
تقي زاده
Le wahhabisme; restaurateur du mouvement Omeyyade
Le représentant du Guide de la République Islamique en province de Kurdistan qui parle devant un groupe d’étudiants de la Hawzah a déclaré : aujourd’hui, les wahhabites veulent faire oublier le nom du Prophète (a.s) et restaurer le mouvement omeyyade.
Hussein Chahroudi a dit : le but de la Révolution Islamique c’est le fait de rétablir le gouvernement islamique ; donc elle est une sorte d’introduction au gouvernement de l’Imam Mahdi.
Il a ajouté : les propagateurs qui voyagent aux régions sunnites doivent seulement parler des particularités des ahl ul-Bayt et ne pas s’ingérer dans des affaires qui causent des divergences entre les musulmans.
Pakistan: neuf Pakistanais tués par un drone américain
Au moins neuf villageois ont été tués et cinq blessés vendredi par des missiles tirés par un drone américain dans la région tribale du nord-ouest du Pakistan, ont annoncé des responsables locaux de la sécurité.
Deux missiles ont été tirés sur un bâtiment dans un village situé à la limite entre deux zones tribales, le Waziristan du Nord et le Waziristan du Sud, à environ 50 kilomètres de la ville de Miranshah, selon ces responsables.
Six drones survolaient la zone au moment de l'attaque. Un drone a tiré deux missiles sur une maison, a déclaré à l'AFP un responsable de la sécurité à Miranshah.
Au moins neuf personnes ont été tués et plus de cinq blessés dans cette attaque. Leurs identités ne sont pas encore connues, mais il pourrait y avoir des étrangers parmi eux, a déclaré ce responsable.
Un autre responsable de la sécurité à Peshawar, principale ville du nord-ouest du Pakistan, a confirmé l'attaque.
Le gouvernement pakistanais proteste régulièrement contre les attaques menées en territoire pakistanais par des drones américains basés en Afghanistan.
S. Khamenei:«Point de négociations accompagnées de menaces et de pressions »
Le guide suprême de la Révolution islamique en Iran, l’ayatollah Ali Khamenei a rejeté la dernière proposition américaine sur des négociations directes avec l'Iran, estimant qu' « il est inutile de négociations accompagnées de menaces, de pressions et de mauvaises intentions ».
« Vous (Américains) voulez négocier alors que vous pointez une arme sur l'Iran » a-t-il ajouté .
L’Ayatollah Khamenei a souligné lors d’un discours prononcé au cours d'une réunion devant un parterre de responsables et de fonctionnaires de la Force aérienne de l'armée iranienne que « les nouveaux responsables américains reposent la question des négociations directes en prétendant que la balle est dans le camp de l'Iran. Or, la balle est maintenant dans votre camp et donc vous devez vous interroger ce que ce signifie l’appel à des négociations accompagnées de menaces et de pressions, sans faire preuve d'aucune bonne intention »?
Selon lui, cette suggestion vise à pallier à l’échec des politiques américaines au Moyen-Orient : « L’échec des politiques de l'administration américaine au Moyen-Orient a poussé les responsables américains à insister pour entamer des négociations directes. Les Etats-Unis tentent d'utiliser l’Iran en l’entraînant à travers des négociations dans le but de compenser leurs échecs politiques dans la région et faire croire au monde qu’ils ont de bonnes intentions », a-t-il affirmé.
Rappelons que le vice-président américain Joe Biden a annoncé cette semaine (4 février) qu'ils sont «prêts à tenir des négociations directes avec l'Iran sur son programme nucléaire", mais les autorités américaines ont imposé à partir du mercredi (6 Février ), un nouvel embargo économique contre l'Iran.
"La visite, en Egypte, est une grande évolution" (Ahmadinejad)
Le Président Ahmadinejad a qualifié sa visite, en Egypte, de grande évolution, dans les relations des deux pays.
Mahmoud Ahmadinejad, qui parlait devant un parterre des journalistes, à Téhéran, à son retour d’Egypte, a ajouté que sa visite, au Caire, aurait une grande influence, sur le niveau des relations des deux nations, avant de préciser qu’avec le développement des relations entre les deux pays, la donne régionale changerait, entièrement, en faveur des nations. Le président iranien, en évoquant la culture brillante et la civilisation plurimillénaire de l’Egypte, ainsi que ses grandes capacités, a souligné que Téhéran et le Caire devraient jouer un rôle, dans les évolutions importantes internationales, car les deux parties seraient à même de régler les défis régionaux et internationaux, par leurs coopérations. Tout en faisant allusion à la réunion extraordinaire sur la Palestine, tenue, en marge du 12ème Sommet l’OCI, au Caire, le Président Ahmadinejad a réitéré qu’il a été décidé de mener une démarche commune, pour empêcher l’expansion de la colonisation israélienne.
"Le rétablissement des relations avec l’Iran, au centre du débat politique, en Egypte"
«Le rétablissement et le développement des relations avec l’Iran sont, aujourd’hui, au centre des débats, dans les milieux politiques égyptiens», a affirmé le président iranien.
«De grandes évolutions vont se produire, dans la région et dans le monde ; l’Iran et l’Egypte sont censés jouer un rôle déterminant, dans la gestion de ces évolutions», a affirmé Mahmoud Ahmadinejad, devant les journalistes, à peine rentré au pays, cet après-midi, après son voyage, en Egypte. «L’objectif de cette visite était de participer au Sommet de l’OCI, Organisation de Coopération islamique, avec, à l’agenda, de très importantes questions», a précisé le Président. Des questions régionales, des plans tramés par l’Arrogance, et des plans déviationnistes des ennemis ont été, selon M. Ahmadinejad, à l’ordre du jour du sommet de l’OCI. «Il s’agit de plans qui ont porté atteinte à la région, et cela, à cause des fissures, qui divisent les pays de la région et du suivisme de certains pays de la région», a précisé Ahmadinejad, ajoutant que sa visite, au Caire, revêtait, indépendamment desdites questions, une importance particulière, en raison de la donne irano-égyptienne. Il a, aussi, affirmé avoir évalué avec les Egyptiens les moyens d’élargir les coopérations économiques et culturelles bilatérales, sans oublier de parler des crises syrienne et malienne.
Un rapport dénonce la position de la France à l’égard de l’islam et du hijab
Le conseiller d’Etat, Thierry Tuot a remis au Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, un rapport sur la refondation des politiques d’intégration. A travers ce rapport, commandé par Matignon, un bilan désastreux de la politique d’intégration y est dressé.
Le rapport dénonce une politique d’intégration de 30 ans responsable du manque cruel des milieux associatifs, et détruisant les outils même de l’intégration. Le rapport explique également que l’islam n’est pas un problème, et que ses adeptes devraient à l’inverse être bien traités.
« Laissons à l’islam toute sa place de grande religion »
Au delà des nombreuses carences soulignées par le rapport en matière de politique d’intégration, le conseiller d’Etat propose des réformes, et émet des constats sur l’islam plutôt surprenants. A l’heure où la sphère politique a tendance à montrer du doigt l’islam comme responsable de nombreux maux, il souligne la nécessité d’en finir avec la polémique autour de l’islam « qui pollue le débat public ». Il affirme ainsi dans le rapport : « Aucune religion pratiquée sur le territoire ne menace la République, restons sérieux, inutile donc que la République la menace ! »
Et ajoute plus loin : « laissons à l’islam (aux islams, nous n’avons pas à trier) toute sa place de grande religion, laissons son culte se déployer, respectons la pleine liberté de ses croyants. »
Puis il insiste sur ce point : « Pour l’essentiel, la revendication fondamentale des religions, islam compris, est qu’on leur fiche la paix – ce qui est à peu près ce que veulent d’ailleurs ceux qui ne les pratiquent pas à leur encontre. Il est possible que telle ou telle confession ait des vœux supplémentaires, entendons-les, plutôt que de leur prêter des intentions. »
Quant au hijab, et aux habitudes alimentaires des musulmans, il n’y voit aucun problème comme le démontre ce passage : « Nous avons déjà changé de mœurs alimentaires, et que le vêtement évolue nous rendra peut-être un peu moins gris, compassés, et encravatés. Quand même, reprenons-nous ! La France a-t-elle jamais dépendu de ce qu’un bout de tissu – boubou ,coiffe bretonne, chèche ou béret – soit porté d’une façon ou d’une autre ? Il ne nous faut pas grand-chose pour pacifier notre horizon mental commun. »
Enfin, il propose même que des efforts soient réalisés dans ce sens : développement des carrés musulmans dans les cimetières, liberté dans la création de lieux de cultes, respect des pratiques (alimentaires, vestimentaires), etc.
Un rapport contredisant les orientations du gouvernement
Nul doute que ce rapport s’oppose aux idées actuelles de la majorité des membres du Gouvernement à commencer par Manuel Valls que ce soit en matière de politique d’intégration, ou au sujet de l’islam. Dans une interview donnée sur les ondes d’Europe 1, le Ministre de l’Intérieur chargé des Cultes a indiqué que le hijab était un « combat essentiel » pour la République « … Le voile qui interdit aux femmes d’être ce qu’elles sont doit rester pour la République un combat essentiel ».
Le rapport suscitera sans doute des critiques au sein de la majorité de la classe politique française qui a fait de la place de l’islam et des musulmans en France un fond de commerce juteux. Un rapport qui va dans la direction d’avis et commentaires internationaux sur cette France qui va mal.
Le Pays des Droits de l’Homme est de plus en plus critiqué à l’extérieure des frontières, sur sa position vis-à-vis de l’islam. L’ONU a condamné l’Etat français pour l’exclusion d’un sikh pour port de signe religieux. Cette condamnation du comité des Droits de l’Homme de l’ONU condamne donc la France à revoir la loi du 15 mars 2004, interdisant le port des signes religieux, dont le hijab. Cette condamnation provenant d’une entité supranationale de droit international prouve la violation de la liberté de religion par la France.
Damas se dit prêt à un dialogue sans condition préalable
Le gouvernement syrien est prêt à dialoguer avec les rebelles mais sans conditions préalables, a affirmé vendredi soir le ministre de l'Information, dans la première réaction officielle de Damas à l'offre de négociations du chef de l'opposition.
La porte est ouverte, la table de négociations est là, bienvenue à tout Syrien qui veut dialoguer avec nous, nous sommes sérieux concernant la question du dialogue, ne parlent-ils pas de dialogue à l'étranger?, a affirmé le ministre, Omrane al-Zohbi, dans un entretien avec la télévision d'Etat syrienne, en référence à l'opposition en exil.
Quand on parle de dialogue, il s'agit d'un dialogue sans condition, qui n'exclue personne, mais si quelqu'un vient me dire +je veux dialoguer de cette question sinon je te tue+, cela n'est pas un dialogue (...) il ne faut pas qu'il y ait de conditions préalables, a-t-il ajouté.
Le chef de la Coalition de l'opposition, Ahmed Moaz al-Khatib, avait proposé d'entamer des discussions directes avec des représentants du gouvernement précisant que tout dialogue devait porter nécessairement sur le départ du président Bachar al-Assad.
M. Khatib avait également exigé la libération d'ici dimanche de toutes les rebelles détenus par le gouvernement, à défaut de quoi il retirerait son offre de dialogue avec Damas.
La Méthode d'action politique des Ahl ul-Bayt
Quiconque étudie la politique des Ahl-ul-Bayt, leur combat et leurs activités politiques, apparentes ou secrètes, pendant environ deux siècles et demi, peut remarquer que leur action reposait sur les principes suivants :
Eduquer la Ummah
Eduquer la Ummah afin qu'elle éprouve de l'aversion pour l'injustice, insister sur le concept de Justice, expliquer l'idée de l'Imamat et de la politique, clarifier les fondements du gouvernement et de la politique en Islam, tout cela dans le but de développer la conscience politique de la Communauté musulmane, de susciter sa colère contre les injustes et de la sortir de la léthargie. Lorsqu'on remarque tout ce que les Ahl-ul-Bayt ont dit ou rapporté du Prophète à ce propos, on comprendra l'importance de cette action dans la prise de conscience islamique de la Ummah et dans l'approfondissement du sens de la politique chez les Musulmans.
Nous citons ci-après quelques paroles des Ahl-ul-Bayt, et quelques hadith rapportés par eux, concernant le pouvoir, les responsabilités du Gouvernant musulman, le refus par l'Islam de l'injustice et son appel à la Justice, afin de découvrir un aspect de la pensée des Ahl-ul-Bayt et de leur méthode pour résister à l'injustice, susciter l'intérêt politique de la Ummah et la pousser à la réforme et au changement.
Selon un vieil homme de Nakh', parlant de l'Imam al-Bâqir : «J'ai dit à Abî Ja'far : "J'ai été gouvereur depuis l'époque d'al-Hajjâj jusqu'à aujourd'hui encore : mon repentir peut-il être accepté ?" L'Imam a gardé le silence. Lorsque j'ai reposé ma question, il m'a répondu : "Non, pas avant d'avoir restitué à chaque ayant droit son dû."»
-Abû Hamzah al-Thamâlî rapporte le témoignage suivant de Muhammad al-Bâqir :
«Lorsque 'Alî ibn al-Hussayn fut sur le point de rendre l'âme, il m'a serré contre sa poitrine et m'a dit : "O mon fils ! Je te recommande ce que mon père m'a recommandé au moment de sa mort, recommandation que son père lui avait faite : O mon fils ! Garde-toi d'être injuste envers quelqu'un qui n'a personne d'autre qu'Allah pour le défendre contre toi."»
-Selon l'Imam al-Çâdiq :
«Il n'est pas pire injustice que celle dont la victime n'a qu'Allah -Il est Puissant et Glorifié- pour le soutenir.»
-L'Imam al-Çâdiq a rapporté de son aïeul, le Messager d'Allah le hadith suivant :
«Evitez l'injustice, car elle conduit aux ténèbres du Jour de la Résurrection.»
- L'Imam al-Çâdiq a dit :
«Allah -Il est Puissant et Glorifié- a recommandé à l'un de Ses Prophètes se trouvant dans le royaume d'un despote d'aller voir celui-ci et de lui dire [de Sa part] : "Je ne t'ai pas employé pour que tu répandes le sang et amasses l'argent, mais pour que tu M'épargnes les cris des victimes d'injustices, car Je ne suis pas insensible à l'injustice dont ils font l'objet, même s'ils sont des incroyants."»
-Toujours selon l'Imam al-Çâdiq :
«Celui qui commet une injustice, celui qui l'y aide, et celui qui l'accepte sont tous trois des associés [des complices].»
- L'Imam al-Çâdiq a dit aussi :
«Celui qui justifie l'injustice d'un injuste, Allah lui envoie quelqu'un qui lui fait une injustice, et lorsqu'il en fait appel à Allah, Celui-ci ne lui répond pas, et Il ne le console pas de l'injustice qu'il a subie.»
-Selon Abû Baçîr :
«Deux hommes sont venus chez l'Imam al-Çâdiq pour lui soumettre un litige qui les opposait. Après les avoir écoutés, il a dit : "Personne n'aura rien de bon à obtenir en gagnant par injustice. La victime d'injustice gagne par la dette que contracte auprès d'elle l'injuste plus que ne gagne celui-ci du bien de la victime de l'injustice."
Et d'ajouter : "Celui qui fait du mal aux gens ne doit pas protester contre le mal qui lui serait fait. Les descendants d'Adam récoltent seulement ce qu'ils plantent. Personne ne récoltera quelque chose de doux de quelque chose d'amer, ni quelque chose d'amer de quelque chose de doux." Entendant ces propos, les deux hommes se sont réconciliés avant de partir.»
-Les Saints Imams d'Ahl-ul-Bayt ont rapporté le hadith suivant du Prophète :
«Quiconque accompagne un injuste pour l'aider en sachant qu'il est injuste, aura quitté l'Islam.»
- Ils ont aussi rapporté du Prophète cet autre hadith:
«La Justice d'une heure vaut mieux que l'adoration de soixante-dix ans pendant lesquels on veillerait la nuit [en accomplissant des actes d'adoration] et on jeûnerait le jour. L'injustice d'une heure concernant un jugement est plus grave aux yeux d'Allah que les péchés de soixante ans.»
- Selon Jâbir ibn 'Abdullâh al-Ançârî, le Prophète a dit :
«Celui qui contente un gouvernant en commettant ce qui attire la Colère d'Allah, sort de la Religion d'Allah.»
-Selon le Prophète :
«Quiconque est chargé d'administrer dix personnes et ne fait pas preuve de Justice entre elles, se présentera le Jour de la Résurrection avec des mains, des pieds et une tête troués à coups de marteau.»
-Le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî ibn Abî Tâlib a dit :
«Tout homme à qui on assigne une responsabilité dans les affaires des Musulmans et qui ferme sa porte devant ceux-ci pour rester tranquille, sera détesté et maudit par Allah -Il est Puissant et Glorifié- jusqu'à ce qu'il ouvre sa porte et laisse entrer tous les solliciteurs et quiconque a une requête à présenter.»
Ainsi, ces exemples montrent combien les Ahl-ul-Bayt s'attachaient à rendre vigilants les Musulmans pour ce qui concerne les qualités des gouvernants musulmans et leur façon de gouverner.
Comment le Prophète (P) et les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) ont traité avec le Coran et comment nous demandent-ils de traiter avec lui?
On peut résumer la réponse dans les points suivants:
1- Traduire dans la pratique tout ce qui figure dans le Coran, ou se mettre au diapason de ce Livre sacré: lorsqu'on a demandé à l'une des épouses du Prophète (P). «Comment était le caractère du Messager d'Allah?», elle répondit: «Dois-je abréger ou détailler?» On lui demanda alors d'abréger. Elle dit: «Le Coran était son caractère».
Par quoi Allah a ennobli le caractère du Prophète (P) en lui disant: «Tu es certes, d'une moralité éminente»([1])?Comment doit être dans ce cas notre conduite islamique?
2- La Lecture: «L'École coranique parlante» (le Prophète (P) et les Ahl-ul-Bayt (p)), nous apprend aussi comment lire le Coran silencieux:
a)- La récitation du Coran pendant la prière vaut mieux que sa récitation en dehors d'elle. En effet, selon le Messager d'Allah (P): «La lecture du Coran pendant la prière est préférable à sa récitation hors prière, mais la lecture du Coran en dehors de la prière est préférable à d'autres formes d'invocation d'Allah». Sans doute la préférence donnée à la lecture du Coran dans la prière tient-elle au fait qu'il est la parole d'Allah adressée à l'homme, alors que la prière est la parole de l'homme adressée à Allah. Par conséquent la lecture du Coran dans la prière transforme en dialogue notre monologue avec notre Créateur.
b)- Lire le Coran (en ouvrant le Livre) est préférable à sa récitation par cœur, selon le Prophète (P). La raison en est peut-être le fait que l'œil est la fenêtre de l'intellect et du cœur, et c'est à travers le courrier visuel que les messages de la guidance coranique sont acheminés vers les centres de notre conscience.
Il arrive que vous vous représentiez un visage agréable que vous aviez connu un jour et que cette représentation mentale vous fasse plaisir, mais si ce visage se trouve face à vous et que vous le regardiez et méditiez ses beaux traits de près, le plaisir ressenti serait nettement plus grand.
Mais s'il est difficile de connaître tous les secrets de cette recommandation, comme d'ailleurs tous les autres préceptes prophétiques ou divins, il est permis toutefois de penser que le fait de recommander la lecture de la Parole d'Allah dans le Coran, même lorsqu'on connaît le texte par cœur, c'est pour éviter tous risques de déformation et de modification dans cette Parole d'Allah éternelle.
En effet, on sait maintenant que l'une des principales causes de la non-maîtrise de l'orthographe, de plus en plus criante chez les élèves en particulier, est la prépondérance de l'audio-visuel de nos jours, au détriment de la lecture. On peut donner un exemple très significatif de cette vérité: si vous demandez à des gens même cultivés, ou qui ont un niveau d'études ou de culture moyen de vous écrire le mot «pèlerin», ils l'écriraient «pèlerin» en étant sûrs que c'est l'orthographe correcte de ce mot. La raison en est que la prononciation de ce mot a subi une modification dans la langue parlée, et il n'est pas exclu qu'un jour les grammairiens et les puristes admettent devant le fait accompli la nouvelle orthographe de ce mot. Ce n'est qu'un exemple parmi bien d'autres qu'on pourrait citer. Et on sait que toutes les langues du monde ont connu une évolution certaine à travers les siècles, au point que la forme ancienne de ces langues n'est plus compréhensible pour les contemporains.
Or le Coran est la Parole d'Allah, et sa valeur réside justement dans cette qualité. Toute modification dans ses mots équivaudrait à la déformation de la Parole d'Allah. Par conséquent, la recommandation faite par le Prophète (P) il y a 15 siècles et dont nous découvrons de nos jours la portée et l'actualité scientifique montre combien les vérités coraniques sont des vérités éternelles, et doit nous inciter à ne pas tarder à ouvrir ce Livre prodigieux et à prospecter ses richesses et découvrir une partie des secrets infinis qu'il renferme.
c)- La récitation soigneuse et l'embellissement de la voix: car la récitation du Coran produit un effet différent que la simple lecture, laquelle ne pourrait pas traduire toutes les significations des énoncés coraniques. En effet le Prophète (P) dit: «Embellissez le Coran par vos voix».
Certes, le Coran est en soi beau et abstraction faite de la qualité de notre voix, mais ce sur quoi la recommandation du Prophète (P) entend attirer notre attention, c'est que la belle voix incite à mieux écouter et méditer le contenu de la récitation. Il arrive sûrement à chacun de vous d'entendre l'Azân, l'hymne, les chants, la récitation du du'â', d'une voix douce et mélancolique qui touche directement votre cœur et attire votre pensée consciemment ou inconsciemment sur les mots qui les composent.
d)- Réciter autant qu'on peut du Coran. Selon l'Imam al-Sâdiq (p): «Le Coran est le pacte d'Allah avec Sa créature. Il convient donc que le Musulman regarde ce pacte et en lise chaque jour cinquante versets». Évidemment ceci en moyenne, car c'est une recommandation et non pas une obligation. L'essentiel est qu'on lise chaque jour ce que l'on peut du Coran et que l'on ne néglige pas cette pratique bénéfique et hautement recommandée. Il est possible que l'on n'ait pas le temps de lire plus d'une page par jour et il vaudrait mieux qu'on se contente d'en lire une page par jour que de procéder à la lecture complète du Coran pendant un mois, et d'abandonner toute lecture pendant les onze mois restant de l'année.
Un lecteur du Coran avait l'habitude d'en réciter quelques versets chaque jour avant de dormir et quand il se réveillait. On lui a demandé pourquoi faisait-il cela, il a répondu: «Je le lis avant de dormir pour que la lecture du Coran soit mon dernier pacte de la journée, et je le fais à mon réveil pour que cette lecture constitue mon premier acte de la journée. En un mot je commence ma journée par le Coran et je l'achève par le Coran».
3- Interroger le Coran: c'est-à-dire le laisser couler dans la réalité de votre vie, résoudre vos problèmes, apaiser votre angoisse et enrichir votre culture. L'Imam Ali (p) dit à ce propos: «Voilà le Coran. Interrogez-le. Il ne parle pas, mais je vous dis ce qu'il peut vous apporter: il renferme la science de l'avenir, un discours sur le passé, le remède de vos maux, l'arrangement de ce qui se passe entre vous». C'est donc le livre du passé, du présent et de l'avenir.
Le passé, parce qu'il relate les histoires des anciennes nations, lesquelles histoires sont riches en leçons, en expériences, en maximes, axiomes et sentences.
Le présent, parce qu'il juge entre nous nos litiges et nous appelle à ce qui est de notre intérêt.
L'avenir, parce qu'il attire notre attention sur ce qui nous sera utile dans le futur et nous informe de ce qui attendra les peuples et les nations dans l'avenir et dans leur vie future et après leur mort.
L'Imam Ali (p) affirme que lorsqu'il avait entendu le Prophète (P) dire un jour, en parlant de l'avenir: «Il y aura des troubles», je lui demandai: «Et comment s'en sortir?», il me répondit: «Faites appel au Livre d'Allah, lequel vous relate les récits de ceux qui vous ont précédés, vous prédit ce qui adviendra à ceux qui vous succéderont, et arbitre entre vous, car le Coran est une parole décisive (qui tranche entre le vrai et le faux) et non une plaisanterie frivole».([2]
L'interrogation du Coran, c'est-à-dire son application dans la réalité conduit à la découverte d'innombrables théories importantes, de concepts nouveaux et de méthodes de travail adéquates.
L'interrogation du Coran pourrait consister aussi à nous poser des questions et à y rechercher les réponses dans le Saint Livre, ou bien à méditer longuement et profondément ses versets, à sonder leurs contenus latents, déduire leurs suggestions implicites, et à nous inspirer de la pléthore d'idées judicieuses qu'ils renferment pour les appliquer dans les différents domaines de notre vie. Tout ceci est exprimé dans cette parole succincte des Imams d'Ahl-ul-Bayt (p): «Les versets du Coran sont des trésors: chaque fois que tu ouvres ces trésors, tu dois les regarder longuement». Un tel regard scrutateur et méditatif que les Imams d'Ahl-ul-Bayt (p) nous demandent de réserver aux versets coraniques requiert:
a)- Une lecture posée, attentive et réfléchie, et non une lecture en diagonale qui consiste à parcourir le texte très rapidement
b)- La scrutation et la profonde méditation des significations et des contenus des versets
c)- Le déploiement d'un effort particulier en vue de capter les différents horizons que projettent les versets coraniques car le Coran n'est pas un simple livre d'histoire, mais un livre d'histoire et d'actualité, et même l'histoire y est utilisée au service de la réalité.
4- Un discours universel: Le Coran ne s'adresse pas seulement au peuple parmi lequel il a été révélé, mais à toute l'humanité, à tous les hommes de toutes les époques, et même au dernier homme qui existera sur terre. De même qu'il s'adressait à l'Arabe de l'époque de la révélation, de même il s'adresse à vous et à moi, ainsi qu'à nos futurs arrière-petits-enfants et à leurs descendants. De là, les versets coraniques, même révélés à une occasion spécifique et concernant un individu ou un groupe particulier, regarde également tout le monde y compris nous-mêmes. Ainsi cette parole du Coran: «Nous vous nourrissons pour plaire à Dieu seul nous n'attendons de vous ni récompenses, ni gratitude»,([3]) bien qu'elle fût révélée dans une intention particulière, à savoir mettre en évidence les mérites de l'Imam Ali (p) et de Fatima al-Zahra' (p), qui se sont passés pendant trois jours consécutifs de leurs repas de rupture de jeûne pour les céder successivement à un indigène, un orphelin et un captif, elle s'adresse en réalité à tout un chacun et aux Musulmans de toutes époques pour les inciter à nourrir les nécessiteux pour la Face d'Allah, pour faire le bien par amour d'Allah et pour offrir l'aumône pour l'amour d'Allah. Elle nous demande à nous tous de nous adonner aux actes de bienfaisance uniquement pour l'agrément d'Allah et non celui des hommes, et sans aucun calcul d'intérêt personnel.
5- Le Coran est un critère: une échelle de mesure, un miroir et une balance qui sert à préciser la valeur des hadiths, des avis et des concepts. En d'autres termes, nous devons confronter chaque hadith de la Sunna au texte coranique afin de juger de son authenticité: s'il s'accorde avec le Livre d'Allah, nous l'adoptons, mais s'il s'y oppose, nous le rejetons. En effet, selon le Hadith: «Tout hadith qui ne concorde pas avec le Livre d'Allah est faux ornement».
6- Le Coran est un programme éducatif en vue de réformer les mœurs corrompues et promouvoir une noble morale. En effet, selon un hadith: «Allah - le Très-Haut, le Sublime - n'a fait à personne une exhortation égalable au Coran, lequel est la Corde solide qui relie à Allah (...). On y trouve le printemps du cœur et les sources de la Science. Le cœur n'a d'autre brillance que le Coran, lors même que ceux qui se rappellent sont partis et ceux qui restent sont les oublieux et les faux oublieux (qui font semblant d'oublier)».
Les expressions «printemps du cœur» et «la brillance du cœur» dénotent que la rouillure et la stérilité de l'âme dont souffrent certains d'entre nous requièrent un printemps pour transformer la stérilité ou la disette en une verdure mûre, et la rouillure en une face polie et brillante. Or, il n'y a que le Coran qui possède ce pouvoir. Selon un hadith: «Fais revivre ton cœur par les exhortations», car l'exhortation est une vie, et étant donné que le Coran est la meilleure et la plus efficace des exhortations, raviver nos cœurs stériles, rouillés et apathiques se fait par la visite du thérapeutique coranique. Quelqu'un qui souffre d'angoisse, d'insomnie et de troubles psychologiques ou psychiques ne recourt-il pas à un cabinet de traitement psychologique, psychanalytique ou psychiatrique? Essayez donc de vous diriger vers le centre thérapeutique coranique, et vous y verrez des merveilles
7- Les différents types de lecteurs du Coran: Certains hadiths ont classifié les lecteurs du Coran en différentes catégories. Ainsi, selon l'Imam Muhammad al-Bâqer (p), il y a trois sortes de lecteurs du Coran:
a)- Un homme qui en lisant le Coran en fait une marchandise lui permettant de se remplir les poches auprès des gouvernants et de se vanter devant les gens.
b)- Un homme qui en lisant le Coran mémorise ses feuilles, mais perd de vue ses stipulations.
c)- Un homme qui en lisant le Coran en utilise et en applique le médicament sur sa maladie.
La question qui se pose est: de quelle catégorie faisons-nous partie lorsque nous lisons le Coran? Il est évident que chacun de nous doit souhaiter être classé dans la troisième catégorie.
8- Notre Référence doctrinale: Certains hadiths nous indiquent que la connaissance de nos doctrines et croyances ne peut être acquise d'une façon juste qu'à travers le Coran, lequel a fixé les repères de la voie à emprunter de telle sorte qu'il n'y ait pas moyen de s'égarer.
Selon un hadith: «Demandez votre voie vers votre Seigneur au Coran». Or, si ce Livre Sacré est notre guide vers notre Seigneur, il va de soi qu'il est aussi notre guide vers la Prophétie de notre Prophète (P), vers notre résurrection le Jour du Jugement et vers les fondements et les branches de notre Religion.
[1]- Sourate al-Qalam, 68/ 4
[2]- Sourate al-Târiq, 86/ 13-14
[3]- Sourate al-Dahr (al-Insân), 76/ 9
Hollywood est au service des projets sionistes
L’amalgame entre l’islam et le terrorisme est une autre tactique pour les sionistes qui se servent de cette compagnie cinématographique pour propager leur propagande anti islamique.
Mohamad Al Assi, imam de la prière du vendredi de Washington, lors de la deuxième conférence sur « le hollywoodisme » à Téhéran, a déclaré que l’Iran était un pays qui luttait contre l’occupation des territoires islamiques par le régime sioniste et que c’était la seule chose qu’il fallait faire.
« L’Iran poursuit ses efforts pour l’instauration de la justice dans le monde bien que cette occupation se poursuive et a été boycotté pour cette raison. C’est aussi pour cette raison qu’on cherche à donner une mauvaise image de l’islam et des musulmans.
L’amalgame entre l’islam et le terrorisme est une autre tactique pour les sionistes qui se servent de cette compagnie cinématographique pour propager leur propagande anti islamique et leur haine des musulmans. Hollywood est une compagnie corrompue au service de l’impérialisme et du sionisme.
Pour certains Hollywood a un pouvoir hypnotique, pour d’autres Hollywood a le pouvoir de diriger, pour certains il s’agit d’une addiction mais le danger que cette compagnie représente est devenu évident après les tristes évènements qui ont eu lieu aux Etats-Unis où des écoles ont été l’objet d’attaques armées et où des enfants ont été tués.
Nous ne pouvons pas dire qu’Hollywood est directement impliqué dans ces meurtres mais que cette compagnie est directement responsable de la recrudescence de la violence dans ce pays. Cependant tout le monde se tait comme si tout le monde avait été envouté par les apparences brillantes et trompeuses de cette compagnie qui présente la violence comme une chose naturelle.
Cette compagnie a produit des milliers de films sur la guerre et les massacres mais personne n’ose critiquer cette « baguette magique » comme ils disent, ni dire que cette compagnie représente un problème fondamental pour la société car elle est une incitation constante à la haine et encourage les guerres. C’est cela la vraie nature d’Hollywood », a-t-il dit.
Iran: Dévoilement de nouveaux bateaux volants des forces armées
Ahmad VahidiLe ministre iranien de la Défense a fait part du dévoilement de nouvelles flottes volantes des forces armées de la République Islamique d’Iran.
"Dans un proche avenir, toutes sortes de nouveaux moteurs et d’unités flottantes, comme le bateau volant, seront dévoilés", a déclaré mardi le général Ahmad Vahidi, en marge de la cérémonie organisée pour rendre hommage aux chercheurs iraniens.
Les progrès des savants et élites iraniens ont surpris l’Occident et ses médias. Le 28 janvier l’Iran a envoyé un singe à bord d'une capsule dans l'espace et l'a récupéré sain et sauf à son atterrissage.