تقي زاده

تقي زاده

Le mouvement de résistance libanais Hezbollah continue d’employer sa stratégie défensive « feu pour feu, Beyrouth pour Tel-Aviv » face à l’agression meurtrière du régime israélien contre le Liban.

Lundi, le Hezbollah a ciblé Tel-Aviv avec plusieurs frappes, indiquant qu’il ne céderait pas à la politique d’escalade des attaques meurtrières du régime contre les civils au Liban pour faire pression sur la Résistance afin qu’elle accepte ses conditions, ont rapporté divers médias de la Résistance.

Le mouvement de résistance libanais a soumis la ville à des salves de missiles balistiques, d'au moins huit roquettes et de drones, blessant au moins cinq colons, dont un grièvement.

Des images de l’opération ont montré que les systèmes de missiles israéliens n’ont pas réussi à intercepter l’un des missiles qui a eu un impact direct, semble-t-il, près d’un centre commercial de la ville, selon la chaîne 12 du régime.

Des sources policières israéliennes ont confirmé que l’opération avait abouti à « un coup direct », ajoutant : « On craint l’effondrement de bâtiments. »

L’ambassadeur d’Iran auprès des Nations Unies a déclaré que les actes d’agression du régime israélien dans la bande de Gaza assiégée et ailleurs soulignent la nécessité de l’établissement d’une région exempte de toutes armes de destruction massive (ADM).

S’exprimant lors de la cinquième session de la Conférence sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, Amir Saïd Iravani a déclaré : « Le paysage mondial actuel, en particulier la guerre génocidaire du régime israélien à Gaza au cours de l’année écoulée et son agression flagrante contre d’autres pays de la région, soulignent le besoin urgent d’établir un Moyen-Orient exempt de toutes armes de destruction massive. La justification de la création d’une zone exempte d’armes de destruction massive dans la région n’a jamais été aussi pertinente et indispensable. »

Le représentant permanent de l’Iran auprès de l’ONU a regretté que, pendant des décennies, le régime israélien se soit opposé illégalement aux appels internationaux répétés en faveur de la création d’une telle région – une proposition formulée pour la première fois par l’Iran en 1974.

 

De hauts responsables militaires iraniens et azerbaïdjanais soulignent la poursuite de la coopération militaire et de défense entre les deux pays voisins.

Le chef d'état-major adjoint des forces armées iraniennes, le général de brigade Mohammad-Reza Ashtiani et le général de division Farid Aliyef ont fait ces remarques lors de la quatrième réunion de la Commission conjointe de coopération militaire et de défense des deux pays, tenue à Téhéran, la capitale iranienne, lundi 18 novembre.

Le général Ashtiani a souligné que l'existence de liens profonds entre les deux nations a contribué à renforcer le niveau de coopération bilatérale entre Téhéran et Bakou.

« La tendance actuelle des relations et interactions [entre l’Azerbaïdjan et l’Iran] sert de base pour leur succès en [permettant] un renforcement favorable de leur coopération dans le cadre des objectifs et des intérêts nationaux des deux pays », a-t-il ajouté.

Le responsable iranien a indiqué que la République d’Azerbaïdjan occupe une « position importante » dans la politique défensive et étrangère de la République islamique d’Iran.

Il a décrit le Caucase du Sud comme une région importante aux yeux de la République islamique en ce qui concerne les questions de sécurité.

« Les développements et les processus qui se déroulent dans cette région ont sans aucun doute une importance primordiale pour la sécurité de la République islamique d’Iran », a déclaré Ashtiani, rappelant que l’Azerbaïdjan jouait un rôle important dans la région.

L'Iran a condamné dans les termes les plus fermes l'assassinat par Israël du responsable des relations avec les médias du Hezbollah, Mohammad Afif, lors d'une frappe menée dimanche contre un bâtiment dans le centre de Beyrouth.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaï, a rendu hommage au martyr Afif qu'il a qualifié de « voix éloquente » de la nation libanaise; une personnalité notable dans la mission de sensibiliser et d'éclairer l'opinion publique mondiale sur l'injustice et les crimes perpétrés par le régime sioniste usurpateur et d'apartheid.

Le martyr Afif a cherché jusqu'au dernier moment de sa vie à faire entendre la voix des peuples libanais et palestinien opprimés dans le monde entier, a souligné Baghaï.

Le diplomate iranien a également regretté que plus de 200 journalistes et travailleurs des médias aient été tués par les forces israéliennes au cours de l'année écoulée, dans le cadre de l’avancement du projet de génocide et de nettoyage ethnique du régime contre les Palestiniens.

« Ces massacres visent à intimider les médias et à les forcer à cesser de révéler les atrocités commises par le régime israélien », a indiqué M. Baghaï.

La réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis pour un second mandat n’aurait aucun impact sur la politique étrangère de l’Iran, en particulier sur ses relations avec la Chine, a indiqué Ali Akbar Velayati, le conseiller principal du Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, lors d’une réunion avec l’ambassadeur de Chine, Cong Peiwu, dimanche 17 novembre à Téhéran.

Au cours de la rencontre, les deux parties ont discuté des dernières évolutions régionales et internationales et ont souligné leurs déterminations à renforcer davantage des coopérations.

M. Velayati a souligné l’importance de promouvoir les relations « stratégiques » entre Téhéran et Pékin, affirmant que « l’Iran et la Chine entretiennent des relations culturelles et historiques de longue date, étroites et sincères, et ont eu de nombreux effets positifs l’un sur l’autre ».

« Sans aucun doute, le développement des relations entre l’Iran, la Chine et la Russie dans divers domaines, y compris dans le cadre de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) et des BRICS, aura des effets durables et importants », a souligné le haut responsable iranien.

Lors de son 23e sommet virtuel en juillet 2023, l’OCS a officiellement approuvé l’adhésion à part entière de l’Iran à la plus grande organisation régionale du monde en termes de portée géographique et de population.

Quant aux BRICS, l’Iran en est officiellement devenu membre début 2024, cinq mois après avoir annoncé son adhésion au bloc en tant que membre à part entière, aux côtés de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, de l’Égypte, des Émirats arabes unis et de l’Éthiopie.

Les BRICS ont été formés en 2006 et étaient initialement constitués du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, qui représentent environ 40 % de la population mondiale et un quart du produit intérieur brut (PIB) mondial.

Dimanche soir, l'occupation israélienne a de nouveau lancé des frappes sur la capitale libanaise, Beyrouth, en ciblant un immeuble et un véhicule dans le quartier de Mar Elias, situé au cœur de la ville. Cette attaque a été menée après celles visant la région de Ras al-Nabaa dans l'après-midi.

La nouvelle frappe israélienne sur Beyrouth a fait au moins 2 morts et 13 blessés, selon un communiqué du ministère de la Santé.

Les mouvements de résistance ont fermement condamné le régime israélien pour avoir assassiné le responsable des relations avec les médias du Hezbollah, Mohammad Afif, lors d'une frappe dans le centre de Beyrouth.

Une frappe israélienne a tué en martyr Afif et trois autres personnes et en a blessé 14 autres, le dimanche 17 novembre, dans le quartier commercial de la capitale libanaise.

« Il n'a pas été intimidé par les menaces de l'ennemi de le tuer, il les a affrontées avec beaucoup de courage et avec sa célèbre phrase "les bombardements ne nous ont pas effrayés, alors comment les menaces peuvent-elles nous effrayer?" », a déclaré le Hezbollah à propos d'Afif.

« Avec sa plume brillante et ses positions courageuses, il a dessiné les lettres de la gloire et des victoires, et a instillé la terreur dans les âmes de l'ennemi », a déclaré le groupe.

Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, a déclaré dans un communiqué : « Nous pleurons Hajj Mohammad Afif, responsable des relations avec les médias du Hezbollah, qui est monté aux cieux, avec un groupe de ses frères, après un raid aérien perfide mené par l'aviation de l'ennemi sioniste, sur la capitale libanaise, Beyrouth. »

« Alors que nous condamnons fermement l'ennemi sioniste pour avoir commis ce crime odieux, nous affirmons que l'assassinat d'une personnalité politique et médiatique ne fera pas taire la voix de la Résistance, mais révèle plutôt la profondeur de l'abîme moral dans lequel l'occupation est piégée et son étroitesse avec la parole de la Résistance, tout comme ses colonies, ses sites et ses casernes se rétrécissent avec ses missiles et ses drones [de la Résistance] », a déclaré le Hamas.

 

La Résistance islamique en Irak confirme avoir mené une nouvelle opération, frappant des cibles militaires israéliennes au plus profond des territoires palestiniens occupés.

La Résistance irakienne a déclaré que ses drones ont frappé, dans la matinée de ce lundi 18 novembre, une cible vitale à Eilat (Umm Al-Rashrash), dans le sud des territoires palestiniens occupés par Israël.

« Dans le cadre de la résistance à l'occupation israélienne, et en soutien aux peuples palestinien et libanais, et en réponse aux massacres commis par l'entité usurpatrice contre des civils, notamment des enfants, des femmes et des personnes âgées, les combattants de la Résistance islamique en Irak ont ​​attaqué, ce lundi 18 novembre 2024, une cible vitale à Umm Al-Rashrash occupée (Eilat) en utilisant des drones », a déclaré le groupe.

La nouvelle attaque intervient un jour après que la Résistance irakienne a annoncé avoir frappé trois autres cibles israéliennes dans la même zone.

Dans un communiqué, le groupe a réitéré que les opérations contre le régime sioniste visent à soutenir les peuples palestinien et libanais opprimés qui sont massacrés en masse par l'armée israélienne.

Au cours des derniers mois, les combattants de la Résistance irakienne ont également pris pour cible plusieurs bases militaires américaines en Irak et en Syrie en raison du soutien de Washington au régime israélien et à ses crimes.

Le groupe s’est engagé à poursuivre ses opérations avec une intensité croissante.

Une attaque aérienne israélienne contre le bureau du parti Baas syrien à Beyrouth, a entraîné la mort en martyr de Mohammad Afif, le responsable des relations avec les médias pour le Hezbollah. 

Selon des sources, cette opération a eu lieu dimanche 17 novembre dans le quartier de Ras Al-Naba’a, au cœur de la capitale libanaise. Les autorités ont indiqué que cette frappe visait spécifiquement à assassiner, le responsable des relations avec les médias pour le Hezbollah. 

L’Agence nationale de presse libanaise (NNA) a précisé que Mohammad Afif se trouvait en réunion au moment de l’attaque. Ali Hijazi, secrétaire général du parti Baas, a souligné qu’Afif n’était pas impliqué dans des combats armés et n’a jamais été à la tête d’une unité militaire, mais qu’il dirigeait une unité médiatique.

Dimanche soir, le Hezbollah a officiellement confirmé que son responsable des relations avec les médias avait été assassiné lors d'une frappe aérienne israélienne sur le centre de Beyrouth.

Le Hezbollah a salué le courage d’Afif dans sa confrontation avec la machine médiatique israélienne et dans la transmission de la voix de la Résistance et de ses positions.

 

Le mouvement de résistance palestinien Hamas a condamné l’armée d’occupation fasciste du régime israélien pour une attaque féroce contre un immeuble d’habitation qui a entraîné la mort de dizaines de personnes dans le nord de la bande de Gaza, soulignant que de tels actes d’agression ne briseront pas la volonté du peuple palestinien.

Au moins 50 Palestiniens ont été tués, ce dimanche matin 17 novembre, lors des frappes aériennes menées par le régime israélien sur un immeuble de cinq étages à Beit Lahiya, dans le nord de Gaza. De nombreux autres sont restés coincés sous les décombres.

« Le bombardement criminel mené par l’armée d’occupation fasciste visant un immeuble à Beit Lahiya, dans le nord de la bande de Gaza, et le fait de l’effondrer sur la tête de ses habitants – entraînant le martyre de plus de cinquante citoyens, dont plus d’un tiers étaient des enfants – est un acte flagrant de génocide, de nettoyage ethnique et de vengeance brutale contre des civils sans défense », a déclaré le Hamas dans un communiqué.

Soulignant que le massacre à Beit Lahiya s’inscrit dans le cadre du génocide contre des civils sans défense, le groupe de résistance a déploré : « Cette atrocité se déroule sous les yeux du monde. »

Par la poursuite de ces massacres barbares, de ce génocide et de ces campagnes de famine visant à déplacer notre peuple et à liquider notre cause nationale, le régime israélien ne parviendra pas à atteindre ses objectifs ni à briser la volonté de notre peuple, indique le communiqué.

Le groupe de résistance palestinien a ajouté : « Nous appelons la communauté internationale, les Nations unies et les gouvernements arabes et musulmans à ne pas rester dans l’inaction et le silence face à ces crimes et à prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux massacres en cours dans la bande de Gaza, en particulier dans le Nord ».

Et de poursuivre : « Nous exigeons également la fin du siège criminel et de la campagne de famine visant les civils à Gaza, qui s’est étendue à toutes les zones de la bande de Gaza. »