
تقي زاده
Mogherini: les pays membres de l'UE ne transféreront jamais leurs ambassades à Qods
La cheffe de la diplomatie européenne a déclaré que les pays membres de l’UE ne transféreraient pas leurs ambassades de Tel-Aviv à Beït al-Maqdis (Qods occupée).
Le régime israélien occupe depuis 1967 la rive ouest de la rivière du Jourdain et l’est de Beït al-Maqdis. Pour autant, la Communauté internationale n’a jamais reconnu l’est de Beït al-Maqdis comme une région israélienne et la considère en fait comme une région occupée.
Sur cette question du conflit israélo-palestinien, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini a déclaré hier lundi à Luxembourg, lors de sa conférence de presse commune avec le Secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit : « Nous avons tous [pays membres de l’UE] la même position qui inclut une solution à deux États et des discussions entre les [deux] parties, en particulier dans le cadre de l’initiative de paix arabe qui, selon nous, est la meilleure fondation pour faire avancer cette relation (israélo-palestinienne). »
Le président américain Donald Trump avait déclaré il y a quelque temps qu’il allait transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv où elle se trouve actuellement à Qods ; ce qui avait beaucoup plu au régime d’Israël.
Dans son communiqué final, la Ligue arabe a mis en garde contre ce transfert en indiquant que cela ne ferait qu’aggraver la situation de crise sévissant au Moyen-Orient.
Le 28e sommet de la Ligue arabe s’est déroulé les 28 et 29 mars 2017 à Amman en Jordanie.
Somalie: Elbur occupée par les Shebab
Burhan Warsame, ministre des Ports et du Transport maritime du Galmudug, une région de la Somalie qui s’est autoproclamée autonome en 2006, a déclaré que le groupe terroriste d’al-Shebab avait pris le contrôle, lundi, de la ville d’Elbur après le retrait des forces gouvernementales et de la force de paix de l’Union africaine (AMISOM).
L’AMISOM est composée des forces éthiopiennes, ougandaises et kényanes.
Elbur avait été reprise aux mains des Shebab en 2014. Les Shebab somaliens s’efforcent de repousser les forces de la mission de paix africaine et de renverser le gouvernement central, soutenu par l’Occident.
Les forces de l’AMISOM et les militaires de l’armée somalienne ont déjà expulsé les éléments des Shebab de leurs principaux fiefs, mais ce groupe terroriste est toujours présent dans certaines régions rurales et perpètre régulièrement des attentats contre des localités à Mogadiscio.
France/présidentielle: Le Pen et Macron au coude-à-coude
La candidate du Front national et le candidat d’En Marche sont à égalité au premier tour selon un sondage d’intentions de vote, publié mardi 4 avril, à dix-neuf jours du premier tour de la présidentielle.
François Fillon stagne et serait éliminé tandis que Jean-Luc Mélenchon profite d’une percée.
Marine Le Pen et Emmanuel Macron, crédités chacun de 25 % des intentions de vote, sont donnés à égalité mardi dans un sondage Ipsos Steria pour le CEVIPOF et Le Monde réalisé au sein d’un échantillon élargi du 31 mars au 2 avril et publié chaque mois.
La cheffe de l’extrême droite a perdu 2 points par rapport au mois de février dans la même enquête tandis que le leader d’En Marche en a gagné deux sur la même période et en a perdu un en quinze jours. Le choix de l’électorat concernant les deux favoris est inégal. 82 % des électeurs de la candidate FN sont sûrs de leurs choix contrairement à 61 % de ceux de M. Macron. La sûreté du choix concernant l’ancien ministre progresse toutefois nettement, de 33 % à début février à 61 % pour cette enquête de début avril.
Selon cette enquête, Emmanuel Macron enregistre le score d’adhésion le plus faible des « gros candidats » (48 %) contre 69 % pour Jean-Luc Mélenchon, 71 % pour Benoit Hamon, 72 % pour François Fillon et 82 % pour Marine Le Pen qui bénéfice du socle d’électeurs le plus solide et le plus sûr de son choix.
En troisième position des intentions de vote, le candidat LR-UDI François Fillon, impliqué dans un scandale financier et une affaire d’emplois fictifs, est crédité de 17,5 % stable par rapport à l’enquête Ipsos précédente. Englué dans les affaires et mis en examen, M. Fillon ne chute pas lourdement et conserve une base solide, mais reste distancé de 7,5 points, du jamais vu, par M. Macron et Mme Le Pen et Jean-Luc Mélenchon n’est qu’à 2,5 points derrière lui.
Au second tour en cas de duel Emmanuel Macron-Marine Le Pen, le leader d’En Marche l’emporterait à 61 % contre 39 % pour la candidate FN. L’ancien ministre profiterait surtout d’un report de voix des électeurs de Benoit Hamon (71 %), Jean-Luc Mélenchon (48 %) tandis que Marine Le Pen profiterait d’un électeur sur trois de François Fillon (32 %) et de 42 % des électeurs de Nicolas Dupont-Aignan.
Tous les 11 candidats à la présidentielle prendront part, ce soir, à un débat télévisé.
Le premier tour des élections présidentielles en France aura lieu le 23 avril et le deuxième tour se déroulera le 7 mai. Près de 47 millions de Français seront en mesure de voter.
L’OCI appelle à l’arrêt de la colonisation israélienne
Cité par l’agence palestinienne Shehab News, Al Othaimeen a demandé au Conseil de sécurité de réagir et de forcer Israël à stopper sa politique de colonisation et à respecter ses engagements internationaux.
Les constructions israéliennes sont à considérer comme des "crimes de guerre", a-t-il qualifié, avant de réclamer l'arrêt immédiat de la colonisation des territoires occupés palestiniens.
Il a fermement condamné l'autorisation par Tel-Aviv de construire une nouvelle colonie en Cisjordanie, estimant que toutes les constructions israéliennes dans les territoires occupés palestiniens étaient "illégales" conformément au droit international et aux résolutions onusiennes, dont celle de 2334 signée en décembre 2016.
« C’est une violation flagrante des droits des Palestiniens par Israël qui vise à enterrer la solution de deux États », a-t-il insisté.
Jordanie : 2e conférence internationale sur l’islam et les perspectives contemporaines
Israël: la « Fronde de David » serait opérationnelle
La force aérienne israélienne a écrit sur sa page twitter que le nouveau système de défense antimissile « Fronde de David » a été opérationnel, rapporte Fars News.
Le système antimissile "Fronde de David" qui est conçu pour intercepter les missiles ayant une portée de 40 à 300 km a été opérationnel ce dimanche à Qods occupé.
Lors du discours du commandant de la force aérienne israélienne, l’électricité de toute la région a été coupée, selon le journaliste de Jerusalem Post.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a déclaré lors de la cérémonie du dévoilement de ce système que la Fronde de David témoignait de l’importance des coopérations militaires entre Washington et Tel Aviv.
Ce système antimissile a été développé par la société israélienne "Rafael Advanced Defense System" en collaboration avec l’entreprise américaine Raytheon. Il constitue la partie intermédiaire du système de défense antimissile du régime israélien. De l’aveu même des Israéliens, ce système est conçu pour faire face aux menaces du Hezbollah et protéger le réservoir d’ammoniaque de Haïfa lors d’une nouvelle guerre avec le Liban.
La première partie du système est le Dôme de fer qui est conçu pour intercepter les missiles et les roquettes à moyenne portée. Pourtant, lors de la guerre contre la bande de Gaza, le Dôme de fer n’a pas été efficace face aux missiles du Hamas.
La troisième partie est le Système Arrow qui permettrait de détruire les missiles balistiques de longue portée. Arrow est opérationnel depuis 2000, cependant, il a été utilisé pour la première fois, le 17 mars, contre un missile syrien.
Les deux systèmes Arrow 2 et 3 qui sont actuellement déployés sur la première ligne de front du bouclier antimissile ont échoué dans la plupart de leurs essais. Même, pendant les guerres de 2006 et de 33 jours avec le Hezbollah libanais, ils n’ont pas permis au régime israélien de gagner la manche.
Nigeria: triple attentat à Maiduguri
Ce matin, le nord-est du Nigeria a été le théâtre d'un triple attentat. Trois kamikazes affiliés à Boko Haram ont fait explosé leurs ceintures explosives, dans les premières heures de ce dimanche, dans la ville de Maiduguri, centre de l'État de Borno.
D’après les sources officielles allemandes, deux des trois assaillants ont essayé, tôt ce matin, de pénétrer la ville en passant par un endroit proche de l’arrêt de bus Mona Jarah. Ayant éveillé le soupçon des policiers qui les ont aussitôt encerclés, deux assaillants ont fait exploser leurs ceintures par crainte de se faire arrêter.
Selon ce rapport, excepté ces deux terroristes, l'attentat n’a laissé aucune autre victime.
Victor Isuku, porte-parole de la police de l'État de Borno, a déclaré que les forces sécuritaires ont pu maîtriser le troisième assaillant avant qu'il ne s'en prenne aux civils. Mais, très vite, profitant d'un moment d'inadvertance, il a actionné sa ceinture.
Le groupe Boko Haram, classé "terroriste" par les Nations unies, mène depuis plus de six ans une sanglante insurrection dans les États du nord-est du Nigéria. Des dizaines de milliers de civils ont été tués et plus de 2 millions d’autres déplacés dans cette région depuis le début de l’insurrection.
Égypte : al-Sissi part pour Washington à la tête d’une haute délégation
C’est à la tête d’une haute délégation que le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a pris ce samedi 1er avril la direction de Washington pour y effectuer une visite de quelques jours.
Les ministres égyptiens des Affaires étrangères, Sameh Shoukry, de l’Investissement et de la Coopération internationale, Sahar Nasr, de l’Industrie et du Commerce, Tarek Qabil, des Finances, Amro Al-Garhi, ainsi que le directeur du Service de renseignement général égyptien, Khaled Fawzy, le directeur du bureau du président, Abbas Kamel, et le porte-parole officiel de la présidence, Alla Youssef, font partie de ceux qui accompagnent le président égyptien au cours de ce voyage, nous informe le site Youm7.
Le renforcement des liens économiques et commerciaux, l’accroissement du volume des investissements des États-Unis en Égypte en vertu de plans de modification économique visant à régler les problèmes structuraux de l’Égypte sont parmi les sujets qui domineront les discussions entre les deux parties.
Dès son arrivée à Washington, al-Sissi effectuera une série de rencontres avec de hautes personnalités américaines, entre autres des membres du Congrès américain, de la Chambre du commerce, ainsi que le ministre des Affaires étrangères et le vice-président Mike Pence. Il sera de surcroît reçu lundi par Donald Trump à la Maison-Blanche pour mener des discussions sur les possibilités de renforcement des relations bilatérales et au sujet des questions ayant trait à la situation régionale et internationale.
Donald Trump avait plus tôt invité son homologue égyptien à se rendre aux États-Unis au cours d’un appel téléphonique.
Le déplacement d'al-Sissi aux États-Unis de Trump, le président américain qui ne cache pas ses penchants pour Israël, intervient alors que d'après certains experts, l'Égypte serait capable de jouer un rôle important dans le sens de la normalisation entre les États arabes et Israël, vu des rapports privilégiés entre Israël et l’Égypte définis par l’accord de paix de Camp David.
À noter qu’après avoir signé l’accord de paix avec Israël, l’Égypte reçoit chaque année de la part des États-Unis une aide financière d’un montant de 1,5 milliard de dollars, dont 1,3 milliard sous forme d’aides militaires et en armement. Ces aides avaient été suspendues sous l’ancienne administration US.
D’autre part, il semble peu probable que les États arabes puissent se trouver sur la même longueur d’onde au sujet des questions géopolitiques.
Il y a trois jours, mercredi, lors du 28e sommet de la Ligue arabe qui s’est tenu cette année en Jordanie, al-Sissi a quitté la salle dès que l’émir du Qatar a commencé son discours.
Dès 2013, les relations entre Le Caire et Doha ont commencé à se dégrader suite à la destitution de Mohamed Morsi, l’ex-président égyptien qui était soutenu par l’association des Frères musulmans. Le Qatar soutenait Morsi et a donné refuge aux leaders du mouvement des Frères musulmans.
Dans son discours, l’émir du Qatar a souligné l’importance de trouver une solution à la question palestinienne. Tamim ben Hamad, dont le soutien aux groupes terroristes est connu de tous, a mis en exergue la nécessité de mettre un terme à la catastrophe humaine qui se joue en Syrie et aux souffrances du peuple syrien. Il a insisté sur l’importance de prendre toutes les mesures nécessaires pour forcer le régime syrien à la mise en application des accords de Genève 1.
Égypte: 13 policiers et 3 civils blessés lors d'une explosion dans la province de Gharbeya
En Égypte, 13 policiers et 3 civils ont été blessés lors de l’explosion d’une bombe devant une académie de police dans la province de Gharbeya.
Selon le ministère égyptien de l'Intérieur, cité par les médias, les responsables de la sécurité se sont rendus sur les lieux. Les ambulances ont transporté les blessés à l’hôpital.
Un périmètre de sécurité a été érigé autour du site de l’incident pour faciliter l’enquête.
Des milliers d'Indonésiens manifestent contre un gouverneur
Le gouverneur sortant, Basuki Thahaja Purnama, a provoqué une vague de contestation dans le pays musulman le plus peuplé au monde depuis sa prise de position controversée sur l'islam, en pleine campagne électorale. Il avait déclaré fin 2016 que l'interprétation par certains oulémas (théologiens musulmans) d'un verset du Coran selon lequel un musulman ne doit élire qu'un dirigeant musulman était erronée.
Des manifestations en novembre et décembre avaient réuni des centaines de milliers de participants exigeant l'arrestation du gouverneur surnommé Ahok.
A la veille de la manifestation, la police a arrêté cinq personnes parmi lesquelles l'organisateur du rassemblement vendredi, Muhammad Al Khathath, soupçonné de vouloir renverser le pouvoir.
Malgré une campagne électorale marquée par de vives critiques contre le gouverneur issu d'une double minorité, chrétienne et chinoise, Ahok est arrivé en tête au premier tour de l'élection en février, avec environ 43% des suffrages.