تقي زاده

تقي زاده

Pour le porte-parole de la diplomatie iranienne, Bahram Ghassemi, "le programme balistique iranien ne regarde pas les États-Unis car il a une dimension nationale et un caractère défensif et dissuasif et qu'en ce sens, il ne viole pas du tout la résolution 2231."

Au cours de son point de presse hebdomadaire, Ghassemi est revenu sur les dernières allégations du secrétaire d'État américain concernant le test du lance-satellite, Simorgh, qualifiant  ces propos de "sans fondement". Le diplomate a reconnu que la RII avait du mal à faire confiance aux États-Unis en ce qui concerne l'accord nucléaire, ce qui est loin d'être une nouveauté."

Évoquant les directives du Guide suprême de la révolution islamique concernant "l'interaction avec le monde", le diplomate iranien a affirmé que les propos de l'Ayatollah Khamenei étaient d'une importance primordiale et sous tendaient la politique du nouveau gouvernement.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a ensuite affirmé que les États-Unis rêvaient de détruire le Plan global d'action conjoint, mais que cette illusion ne se réaliserait jamais.

« L'administration américaine tente d'inciter l'Iran à transgresser l'accord nucléaire mais l’Iran ne franchira jamais le premier pas vers la violation de cet accord international. La RII agit de manière vigilante face aux désengagements de l'Occident. Nous nous efforçons de respecter le Plan global d'action conjoint et nous ne serons pas les premiers à violer l'accord nucléaire. Dans ce cadre, nous gardons notre contact avec les pays impliqués dans l’accord, a dit Ghassemi.  

Dans une autre partie de ses propos, Ghassemi a jugé "ridicule" la proposition américaine de visiter les centres militaires iraniens: "Tout ce qui était nécessaire pour la conclusion de l'accord nucléaire a été adopté et la nouvelle proposition de Washington n'est qu'un rêve qui ne sera jamais concrétisé."  

Concernant la coopération militaire Iran-Russie après l'adoption des sanctions américaines contre l'Iran et la Russie, le diplomate iranien a insisté sur la poursuite de la coopération bilatérale dans divers domaines.

En allusion à la question des missiles S-300, le porte-parole de la diplomatie iranienne a indiqué: " Par rapport à d'autres pays de la région, le budget militaire de la RII n'est pas considérable. L’Iran s'appuie sur ses propres capacités défensives, capacités auxquelles travaille avec sérieux la jeunesse iranienne".

Le numéro deux du Centre de Commandement des forces russes au sud de la Syrie a lancé un sévère avertissement à Israël, le mettant en garde contre toute "tentative de violation du cessez-le-feu dans le sud de la Syrie". "Au cas où Israël violerait la trêve, la Russie saurait bien comment s'y prendre", a lancé le général Alexy Kozin. 

L'accord russo-américain en Syrie, conclu en marge du sommet du G20 à Hambourg, continue à nourrir de très vives inquiétudes en Israël dont les officiels multiplient les mises en garde en direction de Moscou et de Washington.

Selon Al Akhbar qui se penche sur le sujet, "Israël s'oppose désormais radicalement à la trêve russo-américaine qui est entrée en vigueur il y a plus d'une semaine avec en toile de fond la mise en place d'une zone de désescalade dans le Sud syrien. Le rôle d'observateur et de garant attribué à la Russie déplaît à Tel-Aviv qui le conteste sans arrêt, Moscou étant l'allié de l'Iran et du Hezbollah dans la guerre contre le terrorisme".

Du point de vue israélien, la trêve ne peut aller dans le sens des intérêts israéliens à moins qu'elle tienne compte des exigences formulées par Tel-Aviv. Mais quelles sont ces exigences?  Le retrait des forces liées à l'Iran et au Hezbollah du sud de la Syrie voire du sol syrien, le retrait de l'armée syrienne du Golan et de ses environs, le déploiement des observateurs non-russes et mandatés par Israël dans le sud, et le refus à l'armée syrienne de tout moyen permettant de se restructurer.

Cette quadruple exigence cadre mal avec les termes de l'accord qu'ont signé les Russes avec les Américains. Ce sont en outre des exigences qui ne correspondent guère à la réalité des combats tels qu'ils sont menés sur le champ de bataille en Syrie. Certes, Israël sait parfaitement qu'il est incapable de contrer la volonté russe et américaine, n'empêche qu'il n'entend pas rester les bras croisés. Israël a menacé la Russie et les États-Unis de passer à l'acte et d'agir dans le Sud syrien, si ces deux parties ignoraient ses exigences. 

Et Al Akhbar d'ajouter: "Les menaces israéliennes seraient parvenues à Moscou qui les a très mal prises. La Russie a affirmé ne pas hésiter à rendre à Israël la monnaie de sa pièce, si ce dernier mettait en danger la trêve au sud de la Syrie."

C'est la chaîne 2 de la télévision israélienne qui a cité le général Alexy Kozin, lequel a très sérieusement invité Israël à respecter la trêve sous peine de quoi il pourrait en subir des conséquences: "La Russie a posé ses conditions à Israël dans le cadre de cette trêve. Si Tel-Aviv a jouit jusqu'ici d'une totale liberté d'action en Syrie, Moscou attend de lui qu'il respecte à la lettre le cessez-le-feu dans le Sud syrien. Si Israël décidait de violer cette trêve, alors nous, les Russes, nous saurions comment nous y prendre puisque nous sommes les garants de cette trêve."  

La chaîne israélienne ajoute: "Israël espérait voir l'armée syrienne et le Hezbollah quitter le sud de la Syrie, région limitrophe des frontières israéliennes, mais à mesure que les choses évoluent, Tel-Aviv s'aperçoit que son vœu ne sera exaucé et qu'au contraire, l'Iran et le Hezbollah campent bien sur leurs positions, ce qui n'est pas allé sans prendre de court Israël."

Le général russe avait reconnu il y a quelques temps l'opposition israélienne au déploiement des observateurs russes à al-Baath dans la province syrienne de Quneitra, tout en soulignant que ce déploiement aura lieu, qu'Israël le veuille ou pas.  

Aux terroristes, Kozin avait même lancé ceci: "La région de Quneitra sera bientôt sécurisée et les terroristes disposent de peu de temps pour déposer leurs armes et se rendre à l'armée syrienne." 

Dans leurs plus récentes agressions, les colons israéliens ont pris d’assaut lundi 7 août la mosquée al-Aqsa à Qods et le tombeau du prophète Youssef (béni soit-il) à Naplouse.

25 colons israéliens, encadrés par les militaires du régime de Tel-Aviv, ont pénétré lundi la mosquée al-Aqsa et procédé à la profanation de ce lieu saint.

Selon le site web Palestine Al Yawm, des centaines d’autres colons israéliens s’en sont pris au tombeau du prophète Youssef (béni soit-il) à Naplouse suite à quoi des heurts ont éclaté entre les Palestiniens les colons.

Selon les témoins oculaires, dès l’arrivée à Naplouse des bus à bord desquels se trouvaient des colons, des affrontements ont éclaté et duré des heures. 

Le régime de Tel-Aviv a fait usage de gaz lacrymogène, de bombes assourdissantes et de balles en caoutchouc pour disperser les Palestiniens contestataires.

L’Agence iranienne de presse coranique a organisé une conférence sur la situation à Qods et à la mosquée d’Al Aqsa, et sur le rôle des religieux dans la défense de la Palestine.
L’Allameh Abdoul Ghader Yussof Tarnani, écrivain et chercheur sunnite du Liban, dans un entretien avec l’agence iranienne de presse coranique, a déclaré que la ville de Qods était la ville historique des juifs, des chrétiens et des musulmans, et nécessitait une attention spéciale. 
 
« Si l’Occident veut vraiment défendre les droits de l’homme, il doit s’intéresser aux droits des Palestiniens. Qu’ont fait les organisations internationales depuis l’occupation de la Palestine, il y a 70 ans ? La culpabilité du régime sioniste est évidente pour tout le monde, comment expliquer le silence de certains pays arabes et islamiques qui ont même parfois, en semant la discorde dans le monde de l’islam, encouragé le régime des occupants sionistes dans sa politique d’expansion ? Les relations économiques sont devenues courantes entre ces pays et le régime sioniste sous la couverture de compagnies arabes. Le manque de respect aux valeurs des musulmans sert au régime sioniste à rassurer les colons, et seuls les musulmans et les chrétiens de la ville de Qods s’opposent à cette politique sans aucun soutien international. Les sionistes savent que le monde et les gouvernements arabes ne soutiennent pas la Palestine, c’est pourquoi les religieux doivent jouer leur rôle et lutter contre les préjugés confessionnels. Malheureusement, les religieux sincères sont relégués et la parole a été donnée à des gens qui profitent de leur statut pour obtenir des avantages. Si cette situation continue, nous ne devrons pas nous attendre à de grands changements ni à la victoire des Palestiniens. La Palestine a besoin de gens sages et de raison, capables de mettre de coté les divergences confessionnelles », a-t-il dit. 

Les accords indo-israéliens risquent d’être annulés par la partie indienne à cause de la propagation d’une tendance protectionniste en Inde. 

L’optimisme qui a fleuri après la visite du Premier ministre Narendra Modi en Palestine occupée pourrait bientôt être remplacé par une forte préoccupation pour l’industrie de la défense israélienne. Les entreprises de cette industrie font face à de mauvaises nouvelles compte tenu de la tendance croissante des entreprises indiennes à fabriquer localement, conformément à la politique « Made in India ». L’Inde a récemment décidé d’annuler deux offres géantes pour la fourniture de systèmes de défense actifs pour les véhicules blindés et les systèmes de défense aérienne. Dans les deux cas, Rafael Advanced Defense Systems avait répondu à l’appel d’offres en espérant remporter le marché.

Ces décisions sont une source de grande déception dans les milieux politiques israéliens, où le régime occupant est de plus en plus préoccupé par le fait que cette tendance risque fort de s’accentuer.

Le sous-marin de fabrication iranienne Fateh sera bientôt remis aux forces navales de l’armée de la République islamique d’Iran.

Faisant actuellement l’objet de divers tests au niveau professionnel, le sous-marin Fateh est une pure conception et production des experts iraniens de l’Organisation des industries maritimes du ministère de la Défense.

Le Fateh sera officiellement remis à la marine de l’armée iranienne, à la fin septembre.

Les sous-marins de classe Fateh bénéficient d’un niveau opérationnel très élevé et ils sont dotés d’un système sophistiqué. Ils peuvent également fonctionner à plus de 200 mètres sous la surface de la mer pendant près de cinq semaines.

Une bande terroriste a été démantelée dans le nord-ouest de l’Iran.  

Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Mohammad Pakpour, a annoncé, ce dimanche 6 août, le démantèlement d’une bande terroriste qui comptait perpétrer des attentats en Iran.

« Cette bande terroriste a été démantelée dès son infiltration dans une région frontalière de la province de l’Azerbaïdjan de l’Ouest. Des affrontements ont éclaté entre les membres de ce groupe et les combattants des forces terrestres. Deux terroristes ont été abattus et quatre autres blessés », a-t-il expliqué.

Le général Pakpour a ajouté qu’une quantité de munitions, d’équipements militaires et d’armes, appartenant aux terroristes, avaient été détruits.

Une fusillade a eu lieu aujourd’hui, dimanche 6 août, dans une église catholique de l’État d’Anambra, dans le sud-est du Nigeria, faisant au moins 50 morts.

Selon un témoin, une cinquantaine de personnes ont perdu la vie aujourd’hui à l’aube, lorsque des hommes armés à l’identifié inconnue ont ouvert le feu dans l’église catholique Saint Philips, dans la région d’Ozubulu, lors de la messe.

Qualifié de « dimanche noir », il n’existe pour l’instant aucun détail sur cet événement.

Des assaillants ont cherché un homme en particulier et l’ont abattu avant de tirer sur la foule.

Des dizaines de personnes ont été tuées dans l’église et plusieurs autres ont succombé à leurs blessures.

Selon le gouverneur de l’État d’Anambra, Willy Obiano, des mesures de sécurité draconiennes ont été mises en place dans la région. Il a appelé le peuple au calme.

Nous se trouvons face à un danger qui menace notre identité islamique. La nation qui n'a pas d'identité unie n'est pas équipée de la volonté pour le progrès, a déclaré le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.
Selon l'agence Taghrib (APT), la réunion de la ''Solidarité islamique'' du point de vue des penseurs iraniens et azerbaïdjanais a lieu dimanche à Téhéran en présence de l'ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques; l'ayatollah Mohammad Ali Taskhiri, chef du conseil suprême du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques; et cheik ul-islam Allah Shakhour Pashazadé, chef de l'organisation des musulmans de Caucase et des penseurs iraniens et azerbaïdjanais.

Le pas qu'on a pris aujourd'hui est le débuté d'une succession des coopérations religieuses, culturelles et sociales dans le domaine de la solidarité islamique et nous espérons que le développement des coopérations entre le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique et l'organisation des musulmans de Caucase dans les domaines religieuses et scientifiques, a dit l'ayatollah Araki.
Nous se trouvons face à un danger qui menace notre identité islamique. La nation qui n'a pas d'identité unie n'est pas équipée de la volonté pour le progrès et ne peut pas se défendre face aux dangers, a-t-il insisté.

Indiquant l'identité de l'umma islamique et sa relation avec le noble prophète de l'islam, l'ayatollah Araki a expliqué: «l'identité de la société islamique est l'identité islamique, l'identité qui présente la personnalité du noble prophète de l'islam (Sawa). Le noble prophète de l'islam est le père spirituel de ceux qui se rapprochent de cette identité.»

Le secret de la fraternité des gens dans la société islamique consisté à cette réalité qu'ils sont instruits d'une manière du grand esprit du noble prophète de l'islam. Ils appartiennent à un père spirituel donc ils sont tous des frères, a-t-il précisé.

L'islam nous inspire l'unité. La présence de l'islam dans n'importe quel endroit entraîne une identité unique. Donc, la guerre, le conflit et le terrorisme n'ont pas de place dans une telle société, a-t-il ajouté.
 
Préparée par la section des relations internationales du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, la réunion de la Solidarité islamique du point de vue des penseurs iraniens et azerbaïdjanais est débutée à Téhéran.
 
La réunion de de la Solidarité islamique du point de vue des penseurs iraniens et azerbaïdjanais présidée par Manoutcherhr Motaki, vice-secrétaire générale du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques, est commencée à l'hôtel Esteqlal de Téhéran. L'ayatollah Mohsen Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques et des penseurs iraniens et azerbaïdjanais participent à cette réunion.

M. Motaki a exprimé que cette réunion est le résultat de la discussion entre les responsables iraniens et azerbaïdjanais à Baku.

Dans cette réunion d'une journée, des oulémas et des penseurs des deux pays présentent des stratégies pour le renforcement de la solidarité et l'unité entre les écoles islamiques.