
تقي زاده
Le Leader de la Révolution islamique à l'Académie militaire de l'Imam Khomeiny de Noshahr
Le Leader de la Révolution islamique s’est déplacé, ce dimanche 9 septembre, à l’Académie militaire de l’Imam Khomeiny à Noshahr au nord d’Iran pour participer aux cérémonies de remise des diplômes des étudiants des universités.
Syrie : Moscou aide la Syrie à renforcer son système de défense aérienne
L'ambassadeur russe à Damas a déclaré que la Russie aiderait l'armée syrienne à moderniser son système de défense aérienne.
"La Russie restaure et modernise actuellement le système de défense aérienne de la Syrie", a déclaré vendredi l'ambassadeur russe à Damas, Alexander Kinshchak, rapporte l'agence TASS.
"Nous aidons nos partenaires syriens à restaurer, moderniser et renforcer l'efficacité de leur système de défense aérienne", a-t-il souligné, en répondant à une question sur l’efficacité de la DCA syrienne contre d'éventuelles frappes aériennes occidentales.
"Il reste encore beaucoup à faire, car tout a été complètement dévasté, mais certains résultats concrets sont déjà visibles", a-t-il ajouté.
Le chef du Commandement opérationnel principal de l'état-major russe, Sergueï Roudskoï, avait déclaré, fin avril, que la Syrie allait bientôt recevoir de nouveaux systèmes de défense aérienne et a promis que les experts russes aideraient l'armée syrienne à les maîtriser.
Il a également déclaré que les systèmes actuels des forces syriennes ont été restaurés et sont en cours de modernisation avec l'assistance de la Russie.
Fin août, le ministère russe de la Défense a mis en garde contre la possibilité de la mise en scène d’une attaque chimique à Idlib par des terroristes soutenus par les services secrets britanniques.
Des explosions ont retenti à la frontière irakienne avec la Syrie
Une source irakienne dans la région frontalière d’al-Qaem a annoncé que des explosions s’étaient produites à la frontière avec la Syrie.
Al-Qaem, aussi appelée Hassiba Gharbiya, est une ville de la province d’al-Anbar, à 480 kilomètres de Bagdad. Elle est située sur la rive orientale de l’Euphrate. Le lieu touché par les explosions se trouve au sud de cette ville, a rapporté Fars News.
« Ces explosions sont éventuellement dues aux opérations de l’artillerie de l’armée syrienne contre les terroristes dans l’est de la Syrie, une région frontalière avec l’Irak », a déclaré cette source à la chaîne d’information Russia Today.
« Les gardes-frontières irakiens sont prêts à faire face à toute attaque inattendue des groupes armés opérant près de la frontière irakienne », a annoncé une source militaire à Bagdad.
Auparavant, l’armée irakienne et les Hachd al-Chaabi avaient réussi le 9 décembre 2017 à reprendre le contrôle de toute la frontière avec la Syrie.
Israël ne parviendra pas à ses objectifs contre l'Iran (Foreign Policy)
Israël a pleinement participé au conflit en Syrie, mais il n’est pas certain qu’il puisse parvenir à tous ses objectifs, selon le magazine américain Foreign Policy dans son édition du 7 septembre.
Il est devenu clair qu’Israël est engagé dans une guerre secrète contre l’Iran en Syrie. La guerre se déroule principalement au moyen de la puissance aérienne, probablement associée au travail des services de renseignement, nécessaire pour identifier les cibles pertinentes ; il existe également des preuves que les meurtres ciblés font partie des tactiques d’Israël en Syrie. L’objectif de cette campagne, comme l’ont clairement indiqué de hauts responsables tels que le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son ministre des Affaires militaires Avigdor Lieberman, est le retrait complet des forces iraniennes et de leurs alliés de Syrie.
Israël est impuissant devant la nouvelle technologie militaire du Hezbollah
Les dirigeants israéliens reconnaissent le développement des capacités militaires du Hezbollah libanais.
Tout en reconnaissant l’évolution des capacités balistiques du Hezbollah libanais, un ex-haut responsable du Mossad a déclaré que la Résistance est capable de transformer ses roquettes lourdes en des missiles précis.
S’exprimant lors du 18e sommet mondial de l’Institut international de lutte contre le terrorisme au Centre interdisciplinaire Herzliya, l’ancien chef adjoint du Mossad Naftali Granot a déclaré que le Hezbollah « a récemment reçu un nombre de systèmes GPS de précision qui l’aideront à transformer ses roquettes lourdes en des missiles précis ».
La parade des navires russes en Méditerranée a dissuadé les États-Unis de mener une attaque contre la Syrie
Dans un article daté du vendredi 7 septembre, le quotidien arabe Rai al-Youm publié à Londres affirme que les manœuvres militaires d'envergure des forces russes en Méditerranée ont largement contribué à contrer le plan de l'offensive US contre la Syrie. Ces manœuvres militaires qui ont débuté le 1er septembre et qui ont duré presque une semaine en Méditerranée semblent avoir dissuadé les États-Unis de mener une intervention militaire d'envergure contre les forces syriennes, poursuit le journal.
Le journal note même qu'il y aurait eu un report des frappes que les Occidentaux s'apprêtaient à lancer contre la Syrie. « Les forces navales et aériennes russes ont organisé du 1er au 8 septembre des manœuvres militaires dans l’est de la Méditerranée afin de prévenir tout aventurisme des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, en Syrie dans la donne actuelle », a écrit le quotidien Raï al-Youm.
Actuellement, plusieurs navires et sous-marins appartenant aux pays membres de l’OTAN sont déployés en Méditerranée. Selon le journal, la tenue de ces vastes exercices militaires s'est avérée dissuasive, car le temps de l'exercice, les forces occidentales auraient très bien pu être prises pour cible, si elles s'étaient aventurées dans les côtes syriennes. La Russie avait déployé près d'une trentaine de navires de guerre et des chasseurs stratégiques comme des Tu-160. Ces avions anti-navires ont même simulé des frappes contre la flotte ennemie et ces exercices se sont déroulés sous l’œil inquiet des Américains, des Français et des Britanniques. En effet, la Méditerranée regorge désormais de bâtiments de guerre occidentaux. Un fait sans précédent au cours des deux dernières décennies.
Les Américains qui ont pris la mauvaise habitude de tirer des missiles contre la Syrie depuis leurs porte-avions en mer Rouge ou en golfe Persique semblent cette fois craindre les armements russes qui ont leurs preuves en Syrie contrairement aux armements US. La manœuvre russe a réussi à reporter, voire annuler, le projet d'une vaste offensive USA/OTAN contre Idlib, peut-on lire dans le journal.
Les USA renforcent leur présence militaire en Allemagne
Les États-Unis, qui comptent déjà plus de 30 000 soldats stationnés en Allemagne, vont renforcer leur présence militaire dans ce pays. L'Etat allemand ne peut rien dans la mesure où sa souveraineté n'exerce pas sur les bases US en Allemagne.
Quelque 1500 soldats supplémentaires seront envoyés d’ici 2020 dans le sud de l’Allemagne, a indiqué Richard Grenell, l'ambassadeur des États-Unis en Allemagne, rapporte l’AFP.
Israël doit quitter sans délai les territoires syriens (Rohani)
À peine 48 heures après des tirs de missiles sol-sol israéliens contre les sites militaires de Maysaf à Hama et de Baniyas à Tartous, attaques dans lesquelles les médias israéliens, comme à leur habitude, ont vu une tentative de plus destinée à « bouter l’Iran hors de Syrie », Téhéran répond.
Le cadre est bien choisi : le sommet Iran/Russie/Turquie à Téhéran, qui a réuni ce vendredi le président Rohani et ses homologues russe et turc, sommet qui se déroule à un moment particulièrement névralgique de la guerre, où Américains et Israéliens, à défaut d’une victoire, ont mis tout leur poids dans la balance pour empêcher la paix.
À Téhéran, le président iranien a affirmé qu’Israël devait se retirer sans tarder des territoires syriens occupés, à savoir le Golan.
« Le régime occupant israélien doit quitter sans délai les territoires syriens, et ce en conformité avec les résolutions internationales et l’exigence du peuple syrien », a-t-il pointé.
En présence de Poutine et d’Erdogan, Rohani a tenu à souligner que l’Iran envisageait de maintenir sa présence en Syrie, puisqu’il s’agit d’une présence qui répond à la demande des autorités légitimes syriennes.
Voilà ce qui est bien clair : le Premier ministre israélien et ses lieutenants pourront menacer tant qu’ils le veulent, ce n’est ni à Israël ni aux Américains de dicter les règles du jeu syrien. Pour le reste le président Poutine a été bien clair : toute la Syrie, y compris Idlib, devra être restituée à l’État syrien, fût-ce au prix d’une grande confrontation.
Duterte a proposé au roi Abdallah II de Jordanie la formation d’une force conjointe
Lors d'une rencontre, le roi de Jordanie et le président philippin se sont montrés intéressés par la formation d'un front conjoint de lutte contre le terrorisme, via l'envoi mutuel des forces militaires.
De passage en Jordanie après sa visite en Israël, le président philippin, Rodrigo Duterte, a évoqué l’idée de la formation d’une force conjointe pour combattre le terrorisme, rapportent des sources d'information.
En se référant à l’occupation de 5 mois par Daech de la ville musulmane de Marawi City aux Philippines, Duterte a proposé au roi d’Abdallah II une aide militaire pour former une force conjointe dans le but de combattre ce groupe terroriste.
Duterte a fait cette déclaration juste après avoir avoué pour la première fois qu’Israël avait accordé une aide militaire à son pays.
« Amman apportera son aide à Manille contre le terrorisme et les deux pays renforceront leur coopération à cet effet », a dit Duterte.
Par ailleurs, le journal koweïtien Al-Qabas a écrit au sujet de cette rencontre qu'en réagissant aux précédentes déclarations du roi de Jordanie, qui a exprimé son regret de voir le terrorisme menacer plusieurs pays, le président philippin a pour sa part affirmé qu’il serait prêt à envoyer des forces en Jordanie si ce pays en avait besoin.
Le 23 mai dernier, des groupes terroristes partisans de Daech ont attaqué la ville de Marawi sur l’île de Mindanao dans le sud des Philippines. Le Front Moro islamique de libération (FMIL) et l’armée philippine luttent conjointement contre ces terroristes depuis 5 ans.
Poutine regrette la présentation des européens aux États-Unis d’Iran
La Russie déclare que les européens signataires de l’accord nucléaire avec l’Iran ne respectent pas les obligations découlant du Pacte par son unité américaine.
Dans des déclarations faites vendredi lors d’une réunion avec le chef de la révolution islamique d’Iran, l’Ayatollah Seyed Ali Khamenei, à Téhéran (capitale perse), le Président russe Vladimir Putin, a critiqué les « mesures inappropriées » Administration Américaine contre le pays de Perse et dit « bien que les européens ont annoncé cherche des moyens pour sauver l’accord sur le nucléaire, sont subordonnés aux États-Unis en raison de sa dépendance à l’égard de ce pays ».
Après la sortie, au début de mai, les Etats-Unis de l’accord nucléaire conclu en 2015 entre l’Iran et alors le groupe 5 + 1 (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus d’Allemagne) et ultérieure réimposition des sanctions au pays Perse, Téhéran a appelé à leur Homologues européens pour s’assurer que tous les intérêts de l’Iran sont préservés pour sauver le Pacte multilatéral.
Autorités persanes ont critiqué à plusieurs reprises les pays européens pour avoir omis de répondre à la demande de l’Iran pour sauver le Pacte, le nom officiel du Plan intégral d’action commune (JCPOA, par son sigle en anglais). En outre, le 2 septembre, Téhéran a donné dans les deux mois afin que le bloc européen présenter un paquet de mesures pour sauver l’accord.
Poutine, a également critiqué Washington pour générer des obstacles dans les relations entre la Russie et l’Iran, deux pays qui, selon Poutine, ont de grandes capacités d’accroître leurs relations bilatérales.
« Les américains font une erreur stratégique » aux services bancaires par des restrictions dans les relations Téhéran-Moscou, qui se traduira par la perte de confiance dans le dollar américain sur la scène internationale.
À la réunion à laquelle ont également participé le vice-président tout d’abord de l’Iran, Eshaq Jahangiri, le chef de l’exécutif russe a décrit comme « très bonne » réunion qui s’est tenue aujourd'hui avec le Président iranien, Hasan Rohani.
« Au cours des pourparlers, nous soulignons l’importance d’accroître les relations bilatérales dans tous les domaines, en particulier l’économie et du commerce, » a dit Poutine.
Ces réunions ont eu lieu en marge du sommet de Téhéran sur le processus de paix en Syrie qui a suivi, en dehors de Poutine et Rohani, le Président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan.