تقي زاده

تقي زاده

Les médias étrangers ont fait état, ce 1er août, de la mort de 60 civils tués lors des raids menés par chasseurs américains en Syrie.

Les avions de combat de la coalition soi-disant anti-Daech dirigée par les États-Unis ont bombardé la banlieue est de Deir ez-Zour, a rapporté Mehr News citant Al-Mayadeen.

Ces attaques ont causé la mort d’au moins de 60 civils innocents. Preuve irréfutable que les frappes aériennes de la coalition américaine sur différentes régions syriennes se poursuivent toujours. 

Le commandant en chef de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique a réagi aux récents incidents qui opposent dans les eaux du golfe Persique les navires de guerre US aux bateaux iraniens.

"Les navires de guerre américains sont constamment sur la défensive puisqu'ils ne se sentent pas en sécurité", a affirmé le général Fadavi devant les journalistes.  

Le commandant en chef de la marine du CGRI, le général Ali Fadavi ©Tasnim

Interrogé sur la présence iranienne dans les eaux du golfe Persique, le général Fadavi a fait état de la présence 24 heures sur 24 de "centaines de vedettes rapides et de bateaux de patrouille de l'armée iranienne et du Corps des gardiens de la RI dans les eaux du golfe Persique et de la mer d'Oman". 

"Il s'agit d'une autorité et d'une présence permanente qui implique directement les unités de la marine iranienne", a souligné le général qui a fait part du dévoilement dans un proche avenir de nouveaux "armements et équipements militaires propres à la marine du CGRI". 

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique est revenu ensuite sur les récents incidents dans le golfe Persique. Le général a démenti la version avancée par les Américains concernant le tout dernier incident: "Ce ne sont pas les navires US qui ont procédé à des tirs de semonces. L’hélicoptère américain qui a volé en direction du bateau iranien a tiré des grenades éclairantes, tirs qui a un caractère exclusivement défensif. Ce que font les navires US montre qu'ils ne se sentent pas en sécurité et ont constamment peur. Mêmes positionnés à des milliers de kilomètres de distance des eaux du golfe Persique, les navires américains ont peur. Et c'est normal, car l'armada américaine n'est pas la bienvenue. Le golfe Persique appartient aux pays de la région, à l'Iran et à ses voisins et les Américains sont des étrangers. La crainte de se sentir dans un environnement étranger pousse les navires US à être tout le temps sur la défensive." 

"Les sanctions unilatérales des États-Unis montrent que Washington considère ses alliés comme des vassaux dont les intérêts n'ont aucune importance", a constaté Alexander Grushko, représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN à Bruxelles.

Alexander Grushko ©AFP

"La promulgation du nouveau projet de loi sur le durcissement des sanctions anti-russes par le Congrès américain en dit long sur ce sujet", a dit M. Grushko sur l'antenne de la chaîne Russia-24.

"Ce qu'a fait Washington, autrement dit le congrès américain, c'est de porter atteinte non seulement aux droits internationaux, aux fondements du nouvel ordre international et aux règles de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), mais à l'Otan", constate le diplomate russe.

"On se pose maintenant des questions sur les retombées économiques des nouvelles sanctions sur l'économie de l'Europe de l'Ouest", a-t-il poursuivi. Selon Grushko, les démarches de l'Otan après la Guerre froide n'ont pas su garantir la sécurité des pays de l'Europe et c'est une réalité que les pays membres de l'Alliance reconnaissent aujourd'hui.

En allusion au bombardement de l'ex-Yougoslavie, aux interventions militaires de l'OTAN en Irak et en Libye, l'ambassadeur russe a ajouté que toutes ces actions avaient levé un coin du voile sur l'inefficacité des opérations militaires menées par l'Occident et son incapacité face aux menaces et aux attentats terroristes, et à la crise migratoire.

Le Département américain de la Défense a fustigé un éventuel programme d’achat d'un lot de systèmes de missiles sol-air S-400 russes par la Turquie.

Selon un rapport de l’AFP, l’intention de la Turquie, membre de l’Otan, d’acheter des S-400 et de tourner le dos à l’Alliance atlantique et à sa technologie militaire, a suscité de profondes préoccupations et le mécontentement de Washington.

Selon les rapports, le président turc Recep Tayyib Erdogan est sur le point de conclure un contrat important avec les autorités russes.

Le Pentagone a critiqué lundi 31 juillet par la voix de son porte-parole, Jeff Davis, ce programme d'achat de la Turquie qui a préféré acheter un système de missiles anti-aérien dernier cri, au lieu d’investir dans une technologie développée par l’Otan.      

«Les meilleurs membres de l’Otan utilisent le matériel militaire de l’Alliance et subviennent eux-mêmes à leurs besoins en armement», a encore réagi Davis.

Le système de défense antiaérien S-400 a été doté de missiles capables de détruire des cibles dans l'espace proche

Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié d’injustifiées les tentatives de Washington d'accuser la Russie et la Chine d’aggravation de la tension sur la péninsule coréenne.

Moscou a appelé une nouvelle fois la communauté internationale à éviter toute action qui pouvait aggraver la crise dans la péninsule coréenne, a rapporté Fars News.

Moscou qualifie d'injustifiées les tentatives des États-Unis et d'autres pays de jeter la responsabilité de la situation créée autour du programme nucléaire balistique de la Corée du Nord sur la Russie et la Chine, a déclaré lundi le ministère russe des Affaires étrangères, selon Sputnik.

«Nous appelons toutes les parties concernées à s'abstenir de toute mesure pouvant provoquer une nouvelle escalade de la tension. Nous considérons comme injustifiées les tentatives des représentants des États-Unis et de certains autres pays de rejeter la responsabilité de ce qui se passe en Corée du Nord sur la Russie et la Chine, accusant presque Moscou et Pékin de "flatter" les ambitions balistiques nucléaires de la Corée du Nord», est-il indiqué dans un communiqué du ministère russe.

En même temps, Moscou a rappelé que la Russie et la Chine avaient conjointement mis au point une «feuille de route» excluant le recours à la force ou la menace et offrant une solution complète à tous les problèmes sur la péninsule coréenne, y compris le problème nucléaire, par des moyens politiques et diplomatiques à travers l'établissement du dialogue sans conditions préalables, a ajouté cette source.

Auparavant, Niki Haley, l’ambassadrice américaine auprès des Nations Unies, avait dit que toute nouvelle résolution du Conseil de sécurité qui n’accentuaient pas les tensions internationales sur le Corée du Nord n’étaient pas valables.

Elle avait également dit que le temps pour parler de cette question avait touché à sa fin et que le règlement pacifique de cette crise signifiait pour le dirigeant de la Corée du Nord que «la communauté internationale n’a pas l'intention sérieuse de la mettre à défi».

Le ministère russe des Affaires étrangères s’est dit dans son communiqué préoccupé par les récentes évolutions régionales et a considéré le tir d’essai de missile balistique effectué vendredi dernier par la Corée du Nord comme une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU.

En allusion au déploiement de nouvelles unités de défense balistique américaines en Corée du Sud, Moscou s’est dit inquiet de la multiplication des actions militaires des pays comme les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les pays arabes et africains s’est rendu ce mardi 1er août à Moscou pour s’entretenir avec les autorités russes des récentes évolutions régionales.

Hossein Jaberi-Ansari, vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé du département arabo-africain et négociateur en chef du processus d’Astana, a quitté Téhéran ce mardi dans la matinée à destination de la Russie pour discuter avec les autorités de ce pays.

Il participera au nouveau tour de réunion de la commission politique mixte irano-russe à laquelle participent son homologue russe Mikaël Bogdanov et représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et le vice-ministre de la défense, le lieutenant Alexander Fomine.

Le diplomate iranien rencontrera également les responsables du Centre d’études de la Fédération de Russie et des personnalités politiques russes.

Le représentant du président russe Vladimir Poutine pour la Syrie, Alexandre Lavrentiev, s’était rendu le 15 juillet en Iran pour s’entretenir avec Ali Chamkhani, le secrétaire du Conseil Suprême de la sécurité nationale et Jaberi-Ansari.

Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères pour les pays arabes et africains avait récemment effectué des visites en Syrie et en Irak.

Environ 331 mineurs palestiniens ont été arrêtés par le régime sioniste entre janvier et mai cette année, une augmentation de 62 % par rapport aux chiffres de 2012 à 2015, c’est ce qu’a révélé hier l’ONG Défense des Enfants International – Palestine (DCIP). 
D’après un rapport sorti par l’association de défense des droits, les forces israéliennes maltraitent régulièrement les enfants palestiniens, les privant de nourriture, leur portant des coups et les empêchant d’avoir accès à un conseil juridique.

Le directeur du Programme de Responsabilisation de DEIP, Ayed Abu Eqtaish, a déclaré : « Au cours de la décennie, le mauvais traitement des enfants palestiniens dans le système de détention militaire israélien a été généralisé et systématique. »
 
« Des mauvais traitements et des tortures persistantes et institutionnalisées des enfants palestiniens au déni systématique de leurs droits à une procédure officielle, émerge un système de contrôle très éloigné de la justice. »

Les rapports de DEIP sur les affaires jugées entre janvier et juin ont également montré que 81 % des enfants palestiniens ont été fouillés à corps en détention, deux tiers se sont vus refuser un conseil juridique avant l’interrogatoire et trois seulement ont eu la présence d’un parent pendant le procès.

Le rapport explique que l’un des plus jeunes enfants détenus était Suheib, garçon de 12 ans d’un camp de réfugiés de la région de Ramallah occupée. On a prétendu qu’il jetait des pierres quand il a été jeté à terre par des officiers israéliens, puis contraint, battu et les yeux bandés. Il a ensuite été retenu toute la nuit dans un poste de police où on l’a interrogé et privé de nourriture pendant 24 heures.
 
Dans une autre affaire, un garçon de 13 ans, connu seulement comme Anas M., a été torturé alors qu’un soldat israélien l’agrippait par le cou et tentait de l’étrangler.
 
Israël poursuit jusqu’à 700 enfants tous les ans dans les tribunaux militaires. Le mois dernier, DEIP a tenu une séance de congrès sur la situation des enfants palestiniens pendant les 50 ans d’occupation illégale, concluant que les actions d’Israël contre les mineurs vont au-delà de toute logique sécuritaire.
 
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Où sont les organisations des droits de l'homme pour défendre les droits des enfants opprimés du Yémen, de la Palestine et de la Syrie? S'est interrogé l'ayatollah Araki dans son discours à la conférence des ''Musulmans et l'affrontement de l'extrémisme et du terrorisme''.
La religion de l'islam et toutes les religions divines appellent l'humanité à l'unité. la réalisation de la paix et de la justice entraîne la mise en place de l'unité, a dit l'ayatollah Araki dans la conférence tenue dans la ville brésilienne de Sao Paolo à laquelle ont participé de nombreuses personnalités religieuses et sociales.

Nous sommes confrontés à un phénomène qui menace toutes les sociétés humaines. Ce phénomène avec une grande capacité militaire n'accorde de grâce pour aucune nation et aucune religion, a-t-il averti.

Je condamne les crimes commis au Yémen, en Irak, en Syrie et en Palestine. Où sont des organisations de défense des droits de l'homme pour défendre les enfants opprimés du Yémen, de la Palestine, de la Syrie et d'autres régions islamiques?, A-t-il insisté.

Est-ce que les Palestiniens n'ont pas le droit d'avoir des droits primitifs et réclamer leurs territoires ancestraux.  Est-ce que les enfants palestiniens n'ont pas le droit de vivre. Pourquoi les Palestiniens de Gaza qui veulent vivre en paix doivent être sous le blocus?, a-t-il interrogé.

La politique générant des discordes des Etats-Unis a de mauvaise influence dans de différentes régions du monde. Les Etats-Unis déclarent publiquement créer Daech. Les Etats-Unis soutiennent franchement les courants terroristes dans la région du Moyen-Orient, a-t-il déploré.

Les gens qui défendent la liberté et la paix doivent penser pour trouver des solutions à des dangers qui menacent l'humanité. Ces efforts doivent être suivis au niveau politique et international, a-t-il proposé.

A la fin de son discours, l'ayatollah Araki a remercié le gouvernement du Brésil pour préparer la situation pour réaliser cette conférence.
 

Face au quasi-consensus au Congrès, la Maison-Blanche a fait part dimanche de son soutien à la proposition de loi de la Chambre des représentants qui prévoit de nouvelles sanctions contre l’Iran, la Russie et la Corée du Nord.

Le texte faisait l’objet de résistance de la part de la Maison-Blanche, car il vise à lier les mains de Donald Trump pour l’empêcher, éventuellement, de lever des sanctions existantes contre Moscou. Le président américain, soupçonné de sympathies pour Vladimir Poutine, serait ainsi placé de facto sous la surveillance du Congrès.

« Nous soutenons la législation actuelle, et nous continuerons à travailler avec la Chambre et le Sénat pour imposer ces sanctions sévères contre la Russie, jusqu’à ce que la situation en Ukraine soit pleinement résolue », a déclaré la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, sur la chaîne ABC.

Un accord de principe a été trouvé ce week-end au Congrès américain pour voter la semaine prochaine de nouvelles sanctions contre la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Le Sénat avait adopté à la quasi-unanimité le 15 juin une proposition de loi de sanctions contre la Russie et contre l’Iran, mais le texte était depuis bloqué à la Chambre des représentants, où les négociations ont finalement abouti samedi, explique l’AFP.

Malgré l’approbation de la Maison-Blanche, Sarah Sanders a déclaré que « le texte du projet de loi n’est pas bien écrit » et Anthony Scaramucci, le nouveau directeur de la communication de la Maison-Blanche, a dit ignorer si Donald Trump signerait ou non le projet. « Je pense que sa décision ne tardera pas », a-t-il affirmé.

« S’il [Trump] met son veto, nous surmonterons son veto », a assuré le sénateur démocrate Ben Cardin sur Fox, certain que la loi serait in fineadoptée à une très large majorité.

Une fois la loi adoptée à la Chambre, le Sénat revotera, sans doute avant les vacances de la mi-août.

Avec AFP

Deux Palestiniens ont trouvé la mort samedi dans des affrontements avec les forces de l'ordre israéliennes près de Jérusalem lors des manifestations, au lendemain de violences meurtrières provoquées par les nouvelles mesures de sécurité à l'entrée de l'esplanade des Mosquées.
Depuis une semaine, les heurts sont quotidiens entre forces de sécurité israéliennes et manifestants palestiniens, qui dénoncent l'installation par Israël de détecteurs de métaux aux accès du troisième lieu saint de l'islam, dans la vieille ville de Jérusalem. Mais jusqu'à vendredi ces affrontements n'avaient fait que des blessés.

Samedi, un Palestinien de 17 ans est mort quelques heures après avoir été grièvement blessé par balle dans des heurts à El-Azariyé, en Cisjordanie occupée, juste à l'est de la ville sainte, selon le ministère palestinien de la Santé.

Non loin de là, à Abou Dis, un autre adolescent palestinien, âgé de 18 ans, est mort d'après la même source.

La veille, trois Palestiniens ont perdu la vie dans des affrontements avec les forces de sécurité à Jérusalem-Est et en Cisjordanie. Et trois Israéliens ont été tués par un Palestinien à leur domicile dans une colonie israélienne près de Ramallah en Cisjordanie occupée.

Dans un communiqué daté de Bruxelles, le Quartette (Etats-Unis, Russie, Union européenne, ONU) a dit avoir pris acte des "assurances du Premier ministre d'Israël (Benjamin Netanyahu) selon lesquelles le statu quo sur les lieux saints serait préservé et respecté".