
تقي زاده
Il commence à traiter vote de confiance au Cabinet Rohani
La séance publique de l'Assemblée consultative islamique d'Iran a commencé lundi pour évaluer la compétence des 18 ministres proposés par le président élu iranien, Hassan Rohani, pour donner ou non leur vote de confiance.
231 députés sont présents à cette réunion, dirigée par le Parlement iranien, Ali Larijani.
La liste de 18 ministres a présenté au Parlement iranien:
• Ali Janati - Le ministre de la Culture et de l'Orientation islamique
• Abdolreza Rahmani Fazli - Le ministre de l'Intérieur
• Seyed Mahmoud Alavi - ministre du Renseignement
• Bijhan Namdar Zangane - ministre du Pétrole
• Abbas Akhundi - Le ministre des Transports et du Développement urbain
• Seyed Hassan Hashemi Qazizadeh - Le ministre de la Santé
• Ali Tayebnia - Le ministre de l'Economie
• Hamid Chitchian - Le ministre de l'Énergie
• Mohammad Javad Zarif - Le ministre des Affaires étrangères
• Mostafa Pur Mohammadi - Le ministre de la Justice
• Mahmud Vaezi - Le ministre de la Communication
• Mahmud Hojati - Le ministre de l'Agriculture
• Mohamad Ali Najafi - Le ministre de l'Éducation
• Jafar Mili Monfared - Le ministre de la Science, de la Recherche et de la Technologie
• Hussein Dehqan - Le ministre de la Défense
• Mohamad Reza Nematzadeh - Le ministre de l'Industrie, des Mines et du Commerce
• Ali Rabii- Le ministre de l'Emploi et de la Sécurité sociale
• Masud Soltanifar- Le ministre des Sports et de la Jeunesse
Illusion d'Erdogan de pendre la Syrie et l'Iran comme un legs!
Le quotidien libanais al-Nahar a décrypté dans un article le bilan de la politique du gouvernement turc....
sur le plan de la politique étrangère et intérieure. Ce quotidien que le gouvernement d'Erdogan s'est transformé, lui-même, en un lourd fardeau sur ce qu'il a été présenté comme « modèle turc ». Au cours de la dernière décennie, le gouvernement d'Erdogan a dirigé la Turquie vers un rôle historique et une nouvelle politique. Il a affaibli, même, éliminé le rôle de l'armée sur le plan de la politique intérieure de la Turquie et a pu évoluer, pour la première fois depuis la création de la République turque, l'équilibre fondamental du fil directeur du gouvernement dans ce pays. Il a conduit la Turquie vers un succès économique et une stabilité, ce qui a donné lieu à une grande évolution dans le pays, et à tel point que la Turquie est devenue la 17ème grande économie mondiale. Ainsi, il est difficile pour quelqu'un comme Erdogan d'accepter que c'est lui-même qui fait obstacle au progrès de la Turquie et représente une menace pour les acquis de ce pays. De nombreux pays ont porté, pendant de longues périodes, surtout, dans les années 90, leur attention sur le « modèle turc », qui était sur le plan théorique un pays musulman et du point de vue politique et économique, un pays avancé avec un standard de vié élevé et une richesse nationale, qui découlait non pas des ressources naturelles, mais des potentiels humains. C'est ainsi qu'il est difficile pour les attachés à ce modèle de voir que ces acquis sont en train de s'effondrer, à cause des erreurs commises par le gouvernement dirigé par l'AKP, parti de justice et de développement. La Politique de la Turquie envers la Syrie est sur le point de sortir de la maitrise et du contrôle, non pas uniquement en raison de l'échec du gouvernement turc de renverser Assad, mais parce que la guerre civile en Syrie s'est transformée en une guerre entre Sunnites et Chiites et le gouvernement turc, en apportant sin soutien aux rebelles, s'est mis contre l'Iran et l'Irak, deux pays chiites. C'est ainsi que le modèle turc n'est plus attrayant. Car, la Turquie n'est plus un gouvernement démocratique moderne qui régularise sa politique conformation aux polarisations sectaires, la Turquie est en train de se transformer en un gouvernement sectaire. En Syrie, le gouvernement d'Erdogan a, non seulement, soutenu la pire forme extrémiste, c'est-à-dire le front al-Nosr, mais aussi, il s'est mis du côté de ces groupes extrémistes dans le combat qu'ils ont livré aux kurdes syriens. C'était une erreur de calcul, commise par le gouvernement turc. Car, le temps où s'achèveront les combats en Syrie, la Turquie aura dans son voisinage un gouvernement kurde autonome. Cela veut dire que la question des intérieure des Kurdes pour la Turquie s'intensifiera dans un climat régional et lieu d'encercler les Kurdes, la Turquie se trouvera dans une situation où elle se trouvera encerclée par les Kurdes.
Si on passe en Syrie pour arriver à l'Egypte, dans ce pays aussi, la Turquie est perdante. Sans amitié ou partenariat avec l'Egypte, la Turquie ne peut pas mener une politique arabe réussie. D'une manière maladroite, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan a affiché son animosité au nouveau gouvernement égyptien et ce alors que ce gouvernement aussi dispose d'une assise populaire. La prison de positon d'Erdogan a eu comme effet que la Turquie soit considérée comme l'une des branches des Frères musulmans. En Syrie et en Egypte, Erdogan pouvait agir autrement. En Syrie, il n'aurait pas dû se précipiter d'aller vers la rupture des relations avec Damas. Il aurait dû maintenir ses relations avec le gouvernement syrien, tout en apportant son soutien aux opposants. Le gouvernement syrien accepterait, certainement, cette prise de position modérée de la Turquie. Erdodant aurait dû éviter de faire de la Syrie un ennemi. En Egypte, il est encore un peu plus difficile de comprendre la politique d'Erdogan. Ce dernier semble prendre parti d'un groupe, entré dans des manifestations de protestation violentes, à travers le pays. Erdogan sait très bien que les Frères musulmans jouent avec la sécurité de l'Egypte et ont exposé le pays à la guerre civile. Mais, en dépit de tout cela, il soutient, ouvertement, les Frères musulmans.
Dans le cadre de sa politique du progrès économique d'investissements et du commerce, le gouvernement turc s'est tourné vers l'Afrique. Après avoir perdu l'itinéraire terrestre de la Syrie vers le Golfe persique et l'Orient, et après la fermeture de l'itinéraire non kurde vers l'Irak, comment l'économie turque peut-elle résister à une éventuelle fermeture de la voie de transit et d'exportations de ses marchandises via le canal de Suez. Le slogan de la tension zéro avec les pays voisins n'a plus d'application dans la politique étrangère d'Ankara. Ce pays est train de traverser la pire période de sa politique étrangère, depuis la création de la République turque. La Turquie n'a été jamais dans une telle situation même par rapport aux moments où il y avait une extrême tension entre ce pays et la Syrie et l'Egypte sous Gamal Andul Nasser. Le gouvernement turc semble avoir oublié l'une des grandes leçons de la diplomatie d'Ankara dans les années 50. A l'époque, de nombreux hommes politiques et diplomates disaient que la Turquie « ne devrait plus comme une autre erreur et devenir ennemi avec l'Egypte ». Mais, c'est, exactement, ce qu'a fait Erdogan. Peut-être le choc de l'Egypte aidera à la Turquie de sortir de ses illusions selon lesquelles elle prendra comme un héritage l'Iran et la Syrie. Même si la Syrie tombe, c'est l'Arabie Saoudite qui pendra le dessus pour diverses raisons. Et sur le plan de la politique intérieure, et surtout les incidents qui se sont produits sur la place Taksim, Erdogan se comporte comme les anciens dirigeants arabes qui assimilaient toute protestation ou toute différence idéologique à un complot. Mais, ce qui est inquiétant, ce n'est pas Erdogan, c'est le modèle turc qui est en train de s'effondrer, progressivement. Aujourd'hui, les obstinations et les erreurs d'Erdogan sont un obstacle devant ce modèle. Et il ne semble pas que Erdogan soit prêt à quitter le pouvoir ni à se soumettre à une majorité électorale.
Missiles de croisière iraniens > Missiles de croisière américains?
Selon le ministre iranien de la Défense, Ahmad Vahidi a fait part du dévoilement prochain d'une nouvelle version de missiles de croisière iraniens d'une plus grande portée que les précédents modèles . Il est baptisé "Zafar" et est montable sur les vedettes de la marine iraniennes . Ce sont les vedettes appareillant dans la zone maritime 3 qui seront équipés de ces missiles de croisière. Zafar est un missile de courte portée, opérationnel à partir des radars et qui est capables d'atteindre des ciblesde petite taille et de taille moyenne ; l'engin est de haute précision et d'une puissance de frappe etde destruction redoutable. ce système de missile de conception parfaitement locale , une fois tiré, descend et baisse son altitude et se dissimule des caméras de l'ennemi avant d'atteindre la cible. la batterie de missiles tire tous les trois seconde un ou plusierurs missiles . l'altitude par rapport à la surface peut être fixée . le missile iranien peut prendre plus de distance que ses précedentes version par rapport à la terre . c'est le moteur jet qui a été utilisé pour provoquer la force motrice. l'Iran est le second pays apres les Etats Unis d'avoir réussi à concevoir cet engin et selon les experts les missiles de croisière iraniens sont trois fois plus puissants que des croisières américains .
L'Iran va dévoiler, bientôt, son sous-marin "Fateh"
Le sous-marin iranien "Fateh" va être dévoilé, d'ici quelques jours, et viendra compléter la série des submersibles légers, semi-lourds et lourds.
Les unités navales iraniennes, dans le Sud du pays, comptent, à l'heure qu'il est, des navires, des destroyers et des vedettes, ainsi que des submersibles, de même que le sous-marin lourd "Taregh". «Fateh» traverse les dernières étapes de sa conception et il intègrera, bientôt, la flotte iranienne. C’est un bâtiment de tonnage élevé qui fait de l'Iran l'un des rares constructeurs de ce type de sous-marin. Mais quelles sont les caractéristiques de ce submersible? Il dispose d'une grande capacité de déplacement, une vitesse raisonnable en profondeur, il est capable, entre autres, de transporter des torpilles et de planter des mines. Il jauge 527 tonneaux et appartient à la catégorie semi-lourde. Le sous-marin est, également, muni d'émetteurs sonores, de systèmes de reconnaissance et de systèmes de défense balistique. Il peut descendre jusqu'à une profondeur de 250 mètres et il peut rester 35 jours, en immersion.
Vladimir Poutine rencontrera le président iranien au sommet de l’OSC en septembre
Selon Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, le président russe a l’intention de mener des rencontres avec le nouveau président iranien Hassan Rohani le 13 septembre au sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai à Bichkek.
Selon lui, cette proposition vient des partenaires iraniens de la Russie. « Nous étions reconnaissants de cette initiative, que nous saluons et nous acceptons leur proposition », a-t-il ajouté.
Le Mali choisit son nouveau président
Près de 6,9 millions de Maliens élisent dimanche leur nouveau président. Ils doivent choisir entre Ibrahim Boubacar Keïta et Soumaïla Cissé pour sortir leur pays de dix-huit mois d'une grave crise politico-militaire.
Le second tour de la présidentielle, deux semaines après un premier tour réussi le 28 juillet en dépit de craintes d'attentats , doit rétablir l'ordre constitutionnel. Celui-ci avait été interrompu par un coup d'Etat militaire le 22 mars 2012, qui a précipité la chute du nord du pays aux mains de groupes armés liés à Al-Qaïda.
Ce scrutin sera surveillé par plusieurs centaines d'observateurs nationaux et internationaux et sa sécurité sera assurée par l'armée malienne, les Casques bleus de la Minusma et l'armée française.
Les deux candidats en lice, arrivés en tête du premier tour, sont des vétérans de la vie politique malienne: Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, 68 ans, est un ex-Premier ministre, et Soumaïla Cissé surnommé "Soumi", 63 ans, un ex-ministre des Finances et un ancien responsable de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Keïta largement favori
M. Keïta, fort de son avance de 20 points (39,79% des voix au premier tour, contre 19,70% pour M. Cissé), semble largement favori, d'autant qu'il a reçu le soutien de 22 des 25 candidats éliminés au premier tour dont la majorité a obtenu moins de 1% des suffrages.
Mais M. Cissé table sur une mobilisation plus forte encore qu'au premier tour - 48,98%, un taux historique au Mali - et sur une partie de près de 400'000 bulletins déclarés nuls le 28 juillet.
Se réclamant de la gauche, charismatique, charmeur et bon vivant, M. Keïta apparaît aux yeux de ses partisans comme un "homme d'Etat fort", seul capable de redresser le Mali. Ceux de M. Cissé, économiste chevronné et courtois, mettent en avant ses compétences de gestionnaire.
La Turquie va retirer son contingent de la force onusienne au Liban
La Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) a confirmé vendredi que la Turquie voulait retirer son contingent après que deux pilotes turcs furent enlevés à Beyrouth.
Murat Akpinar et Murat Agca ont été enlevés vendredi sur la route de l'aéroport international de Beyrouth vers un hôtel de la capitale libanaise, a affirmé une source de sécurité.
Le porte-parole de la FINUL, Andrea Tenenti, a indiqué que la force onusienne avait été informé par Ankara de sa décision de " retirer son contingent des forces de maintien de la paix (...) dès la première semaine de septembre 2013".
Selon Tenenti, la Turquie devrait retirer seulement son unité d'ingénierie et de construction mais maintenir sa présence dans la force navale de la FINUL.
Vendredi, le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati a déclaré que tous les efforts sont en cours pour faire libérer les deux Turcs, affirmant que "toutes les agences de sécurité libanaises sont en état d'alerte et chercher les kidnappés".
Un groupe jusqu'à là inconnu, appelé "Zuwar Al Rida" a revendiqué l'enlèvement des deux pilotes turcs, a dit une source de sécurité libanaise sous couvert d'anonymat.
Opération terreur, qui lance l’alarme
Pendant qu’il joue au golf, le président Obama est tenu constamment informé : l’énième alarme terrorisme a sonné. D’un instant à l’autre la fantomatique Al-Qaïda peut attaquer des objectifs reliés aux intérêts étasuniens, en particulier au Proche-Orient et en Afrique du Nord. L’état d’alerte se déclenche pour les citoyens étasuniens en voyage à l’étranger. De nombreuses ambassades USA sont temporairement fermées, tandis que les Marines sont prêts à intervenir depuis Sigonella pour protéger celles qui sont en Europe méridionale.
Le mérite de cette opportune alarme revient à la Communauté du Renseignement. Elle est formée de 17 organisations fédérales. En plus de la CIA on y trouve la DIA (Agence de renseignement de la défense), mais chaque secteur des forces armées –armée de terre, de l’air, marine, infanterie de marine- a son propre service secret. Comme l’ont aussi le département d’État et celui de la Sécurité de la patrie.
Parmi ces services, en dure compétition entre eux pour s’accaparer appuis politiques et fonds fédéraux, il y a l’Agence pour la sécurité nationale. Celle-ci est spécialisée dans les interceptions téléphoniques et informatiques (celles qui auraient permis de découvrir le dernier complot terroriste), à travers lesquelles sont espionnés non seulement les ennemis mais aussi les amis des États-Unis, comme le confirme le « datagate » suscité par les révélations de l’ex-contractuel Edward Snowden. En dix années l’Agence a accru d’un tiers son personnel civil et militaire en le portant à 33 000 personnes, elle a doublé son budget et plus que triplé ses compagnies privées sous-traitantes, en les augmentant de 150 à 500. Son quartier général à Fort Meade (Maryland), déjà plus grand que le Pentagone, est sur le point d’être amplifié de 50 %. Sont en même temps développés ses autres centres, chacun ayant son propre domaine d’intervention. Le centre qui est au Texas espionne l’Amérique centrale et méridionale ; celui de Georgie, le Proche-Orient ; celui des Iles Hawaï, les pays de la façade pacifique, y compris la Russie et la Chine ; celui en Australie, toute l’Asie. Le centre en Angleterre (dont le personnel va être augmenté d’un tiers, à 2 500 personnes) espionne l’Europe, le Proche-Orient et l’Afrique du Nord. Et dans l’Utah on vient à peine de construire un nouveau centre pour la cyber guerre, c’est-à-dire pour les attaques contre les réseaux informatiques d’autres pays.
Mais la guerre dans laquelle est spécialisée l’Agence n’est pas qu’informatique. L’agence indique au Commandement des opérations spéciales, qui opère dans plus de 70 pays avec environ 70 000 spécialistes, et à d’autres unités spécialisées pour des opérations secrètes, quelles sont les personnes considérées comme dangereuses pour les États-Unis, à éliminer par des attaques de drones et des actions de commandos. À travers un réseau informatique crypté spécial, le Real Time Regional Gateway, l’Agence fournit aux chefs des forces armées et des services secrets la liste des « objectifs » et toutes les informations permettant de les trouver et de les abattre avec des drones ou des commandos.
Elle dispose dans ce but des technologies les plus avancées, parmi lesquelles celle qui permet de localiser quelqu’un par son téléphone portable même quand il est éteint. Ces « actions létales ciblées » -souligne le président Obama (23 mai)- sont « légales » puisqu’elles « font partie d’une guerre juste, menée par autodéfense ». En font aussi partie les opérations psychologiques, renommées « Military Information Support Operations », conduites par des unités spéciales pour « influencer l’opinion publique internationale pour qu’elle soutienne les intérêts et les plans militaires étasuniens ».
Comme l’alarme terrorisme actuelle (à laquelle pourrait succéder quelque attentat signé Al-Qaïda), pour montrer que les USA sont sous attaque et ont ainsi le droit à l’ « autodéfense ».
Interaction nucléaire avec l’Iran: des belles paroles aux actes
De l’avis de certains observateurs politiques, le début du mandat du Président Hassan Rohani offre l’opportunité d’une nouvelle interaction entre les gouvernements occidentaux et l’Iran. L’une des raisons de cette attente est le passé du président, sur les scènes des interactions politiques avec les pays européens, et son ancienne responsabilité au poste de secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, aux négociations globales avec l’Union européenne, notamment, nucléaires. A présent, la question de l’interaction avec l’Iran, dans l’optique de l’Occident, tourne autour de la levée d’une partie des sanctions, en contrepartie de l’arrêt de ses activités nucléaires, sinon l’Occident intensifiera ses pressions politiques et les sanctions économiques. Mais cette approche peut-elle aider à créer une ambiance de confiance et l’interaction ? Le nouveau président iranien a présenté, de manière sans équivoque, ses points de vue, à propos de la question nucléaire de l’Iran, dont le plus important est la transparence et non pas le renoncement aux droits nucléaires du peuple iranien. Et ce, alors que le récent communiqué de la Maison Blanche conditionne le dialogue avec l’Iran au respect, par ce dernier, des engagements internationaux. Cela signifie que le regard de l’Occident envers le dialogue avec l’Iran et la création de la confiance est une route à sens unique que, seul, l’Iran doit parcourir, pour que les exigences de l’Occident soient réalisées. Un autre point, dans l’évaluation des attitudes contradictoires des Etats-Unis, sont les approbations de loi de ces jours-ci, par la Chambre des représentants américains, dont le contenu est l’intensification des sanctions et des menaces. Michael Mann, le Porte-parole de Catherine Ashton, la Cheffe de la diplomatie européenne et la coordinatrice des négociations des 5+ 1 avec l’Iran, a accueilli, favorablement, les propos du Président Rohani, lors des cérémonies de son investiture, mais a déclaré que la balle est dans le camp de l’Iran et que les Iraniens devaient franchir le premier pas, car selon les allégations de l’Occident, l’Iran a violé ses engagements internationaux. Le porte-parole de Catherine Ashton a évoqué les négociations nucléaires précédentes avec l’Iran, soulignant que, depuis plusieurs mois, il n’y avait eu aucune avancée, dans les négociations. Pourtant, Michael Mann n’a pas dit pourquoi les 5+1 n’ont pas répondu aux propositions de l’Iran, laissant sans résultats les négociations. Le Président Hassan Rohani, dans sa première conférence de presse, a déclaré que l’Iran souhaitait la poursuite des coopérations avec l’AIEA, dans l’objectif de finaliser le dossier nucléaire de l’Iran. Le président iranien a souligné que l’Iran est décidé à prouver au monde qu’il ne recherchait que l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Le Président Rohani a déclaré, lors des cérémonies de son investiture, que la confiance est une voie à deux sens. Il a, explicitement, mis l’accent sur le fait que les Occidentaux ne pouvaient pas faire se soumettre le peuple iranien ou le menacer de guerre, et que la seule voie, pour interagir avec l’Iran, étaient des négociations d’égal à égal, la confiance mutuelle et la réduction des hostilités.
Le représentant du SG de l'ONU pour le Mali reçu par le chef de l'Etat mauritanien
Albert Gerard Koenders, représentant du secrétaire général des Nations Unies pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), a été reçu lundi à Nouakchott par le chef de l'Etat mauritanien.
"J'ai passé en revue avec le président de la République la situation au Mali et demandé son appui au processus politique dans ce pays, en perspective de l'organisation du deuxième tour du scrutin dans quelques jours (11 août)", a révélé l'émissaire onusien à l'issue de l'audience.
"J'ai hautement apprécié les conditions dans lesquelles s'est déroulé le premier tour de l'élection présidentielle" qui a été marqué "par la participation de toutes les parties dans un climat démocratique et apaisé", a-t-il ajouté.
Partageant plus de 2 000 kilomètres de frontière avec le Mali, la Mauritanie a accueilli des milliers de refugiés maliens sur son territoire et doit participer à la force de paix de la MINUSMA avec un effectif de 3000 hommes.