Dans le Haut-Karabakh où il a été accueilli en commandant suprême par son ami azéri Aliev, le Sultan Erdogan a demandé à l'Iran de se comporter avec sagesse, à savoir de faire semblant de ne pas voir l'extension de la présence militaire d’Israël à ses portes, ses tentatives d'infiltration par terre et
par air dans l'espace iranien et surtout se faire à l'idée que le corridor Turquie-Azerbaïdjan-Nakhjavan par où le Sultan a pour mission atlantiste de faire passer son armée de Turan dans le Caucase ety puis pourquoi pas en Asie centrale, ne serait-ce que pour déstabiliser les frontières iranienne russe et chinoise, est un fait acquis et que son établissement qui revient en effet à couper l'Iran de l’Arménie et de l'Eurasie est irréversible. C'est vrai que l’adhésion à part entière de l'Iran à l'OSC qui rien que ces quatre dernières semaines s'est soldé par une multiplication record des contrats avec les pays centre-asiatique inquiète non pas tant la Turquie que ses maîtres otaniens, lesquels font chanter le Sultan pour se réactiver non seulement sur le front syrien, d'Idlib à Tal Rafaat en passant par le nord d'Alep mais encore dans le Caucase sud.
Outre d'avoir conseillé donc à l'Iran de laisser le pieuvre sioniste affecter son flanc nord ouest, le passage du Sultan chez la bande Aliev s'est aussi traduit par un bombage de torse "blindé" qui à en juger les rapports en provenance de Bakou devra prendre d'oci les jours à venir la forme d'un exercice de chars, sans doute identique à celui qui se déroule sous le pilotage du Sultan dans le nord de la Syrie, mais un exercice réel celui-ci, puisque Erdgan et ses 35 000 terroristes tirent effectivement contre l'armée syrienne et ses alliés, et il se fait aider par Tel-Aviv qui chose inhabituelle s'est mis ce samedi 30 à tirer deux missiles en plein jour contre l'ouest de la Syrie, histoire de dévoyer l'armée syrienne et sa focalisation sur Idlib, Tal Raafat. Mais outre de se mettre à dos l'Iran, un bon voisin dont la force Qods l'a sauvé en 2016 des griffes des démocrates US, quand Obama avait décidé de le liquider via un coup d'Etat, le Sultan qui fait face à une irréfragable saignée du livre et au mécontentement des Turcs, s'est mis aussi à en découdre avec Poutine dans cet épineux dossier qu'est l'Ukraine et Donbass. Le commandant des Forces conjointes de l’Ukraine, le lieutenant-général Sergueï Naev, a annoncé le début de l'utilisation à grande échelle des drones d'assaut Bayraktar TB2 dans le Donbass.Selon Naev, les drones Bayraktar TB2 pourraient être très efficaces pour les vols d'entraînement et les missions de reconnaissance.
« Ces drones sont en alerte depuis le printemps de cette année et ils ont jusqu’ici mené plusieurs missions de reconnaissance et d’entraînement. Lorsque l'Ukraine a acheté ces appareils, la formation requise pour les utiliser a été fournie au personnel. Nos forces seront donc désormais prêtes à conduire les Bayraktar pour les missions de reconnaissance aussi bien que les missions de combat, durant la nuit aussi bien que durant la journée. »
Et bien en clair, les Bayrazktar, drone à 100M otanien au contraire de ce que croit l'opinion, a été pleinement activé contre les forces pro russes dans le stricte objectif de nuire à la Russie, et de le contraindre sans doute à cesser ses raids incessants contre Idlib d'où Poutine semble avoir juré expulser le Sultan. C'est donc dans un mouvement parallèle que la Turquie d'Erdogan se laisse emporter à la fois contre l'Iran et la Russie avec il avait toutefois engagé une dynamique de coopération.
Et en dépit de ses apparents prises de bec avec les Yankee, il le fait parfaitement sciemment et en sachant qu'il est là entrain de rendre services à la fois à l'OTAN, aux Américains et aux Sionistes. Signe des temps, alors même que les pro russes de Donbass se font liquider par les Bayraktar, les États-Unis ont envoyé le destroyer lance-missiles USS Porter, armé des missiles de Tomahawks, pour aider les forces armées ukrainiennes dans le Donbass. Ou ce qui revient au même le commandement de la 6e Flotte des États-Unis a signalé que le destroyer lance-missiles américain USS Porter avait été envoyé en mer Noire, un acheminement du navire qui coïncide avec l'opération militaire des forces armées ukrainiennes dans le Donbass, ce qui nous amène à conclure que les missiles de croisière Tomahawk chasseront aux côtés de Bayraktar les pro Russes de Dobasse.
Et bien tout ceci n'augure rien de bon pour la suite des événements : ni du coté des Iraniens ni du coté des Russes. Quant aux premiers, il va sans dire qu'à Tal Raafat ou à Ain Issa que le Sultan veut annexer sous prétexte d'avoir à y liquider le PKK, les forces de la Résistance campent sur position et qu'ils attendent l'ordre de passer à l'acte. Et ce n'est pas l'expérience de Saraqib, cette localité ultra stratégique sur M5/M4 et l'épopée des unités de Radwan du Hezbollah qui ont su s'en emparer au bout d'à peine 3 heures de combats conte les hordes de Takfirstes qui le démentirait. Même si Erdogan se vante d'avoir réuni dans le nord quelques 35 000 terroristes plus 50 000 effectifs de l'armée turque (!!) pour défendre les intérêts de la Turquie. et bien que son discours a du mal à rassembler les Turcs qui commencent à en avoir assez des équipées sans fin du Sultan, en Syrie, en Libye, dans le Caucase , bref là où l'OTAN le souhaite, ces guerres qui ont réduit l'économie nationale en taille et ont agrandi les risques sécuritaires faisant de la Turquie la destination idéale des bandes de trafic de terroristes, d'armes et de munition.
Les Russes n'ont plus ne se laisseront mener par le bateau, eux qui usent de tout à Idlib pour ramener le Sultan à la raison. Déjà la Russie a déployé à Qamichli, ses Su-35 attendent leur heure, tout comme les hélicoptères Mi-8 volant constamment la région, accompagnés de véhicules de combat d'attaque Ka-52.... Alors que pourra faire le peuple turc et cette opposition de plus en plus inquiète pour l'avenir de la Turquie dans ses relations avec ses voisins ? ..... Couper la tête du serpent ... Et ce n'est pas les Américains qui n'aiment pas le Sultan qui diraient non, surtout un Sultan qui a tourné le dos à l'Iran et à la Russie.