تقي زاده

تقي زاده

Le Leader de la Révolution islamique, l’ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a attribué le plus haut ordre militaire iranien, « Ordre de Zulfaqar », au commandant de la force de Qods, le général Qassem Soleimani.
 
Le général Soleimani est le premier responsable de l'armée iranienne à recevoir cet ordre après la Révolution islamique de 1979.

Avant l'ordre de Zulfaqar, l'ordre de Fath est l'ordre militaire le plus élevé que le général Soleimani a déjà reçu à trois reprises.

Le général Soleimani commande les forces de Qods du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) et est largement reconnu comme l'un des commandants militaires les plus influents au monde.

Le magazine Foreign Policy, basé à Washington, a récemment placé le nom du général Soleimani en tête de sa liste de 201 penseurs mondiaux dans le domaine de la défense et de la sécurité.

Un court article sur le haut commandant iranien le décrit comme «le visage public de la réponse de l’Iran aux menaces du président américain Donald Trump».

Le général Soleimani a fait la une des journaux en juillet dernier en présentant une réponse virulente à un tweet en lettres capitales adressé au président Hassan Rohani dans lequel Trump avait lancé une menace militaire contre la République islamique.

Le commandant du CGRI est largement considéré comme un stratège et un conseiller dans les opérations de lutte contre le terrorisme  Takfiri en Syrie et en Irak.

Le puissant général dirige les conseillers militaires iraniens soutenant les armées nationales syrienne et irakienne dans leur lutte contre le terrorisme.

Le général Soleimani était présent sur le terrain pour superviser les étapes décisives des opérations soutenues par l'Iran contre Daech, qui ont perdu fin 2017 tous les territoires que les terroristes avaient saisis en Irak et en Syrie.

Il a déclaré la fin du règne territorial de Daech dans une lettre adressée au Leader de la Révolution islamique, l'ayatollah Seyyed Ali Khamenei en novembre 2017. L'ayatollah Khamenei l'avait auparavant décrit comme un "martyr vivant".

 
Selon un rapport publié ce 10 février par l'AFP, la victoire de la Révolution islamique iranienne a renversé l'ordre géopolitique au Moyen-Orient et les effets de ce bouleversement se font encore sentir 40 ans plus tard.
 la région, la secousse est d'autant plus forte que le triomphe, en février 1979, de l'ayatollah Khomeiny était «impensable, inattendu», comme le note Clément Therme, chercheur sur l'Iran à l'Institut international pour les études stratégiques (IISS).

«La surprise a été immense au Moyen-Orient et dans le monde à la suite de (cette) victoire», dit-il à l'AFP.

«Pour les mouvements islamistes sunnites et pour les minorités chiites de la région», le message de l'Iran révolutionnaire chiite est «une source d'inspiration», dit encore M. Therme.

Dans le discours officiel iranien, la Révolution islamique n'est pas un événement du passé qui se serait arrêté en 1979 avec le renversement de la monarchie: c'est un processus toujours à l'œuvre, ajouté le rapport.
 
Tout au long de 40 ans après la victoire de la Révolution islamique, l’Iran poursuit sa marche pleine de succès aux niveaux intérieur et extérieur avec détermination et fermeté face aux complots et aux politiques agressifs.
L’Iran,qui célèbre le 40e anniversaire de la victoire de sa révolution islamique, a adopté une politique autonome fondée sur le bon voisinage et l’établissement de bonnes relations avec tous les pays.

L’Iran soutient toujours la cause palestinienne et lutte contre les politiques agressives américaine et israélienne, défiant les pressions occidentales et les sanctions économiques américaines.

L’un des acquis les plus importants réalisé par l’Iran depuis la victoire de la révolution islamique en 1979 figure l’autonomie de sa décision politique, ce qui le rend une force régionale importante.

Le rôle politique et diplomatique privilégié que joue l’Iran depuis la victoire de la révolution aux niveaux régional et international s’est renforcé de manière sans précédent par son rôle de marque dans la participation aux conférences internationales et régionales, ainsi que par son soutien à la Syrie et à l’Irak dans la lutte contre le terrorisme.

Après la révolution, l’Iran a réalisé un saut qualitatif dans divers domaines économique, militaire, scientifique et médical. Les chercheurs et savants iraniens ont pu réaliser des innovations dans plusieurs domaines, notamment dans le domaine de l’énergie nucléaire pacifique malgré les complots des grandes puissances coloniales.

L’Iran a également atteint l’autosuffisance en matière de la fabrication d’équipements militaires et de défense de différents types.

Après la victoire de sa révolution, l’Iran s’est concentré sur le secteur scientifique avec plus de deux mille universités qui enseignent les différentes spécialités, pour se classer ainsi au premier rang mondial en matière de la recherche scientifique, en mesure d’atteindre des postes avancés dans la région et le monde dans le domaine médical.

En dépit des pressions économiques et politiques imposées par les pays occidentaux, l’Iran a grimpé sept rangs dans la classification économique, pour occuper la 69ème place au niveau mondial parmi 137 pays du monde.
 

On croyait impossible que la Cour pénale internationale (CPI) juge des Syriens depuis que la Chine et la Russie ont opposé leur veto à une proposition de résolution occidentale en ce sens. Mais non : une astuce juridique devrait permettre de contourner la décision du Conseil de sécurité. La Cour espère condamner le président Bachar el-Assad, non pas pour l’assassinat de Rafic Hariri (cette imposture a fait long feu), mais pour « crime contre l’humanité ».

Les Nations Unies convoquèrent, en 1998, la Conférence de Rome qui créa la Cour pénale internationale (CPI). Bien sûr, il ne s’agissait pas de créer un supra-Tribunal qui juge à la place des États-membres, au nom de l’humanité, mais de disposer d’un outil capable de juger des criminels à la fin d’une guerre, lorsque les institutions de son pays sont diminuées, voire détruites.

Ainsi, les statuts de la Cour soulignent qu’elle ne peut se saisir d’un cas qu’avec l’assentiment de la Justice locale. Or, ces même statuts prévoient aussi 
- qu’elle puisse se saisir d’un crime commis par un ressortissant d’un pays non-adhérent à la Cour, dans un pays adhérent, à la place de ce pays ; 
- ainsi que d’un crime commis par n’importe qui, n’importe où, lorsqu’elle est saisie par le Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans ces deux cas, le Statut de Rome, élaboré au sein de l’Onu et signé par quelques États, peut s’appliquer à tous les États, même aux non-adhérents.

C’est la raison pour laquelle, les trois premières puissances mondiales —la Chine, les États-Unis et la Russie— ont refusé de le ratifier. Elles y voient, à juste titre, une violation du principe de souveraineté, formulé au XVIIIé siècle par le juriste Emer de Vattel et consacré par la Convention de Vienne sur le droit des traités de 1969 [1].

En septembre dernier, la CPI a déclaré recevable une plainte contre les autorités du Myanmar, qui n’est pourtant pas adhérent, parce qu’ils auraient commis des atrocités qui ont provoqué l’exode des Rohingyas. Elle estime être compétente car les victimes ont fui au Bangladesh, qui est signataire du Statut de Rome [2].

Sur ce modèle, une famille de Frères musulmans vient de porter plainte contre le président Bachar el-Assad et des responsables syriens, alors que la République arabe syrienne n’est pas adhérente. Elle argue avoir assisté à diverses atrocités et avoir été contrainte de fuir en Jordanie. La Cour devrait ignorer que les Frères musulmans sont la matrice du terrorisme islamique et que la Confrérie est classée organisation terroriste dans de nombreux pays. Logiquement, elle devrait se déclarer compétente, car la Jordanie est signataire du Statut de Rome.

Pourtant, le 22 mai 2014, lorsque les Occidentaux et leurs alliés du Golfe voulurent faire saisir la CPI par le Conseil de sécurité à propos des événements syriens, la Chine et la Russie y opposèrent leur veto [3].

Peu importe, la Cour acquiert une autonomie. Elle ne prétends plus aider les États à rendre la Justice, mais s’autoproclame défenderesse de l’humanité contre les États.

Il faut bien comprendre ce qui est en train de se passer : au cours des dernières années, la CPI a principalement été financée par l’Union européenne et a rédigé elle-même son propre Code. Jusqu’en 2016, elle n’a jugé que des prévenus africains, en fonction de ses propres lois, et les a tous condamnés [4]. Le Burundi, après un vote de son Parlement, a alors décidé de se retirer du Statut de Rome, au motif que la CPI était devenue « un instrument de pression sur les gouvernements des pays pauvres ou un moyen de les déstabiliser sous l’impulsion des grandes puissances ». Trois autres États l’ont suivi : la Gambie, les Philippines et l’Afrique du Sud. Cependant, l’Afrique du Sud et la Gambie se ravisèrent après qu’eut été nommée comme nouvelle procureure générale de la Cour, la Gambienne Fatou Bensouda.

Il n’en reste pas moins que, jusqu’à la nomination de Madame Bensouda, la CPI n’offrait aucune des garanties attendues d’une juridiction impartiale. Ainsi, lors de l’attaque de la Libye par l’Otan, en violation du mandat du Conseil de sécurité, les « preuves » réunies par le procureur général —l’Argentin Luis Moreno Ocampo— contre Mouamar Kadhafi, son fils Saïf el Islam et son beau-frère Abdallah Al-Senoussi, se limitaient en tout et pour tout à des coupures de presse des États agresseurs. Pire : lorsque l’Otan bombarda Tripoli, le procureur déclara que Saïf el-Islam Kadhafi avait été arrêté par les Occidentaux et que son bureau organisait son défèrement à La Haye. Ce faisant, il mentait effrontément et démoralisait les Libyens pour qu’ils ne résistent pas à l’agression de l’Otan. En réalité, Saïf el-Islam était sain et sauf, dans les sous-sols de l’hôtel Rixos où je me trouvais.

Le même Luis Moreno Ocampo, dans son bureau à la Cour, viola une journaliste. Il n’échappa à la Justice qu’en raison de son immunité de procureur international [5]. Corrompu, il se fit secrètement payer pour mettre en cause des individus à éliminer [6]. Les comptes bancaires secrets du procureur furent ultérieurement révélés par des enquêtes journalistiques au Panama et aux îles Vierges [7]. Luis Moreno Ocampo n’a jamais été inquiété.

Certes, son successeur, Fatou Bensouda, est plus présentable. Mais la structure n’a pas changé. Les magistrats du siège en sont si conscients que, le 15 janvier 2019, ils se sont révoltés et ont acquitté Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ; deux accusés dont les supposés « crimes contre l’humanité » avaient servi à justifier le « changement de régime » imposé par la France en Côte d’Ivoire. C’était la première fois que la CPI s’écartait du rôle politique que les Européens lui ont assigné.

Le 29 juillet 2015, les Occidentaux tentèrent de faire passer une résolution au Conseil de sécurité déssaisissant la Justice ukrainienne de la destruction du vol MH17 et transférant l’affaire à la CPI. Il s’agissait en fait de préparer l’inculpation du président Vladimir Poutine, alors que la Russie n’est pas signataire du Statut de Rome. La question n’est pas ici de savoir qui a détruit cet avion, mais d’observer la manipulation politique de la Justice pénale internationale. La Russie opposa son veto au projet de résolution occidentale.

Le président syrien, Bachar el-Assad, devrait donc être jugé par contumace par la CPI. Il comparaîtra in abstensia avec d’autres responsables syriens dont les noms ne sont pas encore connus. Il en a l’habitude. En 2005, il avait été accusé d’avoir commandité l’assassinat de l’ancien Premier ministre libanais, Rafic Hariri, cette fois avec la complicité du président libanais Émile Lahoud. Une enquête internationale avait été conduite par une équipe germano-israélienne [8]. Puis un pseudo-tribunal avait été créé à l’initiative de l’ambassadeur US à Beyrouth, Jeffrey Feltman. Un traité avait alors été signé par le secrétaire général de l’Onu —avec l’approbation du Conseil de sécurité— et par le nouveau Premier ministre libanais —sans autorisation ni du gouvernement, ni du Parlement—.

À l’époque, l’Occident s’était persuadé de la culpabilité du prévenu. Las ! après un an d’accusations fracassantes, le procureur Detlev Mehlis démissionnait dans un ahurissant scandale : les témoins sur lesquels il s’appuyait étaient des imposteurs payés par ses amis. Le Tribunal spécial pour le Liban poursuit son œuvre malfaisante en accusant cette fois le Hezbollah, alors que celui-ci a publié des enregistrements d’un drone israélien sur les lieux de l’assassinat. Le Tribunal persiste à prétendre que Rafic Hariri a été tué par l’explosion d’une camionnette alors que les relevés médico-légaux sont formels : c’est impossible [9]. Il a dépensé des millions de dollars pour reconstituer la scène et valider sa théorie, en vain. Il travaille donc sur une thèse que tout le monde sait fausse.

La République arabe syrienne a combattu durant 8 ans pour préserver sa souveraineté. Elle ne devrait donc pas autoriser ses dirigeants à se rendre à La Haye. Mais elle peut toujours contester la validité de la procédure.

Celle-ci a été initiée par l’avocat britannique des plaignants, Rodney Dixon, connu pour être aussi celui du Qatar contre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Il a une longue expérience de la « Justice internationale » puisqu’il fut un des conseillers de la Canadienne Louise Arbour, la procureure générale du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie et de celui pour le Rwanda ; deux institutions qui ont échoué à faire la lumière sur les crimes qui leur étaient soumis.

Me Dixon a déjà fait savoir qu’il comptait poursuivre les dirigeants syriens pour des « crimes contre l’humanité ». Il s’appuiera sur le Rapport César [10] ; un document rendu public par le Qatar, via le cabinet londonien Carter-Ruck, le 20 janvier 2014, deux jours avant les négociations de paix de Genève 2. Il s’agit de 55 000 photographies de suppliciés prises par un photographe de l’Armée arabe syrienne. Selon, l’accusation, elles représentent les victimes du « régime », selon le gouvernement syrien, ce sont au contraire des clichés des victimes des jihadistes. Ce rapport a été authentifié contre la Syrie par trois procureurs internationaux au passé honteux, ayant travaillé à la Cour spéciale pour le Sierra Leone ou au Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie.

- Sir Desmond Lorenz de Silva est l’auteur d’un rapport commandité, par le Premier ministre britannique sur la mort d’un avocat irlandais, qualifié de « honte » par la famille de la victime. Il y reconnaissait la responsabilité des autorités, que l’on ne pouvait plus cacher, mais escamotait les preuves contre la Couronne. 
- Sir Geoffrey Nice s’est illustré en poursuivant durant deux ans Slobodan Milošević sans jamais parvenir à apporter la moindre preuve de crimes contre l’humanité. Le procès a pris fin avec la mort du détenu, assassiné dans sa prison selon la Russie. 
- David M. Crane est un ancien responsable de la CIA et de la DIA qui dirige depuis le début de la guerre contre la Syrie un programme en vue de traduire Bachar el-Assad devant n’importe quelle cour spéciale internationale et sous n’importe quelle accusation.

En septembre 2012, le département d’État US, sur une idée de l’ambassadeur Jeffrey Feltman devenu assistant de la secrétaire d’État, avait créé une association, le Syria Justice and Accountability Centre (SJAC), chargée de collecter des preuves des crimes du gouvernement syrien. Il la finançait à hauteur de 5 millions de dollars annuels, le reste étant à la charge des « Amis de la Syrie », notamment du Maroc. Deux ans plus tard, Washington renonçait à cet outil. Pourtant, l’ambassadeur Jeffrey Feltman, devenu directeur des affaires politiques de l’Onu, relançait le SJAC, cette fois avec des fonds européens.

Il n’existe aucun contrôle de la CPI, même lorsque son procureur général est un criminel corrompu. La Cour est exclusivement au service de ceux qui la payent : l’Union européenne.

Par le passé, on considérait la guerre comme un moyen de conquérir ou de se défendre. Aujourd’hui, au contraire, on feint de penser que c’est une action illégale en soi, même en légitime défense. Ainsi, celui qui la décide ne doit pas la déclarer, mais établir la preuve a posteriori qu’en commettant ce crime, il défendait le Bien. Ce que le vainqueur pourra toujours prétendre.

[1Defending the Society of States_ Why America Opposes the International Criminal Court and its Vision of World Society, Jason Ralph, Oxford University Press, USA (2007)

[2] « Examen préliminaire : Bangladesh/Myanmar », ICC/CPI.

[3] Bien que non signataires du Statut de Rome, les États-Unis ont co-signé le projet de résolution franco-britannique. « Réunion du Conseil de sécurité sur le Proche-Orient (vétos) », Réseau Voltaire, 22 mai 2014.

[4Africa and the International Criminal Court, Gerhard Werle, Lovell Fernandez, Moritz Vormbaum, T.M.C. Asser Press (2014). The International Criminal Court at the Mercy of Powerful States. An Assessment of the Neo-Colonialism Claim Made by African Stakehold, Res Schuerch, T.M.C. Asser Press (2017).

[5] « Luis Moreno-Ocampo, pourfendeur du mal épris de lumière », Angélique Mounier-Kuhn, Le Temps, 29 juin 2011.

[6] « Les Secrets de la Cour : Dossiers manipulés, comptes offshore, conflits d’intérêts... : 40 000 documents confidentiels dévoilent les dessous de la CPI », Fabrice Arfi et Stéphanie Maupas, Médiapart, 29 septembre 2017.

[7] « CPI : Luis Moreno Ocampo, l’accusateur accusé », Damien Glez, Jeune Afrique, 4 octobre 2017.

[8L’Effroyable imposture 2, Thierry Meyssan, éditions Demi-Lune, 2018.

[9] « Révélations sur l’assassinat de Rafiq Hariri », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 29 novembre 2010.

[10A Report into the credibility of certain evidence with regard to Torture and Execution of Persons Incarcerated by the current Syrian regime, Carter-Ruck, January 20, 2014

mercredi, 13 mars 2019 09:34

La Reconnaissance de l'Unicité

بسم الله الرحمن الرحيم

Grâce au Nom de Allah, 
Le Tout-Miséricordieux et Très-Miséricordieux

La création du monde et la preuve de l'existence de Son Créateur

selon Ali Ibn Mansour déclarant que Hichem Ibn Al-Hakam lui a dit : " Un incroyant d'origine égyptienne ayant entendu parler de l'Imam As-Sadiq (s) se rendit à Médine afin de le rencontrer, mais à cet instant précis l'Imam s'était rendu à La Sainte Mecque où l'égyptien décida de l'y rejoindre. L'Imam accomplissait le tawaf-Circumambulations rituelles autour de la Ka'aba [effectuées sept fois dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, la Ka'aba se trouvant à gauche du Pèlerin - note du traducteur]. 

" Le visiteur s'approcha de l'Imam (s) au point où son épaule toucha celle de l'Imam. Avant même que le visiteur adressa la parole à l'Imam, celui-ci lui demanda : " Quel est votre nom ? " 
" Le visiteur déclina son identité : " Je m'appelle Abdul Malik, - le serviteur du Roi - ". 

" L'Imam désireux d'en savoir davantage : " Et quel est votre prénom ? " 
" L'homme lui répondit : " Abou Abdi Allâh-le père du Serviteur de الله-ALLAH ! "
" A ce niveau de l'entretien, l'Imam (s) continua à lui poser des questions : " De quel Roi êtes-vous le serviteur ? Est-ce un Roi des Cieux ou un Roi de la terre ? Et votre fils, est-il le serviteur de Dieu des Cieux ou de Dieu de la Terre ? " 
" L'homme marqua un temps de réflexion. L'Imam lui suggéra de dire quelque chose : " Dites ce que bon vous semble, nous saurons vous convaincre ".

" Hichem Ibn Al-Hakam déclare s'être adressé au visiteur : " Pourquoi ne répondez-vous pas à l'Imam ? " 
" L'homme n'apprécia pas l'intervention du partisan de l'Imam.

" L'Imam (s) proposa alors au visiteur : " Après le tawaf, venez me rejoindre ". 
" Quelques instants plus tard, l'homme pouvait rencontrer l'Imam qui en avait terminé avec les rites du Pèlerinage, et l'entretien se poursuivit.

" L'Imam (s) : " Savez-vous que la Terre possède une surface et une profondeur ? " 
" Le visiteur : " Oui, je le sais ".

" L'Imam : " Avez-vous pénétré dans ses profondeurs ? "
" Le visiteur : " Non, jamais ".

" L'Imam : " Connaissez-vous ce que renferme ses profondeurs ? "
" Le visiteur : " Je n'en ai aucune idée, mais je suppose qu'elles sont vides de toute présence ".

" L'Imam : " L'absence de conviction est un obstacle à ce que votre réflexion admet comme certain. Etes-vous monter dans les espaces célestes ? "
" Le visiteur : " Non ".

" L'Imam : " Savez-vous ce qu'ils contiennent ? "
" Le visiteur : " Non ". 

" L'Imam : " Vous êtes une personne étrange et étonnante ! Vous n'avez atteint ni l'Orient ni l'Occident. Vous ne vous êtes pas élevé dans les Cieux. Vous n'êtes pas descendu dans les profondeurs de la Terre. Vous n'avez fait aucun effort en vue d'acquérir du savoir concernant Celui qui les a créés et vous ignorez en conclusion ce qu'ils recèlent. Al-Aqil-L'être intelligent peut-il nier ce qu'il ignore ? "
" Le visiteur : " Jamais un être humain ne m'a tenu de tels propos véridiques ".

" L'Imam : " Et qui plus est vous doutez toujours ! "
" Le visiteur : " Oui ! Cela est vrai ".

" L'Imam : " ô toi, l'homme ! La personne qui ignore n'a aucun argument à présenter face à la personne qui possède la connaissance. Il n'y a aucune conviction chez l'ignorant. ô frère des gens de l'égypte, comprenez que nous, les Ahlul Beyt nous ne doutons jamais de l'existence de الله-ALLAH, exalté soit-IL. Avez-vous remarqué que le soleil, la lune, la nuit et le jour possèdent chacun un rôle bien particulier, une place préétablie dans l'espace ? Sachez que si l'un d'entre eux avait eu le droit de disparaître, il ne serait plus là. N'avez-vous pas remarqué qu'une loi les régit car dans le cas contraire nous serions en droit de nous poser la question du pourquoi ils restent fidèles à leur mission, à leur lieu, à leur fonction, à leur position ? Pourquoi le jour ne pourrait-il pas être au temps de la nuit, et la nuit au temps du jour ?
" Par الله-ALLAH, exalté soit-IL ! Ils sont astreints à accomplir leur mission tant qu'ils existeront ! ? frère des gens de l'égypte ! Celui qui les a contraints est plus Sage, plus Puissant et plus Connaissant qu'eux tous ".

" Le visiteur : " La démonstration est pertinente, vous avez entièrement raison ! "
" L'Imam : " ô frère des gens de l'égypte ! C'est vers LUI que vous marchez ! Même si vous prétendez à l'incroyance de Son Existence ! " 

" Selon certains non croyants c'est l'âge avancé qui nous procure la mort pourquoi alors ce même âge ne pourrait-il pas nous faire revenir à la vie ? Et si c'était l'âge qui nous fasse naître pourquoi n'aurait-il pas la faculté de nous reprendre ?
" Rien de tout cela ! Les créatures sont soumises dans la globalité de leur existence ! ô frère des gens de l'égypte ! Pour qu'elle raison le Ciel est-il au-dessus et la Terre en-dessous ? Et pour quelles raisons les couches terrestres sont-elles différentes les unes des autres ? Pourquoi demeurent-elles en des lieux bien précis ?
Pourquoi ne peuvent-elles d'elles mêmes faire changer leur composition ou bien choisir leur végétation ? "
" Le non croyant : " C'est bien, certes, leur Seigneur et Créateur qui les soutient dans Son Ordre ". 

" Il a été dit : " Là, le non croyant est devenu Croyant entre les mains d'Abu Abdullah (s) ". 

" Omran a dit à l'Imam (s) : " Que je sois ta rançon ! Si les non croyants deviennent des Croyants par ton intermédiaire, les polythéistes le sont devenus par l'intermédiaire de ton père ". 

" L'homme devenu croyant par l'intermédiaire de Abu Abdullah (s) dit : " Compte-moi parmi tes élèves ". 

" Abu Abdullah (s) : " ô Hichem Ibn Al-Hakam ! Prends-le et enseigne-lui ". 

" Hichem lui enseigna pour finalement être l'enseignant des gens du Cham et des gens de l'égypte dans les domaines de la foi. Sa purification fut un succès au point où Abu Abdullah (s) le compta parmi les siens ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Al-Tawhid - page 95, hadith 211 - 

selon Ahmed Ibn Mohsen Al-Maythani ayant dit : 
" J'étais chez Abi Mançour Al-Moutatabbib qui m'informa qu'un homme d'entre nos compagnons lui a dit :
" J'étais en compagnie de Ibn Abi Al-Awja'a et de Abdullah Ibn Muqaffa'a dans la Mosquée Al-Haram. 
Désignant de la main le lieu où s'accomplit le rite des circumambulations, Muqaffa'a dit : "
Apercevez-vous cette créature ? Aucun d'entre eux ne mérite qu'il lui soit attribué le nom d'humain comme le mérite ce scheikh assis - sous-entendu Aba Abdullah Ja'afar Ibn Mohammed (s) -. Quant aux autres, ils composent la populace et son troupeau ". 

" Ibn Abi Al-Awja'a enchérit disant : " Pour quelle raison exclusive as-tu attribué le qualificatif d'humain à ce scheikh (s) en excluant les autres ? "
" Il répondit : " Car je dénote en lui ce que je ne peux dénoter chez personne d'autre ". 

" Ibn Abi Al-Awja'a ajouta : " Il serait bien de réfléchir sur ce que tu dénotes en lui ". 
Ibn Al-Muqaffa'a répondit : " Ne t'y aventures pas car je crains qu'il ne rende vaine ta préoccupation ". 

" Al-Awaja'a ajouta : " Ceci n'est pas ce que tu penses vraiment. En fait, tu crains que ton jugement de valeur le concernant et la position que tu lui accordes ne soient remis en cause par moi ". 

" Ibn Al-Muqaffa'a enchérit par ceci : " Puisque telle est ta pensée à mon égard, lève-toi et va à sa rencontre, mais, fais preuve de vigilance, ne t'abandonne pas à la prolixité car il aura le dessus, il déterminera rapidement ce qui est en ta faveur et ce qui est à ton désavantage ". 

" Alors, l'homme d'entre les compagnons de Al-Maythami dit : eIbn Abi Al-Awja'a se leva, me retrouvant seul assis en compagnie de Ibn Al-Muqaffa'a. Au retour de Ibn Abi Al-Awja'a, il raconta : " Malheur à toi, ô Ibn Al-Muqafffa'a ! Il n'est pas un humain commun ! Si dans ce monde il existe un être capable de se présenter sous la forme apparente d'un humain ou bien sous celle d'un pur esprit, alors, il s'agit d'évidence de lui ". 

" Al-Muqaffa'a répondit : " Comment est-ce possible ? " 
" Al-Jawa'a raconta : " J'ai pis place à ses côtés puis vint le moment où je fus seul en sa compagnie. Il entreprit la conversation avec moi par ceci : Si le propos est tel ce que prétendent ceux-là, alors, il en est bien ainsi. - Ceux-là sous-entendant les gens du rite des circumambulations -. Ces gens sont sains et saufs, et vous êtes dans la perdition. Au cas où votre propos serait identique au leur, mais en fait il ne l'est pas, vous seriez sur le même plan ". 

" Al-Awja'a dit : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Quel est leur propos ? Mon propos et le leur ne font qu'un ! " 
" L'Imam (s) répondit : Il n'est pas possible que ton propos et le leur soient un même propos car, ceux-là affirment qu'il y a un Retour vers الله-ALLAH, une Récompense et un Châtiment, ils professent l'existence de الله-Allah au Ciel, que celui-ci est habité. Alors que vous, vous affirmez que le Ciel est inhabité et vide de toute présence ". 

" Al-Awja'a : " Là, j'ai pris la parole pour lui dire : " Si tel est le sujet de leurs propos, quel est l'empêchement à Son apparition face à Ses créatures et à Son Appel pour qu'ils L'adorent. Ainsi, il n'y aurait aucune divergence entre deux personnes. Pour quelle raison s'est-IL voilé à leur regard ? Pourquoi leur a-t-Il envoyé des Messagers ? En venant Lui-Même, la croyance en Lui serait rendue bien plus immédiate ". 

" L'Imam (s) m'a répondu : " Malheur à toi ! Comment peut-IL être caché à toi Celui Qui t'a montré Sa Puissance en ton âme et dans ta création. Tu n'étais rien puis tu as connu le vieillissement après avoir connu la jeunesse ; la force après avoir connu la faiblesse ; la faiblesse après avoir connu la force ; la maladie après avoir connu la bonne santé ; la bonne santé après avoir connu la maladie ; la satisfaction après avoir connu le mécontentement ; le mécontentement après avoir connu la satisfaction ; la tristesse après avoir connu la réjouissance ; la réjouissance après avoir connu la tristesse ; l'affection après avoir connu la haine ; la haine après avoir connu l'affection ; la détermination après avoir connu la résignation ; la résignation après avoir connu la détermination ; le désir après avoir connu le mépris ; le mépris après avoir connu le désir ; l'audace après avoir connu la crainte ; la crainte après avoir connu l'audace ; l'espoir après avoir connu le désespoir ; le désespoir après avoir connu l'espoir ; tu as pensé à quelque chose qui ne fait pas partie de ton esprit, écarte de lui la conviction à laquelle tu crois ". 

" Puis, l'Imam (s) poursuivit en évoquant la puissance divine placée en moi, sans pouvoir le contredire au point de penser qu'il avait compris ce qui nous séparait ".
" D'une personne ayant rapporté de certains de nos compagnons le complément suivant au hadith de Abi Al-Jawa'a composé de questions qui lui furent posées par Abi Abdullah (s) : " Le jour suivant, Ibn Abi Al-Jawa'a revint dans l'assemblée patronnée par Abi Abdullah (s). Il prit place et demeura silencieux. 

" Alors, Abi Abdullah (s) le questionna : " Es-tu de retour à des fins de continuer notre entretien ? " 
" Il répondit : " Oui, c'est mon souhait, ô fils du Messager de Allah ! "
" Abi Abdullah (s) : " Ta réponse est surprenante ! Tu nies l'existence de الله-Allah et tu reconnais que je suis le fils du Messager de الله-ALLAH (pslf) ! "
" Al-Jawa'a : " L'habitude me porte à répondre ainsi ". 

" Le savant : " Pourquoi demeures-tu sans parler ? " 
" Il répondit : " Par preuve de respect et d'estime envers toi d'autant que ma langue est muette lorsque je suis face à toi. J'ai assisté à des causeries de savants, j'ai discuté avec des théologiens mais jamais je n'ai été autant pénétré de respect à leur égard comme je le suis face à toi ". 

" Aba Abdullah (s) : " Cela est ainsi. Toutefois, je débuterai par une question : Es-tu un être créé ou un être incréé ? " 
" Abd Al-Karim Ibn Al-Awja'a répondit : " A vrai dire, je suis un être incréé ". 

" Le savant (s) continua : " Décris-moi ta forme au cas où tu serais un être créé ? " 
" Abd Al-Karim demeura un moment sans répondre, se distrayant avec un bâton, puis, il entreprit une description : " Je me vois grand, large, gros, petit, en mouvement, immobile ". - Là sont les images produites de son imagination. 

" Le savant (s) dit : " Si tu ne perçois aucune autre image de l'être créé, alors, souhaite d'être créé telle te le suggère ton imagination ". 
" Abd Al-Karim ajouta : " Tu m'as posé une question sur un sujet et personne auparavant ne m'en avait fait part ni aucune autre ne le fera ensuite ". 

" Aba Abdullah (s) : " En admettant que personne ne t'ait questionné auparavant, qui aurait pu prévoir que tu ne le serais jamais.ô Abd Al-Karim ! Ici tu contredis ta façon de penser car, tu as prétendu que tout est semblable à son commencement. Comment est-ce possible d'avancer un propos pour ensuite te contredire ? - Ajoutant :ô Abd Al-Karim ! Je vais t'éclairé davantage. Au cas où tu détiendrais une bourse contenant des bijoux puis, une personne te poserais la question suivante : Y a-t-il un dinar dans ta bourse ? Alors, après avoir répondu qu'elle ne contient aucun dinar, le questionneur te demandes de lui décrire un dinar dont tu ignores l'aspect. Là je te pose la question suivante : Comment peux-tu nier la présence d'un dinar dans ta bourse alors que tu en ignores l'aspect ? " 
" Abd Al-Karim : " Je l'ignore ! " 

" Aba Abdullah (s) enchérit disant : " L'univers étant plus vaste, plus grand et plus large que la bourse, il peut être admis, dans l'univers, la présence d'une création dont tu en ignores l'aspect créé ". 

" Abd Al-Karim demeura silencieux. Finalement, certains de ses compagnons adhérèrent à l'Islam et d'autres demeurèrent de son côté.
" Au troisième jour, Abd Al-Karim revint et dit : " Je reprends le sujet de ma question ". 
" Aba Abdallah (s) lui répondit : " Questionne sur le sujet de ton choix ! " 

" Il lui dit : " De quelle manière est venue à l'existence un corps alors qu'il n'existait pas ? " 

" Aba Abdullah (s) : " Je ne connais pas un corps petit ou grand qui pour en augmenter sa masse n'ait pas eu besoin qu'il lui soit ajouter un élément semblable à sa constitution. Dans cette règle il y a fin de l'état premier par sa modification. Si l'état premier était éternel, il n'y aurait ni fin ni modification alors que ce qui a une fin et une modification est sujet à exister et à disparaître. L'existant après avoir été non existant est une entrée dans ce qui existe en réalité. Le fait d'avoir une fin est un retour à l'état de non existant. Les attributs de l'existant, du non existant, de ce qui existe en réalité et de ce qui est éternel ne peuvent se réunir en un seul corps ". 

" Abd Al-Karim dit : " J'admets que tes arguments concernant les états et les temps soient justes, que la démonstration qu'ils impliquent à propos de la création des corps soit correcte, toutefois, au cas où les corps demeureraient à l'état de petit sans nécessité de grandir, comment, dès lors, argumenteras-tu pour démontrer leur venue à l'existence alors qu'ils n'existaient pas ? " 
" Le savant (s) : " Donc, nous traitions de cet univers établi. Au cas où nous voudrions le changer par un autre cela n'en établirait pas pour autant la preuve du début. Ma réponse correspond à ta question. Cependant je ferai remarquer ceci : Quant au fait d'ajouter à un corps un élément semblable à sa constitution à des fins d'en augmenter sa masse, il demeurerait une utopie d'après ta question. Je rappellerai aussi que la modification s'opérant sur un corps le fait sortir de son état premier et que cette modification fait aussi partie de son commencement. A cela, ô Abd Al-Karim, tu ne peux rien ajouter ". - Alors, Abd Al-Karim, confus, s'est tu.
" L'année suivante, les partisans de l'Imam l'informèrent de la conversion à l'Islam de Ibn Abi Al-Awja'a. Ce à quoi répondit le savant (s) par : " Il est aveugle envers cela, il ne peut se convertir ". 

" Lorsqu'il le rencontra au Sanctuaire Sacré, l'homme concerné s'exclama de la façon suivante : " Mon honorable maître ! " 
" Le savant (s) : " Quelle est la raison de ta présence en cet endroit ? "

" Il répondit : " L'habitude et la coutume du pays, ainsi que pour constater l'état de déchéance des gens se rasant le cuir chevelu et jetant des cailloux ". " Le savant (s) : " Tu es demeuré arrogant et dans la voie de l'égarement, ô Abd Al-Karim ! " 
" Ce dernier se mit à parler. 

" Le savant (s) lui dit : " Pas de polémique lors du rituel du Pèlerinage -, puis, il (s) libéra son vêtement de la main de l'interlocuteur en lui disant : Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, nous serons l'un et l'autre saufs ; si ce que je prétends est vrai, et il l'est, je serai sauf et tu seras châtié ". 
" Là, Abd Al-Karim s'en alla à la rencontre de ceux qui l'avaient accompagné et leur dit : " J'ai ressenti dans mon cœur de la rancœur ! Allons-nous en ! - Ils s'en allèrent. Il décéda. Que الله-Allah ne lui fasse pas Miséricorde ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - Hadith 212 - page 97 à 100. 

selon Mohammed Ibn Abdullah Al-Khorasani, serviteur de Al-Redha (s) ayant dit :
" Un homme d'entre les non croyants entra chez Abi Al-Hassan (s) qui était en réunion avec un groupe de personnes. Abi Al-Hassan (s) déclara : " ô l'homme ! Si ce que tu prétends est vrai, mais ça ne l'est pas, ne sommes-nous pas légalement égaux ? Pour nous, prier, jeûner, faire l'aumône purificatrice, témoigner, n'est pas une charge ". 

" L'homme demeura silencieux. 
" Abu Al-Hassan (s) continua : " Si ce que je dis est vrai, et il l'est, ne vas-tu pas être châtié, et nous préservés ? " 
L'homme ajouta : " Que الله-Allah te fasse miséricorde ! Informe-moi du comment IL est et du où IL est ! " 

" Il lui fut répondu : " Malheur à toi ! Ce que tu prétends est erroné. IL est Celui Qui a fait le où sans où, Qui a fait le comment sans comment. IL ne peut être défini ni par le comment ni par le où ni saisi par un membre ni mesuré ". 
" L'homme dit : " Donc, IL n'est rien, puisque IL ne peut être saisi par l'un de ses membres ! " 
" Abu Al-Hassan (s) : " Malheur à toi ! Par la simple raison que tes membres ne peuvent Le saisir tu en nies Sa Seigneurie, alors que nos membres sont autant incapables de Le saisir, nous sommes convaincus qu'IL est notre Seigneur sans égal ! " 

" L'homme dit : " Réponds-moi ! Quand est-IL apparu ? " 
" Abu Al-Hassan (s) : " éclaire-moi ! A quel moment ne fut-IL pas, pour que je puisse t'instruire du moment où IL est apparu ? " 
" L'homme : " Quel est ton argument pour cela ? " 

" Abu Al-Hassan (s) : " Lorsque j'observe mon corps et que je n'y décèle rien qui doive s'y ajouter ni être retranché dans sa hauteur et sa largeur, dans son état défensif face aux attaques, dans sa disposition d'attirance au bien, alors, je comprends que pour cet édifice il y a eu un Bâtisseur. Dès lors, je l'ai affirmé en y ajoutant ce que je vois de la rotation céleste par Sa puissance, ce que je vois de la formation des nuages, de l'orientation des vents, du parcours du soleil, de la lune, des astres, ainsi que d'autres signes merveilleux et clairs, là aussi, j'ai compris qu'il y avait un Ordonnateur et un Formateur préalable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 100.101., hadith 213. 

selon Mohammed Ibn Ishaq ayant rapporté que Abdullah Al-Dayaçani a posé la question suivante à Hichem Ibn Al-Hakam : 
" As-tu un Seigneur ? " 
" Hichem lui répondit : " Oui ! " 
" Est-IL puissant ? " 
" Il répondit : IL est Puissant et Dominateur ". 

" Il lui demanda : " Peut-IL mettre le monde entier dans un œuf sans que l'œuf augmente de volume ni que le monde soit réduit ? " 
" Hichem lui rétorqua : " Accorde-moi un délai de réponse ".

" Il lui répondit : " Je t'accorde un délai d'une année ". 

" Hichem sortit de chez-lui, chevaucha sa monture et se rendit chez Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée.

" Hichem : " ô fils du Messager de الله-ALLAH ! Abdullah Al-Dayaçani m'a posé une question, aussi, je ne compte que sur الله-ALLAH et sur toi pour y apporter une réponse ". 

" Aba Abdullah (s) : " Quel est le sujet de la question posée ? " 
" Hichem lui (s) fit part de la question. 

" Aba Abdullah (s) lui dit ceci : " ô Hichem ! Quel est la quantité de tes membres ? " 
" Hichem : " Cinq ! " 

" Aba Abdullah (s) : " Quelle est la dimension de l'œil ? " 
" Hichem : " Celle d'une lentille voire un peu moins ". 

" Aba Abdullah (s) : "ô Hichem ! Porte le regard devant et au-dessus de toi et dis-moi ce que tu y vois ". 

" Hichem : " Je vois un ciel, une terre, des maisons, des palais, des vallées, des montagnes et des rivières ". 

" Aba Abdullah (s) : " Celui Qui fait entrer tout ce que tu vois dans une lentille voire dans plus petit encore, peut faire rentrer le monde entier dans un œuf sans pour autant que le monde soit réduit ni que le volume de l'œuf augmente ". 

" Hichem s'inclina vers lui (s), lui (s) embrassa ses mains, sa tête et ses pieds, lui (s) disant ceci : " Cela me suffit, ô fils du Messager de الله-ALLAH (pslf) ! "
- Puis, il s'en retourna chez lui. 

" Al-Dayaçani lui rendit visite. Il lui dit : " ô Hichem ! Je viens à toi non pour avoir la réponse mais juste pour te saluer ". 

" Hichem lui dit : " Si tu es venu pour connaître la réponse, alors, la voici ". 

" Al-Dayaçani sortit de chez-lui pour se diriger vers la porte de Aba Abdullah (s). Il demanda la permission d'entrer. Elle lui fut accordée. Il dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s) ! Guide-moi vers Celui que j'adore ". 

" Aba Abdullah (s) : " Quel est ton nom ? " 
" Il le (s) quitta sans lui avoir donné son nom. Ses compagnons lui demandèrent la raison de son refus. Il leur dit ceci : " Si je lui avais dit : je m'appelle Abdullah, il (s) m'aurait posé la question suivante : De quel الله-Dieu es-tu le serviteur ? " 

" Ses compagnons : " Retourne chez-lui (s) et demande-lui (s) de te guider vers ce que tu dois adorer. Il (s) ne te demandera pas ton nom ". 
" Il retourna chez l'Imam (s). Il lui (s) dit : " ô Ja'afar Ibn Mohammed (s), guide-moi vers ce que je dois adorer et ne me demande pas mon nom ". 

" Aba Abdullah (s) : " Assieds-toi ". 

" Un enfant présent jouait avec un œuf. - Aba Abdullah (s) : ? garçon ! Donne-moi cet œuf. - Il le lui (s) donna. - Abu Abdullah (s) : " Ceci est une citadelle dont le dessus est une couche solide, épaisse, le dessous est une couche très fine et, l'intérieur est fait d'un jaune liquide couleur or et d'un autre liquide couleur argent. Ni la couleur jaune ne se mélange au liquide de couleur argentée, ni la couleur argentée ne se mélange à la couleur or. Ainsi est la constitution de son intérieur. Aucun informateur ne sort de son intérieur pour nous informer de son mauvais état. Nul ne sait s'il est fécondé pour donner naissance à un mâle ou à une femelle. Puis, un jour, l'œuf éclot, laissant apparaître des couleurs telles celles du paon. N'y vois-tu pas là le signe d'un Ordonnateur ? " 

" L'homme demeura pensif, marquant un temps d'arrêt, puis il dit : " J'atteste qu'il n'y a de الله-Dieu que الله-Dieu, Unique, sans associé, que Mohammad est Son Serviteur et Son Messager, que tu es Imam, la Preuve de الله-ALLAH pour Ses créatures. Je me repends pour ce que j'étais auparavant ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 101 à 103, hadith 214.




selon Hichem Ibn Al-Hakim, et à propos d'un libre penseur ayant rendu visite à Aba Abdullah (s). Le contenu des propos de l'Imam (s) étant le suivant : " Ta supposition, pour une partie, est loin d'être totalement insensée lorsque tu dis : Ils sont deux sans début et puissants ou bien ils sont deux impuissants ou bien encore l'un des deux est puissant et l'autre impuissant. Reprenons. S'ils sont l'un et l'autre puissants, alors, pour qu'elle raison l'un des deux ne chasserait-il pas l'autre à des fins de s'accaparer pour lui-même de l'autorité ? Par contre, lorsque tu prétends que l'un est puissant et l'autre impuissant, alors, cela soutient que le premier est bien Wahid-Unique tel nous le témoignons en soulignant chez l'autre son impuissance évidente.

" Si, malgré tout, tu soutiens qu'ils sont deux, cela implique entre eux, une absence sur tous les plans d'accord ou de désaccord. Mais, lorsque nous constatons que la création suit bien un Ordre, que la sphère céleste est bien en mouvement, que l'agencement général est unique, et que la nuit, le jour, le soleil et la lune démontrent l'affirmation de l'Ordre et de l'agencement général en question, alors, tout concorde avec le fait que l'Administrateur ne peut être qu'Un. 

" Or, pour toi, la prétention à vouloir qu'ils soient deux est une cause de déficience chez les deux, se transformant en une troisième déficience impliquant la présence d'un troisième, et si tu avances un troisième cela t'impose d'alléguer ce que tu as déclaré pour les deux autres qui sont cause de déficience, pour finalement être cinq, et ainsi de suite, le nombre se multipliant sans fin ". 

" Hichem dit : " La question du libre penseur fut celle-ci : " Quelle est la preuve de tout cela ? " 
" Aba Abdullah (s) lui répondit ceci : " L'existence des faits prouve qu'il y a bien un Producteur qui les a produits. N'as-tu pas remarqué à la vue d'un édifice que celui-ci a un constructeur même si tu l'ignores et que tu ne l'as pas vu ? " 
" Le libre penseur : " Qui est ce constructeur ? " 

" L'Imam (s) : " C'est là un sujet différent à tout autre, et je redis et confirme cette affirmation qu'IL est la réalité manifestée, affirmée et constatée objectivement et concrètement ; IL n'est ni volume, ni représentation ; IL ne peut être ni senti ni touché ; IL ne peut être atteint par aucun des cinq sens ni imaginé ; le temps et les époques ne peuvent ni Le diminuer ni Le transformer ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 103, hadith 215. 


selon Abi Ja'afar (s) dit ceci :
" Il suffit, comme arguments du Seigneur, à ceux qui sont doués d'intelligence : la Création du Seigneur, Celui Qui assujettit tout ; La Souveraineté du Seigneur, Le Victorieux ; La Majesté manifestée du Seigneur ; La Lumière éclatante du Seigneur ; L'Argument véridique du Seigneur ; Le par quoi IL fit parler les langues des serviteurs ; Le pourquoi IL a envoyé les Messagers, ainsi que tout ce qu'IL a révélé aux serviteurs ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 216. 



Au sujet du propos disant qu'IL est une chose

selon Abderrahmane Ibn Abi Najran ayant dit avoir questionné Abi Ja'afar (s) au sujet de la Reconnaissance de l'Unicité :
" Je L'imagine sous l'aspect d'une chose ! - L'Imam (s) : Bien ! IL n'est ni accessible ni limité. IL n'est semblable à nulle autre chose de tout ce que tu peux imaginer comme choses, rien ne peut s'y apparenter, les imaginations ne peuvent Le percevoir. En effet, comment les imaginations pourraient-elles Le percevoir alors qu'IL est différent de tout ce qui peut être pensé et imaginé ? En fait, on veut imaginer quelque chose qui n'est ni perceptible ni saisissable ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 217. 

selon Al-Hossein Ibn Saïd ayant rapporté que Abu Ja'afar Al-Thani [Second] (s) fut questionné ainsi : "
Est-il licite d'avancer que Allah est une chose ? " - L'Imam (s) : " Bon ! A condition de Le maintenir en dehors des deux limites : la limite de l'immobilisme et la limite de la ressemblance ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 218. 


selon Abi Al-Moughra le détenant de Abi Ja'afar (s) ayant dit ceci : " الله-ALLAH est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé par chose est créé, ce qui ne convient pas à الله-ALLAH ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104, hadith 219. 

selon Zourara Ibn A'ayan ayant dit avoir entendu Abi Abdullah (s) dire : " الله-Allah est différent de Ses créatures, Ses créatures sont différentes de Lui, et tout ce qui est nommé chose étant créé, cela ne s'applique pas à الله-ALLAH. الله-Allah est Le Créateur de toutes choses. Bénis celui Qui n'a pas de semblable. IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et qui voit ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 104.105., hadith 220. 


selon Hichem Ibn Al-Hakam, selon Abi Abdullah (s) ayant répondu à un libre penseur lui ayant posé la question : " Qui est-Il ? "

" L'Imam (s) : " IL est une chose différente de toutes choses. Je reviens à mon propos confirmant le sens qu'IL est une chose selon la réalité objective, sauf qu'IL n'est ni corps, ni image, qu'IL ne peut être ni senti ni touché, ni accessible par aucun des cinq sens. Les imaginations ne peuvent le percevoir ; les époques ne peuvent Le diminuer ni le temps ne peut le transformer ". 

" Alors, le questionneur fit remarquer : " Tu dis qu'IL entend et qu'IL voit ! " 

" L'Imam (s) : " IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend et Qui voit. IL entend sans l'organe de l'ouïe et IL voit sans l'appareil de la vision car, IL entend par Lui-Même et IL voit par Lui-Même. Je ne dis pas que le fait d'entendre par Lui-Même et voire par Lui-Même est une chose et que Son Essence est une autre chose. Mon propos vient de moi-même afin de te donner une réponse compréhensive car je suis le questionné et tu es le questionneur. Je redis qu'IL entend par Son tout car, Son tout n'est pas constitué de parties. A vrai dire, dans mon expression, je n'émets que la référence du fait qu'IL est السميع-Al-Samiou-Celui Qui entend, Qui voit, qu'IL est Celui Qui sait tout, qu'IL est Celui Qui est bien informé, sans modification de Son Essence ni modification dans le sens ". 

" Le questionneur ajouta : " Qui est-IL ? " 

" Aba Abdullah (s) répondit : " IL est Le Seigneur ; IL est L'adoré ; IL est الله-Allah. Je ne veux pas dire par الله-Allah qu'IL est confirmé par des lettres telles que alif, lam, hâ'a, ni ra'a ni bâ'a, mais je soutiens bien le sens qu'IL est la Chose créatrice et formatrice de toutes choses. Les terminologies de ces lettres s'arrêtent au sens par qui est nommé Allah wa Al-Rahman wa Al-Rahim wa Al-Aziz et à tout ce qui peut être assimilé à Ses Noms. IL est l'Adoré, L'Exalté et Le Majestueux ". 

" Le questionneur fit remarquer : " Nous avons constaté que seul l'imaginable est créé ". 

" Aba Abdullah (s) lui dit : " Si tel est ton propos, alors, la Reconnaissance de l'Unicité serait pour nous facultative car, l'on ne peut imposer quelque chose d'inimaginable mais, nous ajoutons que tout ce qui est imaginable par les sens est également limité, appréhendé, et formé par ces mêmes sens ce qui finalement correspond à l'état de créature, donc, la négation de cette évidence consiste à nier et à rejeter. 

" Autrement dit, si la similitude est le qualificatif apparent de ce qui est créé et formé, alors il n'est pas nécessaire de faire la démonstration de l'élément créateur vis-à-vis des choses créées, d'admettre et de souligner qu'elles sont créées et que leur créateur leur est différent et dissemblable car, s'il est semblable à elles dans l'apparence, la forme et la constitution ainsi que dans leur début après ne pas avoir existé, dans leur progression du petit au grand, dans leur passage de l'obscur à la clarté, de la force à la faiblesse, et d'autres états existants dont nous n'avons pas besoin de les citer parce qu'ils sont évidents et vivants ". 

" Le questionneur lui fit remarquer : " Ici, tu L'as limité en prouvant son existence ! " 

" Aba Abdullah (s) répondit : " Je ne L'ai en rien limité mais seulement démontré car, ici, il n'y a aucun espace entre la négation et l'affirmation ". 

" Le questionneur enchérit : " Mais IL a bien un pourquoi et une essence ? " 

" L'Imam (s) : "Bien ! Les choses ne se démontrent que par l'essence et le pourquoi ". 

" Le questionneur ajouta : " A-t-IL un comment ? " 

" L'Imam (s) : " Non ! Car, le comment est synonyme de qualificatif et de délimitation, or, il est indispensable de sortir de la terminologie de la ressemblance et de l'immobilisme car, celui qui Le nie, Le désavoue, rejette Sa Seigneurie et la rend caduque. Celui qui L'assimile à autre que Lui ne fait que Le démontrer par le qualificatif des créés et des formés ne méritant pas le qualificatif de Seigneurie. Cependant, il faut prouver qu'IL a bien un comment que d'autres ne méritent pas et qu'ils ne le partagent pas avec Lui car, IL n'est saisi et connu que par Lui-Même ". 

" Le questionneur demanda : " Ordonne-t-IL les choses de Lui-Même ? " 

" L'Imam (s) : " IL est au-dessus du fait d'ordonner et de traiter des choses par un début car, cela est la spécificité de la créature qui n'obtient quelque chose que par le début d'une entreprise et sa réalisation. IL est Très élevé, Sa Volonté et Son Bon vouloir sont primordiaux, IL fait ce qu'IL veut ". Uçul Al-Kafi - Tome 1 - page 105 à 106., hadith 222. 

mercredi, 13 mars 2019 09:31

LA CONCEPTION ISLAMIQUE DE LA MORALE

Selon ce que nous rapporte la tradition ,Jaffar ibn ABI talib, chef du premièr groupe musulman émigré, répondant au Negus d'ethiopie qui lui avait accordé l'hospitalité définit ainsi l'islam:
" le prophète(sawas) envoyé par Dieu nous demanda de renoncer à nos idoles et d'adorer Allah, le Dieu unique.il nous ordonne à dire le vérité, de rester fidèle à la parole donnée,d'agir avec bienveillance envers nos parents et non voisins, d'éviter le mal,de ne pas verset le sang des innocents de ne pas mentir, de ne pas nous emparer des biens des orphelins et de ne pas nos attaquer à l'honneur des femmes.

Nous avons cru en lui; nous l'avons suivi; nous avons tenu à conformer notre vie aux préceptes qu'ils nous enseignait. Cette définition montre clairement qu'outre la foi et la loi que l'islam renferme un aspect moral très évident. 
MOHAMMAD n'a-t-il pas dit ,lui-même,qu'il avait été envoyé afin de parfaire les nobles caractères? ceci semble,d'ailleurs avoir été sa préoccupation principale,au début de sa mission à la Mecque.Le coran confirmé la nature éminente et exemplaire du prophète.

Toutefois, sa "morale était le coran":en d'autre terme ,cette morale n'était pas "éthique particulière,mais ouvraient l'ensemble des actions quotidiennes,entant qu'application des préceptes énoncés dans la loi divine".La loi révélée à toi règle et n'a laissé aucun acte du croyait indifférent, guidant sa conduite personnelle,ses relations avec autrui et son comportement dans la société musulmane, on en dehors d'elle.
L'impératif morale de l'islam, qui pouvait être qualifié selon Marcel Boisard" d'eschatologique" est caracteristique: la pensée du jugement dernier incite le musulmans à respecter la loi,à renoncer au mal et à prêcher le bien."il induit donc un aspect inclinant vers la morale de récompense que toute doctrine religieuse peut difficilement eviter".Cette optique s'insère d'ailleurs parfaitement dans l'économie globale de l'islam.

En effet,la révélation d'adresse à la nature véritable de l'homme qui porte en lui le bien et le mal, et pour qui la peur de sanctions contribué à imposer une conduite directe. L'éthique religieuse s'en sépare cependant,puisque tout acte social, au même titre que les pratiques culturrelles,ne doit être exécuté qu'en tant qu'expression de la foi intérieure."

Parallèlement au sens moral,l'âme est donnée d'intelligence et de raison.Le coran essaie de faire transcender nos sentiments actuel en invoquant à son appui le témoignage des compétences,à savoir les sages et les saints de tous les temps.

C'est la raison pour la quelle un des termes très chére à la révélation coranique est de s'attacher solidairement à celle qui l'ont précédée".Le musulman considéré ainsi qu'au cœur des grands précédent moraux des religions qui ont précédé la révélation coranique n'est étranger à sa foi.

mercredi, 13 mars 2019 09:25

Qui sont les Ahl-e Haqq ?

Hazrat Ali (as) a déclaré : « يهلك في اثنان : محبّ غال و مبغض قال » (Bihar al anwar vol 25 p 270)

Cette parole de l’Emir des croyants (as) nous montre qu’en plus de ses ennemis, certains par exagération à son sujet, ont fait fausse route et ont perdu la bonne direction. Ces gens en général renommés, sont appelés dans le livre Al–Milal wa Al-Nihal, « les Ghulat » (les extrémistes), terme utilisé par les musulmans des courants majoritaires pour décrire les groupes musulmans qui exagérèrent le statut de certains saints ou membres de la famille du prophète (as), le plus courant étant Ali (as). Ces groupes seraient allés jusqu’à lui attribuer le statut de divinité, chose interdite en islam, et ont constitué des groupes dont le plus important est celui des Ahl-e Haqq « Peuple de la vérité ».

Ce groupe qu’on appelle aussi les Ali Alahi, considèrent Ali (as) comme la manifestation de Dieu et ces idées qui ont été présentées dans de nombreux livres, sont en fait, un mélange de manichéisme, d’anciennes religions, d’ismaïlisme, de réincarnation des religions de l’Inde et d’autres sectes.

D’après les dignitaires de cette secte, il est nécessaire de faire des efforts pour se rapprocher de Dieu et pour cela, dans la première étape, il faut respecter les obligations apparentes de

la religion et ensuite, parcourir différentes étapes du mysticisme pour la connaissance de Dieu et l’union avec Dieu.

Les divergences entre les membres de ce groupe sont si nombreuses qu’on peut difficilement parler d’un groupe homogène, et certains chercheurs en fonction des documents présentés par les membres, considèrent qu’il existe trois groupes dans cette communauté :

1- Les groupes satanistes qui considèrent comme sacrés, le diable et le porc, mangent leur viande et sont opposés aux règles de pureté

2- Les « Ali Alahi » qui représentent plusieurs groupes des Ahl-e Haqq et pensent qu’Hazrat Ali (as) est Dieu par nature, ils sont séparés de l’islam et ne reconnaissent pas les obligations religieuses islamiques

3- Les Ahl-e Haqq qui sont musulmans en apparence, et se considèrent comme faisant partie des chiites imamites

Malgré ces divisions, ces groupes ont cinq choses en commun :

1- L’obéissance

2- La présence d’un maitre et d’un guide

3- La prière

4- Le jeune de trois jours

5- L’interdiction de se couper la moustache

Notre étude critique sur cette secte se fera uniquement en fonction de ces points communs.

1- Au niveau des principes

Il faut considérer les principes des Ahl-e Haqq comme des principes issus de différentes religions et sectes, qui ont constitué cette nouvelle religion et étaient malheureusement chaque fois, les pires principes de ces différents courants religieux et ceux qui avaient le moins de valeur.

* Au niveau du monothéisme, les Ahl-e Haqq ont défendu l’idée de la matérialité de Dieu, et disent que Dieu, avant la création, se trouvait dans un fossé au fond de la mer, et que les anges sont issus de Dieu. Le premier ange est « sorti de l’aisselle de Dieu », « le second, de sa bouche », « le troisième de son souffle », « le quatrième de ses veines et ainsi de suite ».

Le manque de valeur de ces idées est si évident qu’il est inutile de s’étaler davantage, et il suffit de préciser que dans les enseignements islamiques, Dieu n’a pas de corps, de lieu ni de temps, et est le créateur de toutes les créatures.

Hazrat Ali (as) à ce sujet, a déclaré : « Il (Allah) est plus grand que ce que disent ceux qui le comparent aux créatures ou le nient » (49ème discours du Nahjol Balagha)

Dans un autre sermon, l’Imam Ali (as) déclare aussi : « Il est impossible de le décrire et le temps ne le change en rien, la succession des jours et des nuits ne le font pas vieillir, la lumière et l’obscurité ne le

transforment pas, et on ne peut lui attribuer des parties, des organes ou des membres. Il n’existe pas pour lui, de mesure ni de fin. (49ème discours du Nahjol Balagha)

* Refus de la résurrection et croyances à la réincarnation. Les Ahl-e Haqq ne croient pas à la résurrection comme elle est présentée en islam, et l’ont remplacée par les idées de réincarnation des religions de l’Inde, estimant que l’esprit renait 1000 fois dans des corps différents, sous la forme d’êtres humains, de plantes ou d’animaux, et qu’après ces 1000 renaissances, il devient clair s’il est destiné au paradis ou à l’enfer.

En plus des critiques raisonnables et logiques qui ont été faites dans les livres de philosophie et de kalam, il faut se demander pourquoi se fait ce transfert de l’esprit et pourquoi, il n’est pas clair dès la première fois, si la personne est destinée à l’enfer ou au paradis, et pourquoi après ces 1000 réincarnations inutiles en fait, elle n’arrive pas au stade de perfection nécessaire. La question est aussi de savoir si ces esprits ont tous été créés en même temps et sont en attente depuis la création d’Adam (as), pour effectuer ces 1000 réincarnations. De plus, comment imaginer les possibilités de perfectionnement si comme ils le disent, certains ont été créés à partir de « terre jaune » et certains de « terre noire » leur

refusant ainsi toute possibilité de progrès et de perfectionnement.

 

2- Au niveau des actes. Bien que les Ahl-e Haqq se considèrent comme des musulmans, ils n’ont pas les mêmes croyances et principes que les musulmans, et n’agissent pas non plus selon les mêmes règles.

* L’abandon de la prière et du jeûne : Les Ahl-e Haqq ne pratiquent pas le jeûne et la prière comme les musulmans, et Sultan Sahâk, fondateur de la voie des Ahl-e Haqq, a déclaré expressément que le jeûne est un jeûne de trois jours, et que la prière peut être remplacée par le don d’un mouton cuit et offert aux autres Ahl-e Haqq, estimant que la prière sans don est inefficace, et que le don exempte de la prière, en contradiction avec les versets coraniques sur le jeûne du mois de ramadan, et l’obligation de la prière dans le Coran au verset 183 de la sourate Baghara : « Ô les croyants ! On vous a prescrit le jeûne comme on l'a prescrit à ceux d'avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété »

* Le changement de la direction des prières : les Ahl-e Haqq ne considèrent pas la Mecque comme la qibla et la direction des prières, mais considèrent comme direction des prières, un endroit à l’ouest de la région de Paveh en direction de laquelle ils enterrent leurs

morts et sacrifient leurs offrandes, et toute région en général qui se trouve à l’ouest.

* L’interdiction de se couper la moustache pour les hommes : un vrai membre de cette communauté se reconnait à la longueur de sa moustache, et on raconte qu’à l’époque où Dieu s’était manifesté dans le corps de l’Imam Ali (as), il fut convenu que personne ne touche à sa moustache, ne fume le narguilé et ne jeune avec du pain et de l’eau. Ce fut un accord que nous avons pris et nous avons convenu auprès de Mohammad (as) de nous séparer de quiconque ne respecterait pas ces trois choses.

Les idées des Ahl-e Haqq sont donc un amalgame de récits et d’idées issues des religions indiennes et iraniennes, sans principes clairs et précis, sans règles homogènes, et ne peuvent pas être considérées comme faisant partie de l’islam ni comme faisant partie d’une religion indépendante. Ce sont des gens qui ont exagéré le statut d’Hazrat Ali (as) et sont tombés dans l’erreur.

 

Question : Les Ahl-e Haqq disent que les chiites aiment Ali (as) en paroles et que s’ils l’aimaient vraiment, ils le considéreraient aussi haut que le considèrent les Ahl-e Haqq.

Réponse : Certains considèrent le respect de la wilayat comme le fait de réciter les salavat quand le

nom de l’Imam Ali (as) est cité, ou de l’aimer tout simplement. Bien entendu l’aimer et respecter son nom sont des choses importantes, et toute personne musulmane ou impartiale, qui le connait, l’aime et respecte son nom. Mais pour les vrais chiites, cela n’est pas suffisant et le respect de la wilayat doit s’étendre aux domaines de l’action, de la politique et de la religion, et créer dans l’âme, une dépendance idéologique et pratique, la plus forte possible, à l’émir des croyants (as). Connaitre le Wali signifie se sentir lié au niveau idéologique, pratique et moral, au Wali, suivre ses enseignements et ne pas s’y opposer. Celui qui le ferait n’aurait pas compris le statut et la grandeur de l’émir des croyants (as).

L’Imam Sadegh (as) à ce sujet, a déclaré : « Celui qui agit (selon nos enseignements) est notre ami et celui qui ne le fait pas est notre ennemi » par conséquent, aimer l’Imam Ali (as) mais ne pas lui obéir ne suffit pas, de même que mal le connaitre et exagérer son statut, et ce faisant, ne pas respecter ses directives. Il est donc nécessaire en premier lieu, d’observer le statut de cet Imam chez les chiites et les Ahl-e Haqq, et ensuite de juger qui est seulement en apparence, l’ami de l’émir des croyants (as).

Chez les chiites imamites, l’Imam Ali (as) est comme le prophète (as) une créature de Dieu, et est aussi le premier successeur du prophète (as) et le maitre des

croyants qui dès le début de sa vie jusqu’à la fin, a fait des sacrifices pour défendre le monothéisme, et a toujours agi de façon juste et encouragé la bienfaisance. (Al-Irshad, également appelé le Livre d'orientation sur la vie des 12 imams, biographie des vies des 12 imams chiites du cheikh Mofid, vol 1 p 172)

Ali (as) fut le premier à croire au monothéisme comme le dit le commentaire du verset 11 de la sourate Al Vaq’ia :

« Les premiers (à suivre les ordres d'Allah sur la terre) ce sont eux qui seront les premiers (dans l'au-delà) 11 Ce sont ceux-là les plus rapprochés d'Allah »

qui attribue ce verset à l’Imam Ali (as).

Les discours de l’Imam Ali (as) et les livres de hadiths sont remplis d’attestations de l’unicité de Dieu et de l’impossibilité pour les humains, de le définir par un corps ou des membres. Les chiites n’ont jamais élevé l’Imam Ali (as) plus haut qu’au niveau de l’Imamat, et pour eux, le prophète (as) est la plus haute des créatures de Dieu, suivi par l’émir des croyants (as) et les Saints Imams (as) de sa lignée, qui sont les humains les plus élevés et les meilleurs, et des créatures totalement soumises à Dieu.

Dans ce sens, il existe dans le Coran, de nombreux versets qui présentent cet Imam comme le successeur du prophète (as) mais les chiites n’ont

jamais utilisé ces versets pour donner à l’Imam Ali (as) un statut divin ou supérieur à celui du prophète (as). Au contraire, tous ces versets sont les preuves de son Imamat comme le verset de la wilayat, le verset 55 de la sourate Al Maidah qui dit :

« Vous n'avez d'autres alliés qu'Allah, Son messager, et les croyants qui accomplissent la Salat, s'acquittent de la Zakat, et s'inclinent (devant Allah) »

D’après les revayats et les avis des commentateurs coraniques chiites et sunnites, ce verset concerne le successeur du prophète (as) c’est-à-dire l’Imam Ali (as).

Le jour de Ghadir Khom, le prophète (as) rassembla les gens et leur transmit le message que Dieu lui avait envoyé au verset 67 de la sourate al Maidah :

 

« Ô Messager, transmets ce qui t'a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n'aurais pas communiqué Son message. Et Allah te protègera des gens. Certes, Allah ne guide pas les gens mécréants »

 

Puis il prit la main d’Ali (as) qu’il éleva en disant : « Celui dont je suis le maitre, Ali est (aussi) le maitre ».

Ce verset et d’autres versets selon les chiites, ont été révélés au sujet de la succession de l’Imam Ali (as) et

de sa responsabilité de faire appliquer les ordres du Livre divin fondé sur le monothéisme, après le prophète (as).

L’Imam Ali (as) n’a jamais rien professé d’autre que sa croyance au Dieu unique, et a toujours averti les musulmans sur les dangers de l’exagération de son statut, disant :

« Dites à notre sujet ce que vous voulez mais sans jamais nous élever au-dessus du statut de soumis (à Dieu), et n’exagérez pas comme l’ont fait les chrétiens car je déteste cela »

(Bihar al anwar de Majlessi vol 4 p 304)

(Ehtejaj de Tabarsi vol 2 p 437).

Il a aussi déclaré :

« N’exagérez pas notre statut car nous ne sommes que des créatures de Dieu qui lui obéissent et dites ensuite ce que vous voulez à notre sujet »

et

« Celui qui nous aime nous obéit, fait ce que nous faisons et respecte la vertu »

Par conséquent, connaitre le statut de l’Imam (as) et l’aimer signifient lui obéir et non l’élever au niveau de l’idolâtrie en négligeant ses enseignements.

Pour les Ahl-e Haqq, l’Imam Ali (as) n’est pas l’Imam et le successeur du prophète (as) mais une manifestation du divin, supérieure au prophète (as). Il est celui « dans lequel Dieu s’est incarné » et « le dieu de l’univers ». Les Ahl-e Haqq disent entre autre que :

1- Dieu s’est incarné dans le corps d’Ali qui est don dieu

2- Etant donné que les musulmans des débuts de l’islam, ne supportaient aucune religion en dehors de l’islam, les Ahl-e Haqq se sont alignés derrière Ali ibn Abi Taleb (as) alors que leur religion est tout à fait différente de celle des musulmans

Celui qui a écrit cette phrase dans le journal des Ahl-e Haqq est aujourd’hui, responsable de l’association des Ahl-e Haqq à l’étranger.

Comment peut-on accepter que quelqu’un prétende suivre l’Imam Ali (as) et déclare en même temps, que sa religion est différente de l’islam et d’avoir choisi l’Imam Ali (as) seulement pour être à l’abri des musulmans.

3- Jeyhoun Abadi, un des leaders de la secte des Ahl-e Haqq, a déclaré qu’Ali (as) était Dieu

4- Jeyhoun Abadi dans de ses écrits contre la République islamique d’Iran, a déclaré qu’ils étaient obligés de se présenter comme musulmans car la République islamique ne les reconnaissait pas comme les membres d’une religion officielle. « Dans les papiers officiels, nous nous déclarons musulmans, comme ce fut

le cas au début de l’islam où le prophète et l’Imam Ali menaçaient de leur épée les gens qui ne voulaient pas se convertir », dit-il.

Vu ces quelques exemples et documents, sur les principes religieux des Ahl-e Haqq, il est clair que ce sont les chiites qui ont bien compris le statut de l’Imam Ali (as) et qui ont suivi les instructions divines et coraniques, en le considérant comme « le successeur du prophète (as) » et « le présentateur de l’islam », alors que les Ahl-e Haqq non seulement n’ont pas compris ni respecté son statut mais en lui accordant une nature divine, se sont distancés du droit chemin et ont proféré des choses inacceptables à son sujet, en manifestant de manière hypocrite, une appartenance à l’islam, en Iran.

Dans une analyse partagée sur le site web Window on Eurasia, le commentateur moscovite Aleksandr Skobov indique que le président russe se prépare à se battre et à gagner une guerre nucléaire limitée, sous peine d’être confronté à une escalade probable avec l’Occident et dans la visée de prévenir un « Armageddon nucléaire » qui pourrait détruire à la fois la Fédération de Russie et l'Occident.

Lundi 4 mars, le président russe a signé le moratoire visant à annoncer le retrait officiel de Moscou du Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire en réaction aux viols par les États-Unis dudit traité. Aleksandr Skobov a ses propres interprétations des escalades des dernières semaines entre Moscou et Washington :   

« La doctrine de la guerre froide partait du principe que ni l'une ni l'autre des superpuissances n'utiliserait jamais l'arme nucléaire pour attaquer, mais seulement pour se défendre, et que l'une et l'autre seraient prêtes à escalader si l'autre agissait en premier, hypothèse offrant moins de certitude que la guerre pourrait être évitée. Beaucoup le croient maintenant. »

D'une part, chacun des deux gouvernements avait, poursuit le commentateur, élaboré des plans d'utilisation d'armes tactiques, puis stratégiques, si l'autre partie les utilisait. Et de l’autre, les deux pays devaient continuer à investir dans le domaine d’armes toujours plus apocalyptiques en tant que dernière ligne de défense de ce que chacun considérait comme son modèle de civilisation.

Selon Skobov, « les deux parties étaient convaincues de la supériorité de leur propre système social et de l'effondrement éventuel du système social de leur adversaire en une défaite mondiale dans la compétition historique. En substance, les deux parties ont envisagé un affrontement militaire mondial avec leur adversaire historique comme étant pratiquement inévitable. »

Ce 8 mars, les gazaouis ont manifesté pour le 50ème vendredi consécutif contre le régime de Tel-Aviv. Sur les frontières de Gaza avec les territoires occupés de la Palestine, dits Israël, de violents heurts ont eu lieu et les palestiniens se sont affrontés les militaires sionistes, les mains vides. La journée d'hier était consacrée aux femmes et des milliers de palestiniens dont des centaines de femmes palestiniennes y prenaient part. Les médias mainstream se sont tus aussi bien sur cet événement que sur la mort d'un des manifestants sous la balle des sionistes.

Sur 42 blessés des tirs israéliens de la Grande marche du retour du 8 mars, deux sont infirmières. Ce 50 ème vendredi de colère prouve une chose: Deal du siècle est une mascarade et il ne saura sauver Israël. Une nouvelle équation vient de s'établir entre Israël et Gaza : pour chaque palestinien tué, il y aura une roquette tirée. Ainsi, la colonie d'Ashkol a été prise pour cible d'une attaque aux roquettes dans les heures suivant la mort du manifestant palestinien. La crainte a poussé Tel-Aviv à envoyer ses avions frapper le centre et l'est de la bande de Gaza. 

En effet, plusieurs bases de la Résistance palestinienne, dans le nord de la bande de Gaza, ont été ciblées par les chasseurs israéliens, dont une base navale appartenant aux Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche militaire du Hamas, d'après le rapport de l'agence de presse palestinienne Shehab News qui précise également que la région de Deir el-Balah à l’ouest de Khan Younes a également été ciblée. La crainte des commandos marines de la Résistance ne quitte pas le régime israélien, commandos qui en 2014 ont réussi à s'infiltrer en Israël et à capturer les soldats israéliens. 

Selon le Centre Palestinien d’Information (CPI), les forces israéliennes ont mené quatre frappes aériennes contre le nord, le centre, le sud et l’ouest de la bande de Gaza. Aucun bilan des dégâts n’a pour le moment été communiqué.

Un porte-parole du régime israélien a prétendu que ces attaques étaient menées en riposte aux roquettes lancées depuis la bande de Gaza contre les colonies israéliennes proches de la région. 

Une base militaire israélienne a été la cible de tirs au moment où le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu visitait la frontière séparant la Palestine, la bande de Gaza et l’Égypte.

Juste au moment où Benjamin Netanyahu visitait la bande frontalière entre la Palestine, Gaza et l’Égypte, jeudi 7 mars au soir, une base militaire de l’armée israélienne a été la cible de tirs d’origine inconnue.

Benjamin Netanyahu (au centre), accompagné de ses conseillers, a visité la frontière égyptienne dans le village de Nitzana, dans le désert du Néguev, le 7 mars 2019. ©AFP

Lors de cette visite, Le Premier ministre israélien a fanfaronné, une nouvelle fois, et  promis une « riposte doublement sévère » d’Israël à toute attaque survenue à la frontière de Gaza.  

Il a rencontré le chef d’état-major de l’armée, le commandant de la Région Sud et le commandant d’un bataillon réservé à Gaza pour examiner la situation des frontières de la Palestine occupée.