
تقي زاده
Conférence en Crimée sur le renforcement du dialogue interreligieux
Une conférence ayant pour titre « Activités régulières pour favoriser le développement du dialogue entre peuples et religions à l’ombre de la diversité culturelle », sera organisée à Simferopol, capitale de Crimée.
Cette conférence est prévue du 31 juillet au 4 août 2015, à la mosquée de Simferopol capitale de la République autonome de Crimée.
Cette conférence organisée par l’Association des immigrés et l’Association de soutien à la culture et l’enseignement islamiques, a pour thème le renforcement du dialogue entre les religions et les peuples, dans le respect des différences culturelles et pour l’élaboration de programmes communs.
Les réunions coraniques organisées dans les mosquées de Crimée ont reçu un bon accueil et le Centre des fatwas de Crimée a annoncé que ces cours étaient des cours intensifs de mémorisation et de récitation.
La mosquée du quartier de Ak de Simferopol a commencé ces cours le 25 juin 2015 et organise aussi des cours de mémorisation des petites sourates pour les enfants.
Le jeûne: une épreuve de la solidité de la foi
Le jeûne est prescrit au musulman dès l’âge de la puberté. Celui-ci est donc soumis à une rude épreuve il est seul, le surveillant et le juge. Livré à la faim et à la soif, il peut céder à tout moment à la tentation de les satisfaire, alors qu’il a à sa portée de quoi manger et boire. La seule chose qui l’en empêche, c’est sa foi en Dieu et sa conscience. En dehors de Dieu, personne n’est témoin de son observance de l’abstinence. Dès son jeune âge, le musulman qui jeûne s’exerce ainsi à être honnête et à respecter ses engagements moraux, malgré les tentations matérielles et la pression de ses désirs et de ses sens.
Le jeûne met à l’épreuve l’honnêteté du croyant. Aussi le Prophète a-t-il dit à ce propos: "Le jeûne est un dépôt. Sauvegardez donc ce qui vous est confié".
En effet, le jeûne met à l’épreuve la sincérité et la solidité de la foi du Croyant en Dieu, et permet de consolider cette foi. Car c’est une lutte entre le besoin légitime d’apaiser des sensations naturelles pressantes (faim, soif, plaisir sexuel ...) et un sentiment intime, un désir spirituel incitant à obéir à la Volonté de Dieu qui veut que l’on résiste à ces sensations. Dieu étant le seul témoin de cette épreuve, la résistance permanente à ces sensations affermit la foi du jeûneur en Dieu et lui permet de constater concrètement la sincérité de sa foi.
Dieu dit dans le Coran à propos des privilèges que le jeûne de Ramadhãn procure au Croyant: "Quand mes serviteurs t’interrogent à mon sujet, Je réponds à l’appel de celui qui M’invoque, quand il M’invoque. Qu’ils répondent donc à Mon appel; qu’ils croient en Moi ..." (Coran 11,186)
C’est dire que Dieu est particulièrement attentif au culte, à l’appel et aux prières de ses serviteurs pendant le mois de jeûne.
Le contenu de ces versets est confirmé dans une autre Parole Sainte révélée au Prophète, à savoir: «Toute bonne action que les fils d’Adam accomplissent, ils la font pour eux-mêmes. Excepté le jeûne, lequel est pour Moi, et c’est Moi qui le rétribue. Le jeûneur éprouve deux joies: l’une au moment légal de l’Iftãr (fin du jeûne) où il se met à manger et à boire, l’autre, lorsqu’il Me rencontre et que Je le fais entrer au Paradis»(1).
Cette présence divine auprès des jeûneurs, le Prophète la souligne dans le discours où il épilogue sur les innombrables bienfaits du mois béni de Ramadhãn:
"C’est un mois pendant lequel vous êtes les convives de Dieu, pendant lequel vous êtes parmi ceux qui sont honorés par Dieu. C’est un mois pendant lequel vos souffles sont glorification, votre sommeil, culte, votre action acceptée, votre imploration exaucée». «La faim et la soif que vous éprouvez doivent vous rappeler la faim et la soif du Jour du Jugement».
Pendant ce mois de repentir, de rachat, de réparation et de recueillement, où règne une atmosphère de piété individuelle et sociale, le jeûneur se représente avec joie et quiétude la présence du Seigneur et l’ambiance du Jour du Jugement.
Note:
1. "Al-Wassãil", Tome VII, p.249.
Source: «Le Jeûne de Ramadhãn: sa signification et ses statuts», Compilation: Abbas Ahmad al-Bostani, La Cité du Savoir, Montréal, 1998.
Assad est-il en train de perdre?, par Alexandre Latsa
Les événements, en Syrie, ont évolué, ces dernières
semaines, conformément au scenario prévu dans les colonnes de Sputnik, auparavant. Ce scénario envisageait une nouvelle réalité, sur le terrain, nouvelle réalité, qui s’est confirmée par un équilibre des forces renouvelé entre les différents acteurs du conflit. Au Sud du pays, l’offensive des rebelles continue le long d’un axe grand Sud, allant de Quneitra à la province de Soweida, en passant par Deraa. Ce front Sud, composé de plusieurs milliers de soldats, concentre, principalement, son offensive, sur la ville de Quneitra, en escomptant, ainsi, établir une connexion avec les périphéries Sud et Sud-Ouest de la capitale, Damas. Autour de Damas, justement, le Hezbollah poursuit son nettoyage des monts Qalamoun, au Nord de la capitale, afin d’assécher les routes d’approvisionnement vers l’Est de la capitale, (vers la Ghouta orientale), ainsi que les flux de combattants, (comme on peut le voir, sur cette carte). L’opération vise, également, à sanctuariser la zone frontière avec le Liban, depuis laquelle nombre d’attaques ont été lancées par des Jihadistes, ces derniers mois. Évolution du front, sur le mont Qalamoun Au centre du pays, dans la province d’Idlib, le long corridor terrestre, sous contrôle de l’Armée syrienne, a été, peu à peu, réduit à néant, le front se stabilisant, le long de la frontière de la province, et tout au long de la plaine du Ghab. On se souvient qu’entre 200 et 300 soldats et civils s’étaient retrouvés pris au piège, dans l‘hôpital de Jisr al-Shoghour, tombé aux mains des rebelles jihadistes. Apres avoir tenu un mois de siège et d’attentats-suicides, les forces syriennes ont réussi à organiser une opération d’évacuation d’une grande partie des survivants de l’hôpital, dont le récit est digne d’un roman de science-fiction. Cette prise de contrôle quasi-total de la province d’Idlib a été possible, militairement, par des livraisons de matériel militaire plus sophistiqué à l’opposition, mais aussi et surtout, par l’afflux d’un très grand nombre de combattants étrangers, (principalement du monde russophone d’Asie). On note, également, le soutien actif de la Turquie, que ce soit, sur le plan militaire ou logistique, notamment, via la livraison d’armes, ce qui a déclenché un scandale politique national au royaume d’Erdogan. À l’Est du pays, la zone sous contrôle et au contact avec l’Emirat a connu un nouveau développement tragique. Au milieu du mois de mai, Daech lançait une gigantesque opération militaire lui permettant de prendre le contrôle de la ville de Palmyre, au prix de combats coûtant la vie à plus d’une centaine de soldats loyalistes. Apres la prise de contrôle de la cité antique, le groupe y a massacré plusieurs centaines de civils, suspectés d’avoir des liens avec le pouvoir syrien, créant un sentiment mitigé de peur, de doute et une volonté lâche d’intervenir, avec plus de fermeté contre la nébuleuse terroriste, en relançant le débat consistant à savoir s’il ne fallait pas soutenir Assad «contre» l’État islamique. Cette victoire a eu des conséquences terribles, pour le régime, tant sur le plan psychologique que stratégique : elle a, totalement, isolé les positions loyalistes, à Deir ez-Zor, laissé le vide du désert entre les positions de l’EI et les villes de Homs et Hama, sous contrôle du régime, et, enfin, permis à l’EI de prendre le contrôle des champs pétroliers, situés a proximité de la ville, et 80% des ressources énergétiques de Syrie. Au Nord du pays, les forces kurdes continuent leurs offensives et ont réussi à unifier une large bande de territoire, tout au Nord du pays, le long de la frontière avec la Turquie, en prenant, majoritairement, des positions de l’État islamique, comme on peut le voir en jaune, sur cette carte. Les forces kurdes, lourdement, appuyées par la coalition militaire internationale, ont, ainsi, infligé leurs premières pertes sévères aux Jihadistes, et, peut-être, initié un certain ralentissement de leur expansion, du moins, dans le Nord du pays. Dans la zone d’Alep, seconde ville du pays, principalement, sous contrôle des loyalistes, et au sein de laquelle vivent près de deux millions de civils, la situation est critique. La ville fait face à une menace d’encerclement, par le Nord, où Daech affronte les rebelles, pour le contrôle de la dernière route d’approvisionnement militaire de Turquie, (après avoir perdu les autres, face aux forces kurdes), mais aussi, par le Sud, ce qui menacerait la dernière voie d’approvisionnement du régime. Alep va-t-elle connaître des prochains mois terribles ? On peut, malheureusement, l’imaginer. Et maintenant ? Au fur et à mesure que la situation évolue, la stratégie Assad consistant à maintenir des avant-postes, en zones hostiles, au Nord et à l’Est du pays, s’avère coûteuse en hommes, mais, également, risquée, d’un point de vue stratégique, pour le régime. Pour le pouvoir syrien, la bataille d’Alep devrait, dans les prochains mois, s’avérer cruciale, afin de prouver sa capacité à garder la main sur la majorité habitée du territoire syrien, tout en protégeant les millions de civils qui y résident. A ce titre, les avancées de l’EI vers la zone centrale menacent, directement, l’axe central du pays, soit l’axe Damas — Hama — Lattaquié, colonne vertébrale du pouvoir, aujourd’hui. Le régime va-t-il se replier sur cette zone ou au contraire, lancer un assaut pour : — Reprendre Palmyre, (que l’EI a, entièrement, miné, craignant une offensive de l’armée), et, donc, le contrôle de la route de Deir ez-Zor. — Accentuer son effort militaire sur Alep. Et, ainsi, affirmer sa volonté de présence/puissance, sur l’Est et le Nord du pays ? Beaucoup dépendra de l’Iran, dont des responsables militaires ont, récemment, promis de grandes surprises, en Syrie, et rappelé que Téhéran et le Hezbollah seraient au côté de Damas, «jusqu’au bout».
Tunisie: 38 tués dans un attentat contre un hôtel à Sousse
Un attentat perpétré par le groupe Daech a fait 38 morts et 39 blessés vendredi dans un hôtel du bord de mer tunisien. Les forces de sécurité ont tué un assaillant. L'attaque a été menée par un étudiant tunisien qui avait caché son arme dans un parasol.
La "plupart" des victimes sont britanniques, selon le Premier ministre tunisien Habib Essid. Au moins cinq touristes sont de cette nationalité et une autre Irlandaise, selon les autorités de ces pays. D'autres viennent de Belgique, de France ou d'Allemagne, d'après M. Essid.
L'attaque a visé l'hôtel Riu Imperial Marhaba à Port el Kantaoui, à 140 km au sud de Tunis et près de la station balnéaire de Sousse.
Des centaines d'autres touristes étaient amenés dans la nuit de vendredi à samedi en bus à l'aéroport d'Enfidha, situé à mi-chemin entre Tunis et Sousse, pour être évacués de Tunisie, a constaté un journaliste de l'AFP.
Identification en cours
L'identification des victimes est toujours en cours. "On ne peut pas donner de répartition par nationalité", a indiqué le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, à la radio française RTL. La plupart des victimes étaient en tenue de plage au moment des faits et n'avaient pas leurs papiers sur eux.
Un communiqué diffusé par des comptes extrémistes sur Twitter indique que "le soldat du califat (...) a pu parvenir au but", tuant près de 40 personnes "infidèles". L'attaque a visé "des antres (...) de fornication, de vice et de l'apostasie" et ce "malgré les mesures (de sécurité) renforcées autour de ces antres", dit encore le texte.
Cachée dans un parasol
Des témoins ont vu le corps d'un assaillant, avec un fusil d'assaut Kalachnikov près de lui, sur les lieux de l'attaque. L'homme a été tué lors d'une fusillade avec la police, qui cherche à déterminer s'il y avait d'autres tireurs.
Selon le ministère de l'Intérieur, l'auteur présumé de l'attentat se nomme Seifeddine Rezgui, un jeune Tunisien originaire de Gaafour (nord-ouest) mais étudiant à Kairouan (centre). Il était inconnu des services de police et a agi seul "a priori", selon le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly.
"Il est entré par la plage, habillé comme quelqu'un qui allait se baigner, et il avait un parasol avec dedans son arme", a ajouté le responsable à la radio Mosaïque FM. L'assaillant a visé les clients sur la plage, puis pénétré dans l'enceinte de l'hôtel pour abattre des clients installés au bord des piscines.
Koweït: funérailles nationales et journée de deuil après un attentat de Daech
Des funérailles nationales seront organisées samedi au Koweït pour les 26 personnes tuées dans un attentat suicide contre une mosquée chiite la veille, revendiqué par le groupe extrémiste Daech.
Le ministère de l'Intérieur a indiqué dans un communiqué que 26 personnes avaient été tuées et 227 blessées dans l'attaque, l'une des pires à toucher le petit émirat pétrolier, et la première à y viser une mosquée.
Le kamikaze a pris pour cible la mosquée Al-Imam Al-Sadeq dans la capitale Koweït pendant la prière hebdomadaire, au deuxième vendredi du mois sacré du ramadan.
En ce jour noir (...) le Koweït a été réveillé par un attentat dont le principal but est de menacer l'unité nationale et la structure sociale du pays majoritairement sunnite, écrit le quotidien al-Qabas.
Même son de cloche dans les colonnes du journal Al-Anbaa, qui prête au kamikaze la volonté d'allumer le feu de la haine entre les Koweïtiens, tandis que le quotidien libéral Al-Jardia appelle à ne pas tomber dans le piège des criminels qui cherchent à diviser notre société.
L'émir, le gouvernement, le Parlement, les partis politiques et les dignitaires religieux avaient estimé dès vendredi que cette attaque visait à attiser les dissensions confessionnelles.
Le gouvernement a déclaré samedi jour de deuil national et placé les forces de sécurité en alerte.
L'autorité des mosquées a indiqué dans un communiqué que les martyrs seraient inhumés dans le cimetière chiite, à l'ouest de la capitale, à 16H00 locales (13H00 GMT).
Elle a ajouté que la population pourrait présenter ses condoléances pendant trois jours à partir de samedi dans la Grande Mosquée, le plus grand lieu de culte sunnite du pays, en geste de solidarité avec la communauté chiite qui représente un tiers de la population.
Des suspects ont été arrêtés vendredi pour être interrogés, a indiqué le ministère de l'Intérieur, sans donner plus de détails.
Le groupe ultraradical Daech, qui considère les chiites comme des hérétiques, a rapidement endossé la responsabilité l'attentat de vendredi, le premier au Koweït mené par ce groupe terroriste.
Au moins 27 tués dans un attentat-suicide de Daech contre une mosquée chiite au Koweït
Au moins 27 personnes sont mortes et 222 autres ont été blessées vendredi dans un attentat revendiqué par le groupe Daech contre une mosquée chiite au Koweït. L'attaque a été perpétrée dans la mosquée Al-Imam al-Sadeq, à Koweït City.
Un jeune kamikaze a fait sauter sa charge à l'intérieur de la mosquée où plus de 2000 fidèles étaient rassemblés. Dans un communiqué, la "Province de Najd", qui s'est récemment manifestée comme la branche saoudienne de Daech, affirme qu'un kamikaze a perpétré l'attentat contre une mosquée chiite connu.
Dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KUNA, le ministère de l'Intérieur a indiqué que 222 autres personnes avaient été blessées. Il a aussi annoncé que des suspects avaient été arrêtés pour être interrogés, sans préciser leur nombre ni donner plus de détails.
Un député koweïtien, Khalil al-Salih, qui se trouvait dans la mosquée bondée au moment de l'attaque, a raconté que les fidèles étaient prosternés lorsque le kamikaze est entré et a déclenché sa charge. Le plafond s'est effondré, des murs se sont écroulés.
"C'était un jeune, d'une vingtaine d'années, je l'ai vu de mes propres yeux", a-t-il dit. "L'explosion a été vraiment violente", a-t-il ajouté.
L'émir sur place
La télévision koweïtienne a montré l'émir du Koweït, le cheikh Sabah al-Ahmed al-Sabah, qui s'est rapidement rendu sur les lieux de l'attentat, visiblement ému au milieu des décombres. Il a plus tard indiqué que cet attentat était "une tentative désespérée et diabolique de s'en prendre à l'unité nationale du Koweït", pays où les chiites représentent environ un tiers du 1,3 million de citoyens.
"Le Koweït demeurera une oasis de paix pour toutes les classes de la société et tous les groupes religieux", a assuré pour sa part le ministre koweïtien de la Justice, Yaqoub al-Sanea.
De son côté, le principal leader religieux sunnite du pays, cheikh Ajeel al-Nashmi, a jugé que l'attaque était "un acte criminel visant à semer les graines de la discorde", mais que "chiites et sunnites feront assurément échouer la conspiration des terroristes".
Comités de sécurité
Après une réunion d'urgence, le gouvernement a indiqué avoir placé toutes les forces de sécurité en état d'alerte et décrété pour samedi une journée de deuil national. "Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour déraciner ce fléau", a indiqué le gouvernement dans un communiqué, se disant prêt "à une confrontation totale et inexorable avec ces terroristes".
Un militant chiite, Abdulwahed Khalfan, a indiqué de son côté que des comités composés de citoyens s'étaient formés pour renforcer les contrôles de sécurité à l'entrée des mosquées.
Il s'agit de la première attaque visant un lieu de prière fréquenté par des chiites dans ce riche émirat pétrolier à majorité sunnite. La "Province de Najd" avait revendiqué en mai deux attentats meurtriers contre les chiites en Arabie saoudite. Mais c'est le premier attentat-suicide contre une mosquée chiite dans ce petit Etat pétrolier du Golfe Persique.
Mardi dernier, Daech a exhorté ses partisans à intensifier les attaques durant le mois du ramadan contre les chrétiens, les chiites et les sunnites qui refusent de soutenir la "rébellion".
Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques condamne l'attaque terroriste au Koweït
Dans une déclaration, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a condamné l'attentat contre la mosquée chiite d'Al-Imam Sadeq (AS) au Koweït.
Cette attaque douloureuse qui s'est produite dans la mosquée de l'Imam Sadeq Koweït a tué et blessé certains croyants. Dans le passé, l'attaque similaire avait tué des musulmans dans des mosquées en Arabies saoudite. Cela est une partie du plan des services de renseignement étranger et du régime sioniste. Ils visent à semer les grains de discorde parmi les musulmans, peut-on lire dans la déclaration.
En présentant ses condoléances aux familles des victimes, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques condamne cette attaque et prie Dieu de donner de la stabilité et de la tranquillité à tous les musulmans dont les koweïtiens, insiste la déclaration.
Le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique affirme que faire des efforts pour la réalisation complète de l'unité islamique est la seule solution pour contrer le danger des takfiristes, ajoute la déclaration.
L’ayatollah Sistani dénonce l’attentat terroriste au Koweït
L’ayatollah Ali Sistani, référence chiite basée dans la sainte ville de Najaf en Irak a dénoncé dans un message adressé au peuple koweitien, l’attaque inhumaine menée par les terroristes contre la mosquée imam Al Sadeq au Koweït.
Selon le site d’information alforatnews, l’ayatollah Sistani a dénoncé dans son message l’attaque terroriste menée contre les fidèles en jeune en plein ramadan dans la mosquée imam Sadeq à Koweït City.
Dans ce message l’ayatollah Sistani a qualifié cet attentat terroriste de la suite des attentats terroristes en Irak et en Syrie.
Les autres autorités religieuses et politiques de l’Irak dont le premier ministre Haydar al Ebadi ont condamné l’attentat terroriste contre la mosquée chiite au Koweït.
Syrie: Daech est entré à Kobané via la Turquie
Le groupe Daech a repris pied dans la ville kurde syrienne de Kobané, cinq mois après en avoir été chassé, et est entré dans celle de Hassaké, qu'elle tente de s'emparer depuis un mois. Selon la télévision syrienne, les combattants du groupe terroriste sont entrés à kobanés depuis la Turquie.
Ces percées dans ces secteurs kurdes du nord de la Syrie interviennent après une série de revers des insurgés face aux forces kurdes dans la province de Raqa, notamment la perte de la ville de Tall Abyad, qui permettait au groupe extrémiste d'acheminer des armes et combattants depuis la Turquie.
A Kobané, des affrontements opposaient jeudi des rebelles de Daaech aux forces kurdes dans le centre de cette ville frontalière de la Turquie, dévastée après quatre mois d'intenses combats fin 2014.
Le jeûne: une prescription divine
En se penchant sur les versets coraniques, on peut remarquer que le jeûne est avant tout, une prescription divine que le Croyant doit observer pour faire preuve de crainte révérencielle envers le Créateur. Et comme pour faire prendre conscience aux croyants de l’importance et de la nécessité de cette prescription, Dieu leur précise que le jeûne est un bien dont ils devraient et pourraient comprendre les effets («Jeûner est un bien pour vous. Peut-être le comprendrez-vous»).
Aussi la Tradition (les paroles du Prophète et des Imams) s’est-elle évertuée à expliquer ces effets bénéfiques et à préciser les buts du jeûne, que l’on peut résumer et répartir dans les points suivants:
* Se libérer des habitudes quotidiennes
* Assainir le fonctionnement du corps
Le Prophète a dit: "À toute chose une Zakãt (aumône purificatrice), celle du corps est le jeûne".
Et
"Jeûnez, vous serez en bonne santé".
Ces quelques mots résument les centaines d’études faites à travers le monde pour souligner les nombreux effets bénéfiques du jeûne sur notre organisme.
Il est établi que la faim et la soif, engendrées par le jeûne, provoquent généralement la sécrétion d’acides de différentes glandes- lesquels acides s’appliquent à détruire de nombreux germes porteurs de maladies- et réactivent d’autres glandes dont le bon fonctionnement est mis en veilleuse en raison d’un système d’alimentation monotone et invariable des années durant.
En d’autres termes, le jeûne nous fournit l’occasion de réhabiliter la fonction du mécanisme naturel déclenchant la sensation de faim et de soif réelles, après que ce mécanisme a été altéré, au fil des jours et des ans, par des habitudes alimentaires répondant moins aux besoins effectifs du corps, qu’à des caprices gastronomiques et des impératifs d’ordre social, familial, psychologique etc.
Ceci dit, on sait que de nos jours, beaucoup de médecins prescrivent la faim et la soif comme traitement pour guérir certaines maladies et pour en prévenir d’autres.