تقي زاده

تقي زاده

Les chars d’assaut israéliens ont frappé vendredi soir une base militaire du Hamas à l’est de Gaza.

L’armée israélienne a intensifié ses attaques contre les bases militaires du mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas. Dans ce même cadre, les témoins oculaires ont annoncé que les chars d’assaut israéliens ont pris pour cible l’une des bases du Hamas à l’est de Gaza. Ces attaques n’ont fait aucun mort.

La chaîne de télévision Al-Mayadeen a également rapporté que les unités de l’artillerie de l’armée israélienne avaient frappé un poste de contrôle appartenant au Hamas, à l’est de Khan Younes, au sud de Gaza.

Le journal américain Science and Global Security vient de révéler de nouveaux indices sur l'exactitude d'un essai nucléaire en 1979 que le régime de Tel-Aviv a jusqu'ici catégoriquement nié en bloc. 

L'essai nucléaire ultra-secret d’Israël, rejeté catégoriquement par les autorités israéliennes, grâce aux soutiens des États-Unis refait aujourd'hui surface.

Après que des satellites américains ont enregistré en 1979 des images d’un éclair étrange dans l’océan Indien, certains médias ont abordé les hypothèses sur un test nucléaire secret israélien. Le journal scientifique Science and Global Security reprend aujourd'hui les mêmes hypothèses avec de nouveaux indices. 

Selon le journal britannique Daily Mail, les isotopes radioactifs découverts dans le cadre d’une étude pour le journal américain Science and Global Security chez des moutons australiens ont renforcé les vieilles hypothèses sur un essai nucléaire d’Israël, il y a 39 ans, au milieu de l’océan Indien.

Lire aussi : Israël détient à elle seule toutes les ogives nucléaires du Moyen-Orient

L’histoire remonte à 1979 où le satellite de reconnaissance, Vela 6911, destiné à surveiller la mise en vigueur du Traité d’interdiction des essais nucléaires, enregistre deux mystérieux éclairs à des centaines de kilomètres au large des côtes de l’Afrique du Sud. Les spéculations médiatiques et scientifiques commencent et les hommes politiques américains de l’époque affirment qu’il est question d'essais nucléaires en Afrique du Sud ou dans les territoires occupés par Israël. Le régime de Tel-Aviv préfère, alors, garder le mutisme.  

Christopher Wright, membre de l'Académie militaire d'Australie et le physicien nucléaire Lars-Erik De Geer, qui travaillait pour l’agence suédoise de recherches sur la défense, ont analysé des échantillons des thyroïdes de moutons australiens, envoyés aux États-Unis. Les échantillons confirment que les moutons étaient atteints de l’isotope radioactif iode-131.

Citant Leonard Weiss, expert en armes nucléaires à l’université de Stanford, dans le Bulletin of the Atomic Scientists, le site d’information Réseau International précise à ce propos : « L’hypothèse selon laquelle un essai nucléaire a eu lieu en 1979 est également appuyée par l’analyse du «signal hydroacoustique» déclassifié des dispositifs d’écoute sous-marins américains. La recherche «supprime pratiquement tout doute sur le fait que « l’éclair » était une explosion nucléaire ».

Le scientifique américain accuse Israël dans ce contexte et souligne qu’il est « le seul pays qui possédait les capacités techniques et les motivations politiques nécessaires pour mener un tel test clandestin ».

Les chercheurs rappellent qu’un tel essai était tout à fait à rebours du traité d’interdiction partielle des essais nucléaires de 1963 et qu’il implique une enquête profonde à l’échelle internationale sur cet incident.

samedi, 15 septembre 2018 10:07

Idlib : la Syrie répond à Jean-Yves Le Drian

Le conseiller du Premier ministre syrien a réagi aux déclarations du ministre français des Affaires étrangères qui est inquiet pour la sécurité de l’Europe.  

« Aucune déclaration des autorités françaises ne me surprend plus, a affirmé le conseiller du Premier ministre syrien, depuis que Le Drian a déclaré que la lutte contre les terroristes à Idlib mettrait en danger la sécurité européenne. »

« Depuis le jour où le ministre français des Affaires étrangères a associé la sécurité de l’Europe au maintien des terroristes en Syrie, je ne m’étonne plus des déclarations de la France », a affirmé le conseiller du Premier ministre syrien.

Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, a prétendu qu’une attaque contre Idlib en Syrie menacerait la sécurité de l’Europe en raison de la fuite des terroristes vers ce continent, a rapporté Aria News.

Lors d’un entretien accordé ce vendredi 14 septembre à la chaîne Al-Alam, Abdelkader Azouz, conseiller du Premier ministre syrien, a déclaré qu’il était habitué à de telles déclarations de la part des autorités françaises. 

Abdelkader Azouz. ©elmarada.org

« Ce n’est qu’après la reconnaissance du Front al-Nosra comme groupe terroriste par les Nations unies que les anciennes autorités du ministère français des Affaires étrangères l’ont à leur tour reconnu comme tel », a rappelé Abdelkader Azouz.

Et d’ajouter : « Malheureusement, la France est devenue un simple outil dont se servent les États-Unis. En poursuivant ses violences et sa guerre d’usure, la France sert les intérêts de Washington. »

« Toutes les conditions pour libérer Idlib et permettre à ses habitants de rentrer chez eux sont réunies », a-t-il précisé.

Auparavant, le représentant syrien auprès des Nations unies, Bachar al-Jaafari, avait fait part à la tribune du Conseil de sécurité de cette organisation de la décision de Damas de nettoyer Idlib de la présence des terroristes du Front al-Nosra.

Bachar al-Jaafari. ©Al-Manar
 

La province syrienne d’Idlib est toujours contrôlée par différents groupes terroristes. L’armée syrienne se prépare donc à une opération pour la nettoyer de la présence des terroristes du Front al-Nosra, de Daech et des autres groupes.

Le ministère russe de la Défense publie depuis deux semaines des communiqués avertissant que les terroristes ont l’intention de mettre en scène une attaque chimique à Idlib pour en accuser injustement la Syrie.

En parallèle, les États-Unis en accusant Damas d’avoir l’intention de perpétrer une attaque chimique à Idlib cherchent à détourner l’attention de l’opinion publique des agissements des terroristes.

Le 14 avril dernier, les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient déjà attaqué la Syrie en accusant mensongèrement Damas d’avoir utilisé des armes chimiques.

En réalité, les États-Unis et leurs alliés sont vivement inquiets du sort des terroristes qu’ils soutiennent en Syrie.

La concentration des terroristes à Idlib et leurs agissements dans cette province syrienne, la dernière qui échappe encore au contrôle de Damas, est préoccupante, a estimé le président russe.

Lors d’une réunion avec les membres du Conseil de la Fédération de Russie, le président russe, Vladimir Poutine, s’est dit préoccupé par les agissements déstabilisateurs des groupes terroristes à Idlib, la dernière province syrienne encore occupée par les groupes terroristes, notamment par le Front al-Nosra.

« On a encore procédé à des échanges d’opinions sur la situation à Idlib. On a exprimé notre préoccupation concernant la forte concentration de terroristes dans cette région, ainsi que leur activité déstabilisatrice », a fait savoir le porte-parole du chef de l’État russe, Dmitri Peskov, cité par Sputnik.

Le ministre israélien du Renseignement a réagi à la déclaration du directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) sur la reprise de l’enrichissement de l’uranium par Téhéran. 

En réponse à la déclaration d’Ali-Akbar Salehi, directeur de l’OEAI, selon laquelle le programme nucléaire iranien s’accélérerait en cas d’annulation de PGAC, Yisrael Katz, le ministre israélien du Renseignement a éructé : « Si l’Iran choisit de poursuivre son programme nucléaire, il fera face à une réponse militaire. »

Yisrael Katz, le ministre israélien du Renseignement. (Photo d’archive)

Tout en espérant que l’accord atomique entre Téhéran et les puissances mondiales survivrait, M. Salehi avait annoncé, lors d’une interview accordée le mardi 11 septembre à AP, que la République islamique était prête à produire des centrifugeuses plus avancées qui enrichissent l’uranium en faisant tourner rapidement de l’hexafluorure d’uranium.

 
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est félicité mardi de la décision des Etats-Unis de fermer le bureau de représentation palestinienne à Washington, la dernière d'une série de mesures prises par Donald Trump à l'encontre des Palestiniens.
 
 
Le même jour, les Palestiniens ont annoncé avoir ravivé leurs efforts contre Israël à la Cour pénale internationale (CPI).
 

En fermant la mission à Washington, qui fait office d'ambassade de l'Autorité palestinienne dans le pays, "les Etats-Unis ont pris la bonne décision", a affirmé M. Netanyahu dans un communiqué.

La décision américaine, annoncée lundi, est justifiée juridiquement par les démarches palestiniennes visant à traîner les dirigeants israéliens devant la CPI.
 

« Des exercices militaires de huit jours ont été organisés dans la base militaire d’al-Tanf par les États-Unis et les groupes armés syriens », a-t-on appris d’un commandant de groupes armés.

En Syrie, un commandant de groupes armés a déclaré, jeudi 13 septembre à Reuters, que les exercices militaires, co-organisés par les groupes armés et les Américains dans le sud de la Syrie, étaient porteurs d’un message transparent destiné à l’Iran et à la Russie. Il a ajouté que les Américains et les groupes armés syriens entendaient rester dans cette région de la Syrie et qu’ils repousseraient toute menace visant leur présence.

Dans ce droit fil, le porte-parole de la coalition internationale, dirigée par les États-Unis, le colonel Sean Ryan a déclaré que ces exercices militaires étaient en effet une démonstration de force et que Washington en avait auparavant prévenu la Russie afin d’empêcher une escalade de tension.

« Ces exercices visent à renforcer les capacités militaires de nos troupes et font preuve de notre disponibilité pour réagir à toute menace à l’encontre de nos forces dans le champ de bataille », a prétendu le colonel Sean Ryan.

Selon les sources proches des groupes armés syriens, « des centaines de fusiliers marins américains sont arrivés au mois de septembre en Syrie pour rejoindre les forces spéciales américaines déployées dans la base d’al-Tanf ».

 

Les deux Corées ont ouvert un bureau de liaison conjoint à la frontière des deux pays, nouveau signe de rapprochement entre Séoul et Pyongyang.

Dans la conjoncture où les négociations entre les États-Unis et la Corée du Nord restent bloquées depuis le sommet entre Donald Trump et Kim Jong-un, tenu le 12 juin à Singapour, les deux Corées ont ouvert, vendredi 14 septembre, un bureau de liaison conjoint, situé sur le côté nord-coréen de la zone démilitarisée qui sépare les deux pays.

Lors de la cérémonie de l’inauguration de ce bureau, à laquelle avaient pris part une soixantaine de responsables, le ministre sud-coréen de l'Unification Cho Myoung-gyon a déclaré que l’inauguration d’un bureau de liaison conjoint signifiait l’ouverture d’un nouveau chapitre dans l’histoire des relations Séoul-Pyongyang. Cho Myoung-gyon a ajouté qu’il s’agissait d’un nouveau symbole de paix.

Le bureau de liaison conjoint, considéré comme une ambassade de facto, permettra à deux pays de communiquer 24 heures sur 24.

Selon le porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, « des réunions hebdomadaires seront organisées entre représentants du Nord et du Sud ».

Tous les milieux d’études stratégiques de l’Occident sont d’avis que « les intérêts stratégiques de l'Iran et d'Israël sont foncièrement et profondément contradictoires ». Mais les intérêts israéliens s'opposent aussi à ceux de la Russie de Poutine.

Pourtant les commentateurs croient que le régime israélien n’est pas en mesure de réaliser, seul, ses menaces contre l’Iran. À cet effet, il cherche à profiter du potentiel de Washington et de ses alliés arabes en allumant le feu des différends qui opposent ces derniers à Téhéran.

Le régime de Tel-Aviv a su bien saisir l’occasion avec l’arrivée au pouvoir de Mohammed ben Salmane (MBS) en Arabie saoudite pour faire aligner Riyad sur ses intérêts. Ce n’est pas sans raison si MBS ne cesse d’afficher publiquement, son souhait de normaliser avec Israël lors de ses interviews et ses rencontres officielles avec les autorités occidentales. Mais cela ne suffit vraisemblablement pas.

Certes, l’Arabie saoudite partage des intérêts avec Israël. Mais les ambitions d'Israël sont bien plus importantes qu'une simple coopération tactique avec les Saoudiens. Le régime occupant cherche à faire entrer l’Iran dans une guerre l'opposant aux alliés arabes de Tel-Aviv.  

À cette fin, le régime de Tel-Avive exploite tout son potentiel propagandiste et diplomatique et ne lésine sur rien pour préparer et alimenter des complots visant à déclencher une guerre entre l’Iran et les pays arabes riverains du golfe Persique : semer la discorde entre l’Iran et ces derniers et plus passablement figure en bonne place au menu des méthodes largement utilisées par Israël. 

La Syrie transformée en ligne de front Israël/Iran?  

Il est vrai que le régime de Tel-Aviv a peur de la présence de l’Iran en Syrie.

La présence iranienne en Syrie fort exagérée par le régime israélien répond à une demande de Damas et elle se maintiendra tant que l'État syrien le souhaitera. Cette présence se limite d'ailleurs à la mission de conseillers militaires dans les rangs de l’armée syrienne.  

Il s’agit d’une présence légale destinée à contribuer à la lutte anti-terrorisme, contrairement à la présence américaine qui se fait sans l'autorisation du gouvernement syrien.

 

Les actions américaines en Syrie conduisent le monde au bord du gouffre, a déclaré ce jeudi 13 septembre Maria Zakharova, lors d’une conférence de presse.

Les propos de la porte-parole de la diplomatie russe interviennent alors que les médias font état du renforcement des positions des terroristes à Idlib, Alep et Hama en Syrie.

« Les événements actuels montrent que la Syrie est impliquée dans les tentatives des Américains de tester un nouveau mécanisme de maintien de leur suprématie mondiale », a déclaré Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, citée par RT. « Leur but est de créer une sorte de coalition réunissant les principales puissances occidentales, coalition qui ferait une démonstration de force et ferait pression sur les autres États afin qu’ils acceptent les solutions militaires qu’ils proposent pour régler les conflits internationaux », a-t-elle poursuivi.

« Une telle politique porte atteinte à l’ordre mondial existant, qui jusqu’à présent reposait sur la Charte des Nations unies », a-t-elle noté.