
تقي زاده
L’Ayatollah Shahroudi nommé président du Conseil de discernement
Le Guide suprême de la Révolution islamique a nommé l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi en tant que nouveau président du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.
L’Ayatollah Shahroudi remplace l’Ayatollah Akbar Hachemi Rafsandjani, décédé en janvier dernier, après 27 ans de présidence du Conseil de discernement qui sert de médiation entre le Parlement et le Conseil des gardiens.
L'Ayatollah Shahroudi prendra la relève de l'Ayatollah Ali Movahedi Kermani, qui a été nommé président intérimaire du Conseil de discernement après le décès de l’Ayatollah Rafsandjani.
Dans son décret publié ce lundi 14 août, le Guide suprême de la Révolution islamique a salué l'Ayatollah Rafsandjani, qui était également président de la République pour deux mandats consécutifs à partir de 1989, en le décrivant comme l'un des «piliers politiques» de la République islamique.
L’Ayatollah Khamenei affirme que les changements dans la «structure» et le «contenu» du Conseil de discernement sont essentiels, appelant à la révision des politiques générales de cet organisme gouvernemental et à la manière dont elles sont mises en œuvre.

Le Guide suprême a en outre appelé à la mise en place d'un mécanisme d'évaluation de l'efficacité du Conseil de discernement et de ses politiques.

Mohsen Rezaï a également été reconduit dans ses fonctions de secrétaire du Conseil de discernement du bien de l’Ordre islamique.
Les autres membres du Conseil sont l’Ayatollah Ahmad Jannati, qui dirige l'Assemblée des experts, Ali Akbar Nateq Nouri, ancien chef du Bureau d'inspection auprès du bureau du Guide suprême, Gholam-Hossein Mohseni Ejeï qui est le porte-parole de l’appareil judiciaire et Seyyed Ebrahim Raïssi, en charge de l’administration des affaires du saint sanctuaire de l’Imam Reza (béni soit-il) dans la ville de Meched.
Palestine occupée: Dimona touché par une grève
Depuis trois mois, les employés et les scientifiques de la centrale nucléaire de Dimona à Néguev en Palestine occupée observent une grève en vue de réclamer de meilleures conditions salariales.
En réaction à ce mouvement de grève, le cabinent du régime israélien a approuvé dimanche 13 août des mesures d’urgence.
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé dans un communiqué que le cabinet avait ratifié la demande de la Commission de « l'énergie atomique israélienne » d’appliquer des mesures d'urgence permettant de contraindre les employés à relancer le travail.
"Les perturbations survenues entravent la prise de mesures par Israël et l’ordre de la poursuite du travail répond aux répercussions de l'arrêt de la production de la centrale", lit-on dans le communiqué.
Selon l'Institut pour la science et la sécurité internationale des États-Unis, Israël possédait 115 bombes nucléaires en 2015.
La centrale atomique de Dimona, dans le désert du Néguev, au sud de la Palestine occupée, est un centre où les bombes atomiques du régime israélien sont fabriquées et stockées.
Selon une autre dépêche en provenance d’Israël, le site web libanais Al Ahed a rapporté qu’un "gigantesque" incendie avait ravagé l’une des raffineries de pétrole à Ashdod, en Palestine occupée.
Aucun détail supplémentaire n’a filtré jusqu’à présent sur les causes de l'incident.
Face aux sanctions américaines, l’Iran riposte
Le parlement iranien a voté dimanche 13 août l’augmentation du budget du programme balistique en réponse aux dernières sanctions annoncées par Washington contre la défense balistique de l’Iran.
Le Parlement iranien a voté à l’unanimité une augmentation de 520 millions de dollars (440 millions d’euros) du budget consacré à sa défense balistique dont 220 millions d’euros au développement du programme balistique et 220 millions au renforcement des activités régionales du Corps des gardiens de la Révolution islamique et la Force de Qods (l’unité des opérations extérieures des CGRI), a rapporté l’agence IRNA.
Soutenant son programme de défense balistique, Téhéran affirme que ses tests de missile sont conformes à l’accord international nucléaire (Le Plan global d’action commun). Par contre, il a dénoncé une « violation » de l’accord suite aux dernières sanctions américaines votées par le Congrès des États-Unis et signées par Donald Trump.
Le projet de loi anti-américain voté dimanche par le Parlement iranien et soutenu par le gouvernement considère comme « terroriste » toutes les forces militaires et de renseignement américaines, car « l’administration américaine continue toujours à soutenir implicitement et explicitement les groupes terroristes et les régimes dictatoriaux qui bafouent manifestement les droits humains les plus élémentaires », insiste le texte.
Le projet de loi demande également au ministère des Affaires étrangères d’émettre une liste de personnes de citoyenneté américaine à sanctionner, l’application du gel des avoirs et le blocage des transactions financières des personnes visées.
Le texte exige également que le ministère de l’Économie donne la priorité aux accords commerciaux avec les pays et les sociétés qui ignorent les sanctions contre l’Iran.
Le texte doit être approuvé par le Conseil des gardiens de la Constitution du Parlement.
L'Iran est en discussion avec Airbus pour acheter 48 hélicoptères
"L'Organisation maritime et des ports prévoit également de procéder à un appel d'offres en vue d'acquérir trois hélicoptères de recherche et de sauvetage,'' a-t-il ajouté.
Depuis que les sanctions internationales ont été levées l'année dernière lorsque le pays a infléchi ses activités nucléaires, l'Iran a commandé plus de 200 avions.
L'Iran renforce son programme balistique
Mi-juillet, l'administration américaine avait imposé de nouvelles sanctions juridiques et financières ciblées contre des personnes et entités iraniennes liées au programme balistique et au corps des Gardiens de la révolution.
Le Congrès des Etats-Unis avait ensuite voté fin juillet des sanctions contre l'Iran, accusé de développer son programme balistique.
"Les Américains devraient savoir qu'il ne s'agit là que de notre première action", a prévenu dimanche le président du Parlement, Ali Larijani, après le vote de mesures destinées à "faire face aux actions terroristes et aventuristes des Etats-Unis dans la région".
Sans opposition aucune, 240 élus (sur 244 présents) ont voté en faveur du projet de loi.
"Ce projet de loi est soutenu par (...) le gouvernement et fait partie d'une série de mesures proposées par le comité de supervision du JCPOA pour faire face à la récente loi (votée fin juillet par le) Congrès américain", a déclaré Abbas Araghchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
Il fait référence à l'accord international sur le programme nucléaire iranien (Joint Comprehensive Plan of Action, JCPOA), signé en 2015 avec six grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) et qui prévoit que l'Iran limite son programme nucléaire à des usages civils en échange de la levée progressive des sanctions internationales prises à son encontre.
Donald Trump n'a cessé de critiquer cet accord, qu'il qualifie d'"horrible", mais ne l'a pour l'heure pas remis en cause.
L'Iran, qui n'entretient plus de relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1980, assure de son côté que les dernières sanctions américaines sont une "violation" de cet accord.
Amman demande le report du retour de la délégation diplomatique israélienne
Cet accueil a provoqué la colère de millions de Jordaniens, causant une vive indignation à travers le pays.
La Jordanie a insisté pour recevoir l'assurance que le garde ferait l'objet d'une enquête et serait jugé, d'après le responsable.
En juillet, un garde de l'ambassade d'Israël à Amman avait abattu un jeune jordanien, et avait blessé un médecin jordanien, qui est ensuite décédé de ses blessures. Le ministère israélien des Affaires étrangères a affirmé que le garde avait été attaqué par les deux victimes, et n'avait fait que se défendre.
L'incident a entraîné un bras de fer diplomatique entre la Jordanie et Israël. La Jordanie a cependant autorisé par la suite le garde et d'autres membres du personnel de l'ambassade à partir pour Tel Aviv.
Les autorités jordaniennes ont affirmé qu'elles prendraient toutes les mesures légales à leur disposition pour que le garde soit traduit en justice.
La Jordanie est, après l'Egypte, le second pays arabe à avoir signé un traité de paix avec Israël en 1994.
Istanbul: un policier tué par un membre présumé de Daech
L'agence privée Dogan précise que l'homme était soupçonné de préparer un attentat suicide. Les faits ont eu lieu peu avant 23h00 (20h00 GMT), alors que l'assaillant était descendu du véhicule des forces de l'ordre et était en train d'être conduit à sa cellule, selon la même source.
Les musulmans américains ont condamné l’attaque de Charlottesville
A propos du "Vouloir" (Mashî'at) de Dieu 1
Sa Sainte Essence est donc pure Existence et Existence pure, pure Perfection et Perfection pure, tout entière Savoir, tout entière Puissance, tout entière Vie. « Dieu est pure Existence, car s’il y avait place en Lui pour l’inexistence, il y aurait place en Lui pour la pire des compositions, la composition d’existence et d’inexistence. Il est donc pur Savoir, pure Vie, pur Pouvoir, pures Vision et Audition, et toutes les autres perfections, et le propos de l’Imam as-Sâdeq(p) disant « le Savoir étant Son Essence, le Pouvoir étant Son Essence, l’Ouïe et la Vision étant Son Essence » est justifié. » dit l'imam Khomeynî(qs)(1). Les différences ne sont qu'au niveau de l'idée, du concept. Elles sont liées à notre perception de Ses Perfections, de Ses Attributs, de Ses Noms, ou plutôt à notre perception de la Manifestation divine en ce monde ici-bas aux contraintes de temps et de lieu. Elles ne sont pas liées à une différence dans la Réalité concrète, en Vérité.
www.lumieres-spirituelles.net No82 - Rabî 'I & II 1438 - Décembre-Janvier 2017
L’ONU dénonce une « fouille illégale » de l’armée dans un camp du Nigeria
Les Nations unies ont dénoncé une « fouille illégale » menée vendredi par les forces nigérianes dans leur camp de base de Maiduguri (Nord-Est) dans un climat de mésentente croissante avec les organisations internationales opérant dans la région.
« Nous sommes extrêmement inquiets », a expliqué à l’AFP Samantha Newport, dénonçant l’intrusion de membres des forces de sécurité dans la nuit de jeudi à vendredi dans le camp du Red Roof, où sont basés une grande partie des employés de l’ONU et des ONG internationales.
« Cela peut mettre en danger le travail que nous réalisons » dans cette région en proie aux violences des terroristes takfiristes de Boko Haram, a poursuivi Mme Newport.
L’ONU estime que près de deux millions de personnes souffrent de malnutrition aiguë et que 6,9 millions ont besoin d’une assistance humanitaire dans le nord-est du Nigeria.
Selon un mémo interne des Nations unies obtenu par l’AFP, cette fouille fait suite à « des rumeurs qui se sont propagées hier (jeudi) sur les réseaux sociaux concernant la présence supposée d’Abubakar Shekau (le principal chef de Boko Haram) dans le camp ».
L’armée nigériane a confirmé dans un communiqué l’envoi de militaires dans « une propriété qui a été ensuite identifiée comme occupée par les Nations unies, bien que cette propriété ne porte aucun signe de l’ONU ».
Le Red Roof, situé près de l’aéroport, est un camp de base sécurisé composé d’une douzaine de containers transformés en dortoirs ainsi que d’un réfectoire. C’est le camp principal de l’organisation internationale dans l’État du Borno, d’où partent les missions humanitaires dans la région.
L’opération conduite « pour intensifier le cordon de recherche contre Boko Haram », dont le Borno est le fief historique, a été un « succès », a déclaré le porte-parole militaire, Kingsley Samuel, « mais l’armée n’a procédé à aucune arrestation, car aucun suspect n’a été trouvé. »
Violation des lois internationales
Une source anonyme au sein de l’ONU a estimé auprès de l’AFP que cette fouille, « une violation des lois internationales », témoigne de la méfiance croissante des autorités nigérianes à l’égard de l’ONU et des ONG.
Hasard du calendrier, le vice-président Yemi Osinbajo inaugurait vendredi un panel, composé de militaires et d’acteurs de la société civile, pour enquêter sur les exactions de l’armée.
Les huit membres de ce panel auront le devoir « d’enquêter sur les accusations de violation des lois internationales humanitaires et des droits de l’homme » dont le Nigeria est signataire, a indiqué M. Osinbajo, président en exercice du Nigeria en l’absence de Muhammadu Buhari.
L’armée nigériane est régulièrement critiquée pour son usage excessif de la force à l’encontre des civils par les défenseurs des droits de l’homme.
Source : AFP