تقي زاده

تقي زاده

Le ministre iranien de la Défense, le général de division Ahmad Vahidi a confirmé vendredi qu'un avion chasseur de la République islamique avait affronté un drone américain dans le golfe Persique la semaine dernière, ont rapporté les médias locaux.

Les responsables du département américain ont indiqué que c'était la première fois qu'un appareil sans pilote des États-Unis essuyait des tirs dans les eaux du golfe Persique.

Le ministre iranien de la Défense a déclaré vendredi que le drone américain avait pénétré les eaux territoriales de son pays dans le golfe Persique.

« La semaine dernière, un avion étranger a pénétré l'espace aérien de la République islamique d'Iran dans le golfe Persique. Face à la réponse immédiate et appropriée de l'Iran, il a été contraint de fuir », a déclaré M. Vahidi cité par l'agence Fars.

Cet incident montre que la République islamique surveille attentivement tous les mouvements dans la région et qu'elle prendra des mesures efficaces et énergiques en temps opportun, a-t- il ajouté.

L'Iran envisage également de donner suite à cette affaire par les moyens internationaux disponibles, a indiqué le ministre iranien.

samedi, 10 novembre 2012 12:19

Assad: je dois vivre et mourir en Syrie

Le président Bachar al-Assad, après 20 mois d'un conflit dévastateur, a exclu tout départ du pouvoir en disant vouloir "vivre et mourir" en Syrie dans des déclarations diffusées jeudi par une télévision russe.

"Je suis syrien et je dois donc vivre et mourir en Syrie", a déclaré M. Assad à télévision russe Russia Today.

L'Occident, la Turquie et de nombreux pays arabes l'appellent depuis des mois à quitter le pouvoir afin de mettre fin à la guerre qui a fait plus de ۳۷.۰۰۰ morts selon une ONG syrienne et poussé à la fuite des centaines de milliers de personnes depuis mars ۲۰۱۱.

Présentant son pays comme le "dernier bastion de la laïcité, de la stabilité et de la coexistence dans la région", le président syrien a estimé que "le coût d'une invasion étrangère de Syrie, si elle avait lieu, sera tel que le monde entier ne sera pas en mesure de l'assumer".

Nakoula Basseley Nakoula a été condamné à un an de prison, mercredi 7 novembre, par le tribunal de Los Angeles. Cet Américain d’origine égyptienne n’est autre que le réalisateur du film anti-islam « L’innocence des musulmans », qui avait déclenché une vague de violences meurtrières dans les pays musulmans. Mais cette condamnation à de la prison ferme fait suite à une affaire de fraude fiscale sans lien avec son film islamophobe.

Connu sous le nom de Nakoula Basseley Nakoula en utilisant des pseudonymes, Mark Basseley Youssef avait violé les termes de sa liberté conditionnelle, qui lui interdisait depuis sa condamnation en ۲۰۱۰ à ۲۱ mois de prison pour avoir ouvert plusieurs comptes bancaires et cartes de crédit au moyen de fausses identités.

Même si l’accusation a écarté le lien entre cette condamnation et son film islamophobe, elle a toutefois précisé qu’elle prouvait que M. Youssef avait une « propension récurrente à la tromperie. » Durant le tournage de son film, il avait menti aux acteurs sur le thème même de son film. Ces derniers ne savaient en effet pas qu’il mettait en scène le Prophète Muhammad. Le producteur s'est contenté de doubler le film avec de nouveaux dialogues.

Pour le procureur-adjoint Robert Dugdale, il a « trahi » les acteurs. « Sa tromperie a causé un préjudice réel à certaines personnes », a-t-il ajouté, précisant qu'au moins une actrice du film craignait pour sa vie et que d'autres « considèrent que leur carrière est finie » après leur participation à ce film.

Pour sa défense, le réalisateur islamophobe a assuré qu’ils avaient « signé des décharges. » L’une des actrices, Cindy Lee Garcia, qui s’estime trompée, a réclamé que le film soit retiré de Youtube. La justice a refusé par deux reprises sa demande, pourtant des plus légitimes.

Selon saphirnews, après une année derrière les barreaux, Mark Basseley Youssef devrait rester sous contrôle judiciaire pendant quatre ans. Une forme de protection pour l'homme, qui a réussi à provoquer le monde musulman avec son film.

Téhéran- Malheureusement, nous ne voyons pas beaucoup d'efforts dans ce domaine, nous attendons plus des littéraires car il ne suffit pas d'organiser des manifestations et de donner des message de condamnation.

Mahdi Chamran, chef du Conseil municipal de Téhéran, dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que la société littéraire iranienne devait s'engager davantage dans la lutte contre les atteintes au Prophète (AS) et la défense des valeurs islamiques.

"Malheureusement, nous ne voyons pas beaucoup d'efforts dans ce domaine, nous attendons plus des littéraires car il ne suffit pas d'organiser des manifestations et de donner des message de condamnation. Nous devons faire plus d'efforts dans la connaissance et la présentation des saints Imams (AS) et ne pas nous contenter comme dans le passé, de quelques livres au style et à la présentation trop faibles qui n'attirent pas les lecteurs.

Une production littéraire de qualité permettra de déjouer les complots des ennemis et de rapprocher les écoles islamiques. Les milieux culturels ont une grande responsabilité et une grande influence dans ce domaine, et doivent produire des œuvres de qualité intéressantes pour les jeunes et dont le langage soit accessible aux jeunes générations", a-t-il dit.

Beyrouth- Seyed Hassan Nasrollah sait très bien que des conflits religieux ne seraient aucunement profitables à la résistance et au Hezbollah, et que l'union est nécessaire.

Ala' Al Ghatib, directeur du centre chiite libanais "Dar-ol-Hikmat" et journaliste irakien, dans un entretien avec l'Agence Internationale de Presse Coranique, a déclaré que Seyed Nasrollah insistait beaucoup sur le fait qu'il n'avait aucun rôle dans le scénario des conflits confessionnels organisé dans la région et que les conflits religieux n'avaient pas de place au Hezbollah.

"Seyed Hassan Nasrollah sait très bien que des conflits religieux ne seraient aucunement profitables à la résistance et au Hezbollah, et que l'union est nécessaire. Le seul objectif du Hezbollah est la lutte contre les occupants et la chute du régime sioniste. Les accusations contre le Hezbollah de vouloir entrainer la région dans des conflits religieux et ethniques, sont de purs mensonges.

Seyed Nasrollah sait aussi que la victoire du Hezbollah sur le régime sioniste dépend de l'union des musulmans des différentes écoles et de la participation des jeunes, chiites et sunnites. De plus, les différentes victoires du Hezbollah ont été obtenues sans slogans confessionnels, prouvant les mensonges des ennemis et montrant que certains au Liban, se sont laissé tromper. Le fait que les gens de diverses confessions se rallient de plus en plus au Hezbollah montre que ces accusations sont mensongères et si Seyed Nasrollah avait fait des allusions de ce genre dans ses discours, personne ne l'aurait suivi. Malheureusement aujourd'hui, des groupes extrémistes soutenus par les sionistes, créent des conflits entre les différentes écoles et religions. Les sionistes font beaucoup d'efforts pour vaincre le Hezbollah, mais cela a été sans résultat, ils ont donc choisi d'autres méthodes pour lutter contre Seyed Hassan Nasrollah.

En Syrie, le gouvernement et l'armée tentent de défendre le pays et ce régime n'a aucunement besoin du Hezbollah libanais alors que de toutes parts on accuse Seyed Nasrollah de vouloir s'ingérer dans les affaires intérieures de la Syrie et de vouloir créer des conflits entre les musulmans et les pays arabes. Seyed Nasrollah est un homme sincère, même le régime sioniste le reconnait. Etre reconnu comme véridique par son propre ennemi est le signe d'une grande sincérité. Seyed Nasrollah grâce à cette sincérité, sa lutte, sa résistance face aux occupants sionistes, a redonné aux musulmans leur honneur et leur dignité alors que les autres dirigeants ne faisaient que lancer des slogans et ne faisaient rien.

Le Hezbollah est un parti politique et idéologique, et Seyed Nasrollah un religieux. Dans tous ses discours, il fait allusion au Coran et aux enseignements divins, nous ne pouvons pas séparer Seyed Nasrollah des enseignements coraniques car ses paroles et son comportement sont la manifestation visible des vérités et des concepts coraniques", a-t-il déclaré.

vendredi, 09 novembre 2012 21:13

Deux belle histoire Coranique

Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

Vers la fin du mois de Dhul-hijja, deux occasions en rapport avec les Gens de la Famille de saint Prophete(p), ont eu lieu.

La première est l’exécration réciproque (mubâhala,le 24 Dhul-hijja) évoquée dans le Noble Coran au sujet des Chrétiens de Najrân .

Ainsi,au neuvième année de l’héjire, le Prophète (P) avait remporté beaucoup de victoires militaires et des délégations arabes affluaient à Médine pour se convertir à la nouvelle religion.

Dieu a signalé cet événement en disant : ((Lorsque viennent le secours de Dieu et la victoire ; lorsque tu vois les hommes entrer en masse dans la religion de Dieu ; célèbre les louanges de ton Seigneur et demande-Lui pardon)) (Coran CX, 1-2-3). Parmi ces délégations on comptait celle des Chrétiens de Najrân qui voulaient polémiquer sur des questions comme la véracité de l’Islam et la personne de Jésus (p). Le Prophète (P) les a accueillis avec beaucoup de respect et ne possédant pas une demeure pour les installer, il les a reçus dans sa propre Mosquée où d’habitude il recevait ces hôtes croyants ou incrédules. Les chrétiens de Najrân ont voulu faire leur prière à l’intérieur de la Mosquée du Prophète (P) tout en se dirigeant vers l’orient et tout en faisant sonner leurs cloches. Certains Musulmans ne l’ont pas apprécié, mais le Prophète (P) leur a demandé de les laisser agir comme ils l’entendaient pour leur montrer ainsi la tolérance de l’Islam.

Ils ont entamé la polémique en demandant au Prophète (P) : « A qui tu appelles ? ». Le Prophète (P) a répondu : « J’appelle à Dieu l’Un, l’Unique et je dis que ‘Issâ (Jésus) (p) est le serviteur de Dieu, son messager et son Verbe qu’Il a projeté en Marie… ». « Comment, répliquaient-ils, pouvait-il être un humain alors qu’il n’a pas de père », du fait qu’ils croient que Jésus (p) est une incarnation de Dieu, c’est-à-dire qu’il a une dimension divine et une dimension humaine, et c’est ce que nous entendons des Chrétiens lorsqu’ils disent que leur Seigneur est Jésus Christ. Alors, le Prophète (P) leur a parlé d’Adam et leur a récité les deux versets coraniques qui disent : ((Lorsque ton Seigneur dit aux anges : ‘Je créerai un humain d’argile. Quand Je l’aurai façonné et insufflé en lui de Mon Esprit, tombez devant lui prosternés)) (Coran XV, 28, 29). Puis, il a récité le verset : ((‘Issâ est pour Dieu à l’exemple d’Adam. Il l’a crée de terre, puis, Il lui a dit : ‘Sois !’ et il fut)) (Coran III, 59). Alors, ils ont été confondus et le Prophète (P) leur a expliqué que, par Sa Puissance, Dieu est capable de créer un humain sans père ni mère, car Il n’est soumis à aucune loi puisque Sa volonté est la loi : ((Son ordre, quand il veut une chose, tient à ce qu’Il dise : ‘Sois !’, et elle est)) (Coran XXXVI, 82).

Les discussions ont abouti à l’impasse, alors le Prophète (P) (sous l`ordre d`Allah swt, Sourate, Âle 'Imrân, 3: 61) , a proposé l’exécration réciproque. C’était une pratique connue dans les autres religions : Au cas où les discussions n’aboutissent à rien, les deux parties se dressent devant Dieu et chacune invoque Dieu de maudire l’autre et de la châtier.

Voici le verset 61 , sourate Al-Imran :

Si l’on t’oppose là-dessus des arguments, après ce que t’est venu de science, dis : ‘Venez, confrontons nos fils et les vôtres, nos femmes et les vôtres, nos propres personnes et les vôtres. Puis, livrons-nous à l’exécration réciproque, appelons la malédiction de Dieu sur qui aura menti.

Les Chrétiens ont accepté de relever le défi mais leur chef leur a demandé d’attendre pour voir qui sont les personnes que le Prophète (P) allait choisir pour être à ses côtés dans le rituel de l’exécration réciproque. Le Prophète (P) s’est présenté couvert d’un manteau noir avec al-Hassan (p) et al-Hussayn (p) dans ses bras,‘Alî (p) et Fâtima (p) marchant derrière lui. Il leur a dit : « Dites : ‘Amen’ lorsque je finirai d’invoquer Dieu ». Constatant qu’il s’agissait de la fille du Prophète (P), de son gendre et de ses deux petits fils, le chef de la délégation chrétienne a dit à ses compagnons : « Ô Chrétiens ! Je vois des personnes qui même si elles demandaient à Dieu de déplacer une montagne, Il la déplacerait pour elles. Ne participez donc pas à l’exécration réciproque ». Ils ont été convaincus que si le Prophète n’avait pas été véridique, il n’aurait pas emmené les personnes qui lui étaient les plus chers pour les exposer à un tel danger. Alors la délégation a accepté de conclure un pacte de paix avec le prophète (P) et de verser un impôt après avoir refusé de se convertir à l’Islam. Dans son commentaire du verset de l’Exécration réciproque, Fakhruddin ar-Râzî affirme que lorsque le Prophète (P) avait couvert al-Hassan, al-Hussayn, Fâtima et ‘Alî (p) de son manteau, il a récité le verset qui dit : ((Ô vous les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement)) (Coran XXXIII, 33). Cela prouve la place privilégiée qu’ils ont auprès de Dieu.

Cet évènement a été considéré comme une grande considération pour les Gens de la Famille (p), du fait que le Prophète (P) ait ramené les personnes qu’ils aiment le plus. Ce verset nous apprend que ‘Ali (p) est comme le propre personne du noble Prophète (P), que sa raison est la sienne, son âme est la sienne, sa science est la sienne et sa spiritualité est la sienne, puisqu’il dit : ((nos propres personnes et les vôtres)).

Il nous apprend aussi que l’exécration réciproque est une règle générale qui peut être pratiquée par tous dans des conditions semblables. En outre, il prouve que le Prophète (P) était ouvert au dialogue avec les Chrétiens dans la mesure où il a accepté de polémiquer avec eux et qu’il les a traités avec beaucoup d’égard leur permettant de faire leur prière dans sa mosquée, preuve supplémentaire de la générosité de l’Islam et de son ouverture vis-à-vis des autres religions.

Le Coran a affirmé tout cela en disant : ((Ne controversez avec les Gens du Livre que de la plus belle sorte, sauf avec ceux d’entre eux qui auraient fait preuve d’iniquité. Dites : ‘Nous croyons à ce qui a été révélé à nous, à ce qui a été révélé à vous. Notre Dieu ne fait qu’un avec le Vôtre. A Lui nous nous soumettons’)) (Coran XXIX, 46). Et en disant : ((Ô Gens du Livre, venez à une formule moyenne entre nous et vous : De n’adorer que Dieu sans rien Lui associer, de ne pas nous prendre les uns les autres pour maîtres en place de Dieu)) (Coran III, 64).

La seconde occasion évoquée par le Coran représente les vertus des Gens de la Famille (p): al-Hassan et al-Hussein (p) sont tombés malades, à ce moment là, le Prophète (P) leur a rendu visite et dit à ‘Ali et à Fâtima (p) de prononcer le vœu de donner de l’aumône ou de jeûner si Dieu les guérirait.

Ils l’ont fait et fait le jeûne pendant trois jours. Et comme l’Imâm ‘Ali (p) ne possédait rien, il a emprunté de l’argent à un Juif de Médine et, achetant trois mesures d’orge, Fâtima (p) a préparé du pain. Au moment de se mettre à table avec leur servante Fidda, on a frappé à la porte, un mendiant s’est présenté et il a eu le tiers du pain. Puis un prisonnier suivi d’un orphelin ont eu droit aux deux tiers restants et l’Imâm et Fâtima n’ont eu, pour rompre le jeûne, que de l’eau. Aussi, Dieu a révélé les versets suivants : ((Ils s’acquittent de leur vœu, craignant le Jour où le mal universel sera déployé. Bien qu’aimant leur nourriture, ils la donnent à un mendiant, à un orphelin et à un prisonnier. Nous vous donnons la nourriture pour la cause de Dieu, nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous craignons de notre Seigneur un Jour lugubre et rétif. Ainsi Dieu les prémunit-Il des misères de ce Jour, leur fait-Il rencontrer la splendeur et la joie)) (Coran LXXVI 7, 8, 9, 10, 11, 12).

Le verset a bien précisé qu’ils donnent la nourriture bien qu’ils l’aimaient et bien qu’ils en avaient besoin. Il en est ainsi car ils prennent en considération le fait que Dieu ait dit : ((Vous n’atteindrez pas à la vertu qu’en faisant dépense de ce que vous aimez)) (Coran III, 92). ((Ils les préfèrent à eux-mêmes, même s’ils souffrent de pénurie)) (Coran LIX, 9).

Ils donnent pour la cause de Dieu non pour en être récompensés par les gens. Cela nous fait penser que l’homme doit vivre pour donner, qu’il doit penser aux nécessiteux et leur donner de ce que Dieu lui a donné car il obtiendra ainsi la récompense divine qui est sans limites.

Face à ces versets, l’homme ne peut que réfléchir à sa situation au Jour Dernier ((Nous craignons de notre Seigneur un Jour lugubre et rétif)), car en vivant dans ce monde-ci, l’homme doit agir pour obtenir la satisfaction de Dieu ((Le Jour où ni biens ni fils ne serviront à rien. Sauf pour celui qui vient à Dieu d’un cœur intègre)) (Coran XXVI, 88,89).

Nous devons réfléchir au Jour dernier lorsque nous vivons avec nous-mêmes, avec nos familles et avec autrui. Réflexion accompagnée du don pour que Dieu, le Très Haut, soit satisfait de nous, car ((Biens et enfants ne sont que parures de la vie d’ici-bas. Les perdurables et salutaires valent mieux auprès de ton Seigneur pour la rétribution, mieux pour l’espérance)) (Coran XVIII, 46).

Les Gens de la Famille (p) ont été comblés de la générosité de Dieu car ils ont aimé Dieu comme Il doit être aimé, ils Lui ont obéi comme Il doit être obéi, ils L’ont adoré comme Il doit être adoré. Nous devons suivre leur exemple. Leur exemple est celui de l’action et de l’engagement dans leur voie qui est la voie de l’Islam authentique.

 

L’enquêteur islamique tunisien, Sayyed Mohammed Tijani al-Samawi a déclaré que « dés le début, la Révolution islamique de 1979 a provoqué un séisme dans le monde arabe et islamique, qui s’est traduit par l’éveil de la conscience islamique dans les cœurs des arabes et des musulmans." soulignant que l’attitude des Iraniens dans le monde après la révolution islamique a mené à une nouvelle réflexion chez les musulmans et les a exhortés à respecter les principes et les valeurs islamiques.

Lors d’un interview exclusive avec l’agence de presse al-taghrib (APT) à Beyrouth, sur les changements que la révolution islamique en Iran a provoqué dans les cœurs des musulmans, M. Tijani a souligné que « les arabes émigrés en France comme les marocains et les Tunisiens et d'autres ont commencé à exiger à leurs employeurs pour la première fois de leur fournir des lieux de prière dans les entreprises et les usines où ils travaillaient, de plus l’augmentation du nombre de fidèles dans les mosquées, au point que lorsqu’elles se remplissaient de prieurs, et que les musulmans priaient dans la rue ", notant que « ces phénomènes ont révolutionné le cœur des musulmans et des occidentaux aussi. »

D'autre part Dr. Tijani a souligné que, "Le phénomène du voile a également été l'un des résultats de cette révolution bénie qui a éveiller la grandeur d’âme des musulmans, la France, par exemple (et dans plusieurs pays européens) a témoigné de nombreuses manifestations qui soutient le voile islamique (et dénonce le dévoilement). » Signalant l’attitude de M. Ali

Akbar Welayati, qui était alors ministre des Affaires étrangères, lorsqu’il s’est abstenu de serrer la main à Amira Gandhi, en disant que les musulmans pour le respect qu’ils ont envers les femmes ne leurs tendent pas la main (l’islam défend tout contact physique avec les femmes étrangères).

Son Eminence a souligné que l’un des principes fondamentaux que la révolution a établis est l'unité des musulmans car le slogan de l’imam al-Khomeiny était l'unification des musulmans avant toute chose, ajoutant « la révolution a émis un nouveau souffle dans l'unité islamique et les gens levaient le slogan de l’imam pour unir les musulmans, rappelant les mots célèbres de l’imam Khomeiny lorsqu’il a dit si les musulmans s’unissent et reversent un seau d’eau sur Israël ils l’inonderont ».

D'autre part, l'enquêteur tunisien a signalé qu’avec la victoire de la révolution islamique les sentiments de gloire, de dignité, et d’honneur ont envahi les peuples arabes les poussant à rejeter l'occupation et à soutenir la résistance." Soulignant que le soulèvement de la bannière « on ne sera jamais humilié » et le triomphe de la résistance contre l'occupation, n’est qu’une extension de cette révolution. Dans

Suite à la victoire de la révolution la naissance du Prophète (P) s’est transformée en une semaine d’unité islamique

ce contexte "les gens se demander, qui est l'Imam Hussein (P) ? Et que s'est-il passé à Achoura? Après que les historiens malhonnêtes ont fait passé inaperçu l’histoire et la réalité de Achoura."

Suite à la victoire de la révolution la naissance du Prophète (P) s’est transformée en une semaine d’unité islamique :

Dans ce contexte, M. Tijani a indiqué que depuis la résurgence de la révolution islamique en Iran de nombreuses conférences appelant à l'unité et la convergence des différences et élimination des obstacles se sont tenues mettant le point sur l’importance d’éliminer les points divergences et d’accentuer les point de convergences entre les musulmans. Ajoutant: «Nous vivons ces jours-ci la commémoration de la naissance du Saint Prophète Muhammad (P), cette date était avant la victoire de la révolution islamique un point de divergence (vu que les sunnites et les chiites ne fêtent pas la naissance du Prophète(P) le même jour), mais après la victoire de la Révolution cette date transformé en une semaine d’unité islamique où tous les musulmans célèbrent cette occasion tout au long de la semaine, et de nombreuses conférences et rencontres entre les savants religieux de différentes doctrines se tiennent, afin d’éliminer les différences et d'appeler à l'unité. " Rappelant que «notre ennemi est l’Israël, l'Amérique et l'impérialisme qui veulent frapper les sunnites aussi bien que les chiites. »

Sayyed Sistani à l’enquêteur

Sayyed Sistani à l’enquêteur tunisien: « celui qui agresse un sunnite s’est comme-ci il m’agresse personnellement. »

tunisien: « celui qui agresse un sunnite s’est comme-ci il m’agresse personnellement. »

Son éminence a signalé que dans le but d'établir l'esprit d'unité parmi les musulmans, l'Imam Khomeiny à empêcher la publication de certaines parties des livres parce qu'elles provoquent les frères sunnites, l’imam a fait tout son possible afin de renforcer l'unité islamique et d’appeler à l’union des musulmans. Rappelant la fatwa de Sayyed Ali Khamenei, dans laquelle il a interdit « de nuire aux symboles de nos frères sunnites." Révélant que lors de sa rencontre avec Sayyed Sistani, il lui a demandé à propos de sa parole, "les sunnites sont nos frères," alors Sayyed a répondu « les sunnites sont nous-mêmes, et celui qui agresse un sunnite s’est comme ci qu’il m’agresse personnellement. »

Il n’est pas demandé aux sunnites de devenir chiites ni aux chiites de devenir sunnites !

M. Tijani a salué les efforts, qui ont commencé avec la révolution islamique et qui ont poussé les chiites à appeler à la fraternité, à la tolérance et à l'unité contre l’ennemi unique qui cherche à nous coloniser et à piller nos ressources», soulignant que de grands efforts ont été fournis afin d’appliquer cette unité, signalant qu’«Il n'est pas demandé aux sunnites d’être chiites, ni aux chiites de devenir sunnites, mais ce qui est demandé c’est l'unité politique, vu que nous sommes très proche de l’union puisque nous avons le même Qoran, la même Qibla, le même

Il n’est pas demandé aux sunnites de devenir chiites ni aux chiites de devenir sunnites !

prophète ».

Dans ce contexte, il a souligné qu’ "il existe des éléments suspects parmi les chiites et les sunnites qui font tout leurs possibles afin de semer la sédition entre sunnites et chiites. Ses éléments sont payés et manipulés par le colonialisme occidental." Saluant les efforts du rassemblement des savants musulmans qui depuis vingt cinq ans travaillent pour l’union islamique et s’est là la vrai préparation pour l’avenue de l’imam al-Madi ».

D’autre part M. Tijani, a commenté la situation politique dans la région en disant que «Ce qui se passe en Syrie et les efforts fournis pour chuter le régime vient dans le but d’amener le pays vers une guerre confessionnelle et s’est ce qui se passe également au Bahreïn et en Irak et dans tous les coins du monde», ajoutant que "les tentatives d’intimider tantôt les chiites et tantôt les sunnites, et dans le même contexte d’accroître les sentiments d’aversion et de discrimination ", soulignant " notre besoin profond d’unir les paroles et les actes des musulmans afin de préparer l'apparition de l'Imam Mahdi ».

M. Tijani est né en 1943, il a étudié en la prti primaire et secondaire en Tunisie, puis il a continué ses études en France (à l'Université de la Sorbonne de Paris I). Commencé à étudier le Diplôme d'Etudes Approfondies dans la comparaison des religions, puis la thèse de doctorat comme troisième phase, suivie d’un diplôme international.

Dix civils, dont quatre femmes et un enfant, ont été tués jeudi par l'explosion d'une bombe au passage de leur véhicule dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé à l'AFP la police locale.

L'attaque a eu lieu dans le district de Musa Qala de la province du Helmand, un bastion de la rébellion menée depuis plus de dix ans par les talibans contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés de l'Otan.

Les négociateurs de l'Afrique de l'Ouest rencontrent les islamistes du nord du Mali au Burkina Faso.

Lançant une initiative susceptible de stopper une possible intervention militaire au Mali, les islamistes et les médiateurs ouest-africains se sont rencontrés le dimanche ۴ novembre au Burkina Faso.

"Les choses avancent bien", a déclaré le chef de la délégation d'Ansar al-Din Algabass Ag Intalla à l'AFP à l'issue de sa rencontre avec le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibrill Bassole.

Selon Magharebia, le Président du Burkina Faso Blaise Compaoré, médiateur en chef de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour le Mali, devrait également avoir des entretiens avec les envoyés d'Ansar al-Din.

Selon Bassole, Compaoré présentera une nouvelle fois la demande de la CEDEAO de voir les islamistes "renoncer au terrorisme et au crime organisé" et "revenir dans le processus politique".

Ces négociations sont considérées par beaucoup comme une étape en vue de la solution à la crise malienne et comme un encouragement adressé à ce groupe islamiste pour rompre ses liens avec les terroristes présents au Mali, en particulier al-Qaida et le Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO).

La CEDEAO a demandé qu'Ansar al-Din mette fin "au terrorisme et au crime organisé" dans la région, rompe ses liens avec AQMI, le MUJAO et les autres factions islamistes, et entame un dialogue politique destiné à rétablir l'unité du Mali.

Mais selon Sanad Ould Bouamama, porte parole d'Ansar al-Din, d'autres questions "doivent faire l'objet d'un dialogue, notamment le droit au développement des habitants du nord du Mali, à vivre dans la dignité et à bénéficier de la sécurité et de la stabilité".

Ces efforts de médiation ne devraient pas s'attacher à des choses "qui n'ont rien à voir avec la crise actuelle, comme l'application de la charia", a-t-il ajouté.

Ce dialogue de Ouagadougou ne s'est fondé sur aucune promesse de la part de son groupe de mettre fin à la charia, d'accepter un régime laïc et de chasser al-Qaida, a-t-il précisé.

"La relation que nous entretenons avec eux est semblable à celle que nous entretenons avec tous les autres Musulmans" a-t-il déclaré à Magharebia. "Nous ne les chasserons pas et ne leur demanderons pas de partir, parce que cela est contraire aux habitudes des Musulmans."

Cette visite de la délégation d'Ansar al-Din au Burkina Faso coïncide avec une initiative lancée mercredi dernier à Abuja par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Ce plan annoncé dans la capitale nigériane "permettrait la coordination entre les Etats membres et les organisations de la société civile pour mettre en oeuvre la volonté du groupe de parvenir à la paix et à la sécurité dans toutes les régions des pays de l'Afrique de l'Ouest", a indiqué Sahara Media citant le responsable des affaires politiques de la CEDEAO Abdel-Fatau Musah, le ۱er novembre.

"Il s'agit d'une initiative prise parallèlement à l'approche militaire de la CEDEAO, et qui traduit le désir des Etats membres de renforcer les aspects politiques et pacifiques pour éviter la guerre, ou au moins pour donner à la voix de la sagesse une chance de reporter une possible intervention militaire", a expliqué le journaliste et politologue mauritanien Zain Al-Abidin Ould Mohamed.

Pour sa part, le réalisateur mauritanien Mohamed Idoumou s'est félicité des efforts visant à renforcer le processus de paix dans les pays de la CEDEAO, mais a déclaré que l'initiative annoncée à Abuja devait être élargie.

"L'un des problèmes que connaissent les pays africains est la marginalisation du rôle vital des forces civiles et l'accent mis sur les aspects militaires", a-t-il souligné.

Les organisations de la société civile jouent un rôle essentiel, a-t-il déclaré, "pour mettre un peu de joie sur les visages des victimes des guerres et des confllits".

mercredi, 07 novembre 2012 21:14

Netanyahu félicite Obama pour sa victoire

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a félicité mercredi le président américain Barack Obama pour sa victoire, en affirmant que l'alliance stratégique entre Israël et les Etats-Unis est plus forte que jamais.

Le ministre de la Guerre, Ehud Barak, cité par la radio militaire, a pour sa part affirmé qu'il n'éprouvait aucun doute sur le f