تقي زاده

تقي زاده

lundi, 13 juillet 2015 13:17

Le jeûne et la lutte contre le cancer

Le centre « Cancer Active » a annoncé que le jeûne permettait un renforcement du système immunitaire et de diminuer les effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie.

Le docteur Valter Longo du Centre de cancérologie de l’université de Californie, le professeur Thomas Seyfried de Boston, et Dominic D´Agostino, professeur de micro pharmacologie à l’université de Californie, et le Centre américain Max-Plank, ont démontré les effets bénéfiques du jeûne sur le traitement des cancers.
Des études effectuées entre 2008 et 2013 ont montré les effets positifs du jeûne et de la baisse d’apports en calories dans le traitement des cancers.
En 2007, une recherche a montré que la baisse de l’apport en calories entrainait une baisse du risque de maladies cardiaques et du diabète.
En 2013, la revue d’oncologie a publié des articles sur les effets positifs du jeûne sur le bon déroulement des radiothérapies et des chimiothérapies.
En 2014, Le docteur Valter Longo a montré que le jeûne faisait disparaitre les globules blancs vieillis et que trois jours de jeûne pouvait améliorer sensiblement le système immunitaire.
Dominic D´Agostino, professeur de micro pharmacologie à l’université de Californie, a montré que le jeûne privait les cellules cancéreuses de glucose et avait un effet positif sur la destruction des cellules cancéreuses.

dimanche, 12 juillet 2015 15:46

Profitez de l’occasion

En ce noble mois, maintenant que vous avez été conviés à la salle de réception divine, si vous n’avez pas trouvé la connaissance de la Réalité suprême ou si votre connaissance n’a pas augmenté, sachez que vous n’êtes pas vraiment devenus hôtes de Dieu et que vous ne vous êtes pas acquittés des devoirs d’un hôte. Il ne faut pas que vous oubliiez qu’en ce mois béni, qui est le mois de Dieu, les portes de la miséricorde divine sont grandes ouvertes pour les serviteurs et que, selon les hadiths, diables et démons sont ligotés et enchaînés. Si vous ne pouvez vous améliorer et amender, surveiller et contrôler l’âme qui pousse au mal, dominer les passions de l’âme et couper votre lien et attachement à ce bas monde et aux choses matérielles, il vous sera difficile de pouvoir réaliser ces choses après la fin du mois du jeûne. Profitez donc de l’occasion et employez-vous à améliorer, amender et purifier ce qui vous concerne avant que cette sublime effusion de grâces ne cesse. Préparez et apprêtez-vous pour accomplir les devoirs du mois du jeûne.
Ne soyez pas tels que, comme une montre remontée par la main de Satan avant l’arrivée du mois de Ramadhãn, vous soyez machinalement occupés, en cet unique mois où les diables sont enchaînés, à désobéir et à enfreindre les prescriptions de l’Islam. Parfois, en raison de son éloignement de Dieu et de la quantité de ses désobéissances, l’homme désobéissant et pécheur s’enfonce tellement dans les ténèbres et l’ignorance qu’il n’est même plus besoin que Satan le tente: il devient lui-même satanique.

Le «baptême de Dieu» est à l’opposé du baptême de Satan. Quelqu’un qui suit les passions de son âme et emboîte le pas à Satan devient peu à peu satanique. Prenez la décision, au moins pendant cet unique mois, de vous surveiller, d’éviter les propos et les actes que Dieu le Très-Haut, béni soit-Il, n’agrée pas. Dès à présent, en cette séance même, prenez envers votre Seigneur l’engagement de vous abstenir, pendant le mois béni de Ramadhãn, de médire des autres, de les dénigrer et de les calomnier. Maîtrisez votre langue, vos yeux, vos mains, vos oreilles et vos autres membres.

Les négociateurs iraniens et ceux des 5+1 travaillent d'arrache pied à Vienne, pour parvenir à un accord nucléaire. Jeudi, les Etats Unis d'Amérique ont, soudain, changé leurs exigences, en pleines négociations, poussant Zarif à dire ceci : "On ne peut changer de cheval, en pleine course".. mais si cet accord, sur lequel a misé plus que la moitié de la planète, échouait, que risque-t-il de se produire? La revue américaine, "Foreign Affairs", revient sur la phrase fatidique du Congrès, celle qui dit qu'un "mauvais accord est pire que l'absence de tout accord", pour se pencher sur les impacts d'un échec éventuel des pourparlers nucléaires : "L'échec des pourparlers nucléaires ou l'annulation des accords passés par le Congrès mettront le Moyen-Orient face aux obstacles suivants :

l'extension du programme nucléaire iranien
l'amplification des risques d'une confrontation militaire
la perte des occasions de coopérer avec l'Iran, dans différents domaines

Du point de vue des Etats Unis, la signature d'un accord avec l'Iran contiendrait les dangers suivants :

la violation de l'accord nucléaire, par l'Iran
une reprise des activités nucléaires, après l'annulation de l'accord
la poursuite d'une partie du programme nucléaire iranien, de façon secrète, et loin de la surveillance des instances de surveillance.

Il existe de nombreuses évaluations de possibles difficultés qui risqueront de surgir. Le cilmat de confiance, qui régnait sur les négociations Etats Unis/Union sovétique, vers la fin de la guerre froide, n'existe pas. Ceci dit, ces divergences réelles ne devront pas nous faire perdre de vue les risques qui existent, si l'accord ne venait pas à être conclu.
Le premier, et de loin, le scénario le plus dangereux, qui risque de se reproduire, c'est que l'Iran pourrait reprendre ses activités nucléaires, celles, suspendues depuis deux ans, soit après la signature de l'accord de Genève, en 2013. Si les sanctions imposées contre l'Iran ne se réduisent pas, de façon sensible, l'Iran pourrait être tenté de reprendre ses activités d'enrichissement, de façon à ce que le délai de fabrication de la bombe se réduise. En l'absence d'un accord nucléaire, l'Iran pourrait se rapprocher de la bombe atomique, sans, d'ailleurs, violer le TNP.
Mais le scénario, encore, plus périlleux consisterait à ce que l'Iran finisse par claquer les portes des négociations, sans que ce soit à lui qu'en revienne la faute!! Dans ce cas, le consensus autour des sanctions anti-iraniennes va se briser; ces sanctions ne pourront se maintenir, sans le suivisme de la Chine, de l'Inde et de la Corée du sud et du Japon. Certaines estimations affirment que les exportations pétrolières iraniennes se seraient réduites de moitié, du fait des sanctions, faisant perdre à l'Iran près de 4 milliards de dollars de revenus pétroliers. Un échec des pourparlers nucléaires pourra, toutefois, mettre en cause le régime des sanctions anti-iraniennes, surtout, si le Congrès provoque cet échec. La pire des choses sera, alors, d'une part, la possibilité, pour l'Iran, de développer son programme nucléaire, tout en amortissant les pressions qu'il subit, depuis des années.
Par ailleurs, l'absence d'un accord amplifiera les risques des tensions militaires avec l'Iran. Si l'accord n'a pas lieu, les anti-Accord, en Iran, se renforceront, ce qui revient à dire que le Hezbollah, la Syrie et l'Iran bénéficieront de davantage de soutien iranien. Certes, Israël et le Hezbollah ne veulent pas en venir aux mains, mais dans un contexte de non accord, tout peut arriver. les tensions frontalières Israël/Hezbollah pourraient, très rapidement, virer à la catastrophe. Dans un contexte de non accord, Israël pourrait, aussi, être amené à bombarder l'Iran, et l'Iran à y répondre ...et les régimes arabes, à se lancer dans une course effrénée aux armements.

dimanche, 12 juillet 2015 15:36

Le message de Daech au président français

Le groupe takfiri de Daech a mis en garde le président français. Cité par le website du Figaro, le centre de contrôle et de supervision des sites internet des extrémistes a fait part, samedi, de la diffusion d'une vidéo par Daech dans laquelle, les terroristes ont mis en garde le président français, François Hollande. 
Sur cette vidéo de plus de quatre minutes, on apperçoit Kevin Chassin, extrémiste, membre de Daech depuis 2013 et originaire de Toulouse, qui s’est fait exploser dans un attentat-suicide en Irak fin mai. "Ce message s’adresse à François Hollande", déclare-t-il une kalachnikov à la main, un drapeau noir flottant derrière lui. "Sachez que vous venez d’entrer dans une guerre que vous ne pourrez pas gagner".

La ville d’Oufa accueille les sommets de l’Organisation  de Shanghai et des BRICS, objets de l’attention des analystes et des médias internationaux. Les États-Unis ne cachent pas leur irritation et tentent de ramener l’attention sur eux. Par exemple, Deborah Lee James, secrétaire adjointe des Forces aériennes, s’est fait remarquer, lors d’une interview à Reuters, en qualifiant la Russie de «plus grande menace à la sécurité nationale américaine». Son propos n’avait rien d’original : arguant des «actions menaçantes» de Moscou, en Europe de l’Est, James a appelé les États-Unis à étendre leur présence militaire, sur le vieux continent, en forçant ses alliés de l’OTAN à consacrer 2% de leur PIB à la défense, pour maintenir l’alliance. Seuls, 4 des 28 États membres, sont à ce niveau de dépenses militaires. Ce qui montre que les fables, sur les «terribles Russes», ne fonctionnent, toujours, pas. La Russie a de quoi répondre à l’Ouest. Et nous ne parlons pas, seulement, de la chose militaire, mais de l’économie et de la finance. Selon IA Regnum, la Russie a augmenté sa production d’or, au cours des cinq premiers mois de 2015 de 6,5 %, et sa production d’argent, de 7,7 %. 83,01 tonnes d’or ont, déjà, été extraites, (contre 84,7 tonnes, sur l’ensemble de l’année 2014), et 411,78 tonnes d’argent, (contre 542,32 tonnes, en 2014). En plus de ces chiffres inquiétants, pour les Étasuniens, la Banque de développement des BRICS a commencé ses opérations avec un capital de départ de 100 milliards de dollars. Il faut, également, ajouter la promesse d’introduire une couverture or, pour le yuan, à la fin de 2015, comme cela a été annoncé par Shen Han, le vice-Président de la bourse de l’or de Shanghai. Cette annonce a été suivie de celle de l’ancien chef de la Banque nationale de la Chine, Pan Hongshen, qui a parlé à Reuters du projet de la banque d’augmenter et d’«internationaliser» le marché de l’or. Ce ne sont pas des paroles en l’air, car la Chine et l’Inde représentent la moitié de la consommation d’or mondiale. Le pouvoir de Pékin est en expansion accélérée. A la mi-juillet, la Banque de Chine, la plus ancienne institution financière de Chine, (fondée en 1912), va devenir, officiellement, la première banque chinoise à participer au fixing de l’or, à Londres, le mécanisme, pour établir le prix quotidien de l’or, qui fonctionne, depuis 1919. Pékin n’a pas l’intention de s’en tenir là : la seconde banque à rejoindre le pool d’élite sera la Banque industrielle et commerciale de Chine. Il y a beaucoup de raisons à cette expansion : la Chine envisage de faire entrer le yuan, dans le panier de devises de réserve du FMI, en plus du dollar, de l’euro, de la livre sterling et du yen. Par conséquent, elle a l’intention de demeurer l’un des plus gros acheteurs de lingots d’or. «Les Chinois veulent être leaders, dans tous les secteurs du commerce international, par conséquent, ils veulent être présents, partout où les prix se forment», selon Ross Norman, le Directeur de Sharps Pixley, cité par Bloomberg. La bourse de l’or de Londres, la plus grande de son espèce, dans le monde, (en avril, elle a échangé de l’or, pour une valeur de 20,2 milliards de dollars), est en train de devenir le «tremplin» de la Chine, pour permettre au yuan d’affaiblir le dollar et le mécanisme d’échange qui en dépend. Naturellement, l’objectif est l’expansion «durable» du yuan, car une chute rapide du dollar détruirait, inévitablement, l’économie de la Chine, qui finance la dette nationale des États-Unis. C’est leur étroite interdépendance, qui a engendré le terme «Chimerica». La difficulté réside ici, dans le fait que, sans Moscou, qui, avec l’Afrique du Sud, est le principal producteur d’or, Pékin ne peut pas faire le saut. L’Ordre mondial subit l’influence croissante d’une «ruée vers l’or». Sa propagation rappelle celle de la technologie Web 2.0, qui rend les systèmes plus efficaces, à mesure que leur utilisation s’élargit. Le virus de l’or se répand. Il est stimulé par la demande croissante d’or. Selon le World Gold Council, la Chine va augmenter ses achats d’or de 3%, cette année. Les réserves d’or de la Russie, également, en croissance, ont atteint 1250,9 tonnes, en juin. Cette information a suffi, pour que Jim Rickards, l’auteur du livre "La Mort de la monnaie" : l’effondrement imminent du système monétaire international, prédise que la Russie allait, bientôt, passer à un rouble indexé sur l’or. Peter Kraut, un analyste de Money Morning, a exprimé une position semblable, en écrivant que la Russie développait, rapidement, ses réserves d’or, en dépit des problèmes économiques, et que «cette tendance pouvait avoir une influence destructrice sur le dollar américain». Rickards croit que la fin du dollar surviendra, aussitôt que la Chine aura dévoilé le montant réel des réserves d’or, détenues par la Banque de Chine. Jusqu’à présent, son montant n’est pas connu, officiellement. Les rapports de Goldseek.com, qui citent Jian Bingnan, le dirigeant de l’Association de l’or de la république populaire de Chine, évaluent les réserves d’or de la Chine à 9816,03 tonnes. C’est un chiffre énorme, qui dépasse même les réserves d’or des États-Unis, qui s’élèvent à 8.134 tonnes. Il est évident que personne ne confirmera, ni n’infirmera ce chiffre, dans un proche avenir. La Chine s’abstient de faire des commentaires officiels. La «ruée vers l’or» ne se limite pas à la Russie et la Chine. Il ne faut pas oublier la Turquie, qui, selon Alister Hewitt, un expert du Conseil mondial de l’or, est le quatrième plus grand consommateur d’or, (6%, ou 181 tonnes, par an). Les particuliers du pays en détiennent, déjà, 3.500 tonnes. L’Iran voisin a, également, commencé à augmenter ses réserves, à cause du fardeau des sanctions, et a commencé à utiliser l’or, comme moyen d’échange avec Ankara, une procédure, qui a été l’objet de nombreux scandales. Selon le "Hürriyet Daily News", Téhéran a récupéré 13 tonnes d’or «gelées», en Afrique du Sud, en raison des pressions des États-Unis et de l’UE. Maintenant, Washington montre sa «générosité», en encourageant la passion des pays de l’Est, pour le métal magique. Étant donné que les avoirs iraniens bloqués sont estimés à 100 milliards de dollars, la chasse à l’or ne fait que commencer. L’Ordre mondial va s’effondrer plus vite qu’il n’y paraît, et les fissures du nouvel équilibre des forces sont de plus en plus visibles. La Russie et la Chine mènent la course. Qui va atteindre la ligne d’arrivée, en premier ? Nous ne le saurons que, dans quelques années. Sarkis TsaturyanFortruss, 9 juillet 2015

Paris a manifesté samedi des signes d'impatience, alors que les négociations sur le nucléaire iranien continuent d'achopper sur des "questions difficiles" après quinze jours d'intenses tractations.
"Tout est sur la table, le moment est venu de décider", a déclaré à la presse le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius, à l'issue d'un entretien avec son homologue iranien Mohammad Javad Zarif.

A l'inverse, la délégation iranienne, qui a posé tout sourire sur le balcon du palais viennois où se déroulent les discussions, a joué la montre. "Nous n'avons aucune limite dans le temps pour parvenir à un bon accord", a déclaré à l'AFP un de ses responsables.

A en croire le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, il reste de toute façon "des questions difficiles à régler". C'est ce qu'il a twitté en sortant d'un autre entretien avec M. Zarif, en présence de la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.

Le groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) est engagé depuis septembre 2013 dans des négociations délicates avec Téhéran pour mettre un terme à plus de douze ans de crise internationale.

Outre MM. Kerry, Zarif et Fabius, les ministres allemand Frank-Walter Steinmeier et britannique Philip Hammond ont participé samedi à Vienne à des entretiens à huis clos.

Leurs homologues russes et chinois sont absents depuis plusieurs jours mais John Kerry a téléphoné à sob homologue russe Sergueï Lavrov dans la journée pour faire le point. Et leurs représentants participaient dans la soirée à une réunion du P5+1.

Depuis 2006, les Etats-Unis, l'UE et l'ONU ont adopté plusieurs trains de sanctions contre Téhéran pour son programme nucléaire.

Il y a près de deux ans, les deux camps sont entrés dans des négociations sérieuses pour trouver les moyens de s'assurer que Téhéran ne se dote pas de la bombe atomique, en échange d'une levée des sanctions internationales.

Le cheikh Ahmad Karima, professeur de la jurisprudence comparée à l’Université Al Azhar a affirmé que les différends religieux servaient la réalisation des intérêts du régime sioniste.

Les divergences religieuses sont dans l’intérêt du régime sioniste
Le Caire(IQNA)-Le cheikh Ahmad Karima, professeur de la jurisprudence comparée à l’Université Al Azhar a affirmé que les différends religieux servaient la réalisation des intérêts du régime sioniste.
Selon le site d’information el-balad, le cheikh Ahmad Karima a ajouté : « Les divergences entre chiites et salafistes ont pour but de favoriser la réalisation des intérêts du régime sioniste. »
Le cheikh Karima a présenté le rapprochement des écoles islamiques comme un instrument nécessaire à la présentation d’une nouvelle interprétation de la religion.
Faisant allusion aux événements qui se produisent dans le monde notamment les attentats terroristes contre les mosquées chiites en Arabie et la guerre contre le Yémen, il a précisé : « Ces événements montrent qu’il est temps de tenir sa responsabilité dans la réalisation du rapprochement des écoles et de ne pas permettre aux Américains, sionistes et espions de bénéficier des différends au sein des musulmans. »
Evoquant les accusations salafistes contre les chiites et leurs ulémas, le cheikh Karima a précisé : « Ces conflits ouvrent le chemin à la réalisation des intérêts du régime sioniste. »

Les parties libyennes en conflit ont paraphé samedi soir à Skhirat, au Maroc, l'accord de paix et de réconciliation proposé par l'ONU, en dépit de l'absence des représentants du parlement de Tripoli.
C'est un pas, mais c'est réellement un pas important dans le chemin de la paix, a déclaré l'émissaire onusien pour la Libye, Bernardino Léon, lors de la cérémonie de paraphe de l'accord, tenue en présence de représentants du parlement de Tobrouk, de représentants de municipalités, de partis politiques et de membres de la société civile libyenne.

Ces accords dessinent les principes: les institutions et les mécanismes de prise de décision pour compléter la transition et ce jusqu'à l'adoption d'une nouvelle constitution, a-t-il poursuivi.

Les représentants du parlement de Tripoli étaient les grands absents de cette réunion. Mardi, ils avaient rejeté en l'état la quatrième mouture de la proposition d'accord qui prévoit la formation d'un gouvernement d'union nationale et la tenue de nouvelles élections.

Une personne a été tuée et quatre ont été blessées samedi dans un attentat près du consulat italien au Caire, qui a détruit une partie de la façade du bâtiment, selon des responsables.
Une personne est morte et quatre ont été blessées dans l'explosion de samedi, a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de la Santé Hossam Abdel Ghaffar, qui n'était pas en mesure de préciser dans l'immédiat si la victime était un civil ou un policier.

Des sources médicales interrogées par l'AFP avaient auparavant indiqué que deux policiers en faction devant le consulat et trois passants avaient été blessés par la déflagration.

Un haut responsable de la sécurité a indiqué à l'agence de presse officielle Mena que selon les éléments préliminaires de l'enquête, une bombe avait été déposée par des inconnus sous une voiture garée près du consulat et déclenchée à distance.

Le consulat était fermé au moment de l'explosion, survenue aux environs de 06H30 locales (04H30 GMT).

Une partie de la façade du consulat s'est écroulée, tandis que les débris d'une voiture étaient éparpillés aux alentours, a constaté un journaliste de l'AFP.

Jusqu'à 28 personnes ont été tuées et 20 autres blessées samedi dans des affrontements et des raids aériens menés par les forces irakiennes contre les combattants du groupe armé extrémiste Daech à travers l'Irak, selon des sources en charge de la sécurité.
Dans la province occidentale d'Anbar, les forces de sécurité irakinnes appuyées par des milices alliées appelées Hachd al-Chaabi, ou Mobilisation populaire, ont repris le contrôle du village d'Abou Fleis près de la ville de Habbaniyah, à environ 80 km à l'ouest de la capitale irakienne Bagdad, après de violents affrontements avec des combattants de Daech, au cours desquels 14 membres de Daech ont été tués, a indiqué une source provinciale chargée de la sécurité, sous couvert d'anonymat.

Les combats ont eu lieu un jour après que les militants de Daech ont saisi le village d'Abou Fleis au cours d'une attaque contre les positions des forces de sécurité, selon la source.

Parallèlement, des affrontements se sont produits dans le secteur de Tash au sud de la ville de Ramadi (110 km à l'ouest de Bagdad), chef-lieu de la province, lorsque des combattants de Daech ont attaqué les positions des forces de sécurité et des milices Hachd al-Chaabi, faisant sept morts et cinq blessés dans les ranges des forces sécuritaires, a révélé cette source.


Près de Bagdad, trois bombes placées en bordure de route ont explosé simultanément au passage d'une patrouille de l'armée dans le secteur de Madain, à environ 30 km au sud de la capitale, tuant quatre soldats et en blessant quatre, a indiqué une source du ministère de l'Intérieur, sous couvert d'anonymat.