
تقي زاده
Deux films iraniens dans les salles de Tunis
Trois films iraniens « Un berceau pour maman », « Un baiser à la lune » d’Homayoun Assadian, et « La route bleue de la soie » de Mohamad Bozorgnia, sont actuellement diffusés dans les salles de cinéma de Tunis à l’occasion de la semaine iranienne de la culture inaugurée le 13 octobre 2014.
Selon l’agence internationale de presse coranique (IQNA), les représentations ont commencé le 15 octobre 2014 avec le film « Le bassin du dessin » en présence des ministres de la culture des deux pays et de Manutcher Mohamadi, réalisateur du film « Jeudi après midi ».
Avant la représentation, Morad Al Sakeli, ministre tunisien de la culture, a remis un prix à Sadegh Ramazani Golafza’i, attaché culturel iranien, pour le remercier de ses efforts pour le développement des relations entre les deux pays.
L’Hodjat-ol-islam Mostafa Brujerdi, ambassadeur iranien en Tunisie, participait à cette réunion ainsi que Mehrdad Hassani, réalisateur du film « Silence » et Ali Jannati, ministre iranien de la culture, qui ont tous les deux reçu des prix et des récompenses.
Mehrdad Hassani a reçu le prix de la compétition du court métrage « Ghalibie » puis le film « Le bassin du dessin » a été diffusé sous titré en arabe.
Cette manifestation culturelle était organisée par le Conseil culturel des relations islamiques et l’attaché culturel de la république islamique d’Iran en Tunisie, dans le cadre des actions de coopération culturelle entre les deux pays.
Nucléaire: les ministres arrivent à Vienne pour poursuivre le dialogue
Le secrétaire d?État américain John Kerry est arrivé mercredi matin à Vienne pour poursuivre les discussions sur le dossier nucléaire iranien, dans lequel il juge un accord avec Téhéran "pas hors de portée".
"Je ne crois pas qu'il soit hors de portée, mais nous avons des questions difficiles à résoudre", a déclaré avant son départ de Paris M. Kerry, attendu dans la capitale autrichienne par son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif.
Le temps presse, à six semaines de la date butoir fixée pour parvenir à un accord global. Dans ce contexte, M. Zarif s'est voulu également optimiste, affirmant à la télévision d'État iranienne que "les différences notables" entre les grandes puissances du "5+1" (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) et l'Iran n'étaient "pas insurmontables".
Les "5+1" et l'Iran tentent d'aboutir d'ici à cette date à un accord historique définitif sur l'épineux dossier du nucléaire iranien, pour mettre fin au différend qui empoisonne les relations internationales depuis douze ans.
"Toutes les questions sont liées et il est nécessaire d'aboutir à un résultat pour toutes les questions", a précisé le ministre iranien après avoir rencontré mardi soir la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton, qui se trouve aussi à Vienne.
Il a reconnu que les "discussions prennent du temps et il se peut qu'on ait besoin de plus de temps pour discuter de ces solutions", suggérant à nouveau qu'un report de la date-limite du 24 novembre était envisageable.
- Date butoir "pas sacrée" -
Le ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov, à l'issue de sa rencontre mardi soir avec M. Kerry à Paris, a également abondé dans ce sens, estimant que le 24 novembre "n'est pas une date sacrée".
La rencontre entre Mme Ashton, M. Zarif et M. Kerry est programmée à la mi-journée dans la capitale autrichienne.
Les discussions doivent être suivies jeudi, toujours dans la capitale autrichienne, d'un "mini-round" des négociations associant tous les acteurs du dossier (Iran et "5+1") au niveau des directeurs politiques.
Les grandes puissances, qui soupçonnent l'Iran de chercher à se doter de capacités nucléaires militaires - ce que Téhéran dément - exigent que la république islamique réduise drastiquement ses capacités.
L'Iran a toujours affirmé mener un programme strictement pacifique et revendique le droit d'exploiter une filière nucléaire civile complète, notamment pour produire de l'électricité et pour des programmes de traitement médicaux de certains cancers.
Un accord partiel a été conclu en novembre 2013, selon lequel Téhéran a réduit certaines de ses activités en échange d'un allègement des sanctions à hauteur de 7 milliards de dollars.
Mais faute de nouveaux progrès significatifs, la date initialement prévue du 20 juillet pour parvenir à un accord global a dû être repoussée au 24 novembre.
- Avancée pour plus de temps -
Malgré une reprise des négociations formelles le mois dernier à New York, les deux camps reconnaissent que "plusieurs" points de divergence importants subsistent.
Le principal désaccord porte sur les capacités de Téhéran à produire de l'uranium enrichi
La durée de validité d'un éventuel accord et le rythme de levée des sanctions restent également très débattus, Washington souhaitant un accord portant sur au moins dix ans et Téhéran sur beaucoup moins.
Un nombre croissant d'analystes estiment désormais improbable qu'un accord global puisse être conclu dans les délais et évoquent la possibilité d'un nouvel accord intérimaire.
"Un accord général d'ici au 24 novembre ne semble plus probable. En revanche, il est possible d'arriver à une avancée qui justifierait de se donner plus de temps", et de fixer une nouvelle date, estime Ali Vaez, de l'institut International Crisis Group, interrogé par l'AFP.
Selon l'analyste Kelsey Davenport, de l'organisation américaine Arms Control Association, il est cependant "probable" que les faucons dans les deux camps "s'opposent à un nouveau délai et tentent de faire échouer les négociations".
Ebola répand une odeur de poudre, par Zouhir Mebarki
Branle-bas de combat.
L'ONU s'est emparée du sujet. Les ministres de la Santé de l'Union européenne tiendront, jeudi prochain, une réunion extraordinaire. Les Etats-Unis n'ont pas attendu, pour intervenir, militairement, au Libéria. Il est même question de créer un OTAN «médical». La France a institué des contrôles sanitaires, dans ses aéroports. C'est tout l'Occident, qui s'apprête à partir en guerre contre... le virus Ebola. Ce n'est, malheureusement, pas, dans le sens figuré. Des interventions militaires, à l'instar de celle des Etats-Unis, au Libéria, dans les pays d'Afrique de l'Ouest, touchés par l'épidémie, sont en cours de préparation. L'OMS a annoncé que le virus a fait plus de 4.000 morts. Elle prévient, également, que le taux de létalité du virus peut atteindre 90%. Elle déclare qu'il y a cinq espèces d'Ebola. Celui qui sévit, en Afrique de l'Ouest, est de l'espèce «Zaïre». Les premiers «producteurs» du virus seraient les chauves-souris, qui ont contaminé l'homme. Depuis, c'est la transmission interhumaine. C'est que ce virus ne date pas d'hier. Sa première apparition date de 1976, avec près de 500 morts, en RDC et au Soudan. Puis, il y a comme une accalmie, jusqu'en 1995, où il ressurgit, brusquement, en RDC, entraînant la mort de plus de 250 personnes. Autre accalmie et résurgence, cette fois, en Ouganda, où il contamine plus de 400 personnes et en tue la moitié. C'était en 2000. Il re-flambe, en 2003, au Congo, avec 128 morts. «Rémission» de quatre années, puis, il revient, en 2007, en RDC et en Ouganda. Plus de 200 morts. Il se «repose» 7 ans et revient, cette fois, en Afrique de l'Ouest, où il sévit, actuellement, avec, au «compteu», plus de 4.000 morts. Un parcours difficile à expliquer, scientifiquement. Un parcours, qui ressemble à des «sorties» ratées. La dernière étant la plus mortelle. De plus, et 38 ans après sa première apparition, aucun traitement, ni vaccin, n'ont pu être mis au point. Ce n'est que très récemment, que le monde a appris l'existence, en Occident, de traitements expérimentaux. Ce qui a permis d'utiliser quelques spécimens, dans des cas précis. Autre particularité de la version 2014 du virus Ebola, des pays occidentaux et non des moindres, comme les Etats-Unis, le Canada, l'Espagne, l'Allemagne, ont eu, sur leur sol, des cas. Très peu. Un ou deux cas. Mais cela a suffi pour faire monter la mayonnaise. Et surtout justifier les «aides». Humanitaires. Financières. Et même...militaires. D'où l'évocation d'un Otan «médical». Avec une formule plus nuancée, l'Union européenne parle «d'un mécanisme de transport aérien stratégique», pour évacuer les travailleurs de la santé des organisations humanitaires. Autres signes de mauvais augure. Les couvertures médiatiques appuyées des «grèves» des croque-morts, qui réclament d'être payés, sinon ils n'enterreront plus les malades du virus. Un malade du virus, qui «s'échappe» d'un centre de confinement, pour semer la panique, dans les rues. Sans compter des villes entières, où la population n'a pas le droit de sortir plusieurs jours. Autant d'ingrédients, qui nécessitent, effectivement, des forces d'intervention, pour assurer l'ordre. Et pour clore ce tableau noir, l'OMS annonce, presque à voix basse, qu'une gamme de traitements, ainsi que deux vaccins «potentiels», sont en cours d'évaluation de «l'innocuité», chez l'homme. Par qui et où? L'OMS ne le dit pas. Par contre, la Russie, par la voix du vice-Premier ministre, Olga Golodets, a annoncé, lundi dernier, que «le développement d'un vaccin contre le virus Ebola touche à sa fin». En outre, la Russie va envoyer, en Afrique de l'Ouest, un antiviral, efficacement, utilisé contre «un cousin» d'Ebola. Cette voix d'espoir n'est pas répercutée par les médias occidentaux. Ni par l'OMS. Pourquoi? Cela gênerait-il les préparatifs militaires en cours? Aucun autre argument n'est avancé!
Le hadith de Ghadir est la déclaration la plus claire faite par le Noble Prophète (PSL) sur l’imamat
Selon les historiens, en retour du dernier pèlerinage (pèlerinage d’Adieu), dans un endroit appelé « Ghadir Khumm », accompagné par des milliers de pèlerins de la Maison de Dieu, le Noble Prophète de l’Islam (PSL) a rassemblé les gens pour leur annoncer qu’il était porteur d’un message qu’il avait pour devoir de le communiquer dans les plus brefs délais et que dans le cas échéant, sa mission resterait incomplète.1
Au cours de cette audience, le Prophète (PSL) a demandé aux gens : الست اولی بکم؟ « Est-ce que je n’avais pas été votre dirigeant et dans la gestion de vos affaires, je n’avais pas la supériorité sur vous ? »
Après avoir entendu l’affirmation des participants sur son vilayat, le Prophète a continué : من کنت مولاه فهذا علی مولاه« Quiconque dont je suis le seigneur, Ali est alors son seigneur ». Puis descendit un verset qui confirmait la plénitude de l’Islam et la satisfaction de Dieu de cette noble religion. 2
Cet événement a été inscrit dans les livres de tradition et d’histoire musulmans comme un événement historique certain et plus de 360 religieux musulmans l’ont rapporté. 3 Des livres indépendants traitent également cet événement. C’est pourquoi, il n’existe aucun doute sur les circonstances de cet événement et la transmission d’un tel message de la part du Noble Prophète (PSL) et s’il existe des divergences au sein des chiites et des sunnites, elles viennent du niveau de la conception du contenu de ce message.
Les chiites estiment que le contenu du message concerne la nomination d’Ali (AS) au poste de vilayat des musulmans et certains sunnites, justifient le message, en disant que le vilayat ne signifie pas le califat, mais que le Prophète de l’Islam (PSL) a voulu par là, présenter Ali (AS) comme une personne qui doit faire l’objet de l’affection et du respect de tout le monde. 4
Pour les chiites, le hadith comporte des témoignages qui ne laissent aucun doute que l’événement de Ghadir annonçait officiellement le califat de l’honorable Ali (AS).
Références :
1. O messager, communique ce qui a été descendu vers toi de la part de ton Seigneur, si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais pas communiqué Son message. ( Plateau servi, verset 67).
2. Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et il M’agrée que la Soumission soit votre religion. (Plateau servi, verset 3)
3. Allameh Amini, Al Ghadir, vol. 1, pp 14-15.
4. Allameh Sayed Charafeddin, Al Morajeat, lettre 57.
"L'Irak appelle à l'aide le général Soleymani" !!
le journal libanais et proche du courant du 14 mars, citant des sources irakiennes anonymes affirme que " l'Etat irakien a appelé le chef de la force Qods, force élite du Corps des Gardiens de la Révolution islamique" à lui apporter aide et assisstance! " Bagdad est en danger. En ce sens, les commandants militaires et sécuritaires irakiens ont tenu des réunions d'urgence au siège de l'ambassade américaine à Bagdad ( ndlr : une véritable complexe militaire-administratif avec ses 2000 employés !!) ainsi qu'au ministère irakien de la Défense pour évoquer en détail une feuille de route destinée à neutraliser la très probable offensive d'envergure de Daech contre la capitale" et le journal de prétendre : " le gouvernement irakien a lancé un appel d'aide au commandant en chef de la force de Qods et aux conseillers militaires iraniens pour faire face à toute éventuelle détérioration de la situation sécuritaire". Le journal ajoute un dernier détail : " le général Soleymani suirt de très près le cours des combats contre Daech et les démarches entreprises par les forces irakiennes dans des zones sécuritaires de Bagdad. il supervise aussi l'envoie des forces volontaires supplémentaires sur le front de combat et ce dans l'objectif strict d'éviter toute " fissure" dans le camp des forces irakiennes face à Daech". les sources iraniennes n'ont pas encore réagi à cette information mais une chose est sûre: le front de combat à Al Anbar a connu une très forte déterioration ces derniers jours et une base militaire des forces irakiennes est tombées lundi entre les mains des terroristes qui contrôlent quelques 70% de la province d'Al Anbar désormais. Si les terroristes parviennent à s'emparer de cette province stratégique, ils seront en mesure d'encercler Bagdad et de là à lancer des attaques contre la capitale. dès hier, les foprces de l'armée Badr ont été chargées de partir à Al Anbar. selon des sources informées, près de 13000 terroristes se sont massés aux portes de la capitale et comptent la prendre d'assaut depuis le sud-ouest.
Daesh : l'Iran, à deux pas d'entrer en guerre?
Le président du Centre d’études stratégiques et internationales examine la possibilité d’une action militaire iranienne contre Daesh.
«La donne a changé, au Moyen-Orient, et il est possible que l’Iran entre en action, militairement, pour se défendre, face au danger du terrorisme», a déclaré Amir Moussavi, Président du Centre d’études stratégiques et internationales. Il estime que la coalition internationale créée par les Etats-Unis ne cherche pas, réellement, à éradiquer l’organisation terroriste de Daesh, mais qu’elle poursuit la réalisation d’autres objectifs, dans la région du Moyen-Orient. Selon lui, plusieurs pays membres de cette coalition, comme les Etats-Unis, les Emirats arabes unis, le Qatar, l’Arabie saoudite, etc. avaient, eux-mêmes, soutenu les groupes terroristes, afin de renverser le gouvernement du Président Bachar al-Assad, en Syrie, et le gouvernement chiite, à Bagdad.
Amir Moussavi a ajouté que les pays, qui soutenaient le terrorisme, avaient fixé quatre missions principales, pour ces groupes terroristes : 1) ternir l’image de l’Islam et du monde musulman, par des actions inhumaines et des crimes odieux, 2) éclipser l’importance de la question de la Palestine, 3) diviser les Musulmans, au nom de la guerre entre Sunnites et Chiites, 4) détruire les infrastructures des pays, qui se trouvent, près des frontières de la Palestine occupée, comme l’Irak, la Syrie, le Liban et la Jordanie.
Le président du Centre d’études stratégiques et internationales estime qu’entre-temps, d’autres missions ont été, également, définies, pour les terroristes de Daesh. Par exemple, à la demande de la Turquie, les terroristes de Daesh s’en prennent aux Kurdes, en Syrie, car Ankara ne pouvait pas supporter l’autonomie des Kurdes syriens. Les dirigeants turcs considéraient l’autorité autonome des Kurdes, dans le Nord de la Syrie, comme un danger, pour leur sécurité nationale, d’autant plus que le gouvernement d’Ankara entretient des relations fragiles avec sa population kurde. En outre, les Kurdes de Kobani constituaient un obstacle, devant le transfert facile du pétrole volé de Raqqa vers la Turquie, par les terroristes de Daesh. Amir Moussavi a précisé : «Ces derniers mois, les Kurdes de Kobani exigeait de Daesh un droit de transit, pour le transfert du pétrole volé de la Syrie vers les villes turques. Ainsi, le prix que les Turcs devaient payer, pour ce pétrole volé, avait doublé. Daesh vendait ce pétrole volé aux Turcs, entre 10 et 15 dollars, le baril, tandis que les Kurdes de Kobani recevaient, aussi, entre 10 et 15 dollars de droit de transit !» Amir Moussavi a ajouté que la Turquie a planifié les attaques de Daesh contre Kobani, pour que le pétrole volé de la Syrie arrive, plus facilement, et avec un prix moins élevé, vers les villes turques.
Selon le président du Centre d’études stratégiques et internationales, une autre mission a été, également, définie, pour les terroristes de Daesh et du Front Al-Nosra. Tandis que ces deux organisations terroristes se battaient l’une contre l’autre, dans plusieurs régions syriennes, on leur a demandé de s’unir, pour faire la guerre au Hezbollah libanais. La semaine dernière, ces deux groupes terroristes ont mené une opération conjointe, à Baalbek (Liban) et à al-Ghalamoun, (Syrie), pour s’emparer des bases du Hezbollah libanais. Mais les combattants du Hezbollah ont réagit vite, et ont déjoué le plan des terroristes, en tendant des pièges, sur leur route.
En Irak, les terroristes de Daesh ont une autre mission : ils doivent partager leurs succès avec les résidus du parti Baath de Saddam Hussein. C’est une vengeance, pour le compte des Etats-Unis, qui n’a pas pu créer une base militaire, sur le territoire irakien, après le retrait de ses forces de ce pays. Pour se venger du gouvernement de l’ancien Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, les Etats-Unis ont préparé le terrain à ce que Daesh s’unisse avec les résidus du parti Baath, en Irak. Les négociations entre les deux parties sont, actuellement, en cours, au Qatar. Cependant, Amir Moussavi a émis l’espoir que la résistance du peuple et du gouvernement irakiens puisse déjouer ce complot des ennemis de l’Irak. Amir Moussavi souligne que les terroristes de Daesh disposent bien des moyens nécessaires, pour réaliser ces missions. Dans les régions qu’ils ont occupées, ils ont largement accès au pétrole et aux ressources en eau. Par conséquent, la coalition internationale contre Daesh n’est qu’un mensonge. «Depuis la formation de la coalition contre Daesh, les terroristes de ce groupe ont occupé plus de terres, en Syrie et en Irak. Les avions de la coalition internationale prennent pour cible certaines positions des terroristes, mais ils détruisent, aussi, les infrastructures syriennes et irakiennes, dont les raffineries de pétrole, les universités et les bâtiments publics. Le but de cette action est d’affaiblir l’axe de la Résistance, dans la région, ce qui pourrait constituer un risque, pour la République islamique d’Iran», a-t-il ajouté.
Le président du Centre d’études stratégiques et internationales a ajouté que les autorités militaires et diplomatiques de Téhéran ont bien compris le changement de la donnée, au niveau régional, et ils émettent de nouveaux signaux portant sur l’éventualité d’une action militaire iranienne contre l’organisation terroriste de Daesh. Amir Moussavi a rappelé que, jusqu’à présent, les responsables iraniens se concentraient sur l’offre de conseils aux forces militaires syriennes ou irakiennes, mais on dirait bien qu’on est, à présent, en train d’examiner la possibilité et la nécessité de l’envoi de troupes, pour combattre les terroristes. Amir Moussavi a ajouté que les terroristes de Daesh ont développé leurs activités, près de Bagdad, notamment, à Ramadi. Ils veulent occuper la ville de Ramadi, pour pouvoir créer un axe, qui renforcerait leur position de Ramadi, jusqu’à la frontière de la Jordanie. Dans ce cas, la République islamique d’Iran ne pourra plus rester dans l’inaction, d’après cet analyste politique, et devrait prendre des mesures concrètes, pour se défendre, face aux menaces des terroristes extrémistes de Daesh. Amir Moussavi prévoit que, dans un proche avenir, l’Iran pourrait prendre des mesures militaires, pour mettre fin au jeu ridicule de la guerre de la coalition internationale contre Daesh. Il estime que cette action iranienne serait nécessaire, afin que l’Iran puisse affronter les terroristes, sur le territoire de l’Irak et de la Syrie, loin des frontières iraniennes.
Sur quoi achoppe la stratégie anti-Daech d’Obama?
La stratégie d’intervention militaire contre Daech se trouve devant d’importants obstacles. C’est une mauvaise nouvelle pour Obama et ses alliés occidentaux, selon Raï al-Youm.
Le site d’information Raï al-Youm rapporte que le secrétaire d’Etat américain John Kerry serait l’un des rares ministres des Affaires étrangères qui n’aurait pas peur d’exprimer, lors des conférences de presse, les vrais buts de son pays dans la région du Moyen-Orient. En effet, si Kerry a la réputation d’être franc, il faut faire plus d’attention au calendrier dont il a parlé dimanche au Caire, en marge d’une conférence sur la reconstruction de Gaza et les mesures à prendre contre les terroristes de Daech en Irak. Le secrétaire d’Etat américain a dit : « Ce sont les Irakiens eux-mêmes qui doivent se battre contre l’avancée des terroristes de Daech, en dépit de vastes raids aériens de la coalition internationale contre les positions des terroristes. » John Kerry a ajouté que finalement, ce sont les Irakiens qui doivent essayer de libérer leur territoire. La guerre doit être menée, selon lui, par les habitants de la région d’al-Anbar. D’après les analystes, les déclarations de John Kerry peuvent également refléter le désespoir des Etats-Unis par rapport à ce qui se passe actuellement en Irak. En effet, d’après les autorités américaines la situation s’aggrave en Irak, d’autant plus que selon certaines sources, les terroristes de l’Etat islamique (Daech) veulent attirer les attentions vers les combats à Kobani en Syrie, afin de faire oublier la concentration de leurs forces à Ramadi en Irak.
Il est évident que les Etats-Unis sentent que leur stratégie pour faire la guerre contre les terroristes de Daech est heurtée à de graves obstacles. A l’époque où les terroristes de Daech avançaient en même temps vers Bagdad et Arbil, Washington a accepté la demande de l’ancien Premier ministre irakien Nouri al-Maliki et de ses alliés au Kurdistan irakien pour créer une coalition internationale afin de diriger la guerre contre les terroristes de Daech. A l’époque, la Maison Blanche croyait que les pays arabes du sud du golfe Persique, l’Egypte et la Jordanie enverraient leurs forces terrestres pour faire la guerre contre Daech afin de libérer les villes occupées de l’Irak comme Mossoul, Faloudja ou Tikrit, ainsi que les villes syriennes de Raqqa ou Deir Azzur.
Jusqu’à présent, les attaques aériennes de la coalition internationales se sont soldées par un échec car elles n’ont pas pu empêcher la poursuite de l’avancée des forces de Daech. Ce groupe terroriste fait sérieusement peur aux pays arabes du sud du golfe Persique et la Jordanie qui s’inquiète de l’infiltration bientôt des éléments de Daech sur leurs territoires respectifs. C’est la raison pour laquelle ils ont décidé de participer, quoique symboliquement, aux opérations de la coalition contre les positions des terroristes de Daech. La stratégie américaine contre Daech n’est pas efficace, et les choses ne tournent pas comme souhaitaient les Américains. Selon le site Raï al-Youm, ce n’est pas une bonne nouvelle pour le président des Etats-Unis, Barack Obama et ses alliés occidentaux.
Guide iranien : les efforts américains pour lutter contre EIIL sont " irréels "
" Les Etats-Unis et ses alliés, avec leurs tentatives soi-disant pour lutter contre EIIL, plutôt que rot sur le mouvement (takfiri) essayer de semer la zizanie et créer l'inimitié entre les musulmans", dit le guide suprême devant une assemblée de fidèles à Téhéran, la capitale iranienne.
Selon l'ayatollah Khamenei, le mouvement takfiri qui sévit en Irak, la Syrie et d'autres Etats de la région, mais avec un nom différent, est un plan conçu par l'hégémonie de créer la discorde parmi les musulmans, et dit: « Ils ont créé Daesh Al-Qaïda et de causer des divisions et de lutte contre la République islamique, mais les affecte maintenant eux-mêmes. "
Chef avertit que la communauté islamique divisé consacré tous leurs efforts et énergies pour les luttes intestines, laissant sans défense contre son principal ennemi, et qui est le but du colonialisme et l’hégémonisme.
" Après la victoire de la révolution islamique en Iran , Etats-Unis , le sionisme ( le régime israélien ) , et en Angleterre , un pays avec une vaste expérience dans la création d' écarts , intensifié leurs efforts pour diviser les musulmans et détourner l'attention de chiites sunnites et leurs principaux ennemis " , a-t-il expliqué .
Cependant, il ajoute, tous les efforts de l'ennemi pour créer la discorde en Iran au cours des 35 dernières années ont été poussés à plus retentissant échec.
Le haut figure politique et religieux le plus du pays a appelé la communauté musulmane à agir d'une manière qui ne exalter pas des sentiments sectaires.
L'organisation terroriste takfiri EIIL, a été forte dans le conflit qui a commencé en Syrie en Mars 2011 avec le soutien d'autres pays, notamment les États-Unis, l'Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar, se bat contre les gouvernements et les nations de l'Irak et la Syrie.
Pour soi-disant lutter contre EIIL, États-Unis, à la tête d'une coalition, les frappes aériennes lancées récemment contre les positions du groupe en Syrie et en Irak, mais leur offensive pas été en mesure de ralentir la progression des terroristes, et ont fini encore la vie de dizaines de civils.
Les analystes doutent que Washington avait réellement l'air de combattre le terrorisme avec ces attaques, et de croire que la mission de cette campagne internationale est d'assurer la présence militaire de Washington et de ses alliés au Moyen-Orient.
Liban: le Hezbollah arme les druzes!!
Selon le journal libanais Al Akhbar, les cheikhs des druzes au Liban ont demandé au Hezbollah de former militairement les habitants druzes des localités de Aliyah et de Al Chouf, façon de les préparer à faire face aux éventuels assauts des takfiris. " les cheikhs des druzes libanais ont informé via le président du parti Al Twhid al Arabi et ex ministre, Waam Wahab, le Hezbollah de leur volonté d'avoir comme formateurs militaires pour leurs jeunes des officiers du Hezbollah, jeunes qu'ils veulent voir prêts au combat contre les takfiris" la question des formations militaires à prodiguer aux civiles druzes a été abordée au cours d'une réunion entre Cheikh Naim Hassan et certaines persopnnalités libanaises dont les représentants du Hezbollah. la question est d'ailleurs bien sérieuse : selon les sources bien informées , Israël en utilisant les terroristes takfiris d'Al Nosra, projette de lancer des attaques terroristes contre les habitants druzes surtout ceux qui vivent le plateau du Golan. le plan est bien ingénieux : en commettant desc massacres contre les druzes, les takfiris pousseraient ces derniers à se tourner le dos contre la Résistance et Damas et à réclamer que le Golan soit annexé par Israël !! d'ailleurs c'est en préparation de ce plan que les sionistes ont poussé les soldats onusiens à faire place nette au Golan et à laisser armes et munitions aux terroristes !
Les musulmans chiites célèbrent l'Aïd al-Qadir
Cela remonte à l'époque après le dernier grand pèlerinage musulman à La Mecque (hajj) lorsque le 18 mois Dul-Hija, le calendrier lunaire Hijra an 632 après JC, le Prophète Mohammad (P) arrêté dans Qadir Khom, une zone située entre la Mecque et Médine, et devant une grande assemblée des pèlerins nommé Imam Ali (as) comme son successeur et futur leader du monde islamique.
" Donc , celui dont j'étais seigneur , Ali est son maître , " réitéré trois fois pour donner le Prophète l'Imam Ali ( P ) le degré de l'Imam ( chef de file ) et Vali ( seigneur ) .
Ali Ibn Abi Talib (P), le premier imam des musulmans chiites, a été une figure de premier plan dans les domaines de la science et de la pensée, par conséquent, ils considèrent comme la plaque tournante de la pensée de l'Islam et la source de la science arabe.
Il a grandi avec le Prophète et il a été instruit par le même Hazrat Mohammad (P), un fait qui a développé la moralité et l'éducation d’Ali ibn Abi Talib (P) au point qu'il est devenu digne d'être le successeur du prophète.
La récitation du Saint Coran et les chansons sont quelques-uns des rituels pendant le festival de Qadir. Traditionnellement, aussi, visiter les descendants du prophète de l’Islam.