
تقي زاده
La nécessité du règlement politique de la crise en Syrie
Sayyed Hassan Nasrallah, secrétaire général de Hezbollah, a affirmé l'importance du règlement politique de la crise en Syrie, soulignant que ce règlement verse dans l'intérêt de la Syrie et du peuple syrien.
Dans une allocution prononcée lundi à l'occasion de la journée du martyr, Nasrallah a fait noter que les parties de l'opposition syrienne réunies à Doha insistent sur le rejet de tout dialogue ou règlement politique.
Nasrallah a dit : "Si le Liban s'était appuyé sur la Ligue arabe, des colonies sionistes auraient été construites au sud du pays", ajoutant : "Où est-elle la Ligue arabe vis-à-vis des questions arabes, de la Palestine et du bombardement par l'ennemi d'une usine d'armes au Soudan ?".
Nasrallah a estimé que ce qui se passe à Gaza est une épreuve difficile des pays du "printemps arabe"
Il a fait savoir que la résistance au Liban avait trouvé une nouvelle équation de dissuasion pour faire face à l'ennemi sioniste, celle de l'armée, du peuple et de la résistance, soulignant que l'avion Ayyoub s'inscrit dans le cadre de l'équation de la dissuasion.
Nasrallah a fait savoir que l'avion d'Ayyoub, dans le cadre de l'équation de la dissuasion, fait partie d'un système complet, ajoutant : "Ceci rend, avec l'existence d'une force de missiles et la disponibilité des informations minutieuses, l'aéroport contre l'aéroport, le port contre le port, la centrale électrique contre la centrale électrique et Tel-Aviv contre Beyrouth".
Selon Sana, Nasrallah a indiqué que l'occupant israélien reconnaît la capacité de dissuasion de la résistance libanaise après la guerre de juillet et les développements qui s'étaient produits ensuite.
Il a fait noter que le crime de l'assassinat du général Wissam al-Hassan, chef de la branche des renseignements aux forces de la sécurité intérieure avait mis le Liban dans un nouveau spectacle de la division et de la tension, soulignant que cela a besoin d'agir en toute responsabilité nationale.
Laurent Fabius en Libye pour soutenir les nouvelles autorités
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius s'est rendu en Libye le lundi 12 novembre. Objectif de cette visite : assurer la Libye du soutien français aux nouvelles autorités libyennes et développer la coopération économique entre les deux pays.
Depuis l'alternance du mois de mai, aucun homme politique français d'envergure ne s'était déplacé en Libye. La visite du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius apparaît comme une prise en main du dossier libyen - jusqu'ici très marquée de la patte de Nicolas Sarkozy - par le nouveau gouvernement socialiste.
Pour les autorités libyennes, avides de reconnaissance, cette visite est aussi une véritable aubaine, alors que le gouvernement d'Ali Zidane doit prêter serment ce jeudi. Les négociations précédant sa formation avaient en effet été très tendues et difficiles, Laurent Fabius devant même reporter sa visite initialement prévue le ۶ octobre dernier, faute de gouvernement libyen nommé à cette date.
Selon RFI, les Libyens, satisfaits de cette visite et du réinvestissement français, pourraient bien concéder à leurs visiteurs des promesses de coopération, voire de contrats. On peut du moins lire ainsi la présence aux côtés de Laurent Fabius du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Ce dernier avait notamment déclaré la semaine dernière que le fonds souverain libyen, le LIA, était candidat à la reprise de la raffinerie française Petroplus.
Les français disent: l'islam progresse trop
75 % de Français estiment que « l'islam progresse trop en France », selon un sondage Ifop réalisé pour le Journal du Dimanche et publié dimanche 11 novembre.
Il y a un an, ils étaient quasiment autant (76%) à penser que l'islam progressait trop dans l'Hexagone. Ce résultat fait écho à un autre sondage Ifop pour Le Figaro, tout aussi anxiogène et qui montre combien les musulmans sont de plus en plus mal aimés en France.43 % des sondés considéraient la présence d’une communauté musulmane comme une « menace pour l’identité du pays. »
Curieusement, l'islam n'est pas le seul sujet soulevé dans le dernier sondage Ifop. Immigration, assistanat, droit de vote des étrangers... tout y passe avec le JDD.
80 % des Français jugent ainsi qu'il y a « trop d'assistanat et beaucoup de gens abusent des aides sociales », contre 79 % en novembre 2011. Il dévoile aussi que pour 66 % des Français, il y a « trop d'immigrés en France » et que 66 % pensent que « seules les familles les plus aisées peuvent choisir l'établissement scolaire de leurs enfants. »
Selon saphirnews, 57 % sont à présent hostiles à ce que « tous les étrangers résidant en France depuis plusieurs années » aient « le droit de vote aux élections municipales », alors que près de la moitié des sondés (49 %) approuvaient cette idée, l'an dernier. Alors que ce projet fait partie des promesses de François Hollande, le droit de vote des étrangers n'est pour le moment pas la préoccupation du gouvernement socialiste.
L'oléoduc yéménite encore saboté
Le principal oléoduc servant à exporter du brut yéménite a été de nouveau saboté dans la nuit de dimanche à lundi dans la province de province de Marib (centre), provoquant une perturbation de la production, selon des sources locale et de sécurité.
L'oléoduc, qui relie les champs pétrolifères de Safer, dans l'est de la province de Marib, au terminal de Ras Issa, sur la mer Rouge, a été saboté vers minuit à Al-Damashqa, dans la région de Wadi Abida, à quelque 170 km à l'est de Sanaa, a déclaré à l'AFP un responsable local.
Des inconnus ont attaqué l'oléoduc en deux points, distants de quelque 500 mètres, en l'espace de cinq minutes, a ajouté la même source.
Le pompage du brut sur l'oléoduc a été perturbé, a indiqué une source au sein des forces de sécurité, ajoutant à l'AFP que des équipes d'ingénieurs, protégées par la police, s'étaient rendues sur les lieux pour réparer l'oléoduc endommagé.
Ce même oléoduc avait été saboté début septembre à Wadi Abida par un habitant de la région, qui voulait faire pression sur les autorités pour faire aboutir des demandes personnelles, avait indiqué un responsable du ministère du Pétrole.
Il s'agit du deuxième attentat du genre en quatre jours au Yémen. Jeudi, une attaque à l'explosif avait endommagé un autre oléoduc dans la province de Chabwa (sud-est) et provoqué une interruption de la production sur l'ouvrage géré par la Korea National Oil Company (KNOC), selon des sources pétrolière et de sécurité.
Les attentats contre des oléoducs et gazoducs sont fréquents au Yémen. Ils sont souvent le fait de tribus voulant faire aboutir des demandes auprès des autorités ou de membres présumés du réseau Al-Qaïda, implanté dans le sud et l'est du pays.
En juillet, le ministre du Pétrole, Hicham Charaf Abdallah, avait affirmé que les multiples sabotages d'oléoducs qui s'étaient intensifiés avec l'instabilité liée à la contestation populaire de 2011 avaient fait perdre au Yémen plus de 4 milliards de dollars.
Le Yémen est un petit pays producteur de pétrole, avec une production quotidienne de quelque 300,000 barils, destinée en particulier à l'exportation.
Les responsabilités des musulmans face à l'impérialisme médiatique
Téhéran- Nous sommes témoins d'un impérialisme médiatique aujourd'hui, dirigé par des gens de mauvaise foi qui donnent des informations déformées ou tout à fait mensongères.
Selon IQNA, Sedigheh Hejazi, responsable des questions de la femme et de la famille au Centre de la culture et des relations islamiques, lors de la cérémonie d'inauguration du stage de formation médiatique réservé à des femmes irakiennes spécialisées dans le journalisme, le 11 novembre 2012, et organisé dans les locaux de ce centre, a souhaité la bienvenue aux participantes et déclaré que les femmes iraniennes étaient heureuses de recevoir cette délégation féminine irakienne.
"Nous sommes témoins d'un impérialisme médiatique aujourd'hui, dirigé par des gens de mauvaise foi qui donnent des informations déformées ou tout à fait mensongères. Cela donne aux musulmans une grande responsabilité et voilà longtemps que nous envisagions d'organiser ce stage. Les historiens divisent l'Histoire en quatre étapes où la quatrième étape est celle où l'information et des méthodes cybernétiques dominent dans les conflits.
Nous sommes confrontés aujourd'hui, à de nouveaux modèles de guerres où ce ne sont pas les corps qui sont la cible mais les esprits et les idées. C'est ce que nous appelons aujourd'hui la guerre cybernétique ou médiatique.
Aujourd'hui, les grandes puissances n'ont plus besoin de lancer des armées dans le monde et peuvent très bien, à travers les médias et l'espace virtuel, changer les idées des gens et en prendre le contrôle. Notre identité et nos croyances sont actuellement la cible des médias qui sont en grande majorité dirigés par les sionistes.
L'Imam Ali (AS) nous a conseillé d'élever nos enfants en fonction de leur époque, cela signifie qu'il faut utiliser les méthodes de communication les plus modernes, pour défendre la vérité et transmettre notre culture et nos croyances à la jeune génération.
Nous espérons qu'avec le concours de l'Agence de presse des jeunes qui dépend de la radiotélévision et est chargée de former des jeunes journalistes engagés, que ce stage sera profitable aux femmes irakiennes qui sont venus en Iran et travaillent dans le domaine médiatique", a-t-elle déclaré.
Dans le système capitaliste, l'économie est le premier objectif et passe avant la justice
Téhéran- Dans le système capitaliste, les intérêts des individus et de la société sont envisagés dans un système instauré par Jérémy Bentham, père de l'utilitarisme, dont il a donné une définition précise, c'est-à-dire un système fondé sur le plaisir individuel et matériel.
L'Hodjat-ol-islam Seyed Hossein Mir Mo'ezzi, membre du comité chargé de la définition de nouveaux modèles islamiques et iraniens, de consommation et de progrès, lors de la huitième réunion sur les système économiques dans le Coran, organisée à l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que dans le système capitaliste, l'économie et la croissance économique étaient les premiers objectifs et passaient avant la justice.
"Nous devons étudier les priorités du système islamique et ses différences avec le système capitaliste. Dans le système capitaliste, les intérêts des individus et de la société sont envisagés dans un système instauré par Jérémy Bentham, père de l'utilitarisme, dont il a donné une définition précise, c'est-à-dire un système fondé sur le plaisir individuel et matériel.
L'objectif est donc un maximum de plaisirs et un minimum de peines. Une société épanouie se définira en fonction du plus grand nombre de citoyens jouissant du plus grand nombre de plaisirs. Dans ce contexte, les activités morales aussi doivent être une source de plaisir, quelque chose de bien sera quelque chose qui procure du plaisir et quelque chose de mal, tout ce qui est déplaisant.
Il se peut qu'un repas me plaise mais vous déplaise, dans ce cas, ce repas est bon pour moi mais mauvais pour vous. C'est aussi le cas des valeurs qui sont relatives et dont le bien fondé ne peut pas être généralisé. Chaque personne aura donc "son" système de valeurs et les actions sociales auront pour objectif, la généralisation du plaisir pour la majorité.
Accepter le système capitaliste implique que nous acceptions que l'objectif de la vie soit le plaisir matériel et que le plaisir matériel exige des moyens, la consommation étant un de ces moyens et exigeant un développement du système économique situé au sommet de la pyramide. Dans le système capitaliste, le système économique est à la pointe de la pyramide et au dessus des activités politiques, sociales et culturelles.
En fait, la politique et la culture sont au service de l'économie définie dans l'utilitarisme comme la principale source de bonheur pour la société. Un point très important est qu'il faut que le système politique et les politiques culturelles et sociales encouragent le système économique. Dans le système capitaliste, tout a une odeur matérielle en fonction de la définition du bonheur proposée par ce système.
Le système économique est "le" système qui peut assurer la production et donc de plus grands plaisirs et un plus grand bien être. Tout doit être au service du système économique et les principes culturels qui vont à l'encontre de ce système, doivent être changés au profit des objectifs du système capitaliste qui sont prioritaires.
Les gens pensent que si le système économique ne fonctionne pas tout va s'effondrer et qu'une production intensifiée leur assurera le bonheur. En anglais "Good" signifie "produit" et "bon", cette interaction signifie que la production est à l'origine du bonheur ainsi que la consommation.
L'objectif du régime doit donc être « le plus grand bonheur du plus grand nombre » avec une augmentation maximum de la production et de la consommation. Ainsi une loi ne doit être jugée « bonne » ou « mauvaise » que sous le rapport de sa capacité à augmenter le plaisir de tous.
L'autre point est que dans le système capitaliste, la justice sociale n'est pas l'objectif principal, car il n'y a aucune différence dans le plaisir que peuvent éprouver deux personnes, riche ou pauvre, dans la consommation d'un produit, que ce soit le 1001ème produit du riche ou le premier produit du pauvre.
L'important est la production du plaisir et la consommation. L'important n'est pas qui profite et consomme. Comme l'a dit, je pense, John Rawls, l'important n'est pas la distribution et l'égalité des gens vis-à-vis des plaisirs matériels. S'il existe cent unités de plaisir, il n'est pas important que ces unités soient données aux pauvres ou aux riches. L'important est leur production et leur consommation.
Pour l'être humain, la quantité de plaisir compte non l'espace entre ces occasions de plaisir sinon de façon indirecte. Dans la société, il n'est donc pas important de savoir qui profite de ces plaisirs, l'important est qu'ils soient produits en plus grand nombre et consommés. La justice vient en seconde place.
Trois points peuvent donc être issus de cette discussion, tout d'abord la priorité du système économique, la priorité de la production et le fait que la justice soit reléguée au second plan. Ces trois points sont les caractéristiques du système capitaliste.
L'Iran visée par de nouvelles sanctions américaines
Les dernières sanctions imposées par les Etats-Unis contre l'Iran sont de nouvaux cadeaux après la présidentielle américaine.
Ces sanctions n'ont aucune importance et représentent un cadeau de la nouvelle administration américaine, a déclaré le ministre de la Culture et guidance islamique, Mohammad Hosseini, selon des propos rapportés par l'agence Mehr.
Nous ne voulons pas de la version américaine de la liberté. Nous ne pouvons pas tolérer la rupture des valeurs morales dans les pays islamiques (...). Le contrôle morale de la presse est une source de fierté pour nous, a-t-il ajouté.
Selon AFP, les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir pris de nouvelles sanctions contre l'Iran, visant cette fois des médias.
Ces mesures visent plusieurs personnes morales et personnes physiques, en particulier le ministère de la Communication et des Technologies de l'information et son ministre, Reza Taghipour.
Mali: ouverture du sommet d'Abuja sur une intervention armée
Un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement africains sur une intervention armée dans le Nord du Mali, contrôlé depuis des mois par des groupes islamistes armés, s'est ouvert dimanche matin à Abuja, la capitale fédérale nigériane, a constaté l'AFP.
Ces responsables des quinze pays de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), ainsi que d'autres pays africains dont la Mauritanie et l'Algérie, doivent approuver un plan stratégique qui sera transmis au Conseil de sécurité de l'ONU, via l'Union africaine.
Ce plan d'intervention impliquerait 5.500 soldats, en vue de la reconquête du Nord du Mali.
Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit en effet le déploiement d'une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source au sein de l'organisation.
Selon AFP, d'autres pays africains n'appartenant pas à la Cédéao - dont l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad - ont été conviés à participer au sommet de dimanche, selon la même source.
Les ministres avaient souligné vendredi que le dialogue restait l'option favorite dans la résolution de la crise malienne.
BBC: le directeur général démissionne pour regagner la confiance des télespectateurs
Le directeur général de la BBC, George Entwistle, a démissionné samedi soir après la diffusion d'une enquête accusant à tort de pédophilie un ex-responsable politique conservateur de l'ère Thatcher, un nouveau scandale qui a plongé la chaîne dans une "grave crise de confiance".
George Entwistle, qui n'occupait ses fonctions que depuis septembre, a déclaré qu'il avait décidé de les abandonner "compte-tenu du fait que le directeur général est aussi le rédacteur en chef et le responsable, en fin de compte, de tout le contenu" des émissions.
Tim Davie, l'actuel directeur du département audio et musique de la BBC, doit assurer l'intérim le temps qu'un nouveau directeur général soit désigné.
"Les événements complètement exceptionnels de ces dernières semaines m'ont amené à conclure que la BBC devrait se trouver un nouveau dirigeant", a ajouté M. Entwistle.
Chris Patten, le président du conseil d'administration de la BBC qui était présent aux côtés de George Entwistle devant le siège de la chaîne, a déclaré qu'il vivait "l'une des plus tristes soirées de (s)a vie publique".
La BBC avait présenté vendredi soir des excuses "sans réserve" pour avoir diffusé une enquête de Newsnight, son émission-phare d'investigation, dans laquelle un témoin affirmait avoir été victime de sévices sexuels de la part d'un ancien membre important du parti conservateur dans un foyer de jeunes dans les années 1970.
Bien que la chaîne n'eût pas nommément identifié ce responsable politique dans son émission de la semaine dernière, le nom de l'ancien trésorier conservateur Alistair McAlpine avait ensuite largement circulé sur internet.
McAlpine avait catégoriquement démenti vendredi ces allégations "totalement infondées et gravement diffamatoires" avant que son accusateur, Steve Messham, ne reconnaisse en s'excusant que le membre de la Chambre des Lords n'était effectivement pas l'auteur des sévices qu'il avait subis et qu'il s'était trompé sur son identité.
La BBC avait alors à son tour présenté ses excuses, George Entwistle ordonnant "une pause immédiate dans toutes les enquêtes de Newsnight afin d'assurer la solidité et la supervision éditoriales".
Samedi matin, le directeur général, qui a lui-même travaillé sur l'émission Newsnight il y a une dizaine d'années, avait reconnu sur BBC radio 4 que ce nouveau scandale était à l'origine d'"une grave crise de confiance" pour le groupe, tout en excluant alors de démissionner ou de supprimer l'émission Newsnight.
Il avait précisé attendre la remise, dimanche, d'un rapport sur les conditions de diffusion de ce reportage avant de prendre toute décision.
La chaîne publique et son directeur général avaient déjà essuyé de nombreuses critiques au cours des dernières semaines après les révélations concernant l'un de ses animateurs-vedettes, Jimmy Savile, décédé en 2011 à l'âge de 84 ans. Il est aujourd'hui soupçonné d'avoir abusé sexuellement de quelque 300 enfants et adolescentes pendant 40 ans.
Trois enquêtes ont été lancées à ce sujet, dont deux internes à la BBC.
Le groupe est notamment accusé d'avoir tenté d'étouffer le scandale en renonçant à diffuser fin 2011, déjà dans Newsnight, un documentaire qui portait sur ces accusations.
Le message anti iranien et anti islamique des productions culturelles occidentales
Téhéran- Leurs mesures se sont même étendues aux responsables de l'université Imam Sadegh(AS) et à d'autres organismes alors qu'ils prétendent défendre la tolérance après avoir fermé les chaines satellitaires iraniennes.
Seyed Mohamad Husseini, ministre iranien de la culture et de l'orientation islamique, le 10 novembre2012, lors de la cérémonie d'inauguration de la vingtième semaine du livre, a déclaré qu'il ne fallait pas importer les productions culturelles occidentales qui sont pleine de propagande anti iranienne et anti islamique.
Faisant allusion au blocus américain contre les activités du ministère de la culture et des responsables des relations étrangères, il a précisé que dans le passé, l'union européenne avait aussi interdit d'entrée le ministre iranien de la culture et que ce comportement n'avait rien de nouveau.
"Leurs mesures se sont même étendues aux responsables de l'université Imam Sadegh(AS) et à d'autres organismes alors qu'ils prétendent défendre la tolérance après avoir fermé les chaines satellitaires iraniennes. Nos points de vue sont différents et ils ne peuvent pas nous imposer leurs avis et leurs productions. Nous ne sommes pas comme certains pays, des consommateurs aveugles de productions étrangères. Actuellement dans la province de Qom, nous avons une exposition de jeux électroniques à laquelle participent un grand nombre d'étudiants des centres islamiques.
Nous n'avons pas besoin d'être uniquement des importateurs de produits occidentaux qui encouragent la pornographie et insultent l'islam et l'Iran, et veulent imposer un seul modèle de culture au monde entier. Dans le passé, l'énergie atomique et les armements étaient un prétexte pour eux mais aujourd'hui, le principal obstacle réside dans la question culturelle et idéologique. La foi et les idées des Iraniens les inquiètent, cela nous importe peu et que les ennemis nous sanctionnent ou non, nous continuerons à faire ce que nous considérons comme notre devoir", a-t-il dit.