotte lorsque, pour lui(Le Noble Prophète ( صلی الله علیه و آله و سلم
)) permettre de se sauver, il a passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu (صلی الله علیه و آله و سلم).
Ce Verset dit : ((Il en est un, parmi les hommes, qui s'est vendu lui-même pour satisfaire à Dieu)) (Coran II, 207). 'Alî (p) s'est vendu pour satisfaire à Dieu. Il Lui a vendu sa raison, son cœur, ses sentiments et sa vie. 'Alî (p) était du côté de la vérité car Dieu est la Vérité et la Vérité était du côté de 'Alî (p), elle le suivait là où il se dirigeait.
 
La maison du Messager de Dieu (p)… La couveuse de 'Alî (p)
Il a été élevé dans le giron du Messager de Dieu (P). Son père Abû Tâlib avait une famille nombreuse et ne possédait pas assez d'argent. L'un de ses frères a pris en charge l'un de ses enfants alors que le Messager de Dieu (p) a pris 'Alî chez lui dans sa maison. Certaines traditions notent qu'il avait alors deux ans, d’autres notent 6ans). Il a été éduqué d'une éducation provenant du Prophète (P). Il a assimilé ses moralités, il a été guidé par lui, il a pris pour exemples ses paroles et ses actes et il a passé toute sa vie auprès de lui.
 
L'Imâm 'Alî (p) en parle lui-même en disant : 'vous savez bien que je suis un proche parent du Messager de Dieu et qu'il me donnait auprès de lui une place distinguée. Il m'a mis dans son giron alors que j'étais nouveau-né, comme le fait une mère avec son enfant. Il me faisait dormir dans son lit où je touchais son corps et je humais son parfum. Il mâchait la nourriture avant de me la mettre dans la bouche. Il n’a jamais trouvé à mon compte un mensonge dans mes paroles ou une stupidité dans mes actions. Dieu avait chargé le plus Grand parmi Ses anges de l'accompagner et de le guider, jour et nuit, sur la voie des bonnes œuvres et des grandes moralités. C'est donc Dieu qui a éduqué le Prophète (P). Je le suivais comme le petit chameau qui suit sa mère. Chaque jour, il m’apprenait l’un de ses bons caractères, et m'ordonnait de le suivre et de l'imiter. Il se retirait chaque année à Hirâ' et, comme je l'accompagnais, je le voyais et personne en dehors de moi ne le voyait. Il n’y avait aucune maison dont tous les habitants étaient musulmans en dehors de celle du Messager de Dieu et de Khadîja ; moi j’en étais le troisième. Je voyais la lumière de la révélation et je humais le parfum de la prophétie".  
 
Le prestige de ne pas adorer une idole
On note, parmi les prestiges de 'Alî (p), son ancienneté en Islam et le fait de ne s'être jamais prosterné devant une idole. C'est pour cette raison que lorsqu'on parle de 'Alî (p),"Dieu a honoré son visage". Cette expression est d'une grande valeur car elle se réfère au prestige donné par Dieu à 'Alî en lui offrant la faveur de ne pas se prosterner devant une idole. Ibn Abû al-Hadîd dit à ce propos : "Que puis-je dire au sujet d'un homme qui a devancé les autres par son adhésion à la guidance, un homme qui a cru en Dieu et qui L'a adoré, à une époque où les vivants adoraient des pierres et niaient le Créateur. Il n'a été devancé que par celui qui a devancé tout le monde par l'attachement au bien, que par Muhammad, le Messager de Dieu (P)".
 
Passé la nuit dans le lit du Messager de Dieu
Parmi ces autres vertus, on note également la nuit de l'hégire, cette nuit qu'il a passée dans le lit du Prophète (P) pour le protéger en s'exposant à la mort à sa place. Le prophète (صلی الله علیه و آله و سلم
) l'avait mis au courant du danger, mais apprenant que le Prophète (P) arrivera à se sauver, 'Alî  lui a dit : "Va et sois dans le vrai et la guidance. Quant à moi, je ne fais pas de différence entre la mort sur laquelle je tombe et la mort qui tombe sur moi !".
Parmi ces autres vertus, on note également le fait que, la nuit de l'Hégire, le Prophète (P) l'a chargé de le remplacer pour rendre ses dépôts, rembourser et accompagner les Fawâtim(Les 3 Fatima) à Médine.
Fraternisation
On note à son compte un autre mérite, à savoir lorsqu'il a été choisi par le Prophète (صلی الله علیه و آله و سلم
) pour être son frère lorsqu'il a fraternisé entre les Emigrants (Muhâjirûn) et les Partisans (Ansar). Il lui a dit à l'occasion : "Tu es mon frère dans ce monde-ci et dans l'Autre monde". Il a ainsi représenté la fraternité le plus sincère et la plus profonde.
 
'Alî (p), le héros de la paix et de la guerre 
'Alî était le héros de l'Islam dans les guerres des Musulmans.Il était le héros de la bataille de 'Uhud et de la batailles des Factions. Dans cette dernière bataille, les polythéistes et leurs alliés avaient attaqué Médine en vue d'y liquider l'Islam. 'Amr Ibn 'Abd Widd s'est présenté et s'est mis à marcher face aux Musulmans pour les braver. Et le Prophète (P) appelait les Musulmans en leur disant : "Je garantis le Paradis à celui qui lutte contre ‘Amr''. Il a répété cet appel par trois fois et, chaque fois, personne n'a répondu en dehors de 'Alî. Alors le Prophète (P) lui a donné l'autorisation de se battre puis, levant ses bras vers le ciel, il a invoqué Dieu en disant : "Seigneur ! Ne me laisse pas seul, Tu es le meilleur des héritiers!". Puis il a dit : "Toute la foi entre en lutte avec toute la mécréance!". L'Islam s'est incarné ainsi dans 'Alî (p). Sa victoire sur 'Amr a donc été une victoire de l'Islam. Et la mécréance s'est incarné ainsi dans 'Amr, et sa victoire possible aurait été considérée comme une victoire de la mécréance.
'Alî (p) a fini par tuer 'Amr. Il a reçu la médaille de la part du Prophète (P) qui  ((ne tient langage de passion, car ce n’est qu’une révélation qui lui est révélée)) (Coran LIII, 3-4) a alors dit : "Le coup de ‘Alî, dans la bataille du Fossé, équivaut à l’adoration des hommes et des djinns".
'Alî (p) était également le héros de la bataille de Khaybar. Il y a emporté la victoire par la grâce de Dieu. Juste avant, le Prophète صلی الله علیه و آله و سلم avait envoyé des chefs, mais ils avaient tous échoué devant l'ampleur de la tâche. C’est ainsi que le Prophète (Psl) fut amené à prendre la décision suivante :
« Demain je remettrai mon Drapeau à quelqu'un que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire. »
Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux d'être le lendemain l'illustre élu. Personne ne pensait qu'il pouvait s'agir de 'Ali ibn AbiTalib d'autant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (d'après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
 
Quelle ne fut alors la surprise de l'assistance lorsque le lendemain le Prophète (P) fit venir 'Ali  et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que l'Imam 'Ali ne souffrit plus jamais de maux d'yeux jusqu'à la fin de sa vie.
 
La suite est connue: 'Alî y avait défoncé le portail en la déracinant. Il disait à ce propos : "Par Dieu ! Je n’ai pas arraché la porte de Khaybar par ma propre force physique mais par la force divine".'Ali triompha de ses ennemis et fut chaleureusement accueilli par le Prophète (P). Il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu) (Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, vol. V, p.365)
'Alî (p) était le héros de l'Islam dans toutes les guerres du Messager de Dieu (P). Il l'accompagnait jour et nuit et le prophète lui parlait de tous les révélations qu'il recevait. 'Ali (p) disait à ce propos : "Interrogez-moi avant de me perdre. Il n'y a aucun Verset que je ne connais pas s'il est révélé dans une plaine ou sur une montagne, pendant le jour ou pendant la nuit".
Le Prophète (Psl) faisait connaître aux gens ce qu'est la place de 'Alî  sur tous les plans. On note, parmi ses paroles à ce propos : "Je suis la cité de la science, 'Alî en est la porte". "Celui qui me considère comme son maître doit considérer 'Alî comme son maître". "'Alî est avec le Coran, et le Coran est avec 'Alî. Ils ne se sépareront avant de me rejoindre près du Bassin". "Celui qui aimerait voir Adam et sa science, Noé et sa piété, Abraham et son indulgence, Moïse et sa majesté, Jésus et sa dévotion, n'a qu'à regarder 'Alî Ibn Abû Tâlib". Lorsque le Prophète (P) a donné Fâtima az-Zahrâ' (p) en mariage à 'Alî (p), il lui a dit : "Dieu t'a donné Fâtima en mariage au ciel avant que je te la donne dans ce monde. Si 'Alî n'existait pas Fâtima n'aurait pas eu d'équivalent".
Le jihad de 'Alî (p)      
'Alî (p) a vécu pour Dieu et pour l'Islam.
Il s'adressait à Dieu et Lui confiait la raison pour laquelle il a revendiqué le califat en disant : "Seigneur! Tu sais que ce que nous avons fait n'était pas par concurrence pour le pouvoir, ni pour nous approprier des frivolités parmi les choses futiles de ce monde, mais c'était pour faire revivre Ta vrai religion et pour faire triompher les bonnes actions sur la terre. Pour assurer la sécurité pour les opprimés parmi Tes serviteurs et pour mettre en application Tes enseignements oubliés. Seigneur! Je suis le premier à avoir entendu et obéi. Personne, en dehors du Prophète (P) n'a fait la prière avant moi".
'Alî (p) s'est adressé aux Musulmans que les discordes s'agitaient dans leurs sociétés pour leur dire : "Sois dans la discorde comme le petit d'une chamelle laitière : Il n'est pas assez fort pour qu'on le monte et il n'a pas de mamelles pour qu'on le trait". Il disait : "Je me soumettrai tant que les affaires des Musulmans seront respectées et tant que je serai le seul à être traité injustement". Sa cause n'était pas une cause personnelle mais la cause de l'Islam.
 Dans l'un de ses discours au sujet du fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal, 'Alî (p) a dit : "Les bonnes œuvres et le jihâd pour la cause de Dieu ne sont en rien comparables au fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal. Ils sont semblables à un souffle dans une mer agitée. Le fait de conseiller le bien et de déconseiller le mal ne rapproche pas la mort et ne diminue pas les revenus. Ce qui vaut mieux que tout cela est une parole de justice devant un imâm tyrannique". Il a dit "Garde-toi d’être vu par Dieu en commettant un péché qu’Il t’avait interdit de commettre, et de na pas être vu par Dieu au moment où il te faut Lui obéir. Cela te rangera parmi les perdants. Si tu te sens fort, sois-le pour obéir à Dieu. Si tu te sens faible, soit le pour ne pas Lui désobéir".
Interrogé au sujet du bien, 'Alî (p) a répondu : "Le bien ce n'est pas de voir tes biens et ta progéniture augmenter. Le bien est de voir augmenter ta science et ton indulgence, c'est de devancer les autres par l'adoration de ton seigneur. Si tu fias de bonnes œuvres, tu dois glorifier Dieu; si tu fais de mauvaises œuvres, tu dois demander pardon à Dieu. Le bien dans ce monde-ci n'appartient qu'à deux hommes : Un homme qui a commis des péchés et qui se hâte de se repentir et un homme qui se hâte de faire du bien".
Muslim dans son sahih rapporte que `Ali a dit : "Par Celui qui a fendu les graines et créé l'âme, le Prophète (psl)  m'a promis que ne m'aimera qu'un vrai Croyant et que ne me détestera qu'un hypocrite
Les deux Cheikhs (Al-Bokhari et Muslim), se référant à Sa`d Ibn Abî Waqqâç, rapportent que le Messager de Dieu, ayant décidé de laisser derrière lui `Ali Ibn Abî Tâlib comme son Lieutenant pendant l'expédition de Tabulk, `Ali lui dit : "Ô Messager de Dieu ! Me laisses-tu derrière, parmi les femmes et les enfants ?" Le Prophète (psl) répondit : "N'es-tu pas content d'être à moi ce qu'Aaron avait été à Moïse, à cette différence près qu'il n'y aura pas de Prophète après moi ?"
'Alî (p) : l'école des générations, Il est toujours avec nous. Ses leçons, ses idées et son attachement à Dieu sont toujours avec nous. Sa vie toute entière était consacrée à la pensée, au Jihâd et à l'obéissance à Dieu.
 Pour connaitre ses leçons, il faut s’adresser au livre noble de Nahjul-Balaghah, La voix d’éloquence (contient les sermons, les lettres, les paroles et les conseils de Seyedna Imam Ali(p)).

Imam Ali (P), le premier homme à se convertir à l'islam et aussi le fils de Hazrat Mohammad (P), est né le 13 Rajab (septième mois du calendrier islamique lunaire du Hijra) de 598 dans la Kaaba (centre de pèlerinage pour les musulmans) dans la ville de la Mecque, situé sur la péninsule arabique.

Imam Ali (P) a joué un rôle de premier plan dans la diffusion de la religion divine de l'islam dans le monde et était connu pour sa tolérance et l'humilité, le contrôle absolu de la colère et de passion, en plus d'être un symbole de justice.

En Iran, les gens décorent les mosquées, les maisons, les rues et les magasins avec des ornements colorés et les lumières ont également distribué des bonbons pour célébrer l'anniversaire de la naissance de leur premier imam.

La naissance de l'Imam Ali a servi de cadre pour la nation iranienne a commémoré chaque année la fête des pères.

Ce jour-là, de nombreuses familles iraniennes obtiennent habituellement ensemble et exercent une partie d'agir au nom des parents ou grands-parents. Ainsi, ils soulignent que le père est une partie essentielle de l'unité familiale.

mardi, 11 avril 2017 22:38

La naissance de l'imam Ali (as)

Selon les sources authentiques chiites et sunnites, l Imam Ali (p) est né le 13 Rajab à la Mecque et à l’intérieur de la Kaaba, soit 30 ans après l’année de « L’Éléphant ».
La partie du mur de la Kaaba qui s’est ouverte à la mère du Prince des croyants (p), afin qu’elle puisse s’y réfugier, s’appelle aujourd’hui « Mustajar » (refuge).
 
Cette partie du mur côtoie « Rukn Yamani », c’est à dire l’angle qui est en direction du Yémen. Il s’est passé plus de 1440 ans depuis et quoi qu’il y ait eu plusieurs rénovations ou même reconstructions de la Kaaba, les traces de l’ouverture réapparaissaient systématiquement après les travaux, quand bien même les pierres été changées.
 
Les historiens arabes notent que lorsque Fatima bint Assad, la mère de l’Imam Ali(p) était sur le point d’accoucher, elle s’approcha de la Kaaba et se mit à prier ainsi : « Ô, mon Seigneur ! Je crois en Toi, en tous les Prophètes, aux livres sacrés qui nous ont été envoyés par Toi, et je reconnais la Parole de mon ancêtre Abraham qui a fondé cette Maison. Seigneur, pour l’amour de celui qui a construit cette Maison, et pour l’amour de cet enfant que j’ai dans mon ventre, rends-moi facile l’accouchement de ce dernier. » Ce fut suite à ses prières que l’un des angles de la Kaaba s’ouvrit. Fatima rentra à l’intérieur de la Kaaba et disparut aux yeux des autres pèlerins présents sur place ; puis l’angle s’est ensuite refermé. Agités, les gens s’efforcèrent d’ouvrir la porte de la Kaaba mais sans succès. Cela restait un mystère pour eux, mais ils se rendaient compte que ce n’était possible que par la volonté de Dieu.
Centre Zahra 

Le porte-parole du Kremlin a annoncé qu’aucune rencontre n’avait été prévue entre le secrétaire d’État américain et le président russe.

Dmitri Peskov a expliqué, ce mardi 11 avril, qu’aucune rencontre n’avait été annoncée entre Vladimir Poutine et Rex Tillerson.

Dmitri Peskov a réagi aux rumeurs selon lesquelles Rex Tillerson se rendrait à Moscou pour faire monter la pression pour qu’il cesse de soutenir Bachar Assad : « Ce n’est pas le cas du déplacement de Rex Tillerson et il est sans intérêt de parler sans cesse du départ de Bachar Assad. »

Le porte-parole du Kremlin a accusé Washington d’avoir refusé de coopérer avec la Russie dans le dossier syrien.

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. (Photo d'archives)

« La Maison Blanche insiste sur le départ du président syrien et cela n’aide nullement le règlement de la question. Rien de meilleur ne pourra remplacer les négociations pour la paix en Syrie », a-t-il ajouté. 

Rex Tillerson est arrivé mardi 11 avril à Moscou où il doit s'entretenir avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Deux dossiers d'actualité, à savoir l’incident chimique à Khan Cheikhoun et l’attaque au missile du 7 avril des États-Unis contre la base aérienne de Shayrat à Homs qui a fait neuf morts dont des enfants, devraient leur donner du fil à retordre. 

En Libye, Fayez al-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale dont le siège est à Tripoli, a critiqué ce mardi l'Union européenne pour n'avoir pas tenu ses promesses.

" Nous avons besoin d'assistance professionnelle pour protéger nos côtes. Il revient à la communauté internationale de travailler davantage pour contribuer à la stabilisation de la Libye ", a-t-il estimé. 

Le Premier ministre libyen Fayez al-Sarraj lors d'une conférence de presse à Bruxelles, le 2 février 2017. ©AFP

" Nos revendications n'ont pas été concrétisées jusqu'à présent. Si ce processus se poursuit, le nombre des migrants et des réfugiés clandestins augmentera de plus en plus ", a-t-il indiqué.

Selon le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies, plus de 24.000 migrants clandestins sont arrivés en Italie en provenance de la Libye pendant le premier trimestre de l'année en cours. Sur la même période en 2016, leur nombre était estimé à 18.000.

Selon les organisations internationales, à l'heure actuelle environ 800.000 à un million de personnes, majoritairement d'origine d'Afrique subsaharienne, sont en Libye et souhaitent rejoindre l'Europe via la mer.

Depuis la chute en 2011 de l’ancien dictateur libyen Mouammar Kadhafi, la Libye est la scène d’affrontements quasi quotidiens. Selon un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 590 migrants sont morts ou disparus au large de la Libye depuis le début 2017.

L’Union européenne a reconduit, ce 11 avril, ses mesures restrictives contre l’Iran, en raison de ce qu’elle appelle une « grave violation des droits de l’Homme en Iran ».

Les sanctions anti-iraniennes de l'UE datent de 2009. Elles seront en vigueur jusqu’au mois de mars 2018 et interdiront la livraison de visa à 82 responsables iraniens dont les fonds seront également bloqués dans les pays de l’Union.

Ces mesures restrictives feront également obstacle à l’exportation vers l’Iran d'équipements de surveillance et de télécommunications.

A noter que lesdites sanctions sont différentes de celles qui ont ensuivi le programme nucléaire iranien.

L’Union européenne et les États-Unis utilisent régulièrement le levier des sanctions et de la pression contre la République islamique d’Iran et d’autres pays indépendants. Ils justifient leur démarche avec des prétextes infondés comme le programme nucléaire et la violation des droits de l’Homme.

Ces dernières années, les rapporteurs spéciaux de l’ONU pour les droits de l’Homme en Iran ont rendu des rapports falsifiés accusant Téhéran de violation des droits de l’Homme.

L’Iran affirme que ces rapports sont commandés par des pays particuliers et élaborés à l'aide des mécanismes internationaux des droits de l’Homme.

Le président russe a affirmé avoir des informations faisant état du plan américain de lancer une nouvelle attaque contre la Syrie.

Lors d’un point de presse conjoint avec son homologue italien Sergio Mattarella, mardi 11 avril à Moscou, le président russe Vladimir Poutine a mis en garde contre de nouvelles provocations à l’arme chimique visant à justifier une nouvelle attaque américaine contre la Syrie.

« Nous disposons d'informations montrant que des actes de provocation semblables [à l’incident chimique d’Idlib, ndlr] sont en cours dans certaines régions de la Syrie dont la banlieue sud de Damas. Des produits chimiques y seraient stocker pour compromettre le gouvernement syrien », a-t-il affirmé. 

Le gouvernement russe avait déjà rejeté les accusations contre l’armée syrienne soupçonnée d'avoir mené l'attaque chimique contre Idlib, disant qu’aucun document ne prouvait une telle implication.

La Russie a également demandé aux Nations unies d’ouvrir une enquête indépendante sur l’incident chimique à Khan Cheikhoun, dans la province d’Idlib.

Vladimir Poutine s’est ensuite attardé sur l’attaque au missile du 7 avril des États-Unis contre la base aérienne de Shayrat en Syrie: « Le président italien et moi, nous en avons discuté et je lui ai dit que cette attaque rappelait celle de 2003 contre l’Irak. A cette époque, les représentants des États-Unis au Conseil de sécurité ont parlé de soi-disant armes chimiques qui auraient été retrouvées en Irak. Cela a donné lieu à une intervention militaire en Irak qui a conduit à la destruction de ce pays, la recrudescence de la menace terroriste et l’émergence de Daech. »

Le président russe a déclaré que certains pays occidentaux avaient directement salué l’attaque américaine contre la Syrie, dans l’objectif d’améliorer leurs relations avec l’administration Trump.

Missile Tomahawk tiré le 7 avril 2017 depuis le destroyer USS Porter en Méditerranée. ©AFP

La Marine américaine a tiré, vendredi 7 avril, 59 missiles contre la base aérienne de Shayrat, à Homs. Cette attaque s’est produite sur l’ordre direct de Donald Trump, en réponse à l'attaque chimique contre la province d’Idlib.

Biographie de l’Imam Ali ibn AbiTalib (P)
 
l'Imam 'Ali (P) naquit à la Mecque 23 ans avant l'Hégire, exactement le 13 du mois de Rajab alors que le Prophète(psl) avait 30 ans.
 
Il est le fils de Abu Talib qui lui-même est le fils de Abdul Muttalib. Ce dernier est le père de Abdallah (P) lequel est le père du Prophète Muhammad (Psl). Sa mère est Fatimâ Bint Assad (RA). Donc l'Imam Ali (P) est né d'un père et d'une mère tous deux Hachimites.
 
Fatima Bint Ssad, à l'approche de son accouchement, c'est pendant qu'elle faisait le Tawaf (circumbulation) elle fit une prière à la suite de laquelle la Ka'bah se fissura en un endroit du côté de Al Mustadiaar par lequel elle s'introduisit dans la Ka'bah pour donner le jour à son illustre enfant, 'Ali.
 
Le Prophète (Psl) fut la première personne qu'il vit dés sa naissance. L'Envoyé de Dieu remercia le Tout-Puissant, lava le nouveau-né et prédit qu'à sa mort c'est Ali (P) qui fera son bain mortuaire. Cette prédiction se réalisera de façon effective.
 
l'Imam 'Ali (P) grandit entre sa mère et le Prophète (P) jusqu'à l'âge de 6 ans puis vécut ensuite en permanence avec le Prophète (P). Il aimait beaucoup l'odeur du Prophète (P) avec qui il partageait souvent le même lit.
 
Il avait dix ans lorsque le Prophète de l'Islam (P) qui en avait 40, reçut le Message de Dieu. Le jeune 'Ali le crut aussitôt sans avoir eu à pratiquer une quelconque autre religion ou croyance. Raison pour laquelle on dit: Ali KaramAllah wajha, Allah a illuminé son visage, car il n'a adoré que Dieu unique.
 
De plus en tant que premier élève et disciple du Prophète (P), il eut le privilège d'apprendre auprès de son éducateur « 1000 portes de connaissances qui ouvrent 1000 autres portes ». On peut alors comprendre ce Grand Homme lorsqu'il dira plus tard à son peuple :
 
« Demandez-moi avant que vous ne me perdiez. Il n'y a pas un seul verset qui soit descendu sans que je ne sache à quel moment et dans quel contexte il est descendu. »
 
Le Prophète (P) en personne confirma cela en disant dans un hadith célèbre :
 
« Je suis la Cité de la Connaissance et 'Ali en est la Porte ».
 
Par ailleurs,il a été rapporté de Ibn Abbas ce hadith très célébre :
 
« Toute la Connaissance a été divisée en dix parties qui ont toutes été maîtrisées par l'Imam 'Ali (P). Une seule de ces dix parties a été mise à la portée de toute l'humanité et dans cette dixième partie l'Imam était encore le plus savant.»
 
Dans un autre hadith, qui illustre bien, le Prophète (Psl) dit:
 
« Ali et moi, nous étions une seule et même Lumière avant la création de Adam. Cette Lumière se transmit de personne en personne parmi les proches amis de Dieu jusqu'à Abdoul Mouttalib. De là Elle prit deux directions : celle qui mène à Abdallah et l'autre qui aboutit à Abou Talib. La première continue à travers moi tandis que la seconde poursuit son chemin à travers Ali. Ces deux flux se rencontrent à nouveau chez Fâtima qui a engendré ma descendance avec sa lignée d'Imams. »
 
 
Par ailleurs l'Imam 'Ali (P) et Fâtima (P) avaient un destin très lié par delà les seuls liens du mariage. C'est d'abord à propos du prophète. On sait en effet que le Prophète (P) a perdu à l'âge de 50 ans la même année, appelée pour cela 'amul huzn ou année de la tristesse, son oncle qui l'a élevé - Abu Talib (P) - et sa première épouse Khadija (RA).. Les deux avaient des fonctions de protection vis à vis du Prophète :
 
* En tant que notable de la ville et chef de la tribu Banu Hachim, Abu Taleb (P) protégeait le Prophète (P) contre les membres des autres tribus arabes de la Mecque. Pour cette raison d'ailleurs il se fit beaucoup d'ennemis qui finirent par le faire prendre pour ce qu'il n'était pas du tout : un mécréant, mort mécréant. En effet si tel était le cas, comment pourrait-on alors expliquer que le Saint Prophète (P) puisse être affligé à un tel point (Amul huzn) par la mort d'un mécréant, fut-il son oncle, alors que Dieu dit:
 
« Il n'appartient pas au Prophète et aux croyants d'implorer le pardon en faveur des associateurs, fussent- ils des parents alors qu'il leur est apparu clairement que ce sont les gens de l'Enfer.» (At-Tawba, 9 : 113)
 
* Dans un autre registre, Khadija (RA) protégeait le Prophète par sa noblesse familiale Qoraych, sa grande sagesse conseillère et sa respectable richesse matérielle - elle était une très grande commerçante.
 
Heureusement ces fonctions de protecteurs furent poursuivies par 'Ali (P) à la place de son père Abu Talib (P) et par Fatima (P) à la place de sa mère Khadija (RA).
 
Si on devait citer et illustrer toutes les vertus de l'Imam Ali (P), il nous aurait fallu plus qu'un seul livre pour les exposer. On ne saurait tout de même ne pas parler de sa foi sans faille en Allah, de son dévouement sans limites au Prophète (P), de son Savoir sans bornes, de son très grand courage, de ses immenses qualités de justice, de générosité, de bonté, et de charité.
 
Il prouvera plusieurs fois sa foi sans tâche, son dévouement au Prophète de l'Islam (P) et son courage intrépide en posant des actes très explicites notamment - lors des guerres, toutes défensives, auxquelles il a eu à participer, également lors de l'émigration forcée du Prophète (P) vers Médine (l'Hégire).
 
En effet il a participé à toutes les guerres saintes sauf à celle de Tabuk. A l'occasion de cette dernière, le Prophète (P) lui demanda de rester à Médine. Les Munafikhines (hypocrites) commencèrent alors à médire en faisant circuler l'idée que le Prophète (P) avait laissé son cousin avec les femmes, tout en insinuant de mauvaises intentions à la hauteur de la jalousie qu'ils nourrissaient pour 'Ali (P).
 
Ali, atteint par de telles médisances demanda au Prophète (P) de lui permettre de participer à cette guerre. L'Envoyé de Dieu lui dit :
 
« Est- ce que tu ne veux pas être pour moi ce que Haroun était pour Moûssa sauf qu'il n'y a pas de Prophète après moi ? ». 'Ali (P) comprit alors la stratégie du Prophète (P) qui voulait laisser un homme de confiance derrière lui pour assurer ses arrières c'est - à - dire pour la sécurité des vieillards, des femmes et des enfants ainsi que la protection de la ville de Médine qui était alors la Capitale de l'Islam.
 
Une autre guerre qui a beaucoup marqué l'histoire de l'Islam de par les difficultés stratégiques rencontrées, et où l'Imam 'Ali (P) s'illustra par son courage, sa bravoure mais surtout son auréole d'Élu de Dieu, fut la bataille de Khaybar.
 
A l'occasion de cette bataille les Musulmans connurent une tâche des plus éprouvantes qui consistait à attaquer une forteresse bien protégée par un rempart infranchissable.
 
Précisons tout de suite que le motif de cette bataille était essentiellement la violation par les habitants de Khaybar du traité de protection mutuelle entre Médine et Khaybar au bénéfice d'un rapprochement de cette dernière avec la Mecque.
 
Cette violation constituait une menace pour la sécurité des habitants de Médine et en particulier celle du Prophète qui, rappelons-le, a été chassé de la Mecque. En un mot il s'agissait d'une déclaration de guerre des habitants de Khaybar contre ceux de Médine. De là, la bataille était bien défensive.
 
Pour en revenir à la bataille de Khaybar proprement dite, le Prophète qui souffrait de maux de tête avait successivement désigné plusieurs de ses compagnons parmi lesquels Abu Bakr Ibn Abi Quhâfah, Khalid Ibn Walid, 'Umar Ibn Al Khattab, pour mener l'assaut contre le rempart ennemi. Mais ils avaient tous échoué devant l'ampleur de la tâche.
 
C'est ainsi que le Prophète (P) fut amené à prendre la décision suivante :
 
« Demain je remettrai mon Drapeau à quelqu'un que Dieu et Son Prophète aiment, un éternel fonceur redoutable qui ne tourne jamais le dos à l'adversaire. C'est par lui que le Seigneur accordera la victoire. »
 
Chacun des principaux compagnons du Prophète (P) était soucieux d'être le lendemain l'illustre élu. Personne ne pensait qu'il pouvait s'agir de l'Imam 'Ali (P) d'autant plus que ce dernier était non seulement très malade des yeux et ne pouvait rien voir mais aussi était même absent selon certains hadiths (d'après Al Tabarî et Rawdhat al-Ahbâb entre autres).
 
Quelle ne fut alors la surprise de l'assistance lorsque le lendemain le Prophète (P) fit venir 'Ali (P) et après avoir appliqué sa salive sur ses yeux le guérissant ainsi définitivement de sa maladie, lui demanda de porter son Étendard contre le front ennemi. On dit que l'Imam 'Ali (P) ne souffrit plus jamais de maux d'yeux jusqu'à la fin de sa vie.
 
La suite est connue: l'Imam 'Ali (P) triompha de ses ennemis et fut chaleureusement accueilli par le Prophète (P). Ce dernier encouragea ses adeptes qui avaient échoué tout en citant en exemple l'Imam 'Ali (P) à qui il donna le surnom de « Assadullâh » (Le Lion de Dieu) (Voir Gibbon, D. and F. of Roman Empire, vol. V, p.365)
 
Hormis ces qualités de l'Imam 'Ali (P) que nous venons de citer et/ou d'illustrer, il est également important de noter sa pudeur exceptionnelle et ses manières fort chevaleresques allant, lors des batailles, jusqu'à tourner le visage devant un ennemi dévêtu, ne jamais poursuivre un fugitif ou encore ne jamais achever un blessé, etc.
 
Toute sa vie durant, l'Imam 'Ali (P) eut à faire face à des ennemis de toute nature. Les raisons qui justifiaient ces inimitiés à l'égard de 'Ali (P ) se nourrissaient toutes si on veut voir dans le terreau de la jalousie (le Prophète sur ordre de Dieu le privilégiait devant tous les autres compagnons), du désir de vengeance et de son corollaire la haine (il avait tué, pour défendre l'Islam, des parents de grands notables de la tribu ennemie des Banou hâchimites que sont les Banou Ummaya).
 
En effet les privilèges dont jouissait 'Ali (P) et les motifs de la jalousie et de la haine qu'éprouvaient certains tenaient en ceci :
 
§ Son père Abu Talib était un des premiers convertis à l'Islam contrairement aux pères d'un grand nombre de compagnons du Prophète et à toutes les tentatives de déformation de l'histoire qui ont voulu faire croire le contraire.
 
§ l'Imam est le cousin et le gendre du Prophète (P) lequel lui a donné en mariage sa fille unique Fâtima Zahra (P) qui était tant convoitée.
 
§ Les portes des maisons des compagnons qui donnaient sur la Grande Mosquée de Médine furent toutes fermées sur ordre du Prophète (P) à l'exception de sa propre porte et de celle de 'Ali (P) et son épouse.
 
§ Ali (P) a porté l'Étendard du Prophète pratiquement lors de toutes les grandes batailles et notamment à Khaybar où tous les autres Compagnons avaient échoué.
 
§ Il était le plus savant de toute la communauté après le Prophète (P) qui lui reconnaissait d'ailleurs l'immensité de ses connaissances divines qu'il s'était chargé lui-même de lui inculquer. Rappelons que c'est le Prophète (P) qui l'a éduqué et formé.
 
'Ali (P) était un homme d'une droiture exceptionnelle et avait un juste franc-parler.
 
C'est chargé de tous ces « handicaps » que l'Imam 'Ali (P) se trouva confronté après la mort du Prophète à des gens qui lui en voulaient pour ses origines banu-hâchimites, pour tous ses succès et sa gloire.
 
Il était pendant 25 ans après Le départ du Messager de Dieu (psl) la référence ultime en matière d'interprétation du Coran, de droit islamique et de connaissance tout court tant pour les gouvernants que pour le peuple.
 
Après l'assassinat du troisième Calife Usman, l'Imam 'Ali fut élu presque à l'unanimité calife. C'était alors la première fois que l'Imam désigné par Dieu et le calife officiel étaient une seule et même personne. l'Imam est ainsi le premier Imam et le quatrième calife. Son fils Al-Hassan (P) sera lui le deuxième Imam et le cinquième calife.
 
l'Imam Ali (P) mourut le 21 du mois de Ramadhan de l'an 40 après l'Hégire, mortellement blessé à la tête par un Khârijite (i.e. dissident, contre Ali (P) et contre Mu'âwiyah) du nom de Ibn Muljim alors qu'il dirigeait la prière le 19 Ramadhan au matin.
 
Avant de mourir il prit le soin de confier son meurtrier à son fils Al-Hassan (P) en lui recommandant de le traiter avec justice. Il leur dit également les noms des trois prochains successeurs : Al-Hassan, Al-Hussein, Zein al-Abédine (P). Cet ordre dans la succession est confirmé dans un hadith où le Prophète dit : «Al Hassan et Al Hossein (P) sont deux Imams qu'ils s'asseyent ou qu'il se lèvent. »
Lors d’une audience accordée aux hauts commandants de l’armée iranienne à l’occasion du début de l’année iranienne 1396, le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a déclaré que les attaques au missile lancées le vendredi 7 avril par les États-Unis contre la Syrie constituaient une erreur stratégique. 
 
« Les responsables américains sont en train de répéter les erreurs commises par leurs prédécesseurs ».
L’honorable Ayatollah Khamenei s’est ensuite attardé sur des analyses selon lesquelles l’attaque américaine contre la Syrie aurait visé à montrer la possibilité d’attaques semblables contre d’autres pays :
 
« Les crimes, les violations et les agressions sont des actes que les États-Unis sont bel et bien capables de commettre. Ils ont déjà perpétré de tels crimes dans d’autres coins du monde. Reste à savoir où ils oseront perpétrer de telles atrocités. La République islamique d’Iran a déjà prouvé qu’elle ne céderait jamais le terrain face à de telles rodomontades et incartades. Le peuple iranien et ses responsables, qui croient fermement en la Révolution, ne reculent pas face aux menaces. S’ils avaient déjà reculé, le pays aurait souffert aujourd’hui d’un désarroi et d’une faillite sur les plans spirituel et civilisationnel. »
Le Guide suprême de la Révolution islamique a souligné : « Ce sont les responsables de l’ancienne administration américaine qui ont donné naissance au groupe Daech et ce sont les responsables de l’actuelle administration qui cherchent à renforcer Daech ou un groupe semblable. »
 
L’honorable Ayatollah Khamenei a souligné que ces mêmes groupes terroristes représenteraient, dans l’avenir, une menace sérieuse pour les Américains eux-mêmes.
 
« L’Europe s’enlise aujourd’hui dans l’insécurité en raison du soutien qu’elle a apporté aux takfiristes. Les Européens ne se sentent en sécurité ni dans la rue ni dans leur maison. Les Américains commettent la même erreur. »
 
Le Guide suprême de la Révolution islamique a déclaré que les progrès enregistrés par l’Iran sur le plan militaire n’étaient pas du tout comparables aux capacités militaires dont disposaient les Iraniens à l’époque de la guerre que leur a imposée l’Irak de Saddam Hussein :
 
« Aujourd’hui, nous avons la capacité de lever tous les obstacles grâce à notre appui en Dieu, notre confiance en nous, notre discipline et une bonne gestion des affaires. »
Il a appelé les hauts commandants des Forces armées iraniennes à rehausser le moral de leurs troupes pour ainsi neutraliser les complots de l’ennemi visant à affaiblir le moral des dirigeants, du peuple et des forces armées iraniennes.
 
« L’ennemi tente de suggérer aux responsables iraniens un sentiment de faiblesse, en recourant à la tactique de la guerre des nerfs. L’ennemi ne lésine sur rien pour détruire, de l’intérieur, les différentes branches des forces armées comme l’armée régulière, le Corps des Gardiens de la Révolution islamique, la Force de l’ordre et la Force de mobilisation populaire [Basij, NDLR] », a indiqué l’honorable Ayatollah Khamenei.
Avant le discours du Guide suprême de la Révolution islamique, le chef d’état-major des forces armées iraniennes a présenté un rapport.
 
Dans ce rapport, le général Mohammad Baqeri a brossé un tableau des progrès enregistrés par les forces armées iraniennes au cours de l’année dernière.
 
« L’influence stratégique de la République islamique d’Iran a pris de l’ampleur, le soutien au front de la Résistance a été renforcé, la lutte contre les terroristes takfiristes et leurs alliés est devenue plus acharnée, une sécurité durable a été promue, les eaux et les intérêts de la République islamique d’Iran ont été bien protégés, les capacités défensives et offensives de la République islamique d’Iran ont été renforcées et l’espace aérien iranien a été totalement surveillé et protégé », a expliqué le général Mohammad Baqeri.