تقي زاده

تقي زاده

La guerre en Syrie aurait commencé, sans bien sûr, l’aval du Congrès américain,

si l’on en croit les dernières "informations" que nous venons de recevoir. En guise de test, les Etats-Unis auraient commencé leur (nouvelle) guerre sale et injustifiée pour maintenir le monde en coupes réglées. Hélas, ces gens-là n’ont pas encore compris que le monde change, leur logiciel de pensée étant resté dans les années 1950. On peut avoir toutes les armes du monde, mais soumettre un peuple n’est plus évident de nos jours, voire impossible…

Selon les médias américains donc, notamment le journal Oklahoman, citant des sources militaires américaines, un Lockheed F-22 Raptor, chasseur américain, se serait écrasé hier en fin d’après-midi ou dans la nuit de dimanche à lundi au nord de la Jordanie. Or, ces sources militaires semblent aussi affirmer que cet avion, le Lockheed F-22 Raptor, a été simplement abattu par des missiles syriens lorsqu’il tenta d’entrer au-delà de la frontière syrienne. Si cette information se confirme, le spectre d’une attaque sur la Syrie s’éloigne, d’autant plus que, cette fois-ci, la Syrie est plus vigilante et a la main sur la gachette, s’attendant à toutes les éventualités.

Le Los Angeles Times affirme quant à lui que, les forces de défense syriennes ont abattu quatre missiles Tomahawk lancé par les Américains sur la Syrie. Si c’est le cas, alors que ces engins de la mort font partie du nec plus ultra des missiles de croisière, il faut avouer que ça va être simplement la fin des vélléités guerrières des personnes comme Obama ou encore son rantanplan, François Hollande. Enfin, espérons…

Selon ces mêmes sources, ces missiles auraient été lancés pour tester le degré de protection des forces syriennes.

lundi, 02 septembre 2013 10:11

La Syrie, attaquée? Que fera l'Iran?

Jusqu’à l’après-midi du 28 août, il n’y avait pas eu de position iranienne

claire sur la possibilité d’une frappe militaire contre la Syrie. Selon une source d’Al-Monitor à Téhéran, les Iraniens étaient, bien sûr, en train d’évaluer la situation, pesant les options possibles et préparant leurs plans en conformité avec les derniers développements.

L’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, a dit avoir eu toutes les options sur la table quand il a rencontré à un moment resté secret les officiers supérieurs des Gardiens de la Révolution et ses plus proches conseillers militaires. Notre informateur a reconnu : « Il y a un contact permanent avec le Hezbollah au Liban et avec la Syrie », soulignant que le « bloc de la résistance » [l’Iran, le Hezbollah au Liban et le régime syrien] attendait ce moment depuis le début de la crise en 2011.

Le premier mouvement des Iraniens était de se tourner vers leurs alliés les plus puissants, les Chinois et les Russes, en envoyant un message clair à ces deux pays le 26 août : « L’Iran défendra la Syrie jusqu’à la fin. Nous maintiendrons notre alliance, même si vous décidez de l’abandonner. Nous serons avec la Syrie jusqu’à notre dernier souffle. » Ce message a été suivi de plusieurs autres initiatives, y compris en s’adressant directement aux pays capables de transmettre des messages aux États-Unis et au Royaume-Uni.

La source d’Al -Monitor révèle encore : « L’Iran est célèbre pour sa diplomatie au sang-froid, et c’est pourquoi ils ont toujours été lents, mais sûrs, dans leurs initiatives. » Elle ajoute : « Ceux qui menacent la Syrie ont entendu un message très clair : l’ampleur d’une telle guerre ne peut pas être contrôlée, et l’Iran et ses alliés dans la région ne laisseront pas la Syrie s’écrouler. »

Le 26 août , nous avons appris que le secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l’ONU , M. Jeffrey Feltman - un ancien diplomate américain - avait demandé aux Iraniens de rester calme en cas de frappes aériennes contre la Syrie. L’Iran a pris l’avertissement au sérieux et a commencé à chercher les façons de prémunir Damas contre une telle attaque.

« Les Américains disent que les frappes seront limitées et qu c’est essentiel pour le rétablissement de l’équilibre des forces avant d’aller à [la conférence de] Genève II, » a déclaré notre informateur à Al -Monitor. « L’Iran ne donnera en aucun cas sa bénédiction à une telle attaque et elle exercera toutes les pressions possibles pour l’empêcher, mais si cela arrive, alors nous allons faire ce qui devra être fait. »

Dans le dictionnaire iranien, « ce qui devra être fait » peut signifier tout ce que l’on veut - de ne rien faire jusqu’à lancer une guerre, comme à quelque chose entre les deux. Tenant compte de tout le soutien que Téhéran et le Hezbollah ont fourni au président syrien Bachar al-Assad au cours des deux dernières années, il est difficile d’imaginer qu’ils vont laisser passer une attaque sans une réplique, tôt ou tard.

Le 28 août , un déluge de déclarations de hauts responsables politiques et militaires iraniens a soudainement frappé les médias. Ce jour-là , lors d’une rencontre avec le président Hassan Rouhani, Khamenei a averti : « l’intervention de l’Amérique sera une catastrophe pour la région. La région est comme une poudrière, et l’avenir ne peut être prédit ». Quelques instants plus tard, Rouhani a ajouté son point de vue sur la situation en déclarant : « Les peuples du Moyen -Orient n’accepteront pas une nouvelle guerre, et tout aventure [militaire] dans la région mettra en très grand danger sa stabilité et celle du monde, et ne fera que conduire à la propagation de l’extrémisme et du terrorisme ».

Le Ministre des Affaires étrangères Mohammad Jawad Zarif, et le porte-parole du Parlement, Ali Larijani, ont tous les deux mis en garde contre les conséquences désastreuses d’une guerre. La source d’Al -Monitor a expliqué : « Qui peut garantir une frappe limitée ou illimitée ? Personne. » Elle a ajouté : « Cela me rappelle la guerre contre la Libye il y a quelques années. Ils ont trompé le Conseil de sécurité des Nations unies et les Russes en affirmant qu’ils allaient mettre en place une zone d’exclusion aérienne, puis ils ont commencé à tout faire jusqu’à ce qu’ils aient renversé et tué [le dirigeant libyen Mouammar ] Kadhafi. S’ils veulent faire la même chose [ en Syrie ], ils devront d’abord marcher sur nos cadavres. »

Les Iraniens pensent que leur message a été « étudié attentivement par les Américains » et qu’une « frappe sur la Syrie pourrait conduire à une guerre généralisée qui pourrait être pire que tout. »

Plus tard, d’autres officiels iraniens ont publié des déclarations, dont le général Qassem Soleimani , commandant des Forces al-Qods des Gardiens de la Révolution, qui a dit explicitement que al-Sham - c’est-à-dire la Syrie et le Liban - représentent une ligne rouge pour l’Iran et qu’il sera le cimetière des Américains . et il le sera....

((Dieu ne veut qu’écarter de vous la souillure, ô Gens de la Famille et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33).

25 shawal‏, l’anniversaire de martyr de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p)

Dieu, le Très Haut a dit dans ٍon Noble Livre : Ahlul Bayt Nouvelles Agence (ABNA): le 25 shawwâl est l’anniversaire de la mort de l’Imâm Jafar as-Sâdiq (p), le 6em Imam de descendant du Prophète( psl), un grand personnage, très connu par tous les écoles islamiques ,surtout par le milieu scientifique. Du fait qu'il n'a jamais dit autre chose que la vérité et que tout ce qu'il a enseigné aux gens était vrai et exact, on le connaît généralement sous la dénomination d'"Al-Sâdiq (le Véridique). Il naquit à Médine en l'an 83 de l'Hégire et rendit soupir en l'an 148 de l'Hégire. Il est contemporain a la fin des Omeyyades et du début du Califat Abbasside.

Il est l’Imâm qui, à son époque, avait rempli le monde en matière de science et de culture, au point que les penseurs, les chercheurs et les savants continuent jusqu’à nos jours de lire ses œuvres et de profiter de ses connaissances. En nous penchant sur l’œuvre de l’Imâm as-Sâdiq (p), nous ne trouvons aucune question parmi les questions de l’Islam, qu’elle soit relative à la doctrine, à la loi, à la philosophie, à la morale ou à l’ouverture vis-à-vis de Dieu et des perspectives spirituelles qui portent l’homme à s’incliner devant son Seigneur, sans que l’Imâm as-Sâdiq (p) n’eut donné à son propos un avis ou une qualification.

Il avait un rôle très important dans la transmission de la sunna du prophète psl via la chaine de transmission par la famille du saint Prophète psl. Cet Imâm qui a été ouvert vis-à-vis de tous les Musulmans, et de tous les hommes. Il a porté l’Islam pour l’introduire dans toute raison afin de rationaliser les hommes par l’Islam ; pour l’introduire dans tous les cœurs afin d’ouvrir les cœurs par l’Islam ; pour l’introduire dans toute la vie afin de conduire les hommes sur la ligne de l’Islam.

Son rôle était de répandre l’Islam tel qu’il est proposé par le Coran à travers la récitation, l’interprétation et la lumière qui éclaire les raisons des hommes et leurs cœurs. Il voulait aussi répandre la Sunna Prophétique telle qu’elle a été rapportée du Messager de Dieu (P) de manière authentique.

L’Imâm as-Sâdiq (p) disait « Mes paroles sont celles de mon père, Muhammad al-Bâqir. Les paroles de mon père sont celles de mon grand-père, ‘Ali Ibn al-Hussein. Les paroles de mon grand-père sont celles d’Al-Hussein. Les paroles d’Al-Hussein sont celles d’Al-Hassan. Les paroles d’Al-Hassan sont celles de ‘Ali. Les paroles de ‘Alî sont celles du Messager de Dieu. Les Paroles du Messager de Dieu sont celle de Jibril. Les paroles de Jibril sont celles de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire ».

Il instruisit plusieurs savants dans les différents domaines des sciences spéculatives et traditionnelles (aqli' wa naqli) tels Zarârah, Mohammad Ibn Muslim…. et Djâbir Ibn Hayân : l'Alchimiste. Même certains savants sunnites importants comme Sufyân Thawri, Abu Hanif ah, le fondateur de l'école Hanafi, Malik Ibn Anas : le fondateur d`ecole Malikite, Qâdi Sukûni, Qâdï Abu Al -Bakhtari, et d'autres, eurent l'honneur d'être parmi ses étudiants.

Imam Mâlik Ibn Anas, le chef de fil de l’école mâlikite a dit : « Aucun œil n’a vu, aucune oreille n’a entendu et aucun cœur d’homme n’a soupçonné quelqu’un qui soit meilleur que Ja’far Ibn Muhammad en fait de vertu, de science, de dévotion et de piété ».

On a demandé à Abû Hanîfa qui est l’homme le plus versé dans la jurisprudence à son époque ; il a répondu que c’est Ja’far Ibn Muhammad as-Sâdiq. S’expliquant, il a fait le rapport suivant : « Le Calife Abû Ja’far al-Mansûr m’a convoqué et m’a dit : ‘Les gens sont fascinés par Ja’far Ibn Muhammad. Prépare-lui donc quelques-unes parmi les questions les plus sophistiquées pour prouver son incompétence. Je me suis donc rendu au palais où m’attendait une assemblée de savants dont l’Imâm Ja’far.Al-Mansûr m’a dit : ‘Pose tes questions à Abû ‘Abdullâh’ Ja`far. J’ai commencé à les poser et chaque fois, il me répondait : ‘Vous les jurisconsultes de Khoufa, vous dites telle chose, nous, Ahlul-Baytes, nous disons telle chose et les jurisconsultes de Médine disent telle chose’. Il a ainsi répondu à toutes mes quarante questions montrant qu’il connaissait les vues de tous les jurisconsultes musulmans. Et Abû Hanîfa de conclure : « Ne disons-nous pas que le plus savant parmi les gens est celui qui connaît le plus leurs points de divergences ? ».

De toutes les contrées, les gens accouraient vers l’Imâm as-Sâdiq (p) pour s’instruire. On dit que juste avant de quitter ce monde, son père, l’Imâm Muhammad al-Bâqir (p) lui a dit : « Mon fils ! Je te recommande de bien traiter mes compagnons ». – « Je m’efforcerai, a répondu l’Imam as-Sâdiq (p), de les éduquer et de les instruire jusqu’à ce qu’ils n’auront plus besoin de se renseigner auprès de qui que ce soit ». Et en fait, l’Imâm as-Sâdiq (p) s’est appliqué dans son école à être fidèle à cet engagement.

Recueillons ensemble certaines des paroles de l’Imâm as-Sâdiq (p) en ce qui concerne la question morale « Trois personnes sont les plus proches de Dieu, à Lui la Grandeur et la Gloire, jusqu’à la fin du Jugement dernier : Le premier est celui qui, puissant, ne se laisse pas pousser par sa colère à traiter injustement ceux qui sont moins puissants que lui. Le deuxième est celui qui, invité à juger entre deux hommes, le fait sans prendre partie pour l’un ou pour l’autre ne serait-ce que de la valeur d’un grain d’orge. Et le troisième est celui qui dit la vérité dans et contre son intérêt », se conformant ainsi à l’enseignement de Dieu lorsqu’Il dit : ((Vous qui croyez, assumez l’équité, témoignez de Dieu, fût-ce à l’encontre de vous-mêmes)) (Coran IV, 135).

Un autre hadith : ‘Ne veux-tu pas que je te dise quelle est la chose la plus difficile que Dieu a imposée à Ses créatures : Que tu te juges toi-même pour rendre justice aux autres ; q

La République islamique d’Iran est en deuil lundi pour l'anniversaire du martyre de l'Imam Sadeq (que la paix soit sur lui), le sixième imam chiite et fondateur de la jurisprudence de cette branche de l’islam.

En ce jour, les Iraniens vont se rassembler dans les centres religieux pour exprimer son chagrin sur le martyre de Jafar Ibn Mohammad, connu sous le nom Jafar Sadeq, (700-765).

Imam Sadeq (AS) a succédé à son père, l'Imam Muhammad Baqer (AS), quand il avait 31 ans, devenant ainsi leader de la communauté chiite. Son leadership a coïncidé avec les dernières années du régime des Umayyades et les premières années de la abbasside despotique.

Tout au long de sa vie, il a enseigné la jurisprudence islamique, tandis que le chiisme a montré la grandeur de tous les adeptes de l’islam, y compris les sunnites.

Il a été tué à 65 ans, après avoir été empoisonné dans la ville de Médine, en Arabie Saoudite aujourd’hui, où il fut enterré, par ordre du calife Al -Mansour.

Agence Ahlul Bayt Nouvelles présente ses condoléances à tous les musulmans du monde pour le martyre du sixième imam chiite.

Cheikh Hodjatollah Niki Maleki a accordé une interview à la chaîne internationale Sahar. Lors de cette interview, le directeur général de l’Agence de presse TAGHRIB (APT) a donné des explications sur la 26e conférence de l’Unité islamique, tenue le mois dernier à Téhéran.

Pouvez-vous nous donner un peu d’explication sur cette (26e) conférence ?

Ce qui important concernant la question du réveille islamique, nous devons travailler de plus en plus sur la question de l’unité. Les dignités religieuses des religions doivent être prises en considération. Pour la première fois, cette année lors de cette conférence, nous avons cité le message de quatre dignités religieuses. De même pour la première fois, nous avons envoyé un orateur pour prononcer un discours sur l’Unité pendant la prière de vendredi de Téhéran. En effet, nous devons institutionnaliser l’Unité (islamique) dans les discours et les cérémonies. Cette année, nous avons travaillé plus sur ce sujet. Et je pense que nous avons de plus en plus besoin des idées mettant l’accent sur l’Unité.

Notre approche est fondée sur l’Unité, le respect du sang des musulmans- le sang des musulmans est quelque chose de valeureux- ainsi sur la place du vénéré prophète de l’islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur sa descendance). Ces thèmes sont abordés lors de cette dernière conférence. Je dois préciser que l’on n’a pas déjà travaillé suffisamment sur l’Unité islamique.

Au sein de cette conférence, nous avons également parlé sur la question syrienne. Il ne s’agit pas de réveil islamique en Syrie. L’éveil islamique se réalise au moment que le peuple est éveillé. Est-ce que le peuple syrien qui s’est soulevé ? Non, il s’agit des terroristes qui massacres les civiles et les citoyens syriens. Alors, il ne faut pas de tout dire qu’il s’agit d’un soulèvement populaire. De même, je pense que certains extrémistes essaient de mêler la situation Syrie. Ils veulent devenir membre du gouvernement par les actes terroristes. Ce n’est pas possible. Lors de cette conférence, on parlé sur le rôle positif de l’Unité islamique. En Syrie, les musulmans doivent essayer de résoudre la question.

A la fin de cet entretien, cheikh Niki Maleki a ajouté que cette 26e conférence de l’Unité islamique était très distinguée cette année. Il y avait une bonne ambiance et de nouveaux programmes. Inch’Allah, nous allons continuer notre démarche dans l’avenir. Et l’année prochaine, nous serons témoignes d’une conférence plus complète.

Quiconque étudie la politique des Ahl-ul-Bayt, leur combat et leurs activités politiques, apparentes ou secrètes, pendant environ deux siècles et demi, peut remarquer que leur action reposait sur les principes suivants :

Eduquer la Ummah

Eduquer la Ummah afin qu'elle éprouve de l'aversion pour l'injustice, insister sur le concept de Justice, expliquer l'idée de l'Imamat et de la politique, clarifier les fondements du gouvernement et de la politique en Islam, tout cela dans le but de développer la conscience politique de la Communauté musulmane, de susciter sa colère contre les injustes et de la sortir de la léthargie. Lorsqu'on remarque tout ce que les Ahl-ul-Bayt ont dit ou rapporté du Prophète à ce propos, on comprendra l'importance de cette action dans la prise de conscience islamique de la Ummah et dans l'approfondissement du sens de la politique chez les Musulmans.

Nous citons ci-après quelques paroles des Ahl-ul-Bayt, et quelques hadith rapportés par eux, concernant le pouvoir, les responsabilités du Gouvernant musulman, le refus par l'Islam de l'injustice et son appel à la Justice, afin de découvrir un aspect de la pensée des Ahl-ul-Bayt et de leur méthode pour résister à l'injustice, susciter l'intérêt politique de la Ummah et la pousser à la réforme et au changement.

Selon un vieil homme de Nakh', parlant de l'Imam al-Bâqir : «J'ai dit à Abî Ja'far : "J'ai été gouvereur depuis l'époque d'al-Hajjâj jusqu'à aujourd'hui encore : mon repentir peut-il être accepté ?" L'Imam a gardé le silence. Lorsque j'ai reposé ma question, il m'a répondu : "Non, pas avant d'avoir restitué à chaque ayant droit son dû."»

-Abû Hamzah al-Thamâlî rapporte le témoignage suivant de Muhammad al-Bâqir :

«Lorsque 'Alî ibn al-Hussayn fut sur le point de rendre l'âme, il m'a serré contre sa poitrine et m'a dit : "O mon fils ! Je te recommande ce que mon père m'a recommandé au moment de sa mort, recommandation que son père lui avait faite : O mon fils ! Garde-toi d'être injuste envers quelqu'un qui n'a personne d'autre qu'Allah pour le défendre contre toi."»

-Selon l'Imam al-Çâdiq :

«Il n'est pas pire injustice que celle dont la victime n'a qu'Allah -Il est Puissant et Glorifié- pour le soutenir.»

-L'Imam al-Çâdiq a rapporté de son aïeul, le Messager d'Allah le hadith suivant :

«Evitez l'injustice, car elle conduit aux ténèbres du Jour de la Résurrection.»

- L'Imam al-Çâdiq a dit :

«Allah -Il est Puissant et Glorifié- a recommandé à l'un de Ses Prophètes se trouvant dans le royaume d'un despote d'aller voir celui-ci et de lui dire [de Sa part] : "Je ne t'ai pas employé pour que tu répandes le sang et amasses l'argent, mais pour que tu M'épargnes les cris des victimes d'injustices, car Je ne suis pas insensible à l'injustice dont ils font l'objet, même s'ils sont des incroyants."»

-Toujours selon l'Imam al-Çâdiq :

«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»

- L'Imam al-Çâdiq a dit aussi :

«Celui qui justifie l'injustice d'un injuste, Allah lui envoie quelqu'un qui lui fait une injustice, et lorsqu'il en fait appel à Allah, Celui-ci ne lui répond pas, et Il ne le console pas de l'injustice qu'il a subie.»

-Selon Abû Baçîr :

«Deux hommes sont venus chez l'Imam al-Çâdiq pour lui soumettre un litige qui les opposait. Après les avoir écoutés, il a dit : "Personne n'aura rien de bon à obtenir en gagnant par injustice. La victime d'injustice gagne par la dette que contracte auprès d'elle l'injuste plus que ne gagne celui-ci du bien de la victime de l'injustice."

Et d'ajouter : "Celui qui fait du mal aux gens ne doit pas protester contre le mal qui lui serait fait. Les descendants d'Adam récoltent seulement ce qu'ils plantent. Personne ne récoltera quelque chose de doux de quelque chose d'amer, ni quelque chose d'amer de quelque chose de doux." Entendant ces propos, les deux hommes se sont réconciliés avant de partir.»

-Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rapporté le hadith suivant du Prophète :

«Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.»

- Ils ont aussi rapporté du Prophète cet autre hadith:

«La Justice d'une heure vaut mieux que l'adoration de soixante-dix ans pendant lesquels on veillerait la nuit [en accomplissant des actes d'adoration] et on jeûnerait le jour. L'injustice d'une heure concernant un jugement est plus grave aux yeux d'Allah que les péchés de soixante ans.»

- Selon Jâbir ibn 'Abdullâh al-Ançârî, le Prophète a dit :

«Celui qui contente un gouvernant en commettant ce qui attire la Colère d'Allah, sort de la Religion d'Allah.»

-Selon le Prophète :

«Quiconque est chargé d'administrer dix personnes et ne fait pas preuve de Justice entre elles, se présentera le Jour de la Résurrection avec des mains, des pieds et une tête troués à coups de marteau.»

-Le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit :

«Tout homme à qui on assigne une responsabilité dans les affaires des Musulmans et qui ferme sa porte devant ceux-ci pour rester tranquille, sera détesté et maudit par Allah -Il est Puissant et Glorifié- jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et laisse entrer tous les solliciteurs et quiconque a une requête à présenter.»

Ainsi, ces exemples montrent combien les Ahl-ul-Bayt s'attachaient à rendre vigilants les Musulmans pour ce qui concerne les qualités des gouvernants musulmans et leur façon de gouverner.

Le président du Conseil de Discernement du système de la République islamique d'Iran, Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, a déclaré mercredi qu'une éventuelle attaque sur la Syrie est dépourvue de toute justification.

«Le lancement d'une offensive militaire contre la Syrie sous le prétexte d'utiliser des armes chimiques (par l'armée syrienne) n'a pas de justification politique ou humanitaire», a souligné M. Rafsandjani.

Exprimant sa profonde préoccupation pour l'avenir du peuple syrien vivant sous la menace d'attaques internes et externes, Rafsandjani a exhorté les puissances internationales à rechercher des solutions pacifiques pour mettre fin à la crise en Syrie, au lieu de recourir à la guerre et des actes de guerre.

La rhétorique de la guerre de l'Occident contre la Syrie a intensifié la semaine dernière après la Coalition nationale soi-disant pour les forces de l'opposition et de la révolution syrienne, soutenus de l'étranger, a accusé le gouvernement du président Bachar al -Assad de permettre l'utilisation d'armes chimiques dans la banlieue de Damas, la capitale du pays arabe.

Sous le même prétexte, plusieurs pays occidentaux, menés par les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni, les préparatifs s'accélèrent pour mener à bien une attaque militaire contre la Syrie, bien que Damas ait catégoriquement rejeté perpétrer une attaque chimique, ainsi qu’exprimer sa volonté de se défendre contre toute agression contre elle.

Pendant ce temps, l'Iran, avec un certain nombre de pays, a mis en garde contre les conséquences d'une possible intervention militaire en Syrie, avertissant que toute action militaire contre les pays arabes pourrait affecter toute la région.

Malgré les dénégations de responsables jordaniens les préparatifs

de guerre dans le Sud de la Syrie se font en Jordanie une zone d'exclusion aérienne est prévue sur sa frontière Nord avec la Syrie raison pour laquelle l'entité coloniale juive sioniste mobilise peu sur son front Nord et fait profil bas se présentant comme d'habitude comme victime potentielle alors que c'est elle qui manigance tout en coulisse. Son objectif : activer la "solution finale" pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée en les poussant comme en 1967 vers la Jordanie transformée en état palestinien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lundi et Mardi s'est tenu à Amman une réunion -co-dirigée par le chef d'état major de l'armée jordanienne Meshaal Mohamed al-Zaban et le chef des armées US le Gl Martin Dempsey - des chefs d'états majors des "Pays Amis de la Syrie" dont les US, La Grande Bretagne, La France, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, la Turquie , L'Arabie Saoudite, le Qatar... pour discuter des differents scénarios d'attaque possible de la Syrie. Bien qu'absente l'armée israélienne qui collabore étroitement avec l'armée jordanienne - qui l'a autorisé à utiliser son espace aérien- et l'armée américaine a été tenu au courant des décisions prises et surtout à fait connaître ses propositions via ces mêmes canaux.

Dés le début du conflit la Jordanie s'est rangée du côté de l'Axe US Israel Arabie Saoudite et EAU. Des camps d'entraînement cogérés par des forces spéciales étrangères dont des forces françaises et des forces spéciales jordaniennes y ont été installés. Ces derniers mois s'est constitué une alliance rapprochée EAU Arabie Saoudite Jordanie visant à renverser le président syrien Bahsar al Assad de l'intérieur de la Syrie. Concrètement cela veut dire que la Jordanie a servi de lieu de transit de takfiristes et autres djihadistes dont des criminels libérés par Ryad pour aller combattre en Syrie de même que d'importantes quantités d'armes incluses des armes sophistiquées venant de et ou financées par l'Arabie Saoudite et passées clandestinement en Syrie.

Des combattants jordaniens en Syrie ont affirmé ne rencontrer aucune restriction pour franchir la frontière syro jordanienne ou se procurer des armes et munitions. De plus des hommes d'affaires jordaniens se sont vantés d'avoir recueilli d'importantes sommes d'argent pour les opposants au gouvernement syrien.

La Jordanie heberge un QG d'une coalition de pays volontaires sous direction des US. Elle heberge aussi le prince Salman Ben Sultan recemment nommé vice ministre de la défense saoudienne qui supervise personnellement les préparatifs logistiques pour les combattants envoyés en Syrie. Salman Ban Sultan réside à Amman et est connu comme l'intermediaire entre les fournisseurs d'armes et les opposants syriens. il n'est pas le seul à le faire des responsables jordaniens participent également à l'achat d'armes par le biais d'intermédiaires utilisés comme couverture pour ces achats.

Salman a également fait partie de la "cellule de crise syrienne " comprenant la Jordanie, les US, la Grande Bretagne, la France les EAU et l'Arabie Saoudite. Salman est le demi frère de Bandar Bush qui dirige les groupes takfiristes qui sévissent en Syrie cellule dont tous les membres sont tombés d'accord pour armer l'opposition syrienne les représentants de la Jordanie n'étant pas de reste en se montrant particulièrement zélés pour renverser Bashar al Assad. L'idée d'une intervention militaire en Syrie est trés populaire parmi les membres du corps diplomatique jordanien et certains hauts responsables sont également trés enthousiastes à l'idée d'une action décisive s'imaginant qu'en obéissant aux US à l'Arabie Saoudite et à Israël la Jordanie bénéficiera de la destruction de la Syrie.

Moins de deux jours avant l'attaque chimique dans la Ghouta prés de Damas le premier ministre jordanien avait lui-même évoqué la possibilité d'une telle attaque parlant également de préparations préventives pour une attaque chimique. De tels propos laissent penser qu'il était au courant et que le camp dirigé par les Saoud était impliqué dans la préparation ou l'execution de ce plan visant à provoquer une intervention militaire étrangère en Syrie.

Alors même que s'estompait l'éventualité d'une réunion de la conférence de Genève II des déclarations circulaient à Washington DC sur le renforcement de la présence militaire US en Jordanie le long de la frontière jordano syrienne de même que du positionnement de systèmes de defense anti missiles et des drones de surveillance et d'attaque américains.

En Jordanie cet alignement sur Ryad et Washington ne fait pas l'unanimité. En gros un tiers est pour un tiers reste confus compte tenu des déclarations contradictoires des dirigeants jordaniens et un tiers est contre conscients des risques qu'une telle collaboration fait courir à la Jordanie.

Et ils n'ont pas tort. Les US Israël l'Arabie Saoudite veulent impliquer totalement la Jordanie dans le conflit avec la Syrie. ils ont prévu d'instaurer une zone d'exclusion aérienne dans la région Nord Est de Djézireh ( Jazira actuel gouvernorat d'Al Hazaka) le long des frontières avec la Turquie et l'Irak qui passerait sous contrôle des opposants au gouvernement de Bashar Al Assad. Jazira est une zone stratégique agricole riche ( blé coton riz). Mais c'est surtout une zone riche en pétrole.

Les US et Israël ont des visées sur la Jordanie chacun selon ses propres intérêts. Les US veulent la transformer en base militaire avancée au Moyen Orient n'ayant pu obtenir de l'Egypte de Moubarak une telle base raison d'ailleurs pour lequel il a été chassé du pouvoir. Israël quant à lui veut transformer la Jordanie en état palestinien espérant si la situation le permet compléter le nettoyage ethnique de la Cisjordanie occupée et y envoyer les Palestiniens restés en 1967 et ceux qui s'y sont réfugiés.

Des responsables israéliens ont répété à maintes reprises que la Jordanie constitue l'état palestinien et que si une occasion se présentait ils feraient en sorte comme en 1967 d'opérer un seconde nettoyage ethnique de la Cisjordanie occupée poussant les Palestiniens à se réfugier en Jordanie. Les Palestiniens constituent déjà 80% de la population du royaume jordanien.

Récement le chef d'état major des armées US le Gl Martin E. Dempsey s'est rendu à Tel Aviv et Amman pour coordonner les plans militaires US Israël Jordanie concernant la Syrie.

Sky News Arabia a fait état récemment du positionnement de forces spéciales militaires sur la frontière jordano syrienne en stand by pour pénétrer en Syrie dans des "sites sensibles" en l'occurence ce qu'ils estiment être des endroits de stockage d'armes chimiques avec pour but de les "sécuriser". L'identité de ces forces n'a pas été dévoilée.

Afin d'assurer la sécurité de la zone d'exclusion aérienne dans le Nord Est de la Syrie évoquée plus haut des avions de combat de pays du Golfe mais aussi de pays européens dont la France - qui dispose d'un escadron de Rafale stationné en Arabie Saoudite - ont été placés en état d'alerte et sont en stand by afin de proteger le territoire jordanien.

La Jordanie a également déployé des systèmes anti missiles Patriot le long de la frontière avec la Syrie. Outre des avions de combat US et des drones de surveillance stationnés en Jordanie de même que plusieurs centaines de soldats américains l'Arabie Saoudite a fourni à la Jordanie des avions de combat et des systèmes anti missiles.

Une réunion de l'OTAN a eu lieu aujourd'hui sans que les représentants des pays membres n'adoptent une position commune concernant le conflit en Syrie. Autrement dit alors même que la Turquie appelle à une intervention militaire contre la Syrie il est peu probable pour le moment que celle-ci puisse se faire dans le cadre de l'OTAN à partir de la Turquie.

Par conséquent la "solution jordanienne" d'une zone d'exclusion aérienne dans le Sud remontant jusqu'au Nord Est de la Syrie initiée à partir de la Jordanie est la plus plausible pour commencer.

Le gouvernement syrien est au courant de ces préparatifs et défendra son territoire si celui-ci est attaqué. La Jordanie et son royaume Hashemite pourrait bien être l'une des premières victimes des représailles syriennes.

Israël se frotte les mains. Le chaos qui pourrait s'ensuivre en Jordanie serait l'occasion d'accomplir son plan de "solution finale " pour les Palestiniens de Cisjordanie occupée les poussant comme en 1967 à aller en Jordanie tranformée en état palestinien avec la bénédiction de Bandar Bush complice des Sionistes qui a vendu la cause palestinienne pour satisfaire sa vengeance contre Assad le Hezbollah et l'Iran.

L’impérialisme a-t-il jamais eu besoin de preuves pour agresser un peuple, un pays ?

Et s’il en a invoquées étaient-elles réellement crédibles et justifiaient-elles son ingérence dans les affaires intérieures des Etats concernés ? La seule histoire récente, des interventions militaires des Etats-Unis, est implacable plutôt de preuves sur l’arrogance et le cynisme de la Maison-Blanche et de sa suite de vassaux. A chaque crime correspond une montagne de mensonges qui sont immédiatement « oubliés » pour en resservir d’autres, à l’occasion d’autres entreprises de prédation. Les « preuves » ont toujours trait aux atteintes aux « droits de l’homme », à la « démocratie », à la « sécurité des Etats-Unis ou à leur way of life (sic !) ». En face et autour le monde assiste impuissant et passif à sa mise en coupe réglée. Une « communauté internationale » bienveillante sert de caution « morale » au jeu de massacre. Elle est chargée d’applaudir au discours dominant à la demande. Les Nations unies, quand elles ne sont pas « paralysées » par un veto, peuvent ne plus servir à assurer la légalité internationale comme en Yougoslavie et en Irak. La Syrie pourrait-être ainsi la prochaine victime d’une ignominieuse attaque, à laquelle se prépare l’alliance atlantiste forte du silence sidéral de l’écrasante majorité des gouvernements du monde. Le scénario est en place, le « régime de Damas » a utilisé des gaz mortels contre la population de son pays, les principaux membres de l’OTAN l’ont affirmé et n’ont pas eu besoin d’attendre le résultat des expertises. Pourquoi faire ? Pourrions-nous nous demander. Ce type de décret a déjà servi et a pu autoriser que deux peuples soient précipités dans un cauchemar sans fin, les Irakiens et les Libyens qui ne sont pas appelés à la barre pour témoigner sur le résultat de leur « libération de la tyrannie » et sur la « démocratie » que les bombardiers atlantistes leur ont larguée. Pourtant il serait bien de les interroger, chose qui ne semble pas être à l’ordre du jour des médias de la bête. Et pour cause, aujourd’hui, ils sont trop occupés à resservir la soupe sur la Syrie. Cette soupe qui justifiera, le cas échéant, des « frappes chirurgicales » contre Bachar Al Assad ou plus s’il en faut, jusqu’à la « victoire » des « révolutionnaires » de la CNS/ALS. Le gouvernement syrien lui-même se situe dans la rhétorique en vigueur. Son représentant à l’ONU endosse la robe du défenseur : « beaucoup de données tendent à prouver l'innocence du gouvernement syrien qui fait l'objet d'une accusation fallacieuse ». Il feint de croire au bon sens et à l’utilité de cette organisation, au moment même où se confirme le peu de cas fait des données, puisque Washington a demandé à l'ONU de mettre fin à la mission de ses inspecteurs sur les sites où les attaques chimiques se seraient produites. A la suite de quoi les inspecteurs ont cessé leurs activités pour « raison de sécurité ». Un seul doute persiste, si les Etats-Unis envoient leurs avions, sur la nature des assurances qu’ils auraient eu auprès des Russes et des Chinois et en échange de quelle contrepartie. Si, toutefois, Moscou ou Pékin ou les deux réunies ne réagissent pas à la hauteur de l’outrecuidance étatsunienne.

L’imam Khamenei a déclaré que d’éventuelles ingérences américaines en Syrie seraient une catastrophe pour la région et que toute tentative pour semer des conflits sera au dépend de ceux qui cherchent à semer des troubles.

Le site d’information de l’imamh Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a annoncé que le Guide suprême avait reçu dans la matinée du 28 aout 2013, les membres du 11ème gouvernement qu’il avait remerciés pour leur coopération avec le parlement ainsi que le nouveau Président pour son travail actif dans la formation du nouveau gouvernement.

Il a présenté ses félicitations à l’occasion de la semaine du gouvernement et de l’anniversaire du martyre de Rajayi et de Bahonar, et demandé au nouveau gouvernement de donner la priorité à la science et l’économie, pour freiner l’inflation, assurer les besoins essentiels des gens, encourager la production et renforcer la confiance en l’avenir.

« Les gens ont senti la réalité des promesses divines lors de la révolution et de la guerre imposée. Comme l’a dit le Président, la confiance en Dieu et un regard juste sur les affaires sont le secret de la réussite avec le service rendu à la nation qui doit être la préoccupation principale du gouvernement.

Les goûts et les avis différents au niveau politique, social et économique sont des choses secondaires. Vous devez faire en sorte que vos ministères ne soient pas touchés par le gaspillage et la corruption, et n’aient pas besoin de système de contrôle. Malheureusement, la présence de quelques éléments corrompus risque de semer le doute sur les activités générales.

La loi doit être le rail du gouvernement pour éviter des dommages à la nation. Il est plus néfaste de ne pas respecter des lois incomplètes que de les respecter. Il faut aussi respecter les décisions du Haut conseil culturel et les décisions qui ont été prises dans le domaine virtuel, et de remettre en route les réformes du système administratif», a-t-il dit.

L’imam Khamenei a aussi insisté sur la justice et la lutte contre la corruption, et déclaré que le modèle occidental conduisait à de grands écarts sociaux et était à l’origine d’un mécontentement dans la société. Il a souligné l’importance du recours aux spécialistes dans tous les domaines « car il est très difficile de réparer des fautes dans le travail ou les discours », a-t-il déclaré.

« Tous les problèmes peuvent être résolus grâce aux possibilités qui existent à l’intérieur du pays. Il n’est pas nécessaire de faire confiance aux pays étrangers et aux ennemis dont il est difficile d’attendre des signes d’amitié. Ces activités économiques font partie de l’épopée économique dont nous avons parlé au début de l’année.

Il faut aussi travailler dans le sens de l’économie de résistance qui n’est pas une politique d’austérité mais une économie capable de résister aux crises et aux fluctuations internationales, et compléter la chaine de production scientifique et de production industrielle », a-t-il dit.

L’imam Khamenei a ensuite abordé les questions internationales et a déclaré : « Nous ne souhaitons absolument pas nous ingérer dans les affaire de l’Égypte mais ne pouvons pas rester indifférents au massacre des civils dans ce pays. Il faut à tout prix éviter une guerre civile dans ce pays car ce serait une catastrophe pour l’Égypte et le monde de l’islam.

Nous condamnons ces attaques contre des gens sans armes quels que soient les responsables. Les Égyptiens après des années de dictature et grâce à leur éveil islamique, ont organisé des élections démocratiques et il n’est pas possible de revenir en arrière ».

Au sujet de la Syrie, l’imam Khamenei a déclaré que d’éventuelles ingérences américaines seraient une catastrophe pour la région et que toute tentative pour semer des conflits sera au dépend de ceux qui cherchent à semer des troubles.

« Les États-Unis en subiront les conséquences comme cela a été le cas en Irak et en Afghanistan. Ces ingérences ne conduisent qu’à des conflits et augmenteront la haine des peuples envers les pays du front de l’arrogance. Il n’est pas non plus possible de prévoir les développements d’une telle situation », a-t-il dit.