Syrie : les services d’espionnage occidentaux, sources de discorde

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En Syrie, les parties étrangères mettent de l’huile sur le feu et ne cessent de fomenter des complots contre Damas et cela de manière si évidente que même les opposants au gouvernement syrien viennent de le reconnaître. Le président démissionnaire de la Coalition des opposants syriens, Moaz al-Khatib, a reconnu que des dizaines de services d’espionnage occidentaux, présents en Syrie, se trouvaient derrière l’enlèvement des deux évêques syriens à Alep. Selon Al-Khatib, les auteurs de cet enlèvement cherchent à semer la discorde en Syrie. Dans le même temps, l’émissaire spécial de l’ONU et de la Ligue arabe en Syrie, Lakhdar Brahimi, fait part de la présence de 40.000 guerriers en Syrie. Epaulés par l’Occident et ses alliés régionaux comme l’Arabie saoudite et le Qatar, les terroristes sèment non seulement le chaos en Syrie, mais en plus ils ne lésinent sur aucun crime contre la nation syrienne. Le trafic d’organes des corps des Syriens constitue un crime odieux dans lequel certains pays occidentaux sont impliqués. Il est à noter que certains responsables turcs et français sont aussi impliqués dans le trafic d’organes des corps des Syries.

Tout au long de ces deux dernières années, le front arabo-occidental a beaucoup tenté de se poser en avocat des droits de la nation syrienne mais à présent les crimes, les politiques bellicistes et la discorde semée par ce front sont tellement flagrants que même les opposants à Damas se voient obligés de lever un coin du voile des réalités en coulisse de cette crise.

Dans la conjoncture actuelle, les Etats-Unis battent toujours le tambour de guerre et ils appellent la communauté mondiale à apporter son soutien aux rebelles. Cela fait deux ans que les Etats-Unis profitent de tous leurs moyens, dont le Conseil de sécurité, l’ONU, l’UE et l’Otan, pour renverser le gouvernement Assad. Ce qui se passe actuellement en Syrie ne ressemble nullement au soutien aux revendications populaires mais représente en effet une crise, une guerre et un crime odieux. Une crise qui a détruit les infrastructures de la Syrie. Par ailleurs, les Etats-Unis et le front arabo-occidental cherchent à neutraliser les efforts de Lakhdar Brahimi, visant à régler la crise syrienne d’une manière pacifique, ou à l’obliger à démissionner. Lakhdar Brahimi, s’abstenant de démissionner, balaie d’un revers de main toutes les rumeurs concernant sa démission. En dépit des allégations de Washington et de l’Occident, Lakhdar Brahimi assure que la crise en Syrie ne sera pas réglée par une solution militaire et que le règlement négocié reste la meilleure voie pour soutenir les Syriens.

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