تقي زاده

تقي زاده

Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) entend attirer de nouveaux membres et s’assurer de l’adhésion des pays puissants tels que l’Iran en vue de renforcer de plus en plus sa place dans les équations internationales.

Les pays des BRICS ont avancé l’idée d’un « BRICS+ » dans le but d’élargir leurs activités.

Le plan initial du « BRICS+ » destiné à attirer de nouveaux membres et à s’assurer de l’adhésion des pays puissants en voie de développement a été évoqué, au début de l’année 2017, par les États membres du BRICS, et il a été voté à l’unanimité.

Les cinq pays membres du groupe des BRICS sont tous des pays émergents à un taux élevé de croissance économique. L’une des caractéristiques communes des BRICS est qu’ils sont tous des pays peuplés qui s’efforcent d’entraver la domination américano-occidentale dans le monde.    

Les pays du BRICS représentent une population de 3 milliards d’habitants, soit 41 % de la population mondiale. Mais l’un des principaux problèmes de ce groupe est le nombre limité de pays membres qui en terme géographique sont loin les uns des autres.

En vertu du plan « BRICS+ », le Pakistan, le Bangladesh, l’Iran, le Nigeria, la Corée du Sud, le Mexique, la Turquie, l’Indonésie, les Philippines et le Vietnam devront rejoindre le groupe des BRICS.

Les nouveaux pays qui vont bientôt adhérer au groupe des BRICS ont tous une présence active dans la Nouvelle Route de la Soie parrainée par la Chine.

En visite à Téhéran à l’occasion la cérémonie d’investiture du président iranien, le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine examinera avec l’Iran les perspectives de renforcement de la coopération bilatérale sur fond de sanctions imposées par les États-Unis contre les deux pays.

Les livraisons d’armements russes seront au menu de négociations à Téhéran entre le vice-Premier ministre russe Dmitri Rogozine et le ministre iranien de la Défense Hossein Dehqan, selon un assistant du fonctionnaire russe.

La Russie et l’Iran, selon lui, se sont entendus pour renforcer leur coopération militaro-technique et technologique après l’adoption par les États-Unis de nouvelles sanctions contre les deux pays.

M. Rogozine préside la délégation russe à la cérémonie d’investiture du président iranien Hassan Rohani.

À Téhéran également, le responsable russe devrait avoir une entrevue avec le président moldave Igor Dodon qu’il n’avait pas pu rencontrer précédemment, les autorités roumaines n’ayant pas laissé son avion transiter via l’espace aérien roumain.

L’armée du régime israélien a prétendu avoir abattu un drone qui avait pris son envol depuis la bande de Gaza.

Selon l’article publié par The Jerusalem Post, les militaires israéliens ont remis l’appareil aux autorités en charge de mener des enquêtes. Le porte-parole de Tel-Aviv a confirmé aussi le début des investigations à ce sujet.

Les Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas, ont annoncé que l’ingénieur tunisien tué en décembre, Mohamed Zouari, avait construit avec l’aide de toute une équipe près de 30 drones avant que ne commence la guerre de 2008 contre la bande de Gaza.

Le ministre turc de l'Économie a déclaré vendredi que la Turquie, l'Iran et le Qatar discutent de l'utilisation de la voie terrestre iranienne pour faciliter les échanges commerciaux entre le Qatar et la Turquie.

Dans une interview exclusive accordée à l'agence de presse officielle Anadolu, Nihat Zeybekci a indiqué que les trois pays discutent des solutions de rechange aux routes commerciales avec le Qatar, et le moyen le plus simple est de traverser l'Iran.

Le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte ont rompu leurs relations diplomatiques avec le Qatar et lui ont imposé un blocus, accusant ce dernier de soutenir le terrorisme et l'extrémisme, ce que Doha a refusé à maintes reprises.

"Nous voulons répondre à tous les besoins du Qatar. Nous voulons que tous les fournisseurs de biens en Turquie vendent des produits, y compris du matériel de nettoyage, des appareils domestiques et du textile, au Qatar", a déclaré M. Zeybekci.

Depuis le début de la crise, la Turquie a envoyé des centaines d'avions de marchandises au Qatar, mais M. Zeybekci a estimé que l'utilisation d'avions pour transporter des produits n'était ni soutenable ni économique.

"Nous prévoyons qu'au moins quatre navires de grand tonnage iraient au Qatar chaque mois, mais la route terrestre est une alternative pour transporter des paquets flexibles et plus petits", a expliqué le ministre.

La Turquie a apporté un soutien important à son allié, le Qatar, depuis le début de la crise diplomatique du golfe Persique, non seulement en fournissant une aide économique, mais aussi en déployant des troupes et en menant des exercices militaires conjoints dans le golfe Persique.
 

Le vice-président américain, Mike Pence, a essayé de faire croire aux dirigeants des pays balkaniques à une prétendue "menace russe".

Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé ces déclarations antirusses qui ont fait monter les tensions en Europe.

Les États-Unis, qui obligent les pays balkaniques de choisir entre l'Occident et la Russie, ont recommencé à utiliser des clichés de l'époque de la Guerre froide, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"Malheureusement, Washington revient aux clichés primitifs de la Guerre froide complètement détachés de la réalité", a indiqué le ministère dans un communiqué publié en réaction aux propos du vice-président américain Mike Pence, le 2 août au Monténégro.

Intervenant mercredi lors d'un sommet de la Charte adriatique à Podgorica, M. Pence a accusé la Russie de déstabiliser la situation dans les Balkans de l'ouest et d'avoir fomenté un coup d'État au Monténégro en 2016 pour empêcher l'adhésion de ce pays à l'Otan.

"Les tentatives d'imposer aux pays balkaniques un choix destructeur entre l'Occident et la Russie font monter la tension en Europe, déstabilisent la situation dans l'ensemble de la région et dans certains pays. En plus, les États-Unis insistent sur l'adhésion de tous les pays d'Europe du sud-est à l'Otan et font la promotion de projets reposant sur une concurrence déloyale et contraire à la logique économique", a ajouté le ministère russe.

Les hommes politiques et services secrets américains et européens ont déjà accusé la Russie de préparer un coup d'État au Monténégro, sans toutefois fournir de preuves. La Russie a qualifié ces accusations d'infondées.

"Rappelons que les États-Unis et leurs alliés ont violé les normes du droit international en 1999, en employant illégalement la force pour séparer le Kosovo de la Serbie. Podgorica a adhéré à l'Otan le 5 juin 2017 sous la pression de Washington et en contradiction avec la volonté de la majorité des citoyens du pays. Les États-Unis et l'UE ont, sans aucun scrupule, ignoré la volonté des électeurs macédoniens, empêchant au parti vainqueur des élections du 11 décembre 2016 de former un gouvernement. Qui alors s'ingère dans les affaires intérieures et a recours à la force dans les Balkans, Moscou ou Washington?", s'est demandé le ministère.

Moscou a appelé les États-Unis à "arrêter de diffamer la Russie et de critiquer sa politique qui repose sur le respect de ses partenaires et sur la disposition à mener un travail conjoint compte tenu des intérêts réciproques".

Source: Sputnik

 

Global Research voit à travers les sanctions décrétées par la Maison-Blanche contre l'Iran, la Russie, la Corée du Nord un scénario concocté par le Pentagone qui "vise à déclencher la Troisième guerre mondiale". 

Les nouvelles sanctions que le président Trump dit avoir signé "à contre coeur" font partie d'un scénario de guerre contre la Russie, l'Iran, la Corée du Nord et la Chine, lequel pourrait déboucher sur une troisième guerre mondiale.

Les justificatifs invoquées par Washington pour expliquer sa démarche sont contradictoires et peinent à convaincre: le Congrès accuse en effet l'Iran de soutien au terrorisme, la Russie de s'être ingérée dans les élections présidentielles américaines de 2016, et la Corée du Nord d'avoir tiré des missiles intercontinentaux. 

Ce sont là des prétextes gratuits sortis on ne sait de quelle officine, surtout quand on sait que le soutien de l'Iran au terrorisme ne peut être vrai, ce pays étant lui-même la cible de Daech. Certes, la Chine n'est pas incluse dans le paquet de sanctions votées par le Congrès et signées par Trump; n'empêche que ce dernier a lancé une sévère mise en garde début juillet en direction de Pékin en réaction au volume d'échanges commerciaux croissants entre la Chine et la Corée du Nord.

Et Global Research d'ajouter: "La réalité est que les sanctions coordonnées qui frappent l'Iran, la Russie, la Corée du Nord s'inscrivent dans un ordre du jour à caractère militaire. On ne peut ne pas se demander: est-ce un prélude à une action militaire ? À vrai dire la diplomatie américaine voit les pays comme l'Iran, la Chine et la Corée du Nord dans un seul et même bloc géopolitique. D'autant plus que Pékin et Moscou sont membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai soit des partenaires militaires, commerciaux et énergétiques à part entière tandis que l'Iran s'apprête à adhérer à l'OCS.

Les sanctions économiques qui visent ces trois pays sont en rapport avec leurs politiques militaires et de renseignement. D'ailleurs, ces sanctions sont considérées de part leur mépris du droit international, comme étant un acte de guerre.

Une "Troisième" Guerre mondiale ?

Un mois avant le vote du Congrès en faveur des sanctions, la Chine et la Russie ont signé un accord de coopération militaire en réaction aux menaces de l'Otan et des Américains, et puis des accords économiques et militaires unissent la Corée du Nord à la Chine et à la Russie. C'est dire qu'il s'agit là de vrais alliés.

En ce sens, les sanctions US visent l'ensemble de ces alliés mais aussi tous les pays qui se lient d'une manière ou d'une autre à eux. Les sanctions américaines affaiblissent ainsi l'Europe surtout dans le secteur du gaz dont elle est dépendante de la Russie. 

Mais au-delà de toutes ces considérations, les sanctions qu'ont décidées les Américains reviennent à autoriser le déploiement des troupes US et de l'Otan dans des régions qui suivent: 

-Europe de l'est, Scandinavie, Balkans (contre la Russie)

-Caucase (contre la Russie et l'Iran)

-Irak et Syrie (contre l'Iran et la Russie)

-Golfe persique (contre l'Iran)

-Mer de Chine méridionale et détroit de Taïwan (contre la Chine)

-Asie de l'est et la péninsule coréenne (contre la Corée du Nord, la Chine et la Russie)

Et Global Reserach conclut ainsi son article: "Du point de vue stratégique, le monde est tout près d'une Troisième Guerre dont les nouvelles sanctions US annoncent le premier chapitre." 

Touchés par le meurtre de deux Jordaniens à l'ambassade d'Israël à Amman, 82 députés du Parlement de Jordanie ont signé une pétition pour réclamer la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman, l'expulsion de l'ambassadeur israélien et le retour de l'ambassadeur jordanien en poste à Tel-Aviv.

82 parlementaires jordaniens ont signé une pétition pour réclamer la fermeture de l'ambassade d'Israël à Amman, l'expulsion de l'ambassadeur israélien et le retour de l'ambassadeur jordanien en poste à Tel-Aviv, suite au meurtre de deux Jordaniens par les forces de sécurité de l'ambassade d'Israël à Amman.   

Cette pétition, qui a été élaborée deux jours après l'incident, a été remise, mercredi 2 août, au président du Parlement jordanien et elle sera ensuite examinée par le gouvernement.

Les parlementaires jordaniens ont demandé au gouvernement de réagir fermement à cet incident qui a déclenché une vague de colère dans la société jordanienne et les milieux politiques.

Le porte-parole des brigades du Hezbollah irakien a révélé que les Américains comptaient confier le contrôle des frontières irako-syriennes aux groupes takfiristes et terroristes.

Jaafar al-Husseini a déclaré jeudi 3 août, à l'antenne de la chaîne de télévision Al-Mayadeen, que le Hezbollah irakien combattraient les Américains occupants qui veulent confier le contrôle des frontières irako-syriennes aux groupes takfiristes et terroristes.

"Les militaires américains ne doivent pas rester en Irak ou ils seront bientôt expulsés. Le projet des États-Unis de contrôle les frontières irako-syriennes et d'isoler les pays de l'axe de la Résistance a échoué", a-t-il affirmé.

Jaafar al-Husseini a ensuite évoqué les récentes victoires contre les terroristes ajoutant que toutes les opérations militaires menées sur les frontières irako-syriennes étaient stratégiques.

"Nous continuons de résister devant l'occupation américaine et nous lui avons déjà dressé des embûches grâce à nos tactiques", a-t-il expliqué.

Il a souligné que les principes du Hezbollah irakien resteraient immuables et que toute présence militaire étrangère en Irak serait considérée comme une occupation.

Le magazine Forbes revient dans son dernier numéro sur les nouvelles sanctions que le président américain vient de décréter contre l’Iran et dénonce à demi-mot cette démarche de la Maison-Blanche qui « a littéralement poussé l’Iran dans les bras de la Russie ».

« L’Iran et la Russie ont signé le lundi 31 juillet un contrat d’une valeur de 2,5 milliards de dollars pour développer les réseaux ferroviaires en Iran. Ce contrat implique le géant ferroviaire russe Transmashholding, qui finance à hauteur de 80 % le méga projet », écrit le magazine américain.

Un train électrique de type EP3D fabriqué par Transmashholding. ©Railway Gazette

Forbes qualifie ensuite l’Iran de « manne inouïe » en termes d’infrastructures, puisque le pays « vient de sortir d’une longue période de sanctions » et que « bon nombre de ses secteurs ont besoin d’être rénovés, dont surtout ses réseaux de chemin de fer » :

« L’Iran envisage de construire d’ici 5 ans quelque 15 000 kilomètres de chemin de fer et aura donc besoin d’entre 8 000 et 10 000 wagons par an. Cette perspective revêt une double importance quand on pense surtout à la position géostratégique de l’Iran et à son potentiel pour devenir un “pôle bouillonnant eurasiatique”. Après tout, l’Iran se trouve sur la route de la soie et aux portes de la Russie. Et puis, tout comme la Russie et l’Inde, l’Iran se situe dans le corridor nord-sud, corridor qui est potentiellement apte à se transformer en une voie commerciale pluridirectionnelle. Cette voie pourrait raccourcir de moitié le trajet reliant la côte ouest de l’Inde à la ville de Saint-Pétersbourg. » 

Forbes reconnaît que le contrat signé entre l’Iran et la Russie est le dernier en date parmi de multiples contrats irano-russes signés ces deux dernières semaines et qu’il illustre à merveille « la coopération sans cesse croissante de part et d’autre » :

« C’est important quand on sait que les deux États, cibles de sanctions US, se trouvent désormais à bord d’un même bateau et qu’ils pensent aussi à étendre leurs liens stratégiques, notamment en ce qui concerne le militaire et l’infrastructure. »

Forbes revient ensuite sur « les activités pétro-gazières de la Russie en Iran » pour relever le récent accord gazier qui autorise le géant russe Gazprom à s’activer dans le champ gazier iranien de Farzad : « Les échanges commerciaux de part et d’autre s’élèvent à plus de 10 milliards de dollars, chiffre qui connaît un bond extraordinaire par rapport à 2014 où il n’était que de 1,6 milliard ».

Forbes s’intéresse ensuite à la vente à l’Iran d’équipements militaires russes — hélicoptères, roquettes et batteries de défense antimissile : « Dans un monde où le facteur économique est un prélude à l’influence politique, les sanctions US contre l’Iran sont reçues comme du pain bénit par Moscou qui investit dans d’énormes projets en Iran. Idem pour la Chine qui renforce sa présence chaque jour davantage en Irak. Après les nouvelles sanctions imposées à l’Iran, Vladimir Poutine doit dire à Trump un grand merci pour avoir fermé aux Occidentaux les portes d’un immense marché comme l’Iran au grand profit de la Russie. » 

jeudi, 03 août 2017 23:23

Hadiths Nobles

Le Noble Prophète Muhammad
(صلی الله علیه و آله و سلم)
dit:
Quiconque lit le Coran pour la Face d'Allah et pour approfondir les enseignements de la Religion, aura une récompense spirituelle égale à celle accordée à l'ensemble des Anges, des Prophètes et des Envoyés.
 
Quiconque lit le Coran sans se conformer à ses enseignements, sera amené aveugle le Jour du Jugement. Il s'exclamera alors: «O mon Seigneur! Pourquoi m'as-Tu amené aveugle alors que j'étais voyant?» Allah lui répondra: «De même que tu as oublié Nos signes qui t'étaient été parvenus, de même tu es oublié aujourd'hui». Et Allah ordonnera qu'on le conduise en Enfer.

 

* L’Imâm ar-Ridâ (as)Huitième Descendant du Prophète 
(صلی الله علیه و آله و سلم)

dirigeait les gens vers le Coran. Il leur demandait de le lire avec réflexion pour le comprendre et l’appliquer, pour faire en sorte qu’il enracine en eux tous les concepts authentiques.

Il disait : « Le Coran, est la parole de Dieu ; ne le devancez pas et ne demandez pas la guidance ailleurs que dans le Coran car vous serez alors égarés ».
En effet le Coran était la source de toute sa culture et de tous les détails des réponses qu’il donnait aux questions qu’on lui posait. Cela veut dire que, lorsque l’homme contemple dans le Coran, cherche à le comprendre, vit dans ses horizons et s’approfondit dans ses mystères, il devient capable de comprendre la vie sous tous ses aspects ; il pourrait savoir toutes ses lignes et tous ses détails, tantôt à travers l’inspiration coranique, tantôt à travers le contenu du Coran.
 L’Imâm Reda disait à ce propos : « Je n’ai jamais lu un Verset sans y réfléchir, sans réfléchir à la circonstance de sa révélation et au temps de sa révélation ».  
 
11 du mois Dhul-el Qida est né Imam Ar-reza du descendant prophétique très connu pour sa sagesse et sa piété.
*Il vouait un grand respect aux pauvres, aux gens ordinaires et même aux serviteurs et aux esclaves. L’un de ses compagnons a dit à ce propos : « Je me trouvais avec l’Imâm ar-Ridâ lors de son voyage au Khurâsân en Iran. Il a un jour demandé qu’on lui donnât à manger ; mais avant de commencer, il a réuni autour de sa table tous ses serviteurs noirs et blancs. Je lui ai dit alors : ‘Que je sois sacrifié pour toi, pourquoi ne laisses-tu pas ceux-là manger seuls autour d’une table à eux ?
 Il m’a répondu -que la paix soit sur lui : ‘Le Seigneur est un, la mère est une, le père est un, mais la rétribution sera distribuée selon les actions’ », voulant ainsi dire qu’entre les humains, la seule différence valable est celle des actions et non pas celle de race, de couleur ou de descendance.
*l’Imâm ar-Ridâ (p) a dit : « La meilleure aumône est le fait que tu aides le faible ».
*Il disait aux gens : « L’ami de chacun est sa raison ».
*Les historiens nous parlent de la dévotion de l’Imâm ar-Ridâ (p) :
« Il dormait peu pendant la nuit. Il veillait beaucoup, du soir jusqu’au matin. Il jeûnait beaucoup et ne manquait jamais de veiller trois jours par mois. Il disait que ce jeûne est le jeûne éternel. Il faisait, discrètement beaucoup de bien et discrètement il donnait l’aumône. Le plus souvent, il le faisait quand il fait nuit noire ». .
As-Sawlî décrit l’Imâm (p) pendant qu’il adressait ses prières ferventes à son Seigneur en disant : « Dès que commence le dernier tiers de la nuit, il quittait son lit en louant Dieu, en Le glorifiant et en Lui demandant pardon. Puis il nettoyait ses dents avec le siwâk avant de faire ses ablutions et de commencer sa prière de la nuit. Il faisait huit génuflexions et récitait les salutations toutes les deux génuflexions. Dans la première de chacune de ces deux génuflexions, il récitait la Fâtiha une fois et ‘Dis : Dieu est Un’(الاخلاص) trente fois. Puis il faisait la prière de quatre génuflexions. Il y récitait les salutations toutes les deux génuflexions et faisait le qunût toutes les deux génuflexions, avant l’inclination et après les glorifications(سبحان الله والحمدالله ولا اله الا الله والله اکبر). Puis il passait aux deux génuflexions suivantes et récitait dans la première la Sourate ‘al-Fâtiha’ et ‘la Royauté’ et dans la seconde la Fâtiha’, une seule fois et ‘l’homme a-t-il connu’.Puis il se relevait pour s’acquitter des deux génuflexions paires dans lesquelles il récitait la Fâtiha une fois etDis : Dieu est Un’ trois fois, avant de réciter : ‘Dis : Je demande asile auprès du Seigneur de l’aube’(سوره الفلق), une seule fois, et : ‘Dis : Je demande asile auprès du Seigneur des hommes’(سوره الناس)une seule fois, avant de faire le qunût au cours duquel il disait :
« Seigneur ! Prie sur Muhammad et la Famille de Muhammad ! Seigneur ! Dirige-nous parmi ceux que Tu diriges ; offre-nous le salut parmi ceux à qui Tu offres le salut ; fais que nous soyons parmi ceux qui sont les Tiens ; bénie ce que Tu nous offres ; mets-nous à l’abri du mal de Tes sentences car Tu juges et Tu n’es jamais jugé. Jamais celui que Tu assistes ne sera humilié ; jamais celui que Tu lui es hostile ne trouvera la gloire. Gloire et Grandeur sont à Toi, ô notre Seigneur ! ». Puis il disait : ‘Je demande pardon auprès de Dieu’ soixante-dix fois. Une fois finie la récitation des salutations, il s’asseyait et disait ce qu’il voulait à Dieu lors du qunût.
A l’approche de l’aube, il se levait et faisait les deux génuflexions recommandées de l’aube et récitait la Fâtiha et : ‘Dis :oh, vous les mécréants’(الکافرون) dans la première et, dans la seconde, la Fâtiha et ‘Dis : Dieu est Un(الاخلاص)Au levé de l’aube, il prononçait l’appel à la prière, puis il faisait la prière du matin qu’il terminait par un qunût qui durait jusqu’au levé du soleil avant de faire les deux prosternations dites des remerciements ».
Voilà donc ce qu’est la ligne de l’attachement à Dieu par l’amour et par le désir de Le rencontrer. La ligne de Saint Coran et la Sunna de Noble Prophète (صلی الله علیه وآله وسلم).  Cet amour se reflète au niveau de la réalité sous la forme de la responsabilité issue de l’aspect universel de la conception islamique de la vie où la dévotion s’ouvre vis-à-vis de l’univers, Vis-à-vis de l’homme et vis-à-vis de la vie. Une dévotion qui ne s’étouffe pas dans les coins étroits mais s’ouvre plutôt à toute la scène sociale, politique et économique à partir de la vision islamique concernant tous ces domaines.

l’Imâm ar-Ridâ (p) donnait à la dévotion un sens différent. Il disait à ce propos : « La dévotion n’est pas dans la grande quantité des prières et des jeûnes, la dévotion est le fait de beaucoup réfléchir à l’ordre divin »