تقي زاده

تقي زاده

samedi, 25 octobre 2014 02:00

l`Imam Hussein et Achoura

« Achoura », l'événement historique crucial, cette tragédie est l'aboutissement du soulèvement de l'Imam al-Hussayn, qui avait pour but de donner un coup d'arrêt à la légalisation et à la généralisation de la déviation du Message de l'Islam par les Omayyades, et notamment par Yazid qui avait placé son pouvoir personnel et ses vices au-dessus de tous les tabous islamique, et dont les soldats n'ont pas hésité, sur ses ordres, à sévir contre la ville du Prophète, Médine, en s'y livrant à un génocide barbare et à des viols collectifs, avant de marcher sur la Mecque, pour y détruire et incendier la Maison de Dieu, la Sainte Ka'ba.
«Je ne me rendrai jamais à vous comme un soumis, ni ne me résignerai jamais comme un esclave». l’Imam al- Hussein (AS)

La place particulière qu'al-Hussayn occupait dans le coeur du Prophète et des Musulmans, le sacrifice inégalable qu'il a consenti pour défendre la cause sublime à laquelle il s'est identifié, les pratiques odieuses et la répression sanguinaire des autorités illégitimes qu'il a combattues, tous ces facteurs ont fait du soulèvement du petit-fils du Messager de Dieu, le symbole de la résistance à tous les pouvoirs tyranniques et déviationnistes, et l'inspirateur de maintes révoltes et révolutions que les masses musulmanes ont déclenchées depuis lors contre des gouvernants despotiques qui avaient tendance à faire passer le souci de la conservation du pouvoir ou "la raison d'Etat" avant la morale islamique et les préceptes de la Chari'a.

La "Chari'a" islamique définit la conduite politique et la fonde sur des règles morales, doctrinales et juridiques rigoureuses. Elle accorde aux pactes et aux traités une immunité inviolable. Dieu dit, en effet:

«Ô vous qui croyez! Respectez vos engagements...» (Coran, V, 1) et: «Tenez vos engagements, car les hommes seront interrogés sur leurs engagements». (Coran, XVII, 34)

Les Imams d'Ahl-ul-Bayt (l'Imam 'Ali et ses descendants) représentaient à cet égard l'exemple à suivre. En tant que continuateurs de l'expérience du Prophète, et gardiens du Message ils tenaient à ce que leur conduite politique soit l'incarnation et l'application effective de la jurisprudence politique de la chari'a islamique. La devise: «La fin justifie les moyens» n'ait guère la leur.
La morale primait tout lorsqu'ils étaient aussi bien avec les masses populaires qu'avec les adversaires. Cette morale politique leur à certes coûté, très cher, dans la lutte acharnée qu'il ont menée contre la corruption et la déviation des Omayyades et ensuite des Abbassides. Mais qu'importait pour eux! Ce dont ils se souciaient, n'était point de remporter des victoires éphémères et momentanées, mais de fixer des règles et des attitudes que l'histoire devrait enregistrer et que les générations futures devront suivre. Après tout, ils étaient les continuateurs de la Tradition du Prophète, et leur mission ne se limitait pas à leur époque contemporaine, mais s'étendait à toute l'histoire future l'humanité.

En plus des facteurs qui ont attisé les flammes de la révolution et galvanisé l'ardeur de l'opposition qui réclamait l'application des statuts de la justice et de l'égalité que l'Islam avait promulgués, ainsi que le respect de la volonté de la Umma et des valeurs et des principes relatifs au gouvernement, à la politique et à la façon de traiter la Umma, il y avait des facteurs économiques et financiers qui justifiaient le Soulèvement des défenseurs de l'Islam vrai. En effet, le régime Omayyade avait suspendu les lois de la distribution économique (promulguées par l'Islam) établissant l'égalité dans les dons distribués, l'interdiction de l'accaparement, l'obligation de la solidarité l'entraide sociales au bénéfice des classes démunies, et la lutte contre la pauvreté. En effet le Coran dit:

«Annonce un châtiment douloureux à ceux qui thésaurisent l'or et l'argent sans rien dépenser dans le chemin de Dieu». (Coran, IX, 34) et «Ce que Dieu a octroyé à Son Prophète comme butin pris sur les habitants des cités appartient à Dieu et à Son Prophète, aux pauvres, au voyageur, afin que ce ne soit pas attribué à ceux d'entre vous qui sont riches. Prenez ce que le Prophète vous donne, et abstenez-vous de ce qu'il vous interdit. Craignez Dieu! Dieu est terrible dans Son Châtiment!» (Coran, LIX, 7).

L'histoire nous montre clairement la disparité dans le niveau de vie des deux catégories qui composaient la Umma. Une majorité démunie et vivant dans la privation, et une minorité qui ne savait que faire de l'argent dont elle s'accaparait.

Ces fortunes colossales pour l'époque ne pouvaient laisser indifférentes la majorité écrasante des masses Musulmanes qui réclamaient l'application des principes égalitaires de l'Islam.
En voyant Yazid vautré dans une vie de débauche et préoccupé de ses chiens, de ses singes et de ses boissons, et en constatant que son entourage et ses gouverneurs faisaient de même (c'est l'époque de Yazid que le chant public, la consommation d'alcool et l'apparition des clubs de nuit, ont vu le jour à la Mecque et à Médine), les classes défavorisées soucieuse de voir s'appliquer l'égalité islamique, se sont tourné al-Hussayn, pour qu'il rétablisse la situation en tant que dirigeant capable d'appliquer les statuts et les lois islamiques qu'elles avaient connus à l'époque du Prophète.

Situation politique pourrie où prévalaient corruption, népotisme et déviation, doublée d'une injustice économique flagrante, toutes les conditions objectives et légales étaient pour un soulèvement général que l'Imam al-Hussayn ne pouvait pas légalement ne pas déclencher.
Ce petit-fils du Prophète et fils de l'Imam 'Ali, investi qu'il était, par le Texte, de la mission de sauvegarder le Message islamique, ne pouvait pas faillir à cette mission en restant les bras croisés alors que les valeurs de l'Islam étaient bafouées publiquement et ouvertement; même s'il était sans illusion quant à l'issue immédiate de sa révolution. Il lui importait peu qu'il remporte ou non la bataille qu'il devait livrer. Pour lui, ce qui comptait c'était d'accomplir sa Mission divine, et de réaliser la victoire de sa Cause. De là sa grandeur et la noblesse de sa Révolution exemplaire.

En décidant de réagir et de ne pas céder aux pressions omayyades, al-Hussayn savait pertinemment qu'il avait affaire à forte partie: Mu'âwîyah avait pu renforcer solidement le pouvoir des Omayyades; et à une partie difficile et intraitable: si lui-même n'avait pour arme que les principes, les valeurs et les idéaux dont il ne pouvait ni ne voulait n'écart, ses adversaires n'hésitaient devant rien: tous les moyens leur étaient bons: la ruse, le mensonge, l'assassinat, la déviation, l'immoralité.
A un pouvoir solidement assis, à la riche fabuleuse de la Umma islamique dont les Omayyades disposaient, et aux moyens perfides qu'ils utilisaient, l'Imam al-Hussayn ne pouvait opposer que sa foi, son intégrité, son prestige moral et ses principes. De là, la valeur et le symbole de son combat.

Avant de quitter Médine par refus de prêter serment d'allégeance au Califat illégal de Yazid, l’Imam Husseine se rend au tombeau du Prophète et dit:

«Ô mon Dieu! ici se trouve le tombeau de Ton Prophète, et je suis le fils de la fille de Ton Prophète. TU sais ce qu'il m arrive. Ô mon Dieu! J'aime le bien et je renie le mal. Je Te demande, Ô Toi qui es plein de majesté et de munificence, par ce tombeau et celui qui y gît, de ne me faire faire que ce qui Te satisfait et satisfait Ton Prophète».

Et rappelant aux Musulmans leur devoir de s'opposer à Yazid, l'Imam al-Hussayn dit:

«Ô gens! Le Messager de Dieu a dit: Celui qui voit un Sultan injuste qui rend légal ce que Dieu a interdit, qui transgresse le pacte qu'il a conclu devant Dieu, qui dévie la Sunna du Messager de Dieu, qui agresse les Musulmans et commet des péchés contre eux, sans qu'il s'oppose à lui (à ce sultan) ni par une parole ni par une action, Dieu lui réservera obligatoirement le même traitement qu'IL réserve à ce sultan».

Mais consterné par l'attitude passive des Musulmans face à la situation corrompue sous le califat de Yazid, I'Imam al-Hussayn affirma à ses compagnons sa détermination de poursuivre jusqu'au bout sa Révolution:

«Il nous est arrivé ce que vous pouvez vous-mêmes constater. Le monde a changé, s'est renié, et le bien s'est éclipsé... Il n'en reste que quelques égouttures pareilles aux égouttures d'un verre d'eau vidé, et la vilenie, comme dans un pâturage insalubre.
Ne voyez-vous donc pas qu'on néglige le vrai et qu'on ne s'interdit plus réciproquement le faux? Que le fidèle pieux s'attache à rencontrer son Seigneur en étant sur le bon chemin. Car je ne vois la mort que comme un bonheur, et la vie avec les injustes que comme une source d'ennui et de lassitude».

Al-Hussayn ne considérait pas les choses en politicien ni en un simple homme politique avisé, mais en missionnaire ayant vécu dans le giron du Messager de Dieu et de l'Imam 'Ali, élevé dans une atmosphère de révélation et de prédiction, et investi d'une mission divine en tant qu'héritier du Prophète, continuateur de son action, et gardien du Message qu'il avait apporté. Il se préoccupait moins de l'issue immédiate de sa Révolution que de l'avenir d'un Message qui devrait s'étendre au restant de la vie de l'humanité.

Ainsi, alors que les proches et les partisans d'al-Hussayn pensaient que sa présence constituait dans les circonstances actuelles une nécessité historique, al-Hussayn, lui, pensait que c'étaient le sacrifice de sa vie et son martyre qui s'imposaient et qui marquerait bénéfiquement tout l'avenir de la Umma.
Alors qu'ils pensaient que l'incapacité d'al-Hussayn de balayer actuellement le régime omayyade par la force armée, devait l'inciter à reculer et à renoncer à la confrontation, al-Hussayn, lui estimait que faute de force armée et de solution militaire, il devait offrir son sang et sa vie, dont les échos traverseraient les horizons de l'histoire et susciteraient pour toujours l'esprit de martyre qui ébranlerait les trônes de tous les tyrans à venir et dont il voyait l'incarnation actuelle dans le régime omayyade.

 

 

 

 

 

 

 

بسم الله الرحمن الرحیم
والحمدالله رب العالمین و صلی الله علی محمّد و آله الطاهرین

Paix et salutations enthousiastes et respectueuses à vous les bienheureux, qui répondant à l'appel coranique, vous vous êtes précipités au banquet de la maison de Dieu. La première constatation c'est que vous devriez appréciez à sa juste valeur ce grand don et en réfléchissant sur les aspects individuel, social, intellectuel et international de ce rituel religieux incomparable dans le monde, déployez vos efforts afin de vous rapprocher de ses objectifs et demander à votre hôte, Généreux et Puissant , de vous aider pour y parvenir. Dans la compassion et d'une même voix, j'implore avec vous, Dieu, le Très Clément et le Très Généreux, pour qu'Il vous accorde toute sa bénédiction et maintenant qu'Il vous a donné cette occasion bénie de faire le pèlerinage de Hajj, qu'Il vous accorde également le plain succès dans son accomplissement parfait. Et une fois que, de par Sa générosité, vous aurez été admis, vous pourriez repartir dans vos pays en ayant les mains pleines et les cœurs remplis انشاءالله.
A l'occasion de ce rassemblement plein de sens et hors pair, à part la purification et la réparation de l'âme et de l'esprit, qui constituent en fait la plus haute et la plus fondamentale des acquis de Hajj, il faut mettre au sommet des tâches et des préoccupations des pèlerins, une attention accrue portée à l'égard des problèmes du monde musulman en ayant un regard profond et global vis-à-vis des questions importantes et prioritaires touchant l'Oumma islamique.
A nos jours, la première des priorités c'est l'unité des Musulmans, ce sont les nœuds qui sèment la discorde entre les différentes parties de l'Oumma et qu'il faudra dénouer.
Le Hajj est la manifestation de l'unité et de la cohésion, il est l'axe de notre fraternité et de notre solidarité. Durant le rituel de Hajj, il faut que tout le monde se concentre sur les points communs et s'éloigne des divergences. Depuis des siècles, la politique colonialiste avec ses mains sales s'efforce de semer la discorde pour parvenir à ses objectifs. Or, à nos jours et depuis que les nations musulmanes, grâce au réveil islamique, ont pris connaissance de l'animosité de l'arrogance et du sionisme et y font face, les dissensions entre les Musulmans se sont aggravées. Notre ennemi perfide a décidé d'attiser le feu de la guerre civile entre les Musulmans, de les désorienter dans leur volonté de résistance et de lutte et par ce biais, de mettre à l'abri le régime sioniste et les valets de l'arrogance qui sont en réalité les vrais ennemis. La mise sur pieds des groupes de terroristes takfiri et d'autres groupuscules de cette espèce dans les pays de l'ouest asiatique s'inscrit dans cette politique belliqueuse.
Il s'agit d'une sonnette d'alarme pour nous tous et nous devons mettre au sommet de nos préoccupations nationales et internationales d'aujourd'hui la question de l'unité des Musulmans.
Une autre question primordiale, c'est le problème palestinien. Après 65 ans qui nous sépare de la création de l'entité usurpatrice sioniste et les péripéties qu'a connues cette question importante et névralgique et en particulier depuis les événements sanglants des années récentes, deux vérités sont désormais certaines et plus que jamais manifestes. La première c'est que le régime sioniste et ses partisans criminels, ne connaissent aucune limite dans la férocité, la brutalité, et dans le piétinement de tous les principes humains et éthiques. Assassinats, génocides, destructions, massacre d'enfants et de femmes et de sans abris, tous les crimes et injustices possibles sont permis à leurs yeux et ils s'en gratifient même. Les scènes tragiques de la guerre de 50 jours récente à Gaza, en constitue le dernier exemple de ces délits historiques qui se sont récidivés à maintes reprises durant ce demi-siècle.
La deuxième vérité c'est que ces atrocités et ces tragédies n'ont nullement permis aux tenants et aux partisans du régime usurpateur d'atteindre leurs objectifs. A l'opposé du vœu stupide des politiciens abjects qui consiste à créer une sécurité solide et puissante pour le régime sioniste, celui-ci ne cesse de s'affaiblir et de s'approcher de son anéantissement. La résistance de la ville encerclée et sans défense de Gaza durant 50 jours d'affilée face à tout l'arsenal du régime sioniste et à la fin l'échec et le retrait de ses forces et sa reddition devant les conditions de la résistance palestinienne, ont mis clairement en scène son impuissance et sa faiblesse.
Ceci signifie que le peuple palestinien doit être plus que jamais confiant dans l'avenir, les combattants du Jihad et de Hamas doivent redoubler leurs efforts et leur volonté de lutte; la Cisjordanie doit également poursuivre le sentier glorieux de son combat permanent avec plus de puissance et de fermeté; les nations musulmanes doivent revendiquer un soutien réel et sérieux de la part de leur gouvernement vis-à-vis de la Palestine et ces derniers doivent agir plus sincèrement dans cette direction.
La troisième question prioritaire et importante, c'est le regard intelligent que doivent porter les activistes bienveillants du monde musulmans sur les différences qui existent entre l'Islam pur et originaire, celui du prophète(S) et l'islam à l'américaine. Il ne faut pas confondre ces deux lectures de l'Islam et d'avertir les autres à ne pas commettre cette erreur. Le regretté Imam Khomeiny fut le premier à faire la distinction entre ces deux acceptations en l'introduisant dans le jargon politique du monde musulman. L'Islam pur, c'est l'Islam du cœur et de la spiritualité, l'Islam de la vertu et de la démocratie, c'est l'Islam de la fermeté face aux mécréants et la clémence entre les Musulmans. A l'opposé, l'islam à l'américaine c'est servir les étrangers et combattre l'Oumma islamique et dissimuler cela sous l'habit de l'Islam, c'est semer la discorde entre les Musulmans, c'est faire confiance aux ennemis de Dieu au lieu de se confier aux promesses divines, c'est combattre son frère musulman au lieu de faire face au sionisme et à l'arrogance. Que l'on s'allie avec les Etats-Unis arrogants contre son peuple ou les autres peuples ce n'est pas de l'Islam, c'est d'une hypocrisie dangereuse et mortelle dont chaque musulman doit combattre.
Un regard lucide et pertinent permettra à tout un chacun, en quête de vérité, de comprendre ces réalités et ces questions primordiales du monde musulman et de s'assigner le devoir et la tache qui nous incombent aujourd'hui sans aucune ambiguïté.
Le Hajj, avec ses rites et ses rituels, constitue la meilleure occasion pour parvenir à cette lucidité. Et j'espère que vous tous, pèlerins bienheureux, vous bénéficierez de ce don divin de la façon la plus parfaite qu'il soit.
Je vous confie tous à Dieu, le plus Grand, et Lui implore d'acquiescer vos efforts.

والسلام علیکم و رحمة الله
سیّدعلی خامنه‌ای
ذي‌الحجه 1435

Chaque année les musulmans shiites commémorent le martyre de notre troisième Imam Hussein (que le salut soit sur lui). Ce martyre représente un évènement fondamental dans l’histoire de l’humanité.

La commémoration de la tragédie de Karbala (ville où l’Imam a été martyrisé) dure en général treize nuits. Les musulmans mettent l’accent sur l’évènement historique et ils en retiennent les leçons en comparant le passé avec le présent.

La présentation de la tragédie de Karbala se fait sous plusieurs formes :
Par les discours prononcés devant une assemblée, les majlisses Hussaynis ou cérémonies de récit de la tragédie, les poèmes décrivant les scènes qui déchirent le cœur de tout homme épris de liberté,...

Ce qui est important dans ces présentations, c’est de faire ressentir l’amour que portait l’Imam Husayn (que le salut de Dieu soit sur lui) pour l’humanité et qui s’est manifesté par son soulèvement contre l’injustice et les forces du mal. De nombreux hadiths évoquent les bienfaits qu’apporte la commémoration du martyre de l’Imam (que le salut de Dieu soit sur lui) : le Pardon de Dieu, Sa Miséricorde et Ses Bénédictions.

L’Imam Hussein disait de lui même :

"Je suis le tué qu’on pleure de larmes intarissables. Aucun croyant ne m’évoque sans qu’il ne se mette à pleurer. "

Le sixième Imam, l’Imam as-Sadiq (as) rapporte de son père l’Imam al Baqir (as) " Celui qui verse une larme, même de la taille d’une aile de mouche, sur ce qui est arrivé à l’Imam Hussein (as), Dieu lui pardonne ses péchés même s’ils étaient de la grandeur de l’écume de mer ".

Ce n’est pas sans raison que nos Imam (que le salut de Dieu soit sur eux) ont dit ; que celui qui pleure ou qui fait pleurer quelqu’un obtient le Paradis et que celui qui s’efforce de pleurer obtient également le Paradis. La question n’est pas de pleurer ni de faire semblant, mais nos Imams désirent grâce à leur clairvoyance et leur profonde vision divine que les rangs du peuple s’unifient et se mobilisent par différentes voies pour se protéger des malfaisances.

Il s’agit d’éduquer notre cœur et de le vivifier à travers notre amour pour l’Imam Hussein (as), pour ce pourquoi il s’est battu et par quoi il s’est battu. Il s’agit de s’attendrir devant l’intolérable évocation du massacre de l’Imam Hussein, de ses enfants, ses frères ainsi que ses cousins et ses compagnons.

Comment ne pas pleurer quand le ciel et la terre pleurèrent l’Imam Hussein (que le salut de Dieu soit sur lui), au moment de la tragédie de Karbala.

samedi, 25 octobre 2014 02:00

Imam Hussein ibn Ali, le maitre des Martyrs

 

L'Imam Hussein (Sayyidous-Shohadâ « Le seigneur des martyrs » le deuxième fils d'Ali et Fatima, est né en l'an 4 de l'Hégire; après le martyre de son frère, l'Imam Hassan al-Modjtabâ, il devint Imam par Ordre divin et selon la volonté de son frère.

L'Imam Hussein fut Imam pour une période de dix ans, dont la totalité, excepté les six derniers mois, coïncida avec le califat de Mou’awiyah.

L'Imam Hussein vécut dans des conditions de répression et de persécution des plus pénibles. Ceci parce que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leur poids et de leur crédit, alors que les édits du gouvernement omeyyade avaient acquis une puissance et une autorité totale.

De plus, Mou'awiyah et ses collaborateurs utilisèrent tous les moyens possibles pour écarter définitivement du pouvoir la famille du Prophète et les chi’ites, et supprimer ainsi le nom d'Ali et celui de sa famille.

Par-dessus tout, Mu'awiyah voulait renforcer l'assise du califat de son fils, Yazid, auquel un important groupe de musulmans était défavorable, en raison de son manque de principes et de scrupules. Afin d'écraser toute opposition, Mou'awiyah prit de nouvelles mesures plus sévères.

L'Imam Hussein dut endurer toutes sortes d'humiliations de la part de Mou'awiyah et de ses collaborateurs; jusqu'à ce qu'au milieu de l'année 60, Mou'awiyah mourut et que son fils Yazid prit sa place.

Prêter allégeance (baye ah) était une vieille pratique arabe accomplie dans les occasions importantes, telles que l'intronisation d'un nouveau roi. Ceux qui étaient gouvernés, et surtout les plus connus d'entre eux, donnaient leurs mains en signe d'allégeance, de consentement et d'obéissance à leur prince ou leur roi, leur manifestant ainsi leur approbation.

Le désaccord après l'allégeance était considéré comme un déshonneur pour une tribu de même que résilier un contrat après l'avoir signé officiellement était considéré comme un crime.

Suivant l'exemple du Prophète, les gens pensaient que l'allégeance, quand elle était prêtée librement et non par force, faisait autorité. Mou'awiyah demanda aux notables de prêter allégeance à Yazid mais n'imposa pas cette requête à l'Imam Hussein, Il avait dit à Yazid dans ses dernières volontés, que si Hussein refusait de prêter allégeance il devait faire comme si de rien n'était, car il avait bien compris les conséquences désastreuses qu'aurait entraînées le recours à la force.

Mais à cause de son égoïsme et de sa témérité, Yazid négligea le conseil de son père et, immédiatement après la mort de ce dernier, ordonna au gouverneur de Médine d'obtenir de force un serment d'allégeance de l'Imam Hussein, ou alors d'envoyer sa tête à Damas.

Après que le gouvernement de Médine eût informé l'Imam Hussein de cette demande, ce dernier demanda un délai de réflexion avant de répondre et partit dans la nuit avec sa famille vers la Mecque. Il chercha refuge dans le sanctuaire de Dieu, lieu officiel de refuge et de sécurité.

Cet événement advint vers la fin du mois de Radjab et le début de Sha'bân de l'an 60 de l'Hégire. Pendant près de quatre mois l'Imam Hussein demeura à la Mecque, en réfugié. Cette nouvelle se répandit à travers tout le monde islamique.

D'une part, beaucoup de personnes qui étaient lasses des iniquités de Mou'awiyah et encore plus mécontentes lorsque Yazid devint calife, écrivirent à l'Imam Hussein et lui exprimèrent leur sympathie.

D'autre part, un torrent de lettres commença à affluer, spécialement de l'Iraq et surtout de la ville de Kouffa, invitant l'Imam à aller en Iraq et à accepter de prendre la tête de la population locale dans le but de provoquer un soulèvement et de réprimer l'injustice et l'iniquité. Une telle situation était certainement dangereuse pour Yazid.

Le séjour de l'Imam Hussein à la Mecque se prolongea jusqu'à l'époque du pèlerinage, alors que des musulmans de toutes les régions du monde arrivaient par groupes pour accomplir les rites du pèlerinage. L'Imam découvrit que quelques uns des partisans de Yazid étaient entrés à la Mecque comme pèlerins, avec mission de le tuer pendant les rites du Hadjdj, à l'aide d'armes cachées sous leurs habits de pèlerins (ihràm).

L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir. Il se dressa au milieu de la grande foule des pèlerins et, en un bref discours, annonça qu'il s'apprêtait à partir pour l'Iraq. Dans ce discours, il déclara également qu'il tombera en martyr et demanda aux musulmans de l'aider à atteindre le but qu'il s'était fixé et d'offrir leurs vies sur le chemin de Dieu. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses compagnons pour l'Iraq.

L'Imam Hussein était déterminé à ne pas prêter serment d'allégeance à Yazid et savait très bien qu'il sera tué. Il était conscient que sa mort était inévitable en face de la puissance militaire effrayante des Omeyyades, favorisée par la corruption dans certains secteurs, le déclin spirituel, le manque de volonté dans le peuple, surtout en Iraq.

Certaines des personnes en vue de la Mecque se tinrent sur le chemin de l'Imam pour le mettre en garde des dangers que comportait son voyage. Il répondit qu'il refusait de prêter allégeance et d'approuver un gouvernement injuste et tyrannique. Il ajouta qu'il savait que, où qu'il aille, il serait assassiné et qu'il quittait la Mecque pour préserver la Maison de Dieu et éviter que son sang y soit versé.

Sur le chemin de Kouffa et à quelques jours de marche de la ville, il reçut la nouvelle que l'agent de Yazid à Kouffa avait exécutée le représentant de l'Imam dans la cité ainsi que l'un de ses sympathisants bien connu à Kouffa. Leurs pieds avaient été attachés et ils furent traînés dans les rues.

La ville et les environs avaient été placés sous stricte surveillance et d'innombrables soldats de l'ennemi attendaient Hussein. Il n'y avait pas d'autre choix pour lui que d'avancer vers la mort. Ce fut là que l'Imam exprima sa ferme détermination à aller de l'avant et à mourir en martyr.

A soixante dix kilomètres de Kouffa dans un désert nommé Karbala, l'Imam et son entourage furent encerclés par l'armée de Yazid : Pendant huit jours, ils demeurèrent là, alors que l'encerclement se rétrécissait et que le nombre des ennemis augmentait. Finalement l'Imam, avec sa famille et un petit nombre de ses compagnons furent encerclés par une armée de trente mille soldats.

Durant ces jours, l'Imam fortifia sa position et fit une sélection parmi ses compagnons. La nuit, il appela ses compagnons et, en une brève allocution déclara qu'il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre; il ajouta que, puisque l'ennemi n'était intéressé qu'à sa propre personne, il les libérait de toute obligation afin que, s'ils désiraient fuir dans l'obscurité de la nuit ils puissent sauver leur vie.

Ensuite, il ordonna d'éteindre les lumières et la plupart de ses compagnons, qui l'avaient rejoint par intérêt personnel, se dispersèrent. Seuls restèrent une poignée de ceux qui aimaient la vérité - environ quarante parmi ses proches collaborateurs - et quelques uns des Banou Hâchim. De nouveau, l'Imam rassembla ceux qui restèrent et les soumit à une épreuve.

Il s'adressa à eux, compagnons et proches hâchimites, leur répétant que l'ennemi ne s'intéressait qu'à sa personne. Chacun pouvait tirer avantage de l'obscurité de la nuit et échapper au danger. Mais cette fois, les fidèles compagnons de l'Imam répondirent, chacun à sa manière, qu'ils ne dévieraient pas un seul instant du chemin de la vérité dont l'Imam était le guide et qu'ils ne l'abandonneraient jamais.

Ils dirent qu'ils défendraient sa famille jusqu'à leur dernière goutte de sang et aussi longtemps qu'ils pourraient tenir un sabre à la main.

Au neuvième jour du mois, un dernier ultimatum l'invitant à choisir entre " prêter serment d'allégeance ou la guerre " fut adressé à l'Imam par l'ennemi. L'Imam demanda un délai pour prier toute la nuit et se détermina à entrer dans la bataille le jour suivant.

Au dixième jour de Moharrem de l'an 61 (680), l'Imam s'aligna en face de l'ennemi avec son petit groupe de fidèles, de moins de quatre vingt dix personnes se composant de quarante de ses compagnons, et de trente membres de l'armée ennemie qui l'avaient rejoint pendant la nuit et le jour de la bataille ainsi que de sa famille hâchimite : enfants, frères, neveux, nièces et cousins.

Ce jour là, ils se battirent jusqu'à leur dernier souffle, et l'Imam, les jeunes hâchimites et ses compagnons tombèrent tous en martyrs. Parmi ceux qui furent tués figuraient deux enfants de l'Imam Hassan, qui n'étaient âgée que de treize et onze ans, ainsi qu'un enfant de cinq ans et un nourrisson, tous deux fils de l'Imam Hussein.

L'armée de l'ennemi, après la fin de la bataille, pilla le harem de l'Imam et brûla ses tentes. Elle décapita les corps des martyrs, les dévêtit et les jeta sur le sol sans les enterrer.

Ensuite, elle emmena les membres du harem - des femmes et des filles sans défense - ainsi que les têtes des martyrs, à Kouffa Parmi les prisonniers, il y avait trois hommes de la famille de l'Imam: un de ses fils, âgé de vingt deux ans, qui était très malade et incapable de bouger, Ali Ibn Hussein, le futur quatrième Imam, le fils de ce dernier, alors âgé de quatre ans, Mohammad Ben Ali, qui devait devenir le cinquième Imam et enfin Hassan Moçannâ, le fils du deuxième Imam qui était également le beau-fils de l'Imam Hussein et gisait blessé pendant la bataille, parmi les morts.

Il fut trouvé presque mourant et grâce à l'intervention d'un général ne fut pas décapité. On l'emmena plutôt avec les prisonniers à Kouffa et de là Damas pour paraître devant Yazid.

L'événement de Karbala, la capture des femmes et des enfants de la Maison du Prophète, leur déplacement de ville en ville comme prisonniers et prisonnières et les discours prononcés par Zaynab, la fille d'Ali, ainsi que par le quatrième Imam, tous deux au nombre des prisonniers, provoquèrent la disgrâce des Omeyyades.

De tels abus envers la famille du Prophète neutralisèrent la propagande soutenue par Mou'awiyah depuis des années. L'affaire prit de telles proportions que Yazid désavoua et condamna publiquement les actions de ses agents.

L'événement de Karbala joua un rôle majeur dans le renversement du gouvernement omeyyade, bien que son effet fût retardé. Il renforça également les racines du shiisme. Comme conséquence immédiate, il y eut les révoltes et les guerres sanglantes qui se poursuivirent pendant douze années.

Parmi ceux qui causèrent la mort de l'Imam, aucun ne put échapper à la vengeance punitive.

Quiconque étudie attentivement la vie de l'Imam Hussein et de Yazid et les conditions régnant à l'époque, se convaincra que l'Imam Hussein n'avait d'autre choix que de se faire martyriser. Jurer serment d'allégeance à Yazid aurait signifié une démonstration publique de mépris envers l'Islam, chose impossible pour l'Imam.

Car Yazid, non seulement ne manifestait aucun respect pour l'Islam et ses commandements mais encore, foulait publiquement aux pieds, sans la moindre pudeur, ses fondements et ses lois. Les prédécesseurs, même s'ils s'opposaient aux règles religieuses, le faisaient toujours en conservant les apparences de la religion : ils respectaient la religion au moins dans ses formes extérieures.

Ils s'enorgueillissaient d'être des Compagnons du Prophète et des autres saints personnages en lesquels le peuple avait confiance.

De ceci, on peut conclure du caractère erroné de l'opinion de certains interprètes de ces événements selon qui les deux frères Hassan et Hussein, avaient des goûts différents, l'un choisissant la voie de la paix et l'autre la voie de la guerre, de sorte que l'un des frères fit la paix avec Mou'awiyah tout en étant fort d'une armée de quarante mille hommes, alors que l'autre partit en guerre contre Yazid avec une armée de quarante hommes.

Nous voyons que le même Imam Hussein qui refusa de prêter serment à Yazid pour un jour, vécut pendant dix ans sous le gouvernement de Mou'awiyah de la même manière que son frère qui endura aussi pendant dix ans le règne de Mou'awiyah, sans s'opposer à lui.

SON ENFANCE

L'Imam Hussein est le fils d’Ali (as) et Fatima Zahra (as) il est né le 3 Cha'bane de la 4ème année de l'Hégire.

Le prophète (sas) fut ravi lors de cette naissance, cette bonne nouvelle et dés qu'il en eut connaissance, il accourut auprès de sa fille lorsqu'elle eut accouché de ce deuxième enfant.

Comme pour son aîné al Hassan(as), al Hussein(as) eut comme mentor le prophète(sas) ainsi que ses parents, le meilleur des entourages possibles pour une parfaite éducation.

C'est Mohammed (sas) lui-même qui récita les premières invocations à l'oreille de son petit-fils al Hussein (as) tout comme il l'avait fait auparavant à al Hassan (as).

Le septième jour de sa naissance, l'Imam Ali (as) fit le sacrifice du mouton et distribua la viande aux pauvres et aux orphelins.

Le prophète (sas) aimait beaucoup al Hussein (as) et lorsqu'il lui fut révélé son futur martyr, il ne put plus jamais supporter ses pleurs de nourrisson. Aussi, depuis ce jour, il ne cessa de répéter autour de lui ces paroles concernant al Hussein (as).

"Al Hussein est de moi et moi, je suis d'al Hussein ! Il sera un Imam et est le fils d'un autre Imam ! De sa descendance proviendra neuf autres Imams dont le dernier sera al Mahdi qui réapparaîtra vers la fin des temps pour remplir la terre de justice et d'équité, alors qu'elle aura été remplie d'injustice et d'iniquité."

SA VIE ET SON RÔLE DANS L'ISLAM

Al Hussein (as) passa ses 6 premières années avec son grand-Père, malgré son jeune âge, il apprit toute la morale du sceau de la prophétie jusqu'au jour où Allah décida de reprendre son dernier Messager auprès de lui.

Après cela, al Hussein passa 30 ans dans l'ombre de l'Imamat de son père Ali (as) et endurait avec lui et son frère l'injustice des musulmans. Par la suite, il allait participer pleinement au grand sacrifice qui tentera de préserver l'unité de l'Islam.

Son frère aîné al Hassan (as) devint Imam après le décès de son père. Al Hassan (as) fut assassiné sous l'ordre de Mo'awya ibn abou Soufiane, qui voulait par ce crime créer le vide spirituel et politique, afin de faciliter l'accession future de son fils Yazid au pouvoir de l'Islam.

Après le martyre de son frère, al Hussein (as) devint Imam pour une période de dix ans. Durant ces 10 ans Mo'awya resta Calife excepté les 6 derniers mois, qui coïncideront à l'accession inique de Yazid au Califat.

A la fin de ces 6 derniers mois, al Hussein (as) allait devenir le maître des martyres.

L'Imam al Hussein (as) vécut dans les plus pénibles conditions. Il dû subir les répressions et les persécutions les plus pénibles.

Mo'awya et son gouvernement avaient acquis pendant 10 ans, une puissance et une autorité telle que les lois religieuses avaient perdu beaucoup de leur poids et de leur crédibilité. Le Califat dévié utilisa tous les moyens possibles afin d’n’écarter à jamais la possibilité d'accession au pouvoir de la famille du Prophète et leurs Chiites (Partisans).

Mais en tout premier lieu, le but de Mo'awya était de pouvoir renforcer la future accession au Califat de son fils, Yazid, envers qui une grande partie des musulmans était défavorable. Il faut savoir et ce n'est pas un secret, que l'on soit Chiite ou Sunnite, que Yazid n'avait aucun principe et que ce n'était pas une personne de bien.

Mo'awya décréta des mesures sévères afin d'apposer son autorité et les humiliations envers al Hussein(as) et la famille du prophète(sas) fera partie de ces mesures jusqu'à la fin de l'injuste vie de Mo'awya en l'an 60 de l'Hégire.

Yazid accéda donc au Califat selon les directives et les infamies prévues par son père.

Mo'awya peu de temps avant de mourir avait demandé aux notables musulmans qu'ils prêtent serment d'allégeance à Yazid.
Malgré tout, al Hussein (as) ne fut pas contraint de prêter serment d'allégeance, peut-être est-ce dut au fait que Mo'awya se sentait mourir et que l'approche du jugement se faisait courte ? Ce que nous savons, c'est qu'il avait dit à Yazid dans ses dernières volontés, que si al Hussein(as) devrait refuser de prêter allégeance, qu'il ne devrait jamais le contraindre.

Yazid n'écouta pas les conseils de son père (qui dans la fin de sa vie sentant la mort venir avait eut plus de lucidité).
L'égoïsme et la méchanceté de Yazid l'emportèrent immédiatement après la mort de ce dernier.

Al Hussein (as) se trouvait à Médine et le Califat imposteur se trouvait à Koufa. Donc Yazid donna l'ordre au gouverneur de Médine qu'il fasse prêter serment d'allégeance à l'Imam al Hussein (as) et il ajouta qu'en cas de refus, que sa tête devrait être tranchée et envoyée à Damas.

Al Hussein (as) fut mis au courant par le gouvernement de Médine de l'ordre de Yazid et il demanda un délai de réflexion et profita de ce délai pour partir à la Mecque avec sa famille, où il chercha refuge dans l'enceinte Sacrée d'Allah, lieu qui le mettra à l'abri de l'injustice. Ceci se déroula entre les mois de Rajab et Cha'bane de l'an 60 de l'Hégire.

Durant 4mois al Hussein (as) resta à la Mecque. Toute la nation Islamique fut au courant du geste d'opposition envers le Calife imposteur de Koufa. Beaucoup de musulmans envoyèrent des lettres où se déplacèrent afin de soutenir l'initiative du petit-fils de l'envoyé d'Allah.

Des gens de l'Irak et particulièrement de Koufa, ces derniers en avaient eu assez du Califat de Mo'awya et redoutaient encore plus celui de son fils. Les gens de l'Irak demandèrent à al Hussein (as) qu'il soit leur guide et qu'il accepte de prendre le commandement de la population dans une perspective de soulèvement contre Yazid.

Al Hussein (as) resta à la Mecque jusqu'a la période du Pèlerinage (al Hajj) et lors de cet évènement rituel, quelques fidèles au pouvoir de Yazid se rendirent à la Mecque comme pèlerins, avec l'ordre de le tuer à l'aide d'armes cachées sous leurs habits pendant qu'ils étaient en état d' IHRAM (sacralisation)

L'Imam abrégea les rites du pèlerinage et décida de partir. Il se dressa au milieu de la grande foule des pèlerins et, en un bref discours, annonça qu'il s'apprêtait à partir pour l'Irak.

Dans ce discours, il déclara également qu'il tomberait bientôt en martyr et demanda aux musulmans de l'aider à atteindre le but qu'il s'était fixé, il leurs demanda d'offrir leurs vies sur la voie d'Allah. Le jour suivant, il partit avec sa famille et un groupe de ses partisans vers l'Irak.

Al Hussein (as) était déterminé à ne pas prêter serment d'allégeance à Yazid et savait très bien qu'il serait tué. Il était conscient que sa mort était inévitable, qu'il serait face à la puissance militaire des Omeyyades.

L’Imam (as) se dirigeait vers Koufa et avant d'y arriver, il envoya un émissaire digne de confiance dans la ville, afin de voir si les gens de Koufa qui l'avaient invité comme guide de l'Islam étaient toujours bien disposés et n'avaient pas retournée leur foi.

Mais les gens de Koufa avaient pour la plupart reniés leurs paroles envers al Hussein (as) et pour la plupart avaient peur des hommes de Yazid se trouvant dans les murs de la ville.

Ces derniers étaient commandés par Oubaidallah ibn Zyad qui fit exécuter l'émissaire de l'Imam, ainsi que l'un de ses sympathisants bien connu à Koufa.

Leurs pieds avaient été attachés et ils furent traînés dans les rues. La ville et les environs avaient été placés sous stricte surveillance et d'innombrables soldats de l'ennemi attendaient al Hussein (as). Il n'y avait pas d'autre choix pour lui que d'avancer vers la mort.

Ce fut là que l'Imam exprima sa ferme détermination à aller de l'avant et à mourir en martyr. KOULOU YAWMINE 'ACHOUA WA KOULOU ARDHINE KARBALA "CHAQUE JOUR EST 'ACHOURA et CHAQUE TERRE EST KARBALA"

Parole de l'Imam Ja'far as-Sadeq (as)

Lorsque l'Imam al Hussein (as) et ses compagnons arrivèrent dans le désert de Karbala, ils furent encerclés par l'armée de Yazid.

Débuta alors un siège de 8 jours, al Hussein (as) et ses compagnons restèrent dans ce désert attendant que l'étau se réduise peu à peu autour d'eux. Ils demeurèrent en attente, alors qu'entre-temps, le nombre des ennemis augmentait.

L'armée de Yazid comptait près de 30.000 hommes, un immense détachement contre une poignée d'homme que la sècheresse et la faim avaient pourtant déjà accablé. Pourtant, le fait que Yazid ait détaché autant de moyens contre al Hussein (as) ne doit pas nous étonner.

Pendant le siège, l'Imam mit tout en oeuvre afin de consolider ses positions, pour ce faire, il sélectionna les plus vaillants (les moins affaiblis) parmi les hommes fidèles qui l'avaient suivis.

Durant la nuit, il entama un prône assez bref concernant les espérances à avoir sur l'issue de l'affrontement rendu inévitable.

Il n'y avait rien à espérer sinon la mort et le martyre. L'Imam al Hussein (as) dit alors aux hommes qu'ils n'étaient plus tenus de rester à ses côtés car seule sa personne intéressait l'ennemi. Il les libérait de toute obligation pour qu'ils puissent fuir sans se faire repérer et ainsi sauver leurs vies.

Une quarantaine d'hommes restèrent au près d'al Hussein (as), ainsi que les membres des Beni Hachim présent.

A nouveau, l’Imam (as) dit à ceux qui étaient restés que seule sa personne intéressait les injustes et qu'ils pouvaient fuir s'ils le désiraient. Ceux qui étaient restés lui répondirent qu'ils ne se détourneraient pour rien au monde du chemin de la vérité sur lequel ils étaient à l'instant.

Ils raffermirent leurs convictions concernant l'évidence de la véracité de leurs actions commune avec al Hussein (as) et ils jurèrent qu'ils ne l'abandonneraient jamais.

La dernière goutte de sang de leur corps serait pour sauver la vie d'al Hussein et sa famille.

Le jour précédent l'affrontement, l'Imam al Hussein (as) demanda un délai pour prier toute la nuit et se détermina à entrer dans la bataille le lendemain.

Le 10ème jour du mois de Mouharam de l'année 61 de l'Hégire, l'Imam fit face à l'ennemi avec son petit groupe de fidèles, de moins de 80 personnes.

Parmi eux, figuraient 40 compagnons, et de une trentaine de membres de l'armée de Yazid qui sur un élan de foi, l'avaient rejoint durant la nuit et le jour même du conflit. Le reste de ce petit groupe étaient sa propre famille.

Ce jour est appelé youm al achoura ce jour terrible, l’Imam (as) et ses compagnons se battirent jusqu'à la mort, et ils devinrent à jamais les martyrs de Karbala.

Parmi ces martyrs, il y avait aba Fadhl al Abbas(as) qui lutta jusqu'a avoir les bras coupés pour que l'étendard du prophète(sas) reste levé face à l'armée injustes.

Parmi les martyrs, il y avait 2 enfants de l'Imam al Hassan (as), qui n'étaient âgés que de 13 et 11 ans.

Il y avaient aussi les jeunes enfants de l'Imam al Hussein(as), qui n'étaient âgés que de 5 ans pour l'un et quelques mois pour l'autre. Le bébé fut tué d'une flèche de l'armée maudite.
Les ennemis d'al Hussein (as) et de l'Islam décapitèrent les corps des martyrs, les mirent à nus et les laissèrent sur le sol sans les inhumer.

Après, ils emmenèrent les membres restant de la famille d'al Hussein (as) ainsi que les têtes des martyrs, à Koufa pour les exhibées devant les injustes.

Parmi les prisonniers, il y avait Ali ibn al Hussein, Zayn al abidine (as), ainsi que le futur quatrième Imam, son fils de 4 ans, Mohammad ibn Ali, al Baqr (as) qui devait devenir le cinquième Imam et enfin Hassan Moussanna qui fut trouvé presque mort et sauvé in extremis de décapitation.

La tragédie de Karbala reste et restera l'évènement marquant la cruauté des hypocrites. La manière avec laquelle ils ont traités les survivants, femmes et enfants, leur faisant faire figuration devant les gens de ville en ville comme des prisonniers fut également atroce, pour eux la mort aurait été peut-être moins avilissante.

Les proclamations de face Verdana Zayneb al Koubra(as) ainsi que les discours proclamés par Zayn al abidine, le 4ème Imam, contre l'oppression des Omeyyades, alors qu'ils étaient eux 2 prisonniers, provoquèrent dans les temps qui suivirent, le déclin des Omeyyades.

La fausseté du pouvoir soutenu par Mo'awya depuis des années tomba après que cet atrocité ouvrit les yeux de ceux qui ne l'avaient pas encore fait car, l'affaire prit une telle ampleur que Yazid lui-même nia être mêlé à cet acte injuste et condamna publiquement les actions qu'il avaient ordonnée à ses délégués.

Le peuple après, il faut le dire avoir été passif ou ignorant commençât à organiser des manifestations contre Yazid et tout le pouvoir Omeyyades pendant une douzaine d'année. Durant cette période, beaucoup de sang coula mais le retour aux vraies valeurs de l'Islam, celui de Mohammed (sas) et sa Sainte famille (as) n'en fut que renforcé.

La vie de l'Imam al Hussein (as) fut sacrifiée, mais ce ne fut pas en vain.

Contre l'oppression des tyrans, l’Imam al Hussein (as) lutta d'abord verbalement et puis, le choix ne lui ayant pas été donné, il tomba comme martyr.

Aujourd'hui des millions de musulmans à travers le monde se remémorent chaque année ce récit tragique, pour que personne ne l'oublie.
LA'ANATOU LAHA 'ALA DZALIMINE

QUELQUES PAROLES DE L'IMAM AL HUSSEIN (as)

-Je ne vois en la mort qu'un bonheur et en la vie parmi les injustes qu'une angoisse.

-Les gens sont les esclaves de cette vie alors qu'ils tâtent à peine la religion. Ils continuent à garder cette dernière tant qu'elle leur rapporte du bien, mais dés qu'ils sont touchés par l'épreuve, les religieux deviennent rares.

-Si vous n'arrivez pas à être de bons croyants alors au moins soient des hommes libres.

Arash une arme de précision de très grande qualité qu'il conviendrait peut-être mieux appeler " canon de sniper" , tant est grande sa force et large, sa précision . Arash est utilisé pour viser des hélicoptères de combat. en effet des fusils de précision avec de gros calibre qu'ils ont comptent parmi des armes les plus redoutables et les plus décisives sur le champ de bataille. 
Sur le champ de bataille, quelque fois une seule balle, une seule cartouche change le sort des combats si bien sûr cette balle soit tirée de façon à abattre la cible. et c'est que le personnage de " sniper" pèse de tout son poids. les forces terrestres de l'armée iranienne ont réalisé de gros progrès dans le domaine de blindage, de véhicules de combat . Mais le fusil de précision est un autre domaine où les ingénieurs iraniens ne cessent d'innover : le fusil de précision 'Chaher" est a été dévoilé il y a quelques semaines, un fusil dont le calibre est de 14.5 mm . son poids est de 22 kilogrammes et il mesure 185 centimètres. Ce redoutable fusil de précision est capable de viser des tranchées en béton, des véhicules blindés, des hélicoptères de combat , des rassemblements d'ennemis et ce à une distance de 3000 mètres. la semaine dernière, un autre fusil de précision, Arash a été dévoilé, cette fois par les techniciens de l'unité d'ingénierie des Pasdarans . c'est une arme de précision de 20mm , aussi performante qu'un canon ! c'est l'arme la plus redoutable que l'Iran ait conçue pour abattre les hélicoptères ennemis mais qui est dans le même temps à même de frapper les cibles terrestres , les cibles blindées et les tranchées. il pèse de 18 à 20 kilogrammes , un peu moins lourd que Chaher . les cibles placées de 2000 mètres à 2500 de distance sont facilement accessibles pour Arash qui est doté de caméra optique. Arash a une seule version étrangère, un fusil de précision sud africain qui a des défauts, défauts corrigées dans le modèle iranien . la version sud africaine coûte 15000 dollars ce qui revient à dire que l'arme de précision iranienne est aussi une source d'économie pour l'Iran. les forces armées iraniennes s'apprêtent à soutenir des combats très lourds et très longs et qui seraient très probablement sous forme assymétrique.

Les participants de la réunion ont présenté leurs points de vue concernant l’unité et les difficultés au sein de la communauté musulmane.
En marge de la conférence annuelle de la paix et de l’unité en Ecosse, une réunion est tenue en présence des oulémas chiites et sunnites dont l’ayatollah Araki, secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques.

En plus des oulémas chiites et sunnites, les activistes religieux, des professeurs d’université et des étudiants ont participé à cette réunion.

Dr. Kemal Helbawi, activiste religieux et politique égyptien, a parlé de l’Histoire de la constitution des Etats islamique dans tous les quatre points du monde. La seule révolution qui est finit en constitution d’un Etat est celle de l’Iran. Cette révolution est guidée par l’Imam Khomeiny. Elle est le résultat du recours à l’islam orthodoxe et aux instructions du coran, a-t-il ajouté.

Dans son discours, l’ayatollah Araki a précisé que le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques est prêt soutenir pleinement des activités qui se réalisent dans le but de l’unité entre les écoles islamique, soit ils seront en Ecosse ou ailleurs dans le monde.

La Tunisie était engagée samedi dans les derniers préparatifs pour ses premières législatives depuis la révolution de 2011, un scrutin crucial pour lequel un vaste dispositif de sécurité sera déployé par crainte d'attaques extrémistes.
La campagne pour ces élections, qui seront suivies le 23 novembre d'une présidentielle, a été dans l'ensemble pacifique.

Samedi et dimanche, les partis sont tenus au silence, si bien que leurs derniers meetings de campagne se sont déroulés vendredi soir.

Selon les observateurs, deux partis partent favoris: les islamistes d'Ennahda, au pouvoir de début 2012 à début 2014, et leurs principaux détracteurs de Nidaa Tounès, une formation hétéroclite rassemblant aussi bien des anciens opposants au dictateur déchu de Zine El Abidine Ben Ali que des caciques de son régime.

Près de 5,3 millions d'électeurs sont convoqués aux urnes dans 33 circonscriptions afin d'élire à la proportionnelle 217 députés parmi les quelque 1.300 listes candidates. Les Tunisiens de l'étranger votent pour leur part depuis vendredi dans leurs pays respectifs.

Si la Tunisie fait figure aux yeux de la communauté internationale de dernier espoir de transition démocratique réussie parmi les pays du Printemps arabe, les autorités n'en craignent pas moins des attaques extrémistes visant à faire dérailler les élections.

L'accès à la mosquée Al-Aqsa, dans la vieille ville de Jérusalem, a été limité pour la prière du vendredi des Palestiniens, qui s'est déroulée sans incidents, a annoncé la police israélienne, après des affrontements dans la nuit à Jérusalem-Est.
Les Palestiniens de moins de 40 ans n'ont pas été autorisés à accéder à l'esplanade des Mosquées, a indiqué Loubna Samri, porte-parole de la police israélien.

Selon Mme Samri, quelque 8.000 fidèles palestiniens ont prié à Al-Aqsa et des centaines d'autres ont effectué la prière dans des endroits adjacents.

La limitation d'accès à l'esplanade est intervenue 36 heures après une attaque perpétrée par un Palestinien. Cet attentat a généré de nouveaux heurts à Jérusalem-Est, occupée et annexée par Israël depuis 1967 et secouée depuis des mois par des affrontements quasi quotidiens entre Palestiniens et policiers israéliens à cause de l'occupation des appartements palestiniens par des colons israéliens.

La chef de l’Assemblée des femmes musulmanes, Touba Kermani a pris son discours via la vidéo conférence depuis la siège de l’Agence de presse TAGHRIB (APT) à la conférence des femmes musulmanes de l’Angleterre.
La chef de l’Assemblée des femmes musulmanes a présenté l’Assemblée et ses objectifs aux participants de la conférence de femmes musulmans du Royaume uni.

Tous les groupes chiites et sunnites reconnaissent des droits des femmes. Comme il y a des problèmes dans ce domaine, le Conseil mondial du rapprochement des écoles islamique a constitué cette ONG en 2013.

Les femmes subissent beaucoup de problèmes dans les pays comme l’Irak, la Syrie, la Palestine et la Nigéria. L’Assemblée vérifiera toutes les questions des femmes musulmanes, a-t-elle ajouté.

En réaction aux actes islamophobes, les mosquées australiennes ont décidé de répondre à ces attaques en appelant en Islam. En effet, les actes islamophobes découlent d’une absence de connaissance au sujet de l’Islam. Les musulmans australiens comptent donc résoudre le problème en le traitant à la source.
C’est ainsi qu’une dizaine de mosquées ouvriront leurs portes ce samedi afin d’accueillir les non musulmans souhaitant en savoir davantage sur l’Islam. Samier Dandan, président d’une association musulmane a déclaré que ces portes ouvertes sont « la première initiative entreprise sur une plate-forme nationale dans le but de briser les idées fausses et les perceptions négatives sur l’Islam », propos relevés par The Sydney Morning Herald. Une grande première dans le pays afin d’inciter les gens à s’intéresser à l’Islam au lieu de juger hâtivement et négativement.
Cette initiative a donc pour objectif de déconstruire les préjugés mais également d’appeler à l’Islam, une religion de paix et de partage. C’est en ce sens que Samier Dandan a confié : « Nous invitons tous les musulmans et les non musulmans en particulier à partager l’expérience de ce qui se passe dans la vie quotidienne d’un musulman et ce qui se passe à l’intérieur de la mosquée ».
Certains non musulmans prévoient déjà de participer à l’événement. Parmi eux, le pasteur Brad Chilcott qui a affirmé : « C’est une occasion vraiment importante pour en savoir plus sur nos voisins et amis musulmans et comprendre leur point de vue ».
L’organisation de journées portes ouvertes au sein des mosquées pourrait ainsi permettre à des personnes ignorantes de se renseigner au sujet de l’Islam et de ses principes. Cet événement est d’autant plus remarquable qu’il a lieu à l’échelle nationale. Il y un mois de cela, une mosquée australienne organisait « le jour des mosquées » afin de répondre aux préjugés. La communauté musulmane d’Australie se montre donc active dans l’appel à l’Islam.