
تقي زاده
"Faites en sorte que les militaires US quittent l'Irak"
Ce samedi 6 avril, le Leader de la Révolution islamique a reçu en audience le Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, et la délégation l’accompagnant.
« Les relations entre la République islamique d’Iran et l’Irak vont au-delà des relations de deux pays voisins. Le gouvernement et le peuple iraniens considèrent le progrès et la prospérité de l’Irak comme les siens, mais les Américains, contrairement à leurs déclarations d’intentions, considèrent la démocratie et les actuels militants politiques de l’Irak comme une épine dans le pied. Le gouvernement irakien doit en conséquence faire en sorte que les troupes américaines quittent l’Irak le plus tôt possible », a souligné ce samedi 6 avril le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, lors d’une audience accordée au Premier ministre irakien, Adel Abdel Mahdi, et à la délégation l’accompagnant.
Le Leader de la Révolution islamique, saluant les prises de position intelligentes et sages d’Adel Abdul Mahdi, a mis en avant les capacités humanitaires de l’Irak, avant de déclarer : « Les jeunes font partie des ressources humaines de ce pays et ont fait toutes leurs preuves dans la lutte contre Daech. »
L’Ayatollah Khamenei a mentionné les érudits irakiens comme une autre richesse humaine de l’Irak : « Les Américains ont tué un grand nombre de scientifiques au tout début de leur présence en Irak, car ils connaissaient l’importance de cette grande richesse. Ses ressources humaines et les richesses de son sous-sol feront de l’Irak un pays influent du monde arabe. Les Américains et leurs alliés dans la région sont hostiles à la transformation de l’Irak dans le cadre de l’actuelle démocratie, des actuelles personnalités politiques et de l’actuel courant au pouvoir. »
Il a souligné que si le gouvernement et les responsables irakiens suivaient les États-Unis, ces derniers en profiteraient, ajoutant que l’actuel gouvernement irakien, son Parlement et ses figures politiques ne servent pas les intérêts américains, c’est pourquoi Washington a fomenté des complots en vue de les chasser de la scène politique irakienne.
« Les déclarations des Américains et des Saoudiens concernant l’Irak ne reflètent pas ce qu’ils pensent vraiment. Lorsque Daech a occupé Mossoul, les États-Unis lui ont envoyé de l’argent et des armes, et maintenant que l’Irak a vaincu ce groupe terroriste, ils se disent les amis des Irakiens », a précisé le Leader.
« Il faut rester vigilants vis-à-vis des agissements des résidus de Daech, car ces derniers recommenceront leurs crimes si le gouvernement irakien se sent faible », a indiqué le Leader de la Révolution islamique en allusion aux propos d’Abdel Mahdi.
Le Leader de la Révolution islamique a considéré que la présence des troupes américaines dans les pays de la région allait au détriment des nations de la région. « Vous devez faire en sorte que les Américains retirent leurs troupes d’Irak le plus rapidement possible, car lorsqu’ils restent pendant une durée prolongée dans un pays, il devient plus difficile de les expulser. Ils cherchent à assurer leurs intérêts à long terme en formant un gouvernement à l’instar de ceux que l’on a connus au début de l’invasion américaine de l’Irak », a indiqué le Leader de la Révolution islamique.
« Les progrès scientifiques de l’Irak garantiront à ce pays une protection durable à différents niveaux. Les contacts accrus entre le gouvernement et les savants religieux de référence (marja-e taqlid) seront très fructueux pour le pays », a souligné l’Ayatollah Khamenei.
Lors de la réunion, à laquelle participait le président iranien Hassan Rohani, le Premier ministre irakien, Adel Abdul Mahdi, s’est félicité de sa rencontre avec le Leader de la Révolution islamique : « La République islamique d’Iran et le peuple iranien sont toujours restés aux côtés du gouvernement et du peuple irakiens dans les moments difficiles, dont le dernier en date était la lutte contre Daech. »
« Malgré la disparition de Daech en tant que califat, des résidus existent toujours en Irak. Mais en dépit de tous ces problèmes, la sécurité et la stabilité sont en bonne voie en Irak », a ajouté Abdul Mahdi.
Faisant référence à la récente visite de Rohani à Bagdad et aux réunions d’aujourd’hui à Téhéran, le Premier ministre irakien a souligné que grâce aux négociations, de bons accords avaient été conclus concernant la construction de voies ferrées, la création de zones industrielles, le développement des relations commerciales, le transport et le dragage du fleuve Arvand.
M. Adil Abdul Mahdi a souligné à la fin : « Les relations entre l’Irak et la République islamique d’Iran sont spéciales, et nous avons dit que nous n’appliquerons jamais les sanctions américaines contre l’Iran. »
Chebaa : que risque désormais Israël?
À mesure que le temps passe, Israël commence à s'en apercevoir : le Golan, territoire éternellement syrien qu'il veut faire sien, à l'appui des effets d'annonce, a toutes les chances de lui être fatal.
En effet, l'annonce du 21 mars du président américain Donald Trump en faveur de la reconnaissance de l'occupation israélienne du plateau du Golan a suscité un tollé au Liban. Selon le président libanais Michel Aoun, la décision américaine menace la souveraineté de l’État libanais surtout en ce qui concerne les fermes de Chebaa, les hauteurs de Kfarchouba et le village de Ghajar, tous occupés par Israël. Or, pour de nombreux analystes, c'est dans les fermes de Chebaa qu'Israël risque de subir son premier repli militaire dans l'ensemble des territoires arabes qu'il occupe actuellement.
Il est vrai qu’en 2000 la Résistance libanaise a réussi à imposer à Israël un retrait unilatéral inconditionnel de la plupart des territoires occupés. Ehud Barak, le Premier ministre de l’époque, avait alors décidé de mettre fin à plus de 20 ans d’occupation et d’abandonner ses alliés de « l’Armée du Liban Sud » (ALS), en se retirant du Liban où Israël a perdu plus de 1 000 soldats. Vendredi 5 avril, des manifestants libanais se sont rassemblés non loin des fermes de Chebaa contre l'occupation israélienne, ce qui a déclenché l'alerte du côté des troupes israéliennes.
Les troupes israéliennes ont donc été mises en alertes, hier, vendredi 5 avril après que des habitants se sont rassemblés dans les fermes de Chebaa, au sud au cri « Chebaa est libanaise ».
Brandissant des pancartes, des documents prouvant la « libanité » des fermes de Chebaa, les manifestants scandaient des slogans contre l'occupation israélienne.
Israël ne s’est retiré qu’en 2000 de certaines zones méridionales libanaises. En fait, Israël a occupé plusieurs autres régions, dont les fermes de Chebaa et Tilal Kfar Chouba et le village de Ghajar, soit des régions qui sont potentiellement aptes à devenir un front pour des combats de libération.
« Le Liban n'acceptera jamais la Ligne bleue comme le tracé de ses frontières. Nous poursuivrons nos efforts pour libérer les territoires occupés du Liban. Nous ne renoncerons jamais à une parcelle du territoire libanais », a martelé le député socialiste et sunnite, membre du parti Baath libanais, Kassem Hachem devant un parterre des habitants des fermes des Chebaa.
La ligne bleue a été tracée par l'ONU après le retrait israélien du sud du Liban en 2000. Mais le Liban, ne reconnaissant pas Israël, n'a signé aucun accord de frontière.
Cette première manifestation de force des Libanais a provoqué la panique côté israélien, Israël ayant aussitôt demandé aux Casques bleus d'intercéder. Les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies (Finul) ont alors tenté de disperser les manifestants en agitant la bannière des Nations unies.
Pour bon nombre d'analystes, il aura suffi d'un tout petit déclic pour que le front de Chebaa s'embrase et débouche sur une escalade d'envergure. Une guerre pour la libération du Golan pourrait même commencer par la libération de Chebaa. Israël a tenté de promouvoir une « zone tampon » au sud de la Syrie comme celle créée au Liban dans les années 1980, son objectif étant d’annexer de facto et en permanence le Golan et de pouvoir s’avancer de quelques kilomètres de plus dans les territoires du Sud syrien par al-Qaïda et Daech interposés. Si pareil scénario s’était réalisé, aucun pays du monde ne se serait opposé à la manœuvre d’Israël. Or, et au grand dam d’Israël, l’armée syrienne et ses alliés ont réussi à retourner la situation en reprenant tous les territoires du Sud. D'où le coup de Trump en faveur d'Israël au Golan. Pourtant, au Liban les choses ne se dérouleront pas de cette manière, la Résistance ayant passé, comme l'a bien affirmé son secrétaire général, de sa stratégie de défense passive à une stratégie offensive.
La biographie de Imam Jawad aso
Anniversaire de la Naissance de l'Imam Mohammad Al #Jawad (Taqi) alaihi salamollahi ( 10 Rajab ): Felecitations a tous et a toutes et Voila Une partie de sa Biographie:
L’imam Mohammad al-Jawad (a), ou Imam Mohammad Taqi (a), c’est Mohammad fils d'Ali fils de Moussa fils de Ja'far, connu sous le nom de Jawad, est le neuvième Imam des musulmans (que la paix soit sur eux tous).
Il est né en l'an 195H. à Médine, et a été martyrisé à l'âge de 25 ans, par Khalife Mou’tassim. Il est enterré à Kadhimayn (Bagdad) à côté de son grand-père l'Imam al-Kadhim (a).
Après le martyre de l'Imam Ridha (s) la plupart des adeptes d'AhlulBayte ont admis l'imamat de son fils, l'Imam Jawad, malgré son jeune âge.
Son époque fut très sensible. Il était donc en relation avec ses partisans par l’intermédiaire de son représentant.
Ses titres et sa lignée :
Mohammad b. Ali b. Moussa b. Ja'far b. Mohammad (pseux), est le neuvième Imam des musulmans, connu sous le nom de l'Imam Jawad. Son père est l'Imam Ridha, le huitième Imam, et sa mère Sabika une fille issue de la famille de la mère des croyants Marya Qobtiya (Ra) une des épouses pieuses du saint Prophète (paix soit sur lui et sur sa sainte famille). Précisons que dans certaines sources, le nom de sa mère est mentionné : Khayzaran ou Rayhanah.
Son surnom est Abou Ja'far, et dans certaines sources on l'a nommé Abu Ja'far ath-Thani (le 2ème.), afin de ne pas le confondre avec Abou Ja'far al-Awwal (le 1er.), qui est l'Imam Mohammed al-Baqir (a).
Son surnom le plus connu est Jawad, mais il en a d'autres comme : Taqi, Murtadha, Radhï, Mukhtar..
Sa naissance:
D'après les sources historiques, l'Imam Jawad est né en 195H. à Médine. Mais il y a des divergences sur le jour de sa naissance. Certains, comme le Cheikh Toussi dans Misbah al-Mutahajid, disent que ce fut le 10 Rajab. D'autres le considèrent le 14 du mois de Ramadhan.
Ses femmes et ses enfants :
Ses femmes :
L'Imam al-Jawad (a) a épousé la fille de Ma'moun al-Abbassi, appelée Oum Fadhl en 215/830 (ou 214/831). Ce mariage a eu lieu à la demande de Ma'moun, et l’imam (a) exprimé son consentement à ce mariage après avoir accordé une dot similaire à celle de sa grand-mère Zahra (a), égale à 500 dirhams. L’imam (a) n'a pas eu d'enfants de cette femme; tous ses enfants sont de Samana al-Maghribiyah (la maghrebine).
Selon Ibn Kathir, le contrat du mariage de l'Imam al-Jawad (a) et la fille de Ma’moun a été fait à l'époque de l'imamat de l'Imam Ridha (a), mais la cérémonie du mariage a eu lieu, par l'autorisation de Ma’moun, en 215 / 830 à Tikrīt en Irak. Selon ce rapport, il n'y a alors pas de divergence entre les paroles de ceux qui disent que ce mariage a eu lieu en 202/817, et ceux qui disent qu'il a eu lieu en 215/830. Toutefois cela n'est pas du tout en accord avec la célèbre histoire du débat entre Yahya b. Aktham et l'imam al-Jawad (a) à Bagdad.
Ses enfants :
Selon Cheikh Moufïd, l'Imam al-Jawad (a) a eu quatre enfants appelés : Ali (Imam al-Hadi (a)), Moussa, Fatima et Oumamah. Cependant, selon certaines sources l'Imam (a) avait trois filles nommées : Hakimah, Khadijah et Oumou Kolthoum.
Preuves de son imamat :
L'imamat de l'Imam Mohammad al-Jawad (psl) a duré 17 ans entre l'an 203 H./818 et l'an 220 H/835. Il existe de nombreux rapports concernant l'imamat de l'Imam al-Jawad (s), dont le rapport selon lequel l'un des compagnons de l'Imam ar-Ridha (a) a demandé au sujet de son successeur, et l'Imam ar-Ridha(a) a montré, en réponse, avec sa main indiquant son fils Abou Ja'far (Imam al-Jawad (a)) qui se tenait en face de lui.
Dans une autre narration, l'Imam ar-Ridha(a) dit: «Il est Abou Ja'far, que j'ai mis à ma place, j'ai laissé mon statut à lui. Nous sommes une famille dont les enfants héritent comme les adultes.» (Cela signifie que de la même manière que nos anciens héritent et reçoivent des connaissances, nos enfants héritent des connaissances des anciens.)
Dans un autre rapport, Abou-l-Hassan b. Mohammad (un des compagnons de l'Imam ar-Ridha(a)) a déclaré : «J'ai entendu l'Imam Ridha(a) dire : « Abou Ja'far est mon calife parmi mon peuple.»
Un enfant béni :
L'Imam al-Jawad (a) est né vers la fin de la vie de l'Imam ar-Ridha(a). On a dit qu'avant sa naissance, l'Imam ar-Ridha (a) n'a pas eu d'enfants et quelques ennemis ont répandu une rumeur d'après laquelle l'Imam ar-Ridha(a) n’allait pas laisser de descendance après lui et la chaîne de l'imamat serait brisée [après sa mort]. Selon des sources narratives, quand l'Imam al-Jawad (a) est né, on l'a amené à son père, l'Imam ar-Ridha(a) qui a dit: « Ceci est l'enfant le plus béni de tous ceux qui sont nés de nos partisans.». En outre, il a été rapporté par Ibn Asbat et 'Oubbad b. Isma'ïl qui disent : « Nous étions chez l'Imam ar-Ridha(a) quand Abou Ja'far (Imam al-Jawad (a)) a été amené. Nous lui avons demandé: « Est-il cet enfant béni [qu'on attend]?» L'Imam ar-Ridha (a) dit: « [Oui] ceci est l'enfant le plus béni parmi tous ceux qui sont nés dans le monde musulman.»
Son imamat et son enfance:
L'Imam al-Jawad (a) est devenu l'Imam quand il n'avait que 8 ans. Mais son imamat a causé un désaccord entre les partisans d’Ahlou-l-Beit (pseux). Suite à la mort de l'Imam Ridha (p), un groupe chiite a rejoint les Waqifites. Selon an-Noubakhti, la raison d'une telle division était qu'ils considéraient que la maturité de l’âge est une des exigences principales de l’imamat.
« Nous lui donnâmes l'Illumination (Houkm) en son enfance.» (19:12) Une autre réponse parlait du Prophète Issa (a)(Jésus) et sa prophétie pendant les premiers jours après sa naissance. Les versets 30 à 32 de la sourate Maryam (Marie) raconte: « Mais [l'enfant] dit : «Je suis serviteur d'Allah. Il m'a donné l'Écriture et m'a fait Prophète. Il m'a béni où que je sois et m'a recommandé la Prière et l'Aumône tant que je resterai vivant, ainsi que la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux.» (19: 30-32)
Cependant la plupart des chiites ont suivi l'Imam al-Jawad (a), même si certains d'entre eux lui ont posé la question à propos de son jeune âge, et l’Imam (a) a répondu à cette question en donnant l'exemple du successeur du Prophète Souleymane (a) (Salomon) après le Prophète Dawoud (a) (David).
Selon certains hadiths, lorsque l'Imam al-Jawad (a) est devenu l'Imam à l'âge de 8 ans, certaines personnes de Bagdad et d'autres villes sont allées le voir à Médine durant le Hadj. Lors d'une réunion avec Abdoullah b. Moussa (l'oncle de l'Imam al-Jawad (a)), elles lui ont posé des questions, mais ses réponses ne leur semblaient pas convaincantes, et les a déçues. Puis elles sont allées chez l'Imam al-Jawad (a) et lui ont posé les mêmes questions, il leur a données des réponses convaincantes qui les rendaient heureuses. Elles ont donc loué l’Imam Jawad (a) et ont prié pour lui.
Son imamat :
L’imamat de l'Imam al-Jawad (a) était contemporain avec deux califes abbassides: le premier était Ma’moun (193/809-218/833) et l’Imam (a) a passé 23 ans de sa vie au moment de son califat. Le deuxième était al-Mou’tassim al-Abbasi (218/833-227/842) deux années de son califat étaient contemporaines avec l’imamat de l'Imam al-Jawad (a).
L’Imam al-Jawad (a) est allé à Bagdad deux fois suite à la demande de ces deux califes. Son premier voyage à l'époque de Ma’moun ne fut pas longue. Lors du deuxième voyage, l'Imam al-Jawad (a) a resté plus longtemps à Bagdad et où il a été martyrisé.
**Ses débats scientifiques** :
1-Son débat pendant la rencontre avec Ma’moun :
Le débat de l'Imam al-Jawad avec Yahya b. Aktham était parmi les débats les plus importants de l'Imam (a) et il a eu lieu à l'époque de Ma’moun à Bagdad. Selon certaines sources, la cause de ce débat était la proposition de Ma’moun à l'Imam (a) selon laquelle il devait se marier avec Oum Fadhl. Quand les nobles abbassides ont été informés de cela, ils se sont opposés à Ma’moun. Pour justifier sa décision, Ma’moun leur a suggérés de tester l’Imam al-Jawad (a), et ils ont accepté et organisé un débat pour tester l’Imam (psl).
Au cours du débat, d'abord Yahya a posé une question à propos de la question de si un Mouhrim (celui qui fait les rituels du Haj /Pèlerinage) chasse un animal (ce qui est normalement interdit). Puis, l'Imam (a) a expliqué les différents aspects de la question et a demandé à Yahya de définir les critères qu'il entendait par cette question. Yahya ne pouvait pas répondre et les gens présents-là ont été surpris. Puis, l'Imam (a) lui-même a répondu à la question concernant ces différents critères. Après avoir entendu la réponse complète de l'Imam (a), les chercheurs et les courtisans abbassides ont admis sa compétence dans le fiqh (jurisprudence islamique). On a dit qu'en voyant cela, Ma’moun a dit: «Je loue Dieu, ce que je pensais, est arrivé.».
Le débat sur les Califes :
Selon des sources des hadiths chiites, dans une session où Ma’moun et de nombreux juristes et courtisans étaient présents, l'Imam al-Jawad (a) a eu un débat avec Yahya b. Aktham sur les mérites des califes (AbouBakr et Omar). Yahya se tourna vers l’Imam Jawad et a dit: «l'Ange Gabriel a transmis le message de Dieu au Prophète (pslf): Demandez à AbouBakr s'il est content de moi ; je suis content de lui.» L’Imam (a) a répondu: «Je ne rejette pas les mérites d'AbouBakr, mais quiconque a rapporté ce hadith, doit prêter attention à d'autres hadiths du Prophète (pslf) disant: «Lorsque vous recevez un hadith de moi, le présentez au livre de Dieu et à ma sunnah, si il est en accord avec eux, acceptez-le, et si non, ne l'acceptez pas, pour que le nombre des menteurs et des inventeurs de hadiths n'augmente pas.» Puis, l'Imam (a) a ajouté que ce hadith n’était pas en accord avec le Coran puisque le Coran dit: «Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire.» (50:16) Alors, est-ce que Dieu n'était pas conscient du contentement de AbouBakr pour lui poser cette question ?
Ensuite, Yahya a demandé au sujet d'un hadith qui dit: « AbouBakr et Omar sont sur la terre comme [l'ange] Gabriel et [l'ange] Michel dans le ciel.» l'Imam (a) a répondu : «Ce hadith n'est pas authentique, parce que Gabriel et Michel ont toujours servi Dieu et n'ont pas commis de péché alors que AbouBakr et Omar ont longtemps été polythéistes avant qu'ils deviennent musulmans."
Couper la main d'un voleur:
Lorsque l’Imam (a) vivait à Bagdad, certains événements se sont produits et ont favorisé le statut de l'Imam (a) parmi les gens. Son verdict sur les voleurs en est un exemple. A l'époque on coupait la main des voleurs, et il y avait un désaccord sur la question de l'endroit où la main du voleur devait être coupée ; certains disaient qu'elle devait être coupée du poignet, d'autres disaient qu'elle devait être coupée du coude. Mou’tassim, le calife abbasside, a demandé à l'Imam al-Jawad (a) de donner son avis à cet égard. [L’Imam se retenait mais] suite à l'insistance du Calife il a dit: « Seulement les doigts d'un voleur peuvent être coupés et non pas sa main.» Il a ensuite évoqué le verset suivant du Coran comme sa preuve : « Les Massajid (Pluriel de Masjid qui veut dire mosquée ou Lieux/organes de prosternation) appartiennent à Allah. Ne priez donc personne à côté d'Allah.» (72:18) La réponse de l'Imam a plu à Mou’tassim et il a ordonné que son verdict soit suivi.
10 Rajab 195H: Naissance du 9ème Imam Mohamed Al Jawad (p)
L’Imam Mohamed Al Taqi (le pieu), parfois nommé Al Jawad (le magnanime) est le fils du huitième Imam, Ali Al Redha (p) . Il est né le 10 Rajab en l’an 195 de l’hégire, à Médine.
Il devint Imam après la mort de son père, sur Ordre divin et par décret de ses prédécesseurs. Au moment de la mort de son père, il était à Médine.
L’Imam Al Jawad (p) est l’un des plus jeunes parmi les Imams, il avait seulement sept ans. Il vécut à l’époque des Abbassides qui ont tant persécuté les Imams. En effet, ils les craignaient, car les Musulmans, de toutes les écoles et tendances, leur vouaient une grande confiance.
Il a atteint en matière de science, de sagesse, de culture et de perfection d’esprit, un degré qui n’était atteint par aucun des savants de son époque, et ce, en dépit de son jeune âge. L‘Imam (p) avait une forte personnalité qui suscitait chez tous ses interlocuteurs le plus grand respect et la plus haute considération.
Le calife Mamoun l’appela à Bagdad qui était alors la capitale du califat et lui manifesta extérieurement beaucoup de bienveillance. Il donna même sa fille en mariage à l’Imam et le garda à Bagdad. En réalité, il voulait de cette manière exercer une étroite surveillance sur l’Imam.
Il lui fit passer une épreuve en convoquant tous les notables Abbassides, les savants de l’époque et bien sûr, l’Imam Al Jawad (p). Les personnes présentes restèrent comme des écoliers lorsque l’Imam(p) tenu absolument à répondre lui-même à toutes ces questions. Sur cette démonstration de Sciences de l’Imam Al Jawad (p), les notables et les savants quittèrent le palais la tête basse et le visage assombri.
Malgré son jeune âge, lui qui n’a vécu que vingt-cinq ans, l’Imam Al Jawad (p) a émis des hadiths qui ont été rapportés par un grand nombre de savants.
L’Imam passa quelques temps à Bagdad et puis, avec le consentement de Mamoun, repartit pour Médine où il resta jusqu’à la mort de Mamoun. Quand Moutasim devint calife, il rappela l’Imam à Bagdad et le fit empoisonner par sa femme.
Il est mort martyr le 29 Dhul-qad en l’an 220 de l’hégire et fut enterré aux côtés de son grand-père, l’Imam Mussa Al Kadhim (p), à Kâzimayn.
La prière
(Biharoul Anwar, Volume 82, Page 209)
La Prière est le plus important des actes religieux. Si elle est acceptée par Allah, le Tout-Puissant, tous les autres actes d'adoration seront également acceptés, et si elle n'est pas acceptée, les autres bons actes ne seront pas non plus acceptés.
Accomplir la Prière, cinq fois pendant le jour et la nuit, purifie l'homme de ses péchés de la même manière que se baigner (se laver) cinq fois par jour et nuit nettoie le corps de toutes les saletés.
Il vaut mieux accomplir les Prières ponc-tuellement. Quiconque considère les Prières comme quelque chose d'ordinaire et de non important équivaut à quelqu'un qui ne fait pas de Prières. Le Saint Prophète (P) a dit que quiconque n'attache aucune importance à la Prière et la considère comme quelque chose d'insignifiant, mérite d'être torturé dans l'Autre Monde.
Un jour, alors que le Saint Prophète (P) se trouvait dans le masjid (Masjid al-Nabî), un homme est entré et s'est mis à prier, mais sans se donner la peine de faire correctement l'inclination et les prosternations. Le Prophète dit alors: "Si cet homme meurt alors qu'il continue à prier de la même façon, il ne sera pas mort en étant de ma Religion". Donc, on ne doit pas accomplir ses Prières à la hâte. Lorsqu'on prie, on doit se rappeler Allah constamment et accomplir la Prière avec humilité et solennité. On doit garder présent à l'esprit la Grandeur du Tout-Puissant Allah avec Lequel on converse lorsqu'on fait la Prière, et on doit se considérer comme étant trop humble et insigni-fiant, par rapport à Sa Grandeur et à Sa Gloire. Et lorsque quelqu'un se plonge dans de telles pensées pendant la Prière, il s'oublie et ne se souvient plus de lui-même. L'exemple en est que lorsqu'une flèche blessa au pied le Commandeur des Croyants, l'Imam 'Alî (p), pendant qu'il priait, il ne s'en rendit pas compte.
En outre, lorsqu'on accomplit les Prières, on doit se repentir de ses défauts et s'abstenir de tout péché, spécialement de ceux (tels l'envie, l'orgueil, la médisance, l'utilisation des choses interdites, la consommation des boissons alcoolisées, le non-paiement des taxes religieuses : khoms, zakât, etc.) qui constituent un obstacle à l'acceptation de ses Prières. De même, il vaut mieux éviter tout ce qui est de nature à diminuer la récompense spirituelle de la Prière (éviter d'accomplir la Prière lorsqu'on a sommeil, ou envie d'uriner, et quand on prie on ne doit pas regarder le ciel). Il faut au contraire accomplir les actes qui augmentent la récompense spirituelle (on devrait porter une bague ornée d'une agate, des vêtements propres, se peigner, se brosser les dents et se parfumer).
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L'heure est grave pour les entreprises pétro-gazière françaises au Liban : Le Français Jean-Pierre Lacroix qui préside au sous-secrétaire de l’ONU, chargé des opérations de maintien de la paix au Liban (Finul) devrait bien transmettre le message à ses supérieurs.
Lors d'une rencontre avec le président libanais, ce dernier a évoqué tour à tour deux dossiers comme si ces deux dossiers étaient bien imbriqués : le tracé des frontières maritimes du Liban, ce qui reste bien lié à la question de l'intégrité des réserves offshore libanais que pille Israël mais aussi la violation du ciel libanais par ce même régime israélien qui a usé et abusé de l'espace aérien du pays du Cèdre pour frapper la Syrie. Ce n'est pas sans raison que le vieux routier de la politique libanaise aborde ces questions parallèlement et simultanément en présence d'un cadre français.
Lors de la réunion avec ce responsable du maintien de la paix des Nations-Unies, Aoun a exprimé sa "frustration" devant le refus par "Israël de démarquer sa frontière maritime avec le Liban" : "Le Liban fait toujours face à l'opposition d'Israël à délimiter la frontière maritime dans la Zone économique exclusive, en dépit des propositions qui ont été faites à ce sujet".