
تقي زاده
Un astrologue de Harvard reconnaît le succès de la mission spatiale iranienne
Un astrologue de l’Université de Harvard a confirmé que "l’Iran avait réussi à lancer un être vivant, dans l’espace et à l’avoir fait revenir sain et sauf sur terre".
Selon l’Agence d'information Farsnews, citant le quotidien "Independent", Jonathan Mc Dull astrologue de l’Université de Harvard a reconnu le succès de l’Iran d' avoir lancé un singe dans l’espace.
Diffusant les images de deux singes différents, les médias occidentaux voulaient faire croire que le singe envoyé par l’Iran dans l’espace serait mort et que l’Iran l’aurait remplacé par un autre.
Monsieur Mc Dull dit que "l’une des images concerne le singe qui a été envoyé en 2011 dans l’espace au cours d’une opération manquée".
Il confirme également que le lancement de 2013 a été bien réussi.
Les responsables iraniens ont pour leur part dénoncé que les médias occidentaux avaient profité de deux images différentes pour faire croire que le singe serait mort, alors qu’il est revenu sain et sauf, sur la terre.
Prisons secrètes post 11-Septembre: les gouvernements du 54 pays ont collaboré avec la CIA
La Belgique, l'Algérie, le Danemark, le Canada: au total 54 pays ont collaboré avec la CIA dans son programme de détention secrète et d'interrogatoires musclés de suspects de terrorisme après les attentats du 11-Septembre, selon un rapport publié mardi aux Etats-Unis.
Selon l'organisation humanitaire Open Society Justice Initiative, ces 54 gouvernements étrangers ont participé à ce programme de l'agence du renseignement américain de diverses manières, y compris en accueillant les prisons secrètes sur leur sol, en aidant à la capture et au transport des détenus, en interrogeant et en torturant des individus, en fournissant des renseignements, ou encore en ouvrant leur espace aérien pour les vols secrets.
"En participant à ces opérations, ces gouvernements ont violé aussi le droit sur leur sol et le droit international, et sapé les règles contre la torture" qui est "non seulement illégale et immorale mais aussi inefficace pour obtenir des renseignements fiables", dénonce le rapport.
Ces Etats cités sont localisés sur tous les continents, de l'Afghanistan en passant par le Yémen et le Zimbabwe, jusqu'à de nombreux pays d'Europe comme l'Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Finlande, l'Allemagne, l'Irlande, le Royaume-Uni, l'Espagne et l'Italie.
L'Italie est le seul pays où un tribunal a condamné des responsables pour leur implication dans ces opérations.
Le rapport dénonce également les Etats-Unis qui, dit-il, n'ont enquêté que "de manière limitée" sur les mauvais traitements réservés aux détenus et n'ont engagé aucunes poursuites pénales. L'administration de Barack Obama ne semble pas avoir renoncé aux détentions secrètes à court terme et refuse de publier des documents relatifs à ce programme de la CIA.
Le nouveau directeur de la CIA, John Brennan, doit être auditionné jeudi devant le Congrès pour confirmer sa nomination.
Alors que les Etats-Unis, le Canada et d'autres pays occidentaux accusent constamment l'Iran, la Chine et la Russie de violer les Droits de l'homme; ils refusent toute enquête sur les questions des prisons secrètes dans leur pays.
USA et Israël ont rapidement accusé Hezbollah
La Bulgarie a désigné mardi la Résistance libanaise Hezbollah comme étant derrière l'attentat anti-israélien perpétré le 18 juillet 2012 l'aéroport de Bourgas (est), qui avait fait six tués et une trentaine de blessés. Les Etats-Unis et Israël ont demandé à l'UE d'agir face à la menace de ce groupe.
Washington a rapidement réagi à la nouvelle, qui avait déjà filtré dans plusieurs journaux américains mardi. Le conseiller spécial du président Barack Obama pour la lutte contre le terrorisme, John Brennan, probable futur chef de la CIA, a demandé aux pays européens de prendre "des mesures préventives" pour mettre au jour les infrastructures du Hezbollah ainsi que ses réseaux opérationnels et financiers.
La cheffe de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a estimé qu'il fallait encore examiner "sérieusement" les implications des déclarations bulgares. Les autorités bulgares s'étaient montrées très prudentes, refusant jusqu'ici de montrer du doigt l'Iran ou le Hezbollah, ce que les Etats-Unis et Israël espèrent évidemment.
Syrie: le chef de la Coalition de l'opposition accepterait de dialoguer avec le vice-président
Le chef de la Coalition nationale de l'opposition syrienne (CNS) Ahmed Moaz al-Khatib a déclaré la possibilité d'une dialogue avec le vice-président syrien Farouk Charaa, annoncent mardi les médias arabes.
La semaine dernière, le chef de l'opposition anti-Assad pourrait accepter le dialogue avec les dirigeants syriens à condition que le gouvernement syrien libère des détenus et renouvelle les passeports des Syriens résidant à l'étranger pour deux ans. Lundi, M.Khatib a appelé le président Bachar el-Assad à répondre à sa proposition.
Toutefois, la Coalition nationale syrienne qu'il dirige a confirmé début février qu'elle ne se mettrait à la table des négociations que pour discuter du départ de Bachar el-Assad.
L'Iran "optimiste" sur un changement de l'approche américaine
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Akbar Salehi s'est déclaré lundi "optimiste" quant à un éventuel changement de l'approche américaine vis-à-vis de son pays.
Faisant allusion à la proposition d'un dialogue bilatéral entre les deux pays par le vice-président américain Joe Biden le week- end dernier, M. Salehi a estimé qu'il était un signe de changement de l'approche de la nouvelle administration américaine sur le programme nucléaire controversé de l'Iran.
"Comme je l'ai dit hier, je suis optimiste", a-t-il dit lors du Conseil allemand des relations étrangères à Berlin, une réunion de réflexion sur la politique étrangère.
"Je pense que cette nouvelle administration cherche vraiment cette fois-ci à changer au moins son approche traditionnelle précédente vis à vis de mon pays", a déclaré M. Salehi.
Guantanamo: l'audiance sous le censure
A Guantanamo, où s'est ouvert lundi une audience du cerveau présumé de l'attentat contre le navire américain USS Cole, la défense a soulevé la question du contrôle et de la censure par le gouvernement.
Dès l'ouverture de l'audience, les avocats du Saoudien Abd al-Rahim al-Nachiri, invoquant leur déontologie professionnelle, ont demandé au juge James Pohl de suspendre les procédures afin de résoudre la question de la surveillance par une tierce partie des communications de la défense et de la censure des audiences de la commission, selon un document judiciaire affiché sur le site internet des tribunaux militaires d'exception mais dont le contenu est encore sous scellés.
Le juge a rejeté leur requête, après s'être assuré que l'interrupteur permettant de censurer les audiences de l'extérieur de la salle du tribunal avait bien été déconnecté, comme il l'avait demandé.
Selon AFP, la semaine dernière, lors d'une audience des accusés des attentats du 11-Septembre, la défence a révélé que le gouvernement surveillait les débats depuis l'extérieur et avait actionné à son insu un bouton de censure.
Sur cette base militaire américaine à Cuba, les débats sont diffusés avec un différé de 40 secondes dans la salle où sont cantonnés les journalistes, les familles des victimes et les organisations des droits de l'homme.
Ce différé permet à un officier de sécurité de censurer les échanges susceptibles d'être classifiés. Mais c'est la première fois qu'a été mise au jour une censure émanant du gouvernement lui-même.
25 février, la date proposée par les 5+1, pour les négociations avec l’Iran
Los des rencontres séparées des chefs de la diplomatie allemande et italienne avec leur homologue iranien, le 25 février a été annoncé comme la date proposée par les 5+1, pour leurs négociations avec l’Iran, au Kazakhstan.
les ministres, iranien, allemand et italien des Affaires étrangères se sont entretenus des évolutions, au Moyen-Orient, et, notamment, de la crise syrienne, en marge de la Conférence sécuritaire de Munich, lors de rencontres séparées. Lors de ces rencontres, Ali-Akbar Salehi, tout en faisant un compte rendu des dernières évolutions, en Syrie, a expliqué le plan en six points de la RII, avant de mettre l’accent sur la nécessité du soutien au peuple syrien, par l’arrêt des affrontements et l’encouragement aux différents groupes, pour le dialogue national, en aplanissant, ainsi, le terrain à la tenue des élections parlementaires, constitutionnelles et présidentielles.
Lors de ces rencontres, les chefs de la diplomatie allemande et italienne ont réitéré le rôle important de l’Iran, dans le règlement de la question syrienne, avant de mettre l’accent sur la poursuite des consultations avec l’Iran, dans l’avenir.
Le chef de l'opposition syrien a rencontré le ME iranien
Les medias parlent occidentaux parlent d’une rencontre entre Akbar Salehi, le ministre iranien des affaires étrangères et Ahmed Moaz al-Khatib, le chef de l’opposition syrienne en marge de la Conférence de Munich sur la sécurité.
Selon Reuters, Moaz al-Khatib avait rencontré les ministres iranien et russe des affaires étrangères.
Indiquant le soutien du gouvernement syrien par l’Iran et la Russie, Reuters a qualifié cette rencontre le signe pour résoudre la crise syrienne.
Irak: l'attaque terroriste contre la police à Kirkouk
Au moins 30 personnes ont été tuées et 70 autres blessées dimanche matin dans un attentat à la voiture piégée suivi d'un assaut d'hommes armés de grenades contre le quartier général de la police à Kirkouk, dans le nord de l'Irak, a indiqué un général de police.
A l'heure de pointe, les assaillants ont d'abord tenté de s'emparer, sans succès, du complexe, a précisé à l'AFP le général Natah Mohammed Sabr, chef des services d'urgence de Kirkouk.
Le kamikaze était au volant d'un véhicule maquillé en voiture de police. Il s'est fait exploser devant la porte principale du complexe, situé en plein centre de Kirkouk.
Trois de ses complices, vêtus d'uniformes de police, ont ensuite réussi à se faufiler à l'intérieur du complexe, tout en lançant des grenades en direction du bâtiment, avant d'être abattus, selon des témoins. Juste après l'attaque, la police tentait de désamorcer les ceintures d'explosifs que les kamikazes portaient sur eux.
Le quartier général ainsi que les magasins et immeubles d'habitation des alentours ont été gravement endommagés par la détonation et tous les accès menant au centre-ville ont été bloqués par les autorités, selon un correspondant de l'AFP présent sur place.
L'attaque n'a pas été revendiquée mais les insurgés d'Al-Qaïda en Irak, visent régulièrement les forces de sécurité dans l'espoir de déstabiliser le gouvernement.
En janvier, 246 personnes ont été tuées dans des attaques dans le pays, selon un bilan compilé par l'AFP. C'est le mois le plus meurtrier depuis septembre dernier.
Turquie: un groupe revendique l'attentat de l'ambassade américaine
Le groupe d'extrême-gauche turc DHKP-C (Parti-Front de libération populaire) a revendiqué samedi l'attentat suicide commis la veille contre l'ambassade des Etats-Unis à Ankara. L'attaque a coûté la vie à un garde turc de la mission américaine.
"Notre guerrier Alisan Sanli a mené cette action d'auto-sacrifice le 1er février 2013, en entrant dans l'ambassade des Etats-Unis, meurtriers du peuple du monde", a déclaré le DHKP-C dans un communiqué posté sur un site internet proche du groupe.
Le communiqué était accompagné d'une photographie représentant le kamikaze présumé, vêtu d'un treillis et coiffé d'un béret noir, qui porte vraisemblablement une ceinture d'explosifs autour de la taille.
Selon ats, le DHKP-C menace les Etats-Unis de s'en prendre à nouveau aux missions américaines sur territoire turc et exhorte ce pays "de quitter la Turquie qui nous appartient", accusant aussi la Turquie et son gouvernement d'être les complices des actions américaines visant à remodeler le Proche-Orient.