تقي زاده

تقي زاده

Le procureur irakien ordonne une enquête sur le rôle de l'ancien Premier ministre Mustafa al-Kadhimi dans l'assassinat du général de corps d’armée iranien, Qassem Soleimani.

Le chef du parquet irakien a ordonné une enquête sur le rôle de l'ancien Premier ministre Mustafa al-Kadhimi dans l'assassinat par les États-Unis du haut commandant antiterroriste iranien, le général Qassem Soleimani, 

Shafaq News a rapporté que des documents officiels, délivrés par le chef du parquet le 4 avril et dévoilés le 30 avril, montraient que le procureur général avait ordonné au Tribunal fédéral, spécialisé dans les enquêtes criminelles, d'engager des poursuites judiciaires suite à une plainte déposée contre al-Kadhimi et d’informer ensuite le bureau des résultats.

Le tribunal doit examiner une plainte déposée par Hossein Monis, le chef de Harakat Huqooq, ou mouvement des droits, contre al-Kadhimi en tant qu'ancien chef du renseignement. Harakat Huqooq est l'aile politique du groupe antiterroriste irakien Kata'ib Hezbollah.

Les infirmières de tout le Royaume-Uni ont mené une nouvelle grève dans le cadre d'une action de protestation du syndicat Royal College of Nursing (RCN) dans ce qu'ils appellent leur plus grand arrêt de travail à ce jour cette année, alors que la crise du coût de la vie s'aggrave à travers le pays.

La grève qui a commencé dimanche soir touchera la moitié des instituts du National Health Service (NHS) du gouvernement britannique, une première fois pour des infirmières travaillant dans les services A&E (accidents et urgences), les soins intensifs et les services de cancérologie.

La grève que le gouvernement a décrite comme "incroyablement perturbatrice pour les patients", doit se poursuivre jusqu'à lundi minuit, bien que le syndicat ait accepté que le personnel infirmier puisse être rappelé dans certains secteurs critiques.

La grève de 24 heures a lieu avant une réunion cruciale entre un certain nombre de syndicats de la santé, de ministres et de dirigeants du NHS mardi, réunion au cours de laquelle l'offre salariale de 5% du gouvernement sera discutée.

La Royal College of Nursing avait précédemment rejeté l'offre de hausse de salaire du gouvernement et elle avait déclaré cette dernière grève est leur troisième de cette année dans le dossier du conflit sur les salaires, le recrutement et les gardes au sein du NHS.

Les membres du syndicat « Unite » de certains instituts du National Health Service et de services d'ambulance en Angleterre participent également à une grève lundi et mardi, après avoir également voté pour rejeter la dernière offre salariale.

Le secrétaire britannique à la Santé, Steve Barclay, a quant à lui qualifié la décision de grève de Royal College of Nursing de "prématurée" et d’irrespectueuse envers les autres syndicats participant à la réunion de mardi.

Le NHS England a également annoncé que la grève était la plus grande action revendicative à ce jour, avertissant les patients de s'attendre à "des perturbations et des retards dans les services pendant la période de grève".

Il a en outre averti que les effectifs de certains domaines seraient "exceptionnellement bas, inférieurs à ceux des jours de grève précédents" et que le nombre de rendez-vous reportés à la suite de la grève devait atteindre un demi-million la semaine prochaine.

À l'occasion de la semaine du travail, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, a reçu en audience plusieurs travailleurs, ce samedi 29 avril.

Lors de cette réunion, le Leader de la RII a souligné qu’il faudrait barrer la route aux individus qui accumulent la richesse sans la moindre peine.

Rappelant que le travail équivaut à la survie d’une société, le Leader a ponctué : « On admire l’ouvrier mais une admiration verbale ne suffit pas. Il faudrait agir (pour dénouer les problèmes des travailleurs). Les responsables gouvernementaux, les entrepreneurs et les investisseurs doivent savoir que si des efforts sont entrepris pour améliorer le niveau de la vie, le pays s'épanouira ».

Et de poursuivre : « Lorsque le travailleur n'a pas de soucis et qu’il jouit de la sécurité de l'emploi et que sa vie se déroule bien, la qualité du travail et du produit augmentera » ; « Si un responsable n'a pas le courage d'affronter la corruption à l’intérieur (du pays), il n'aura pas le courage de combattre le despotisme étranger. »

« On espère que le gouvernement populaire et le Parlement révolutionnaire poursuivront la lutte contre le dragon à sept têtes de la corruption », a-t-il noté.

Dans une autre partie de ses propos, le Leader de la Révolution islamique affirme que la communauté des travailleurs iraniens n'a pas permis à l'ennemi de tirer profit de leurs revendications légitimes.

« Il y a eu plusieurs manifestations ouvrières. Autant que je sache, certaines de ces protestations ont été légitimes et ont porté sur des retards de paiement de salaires », a-t-il précisé.

« Cependant, a-t-il ajouté, ils ont pris leur distance de l'ennemi et ne lui ont pas permis d’exploiter la situation. »

Il a exprimé sa consternation face à des pratiques telles que la corruption et l'usure dans le secteur économique, et a exhorté le gouvernement et le Parlement à s'attaquer sérieusement à la corruption.

Il a qualifié le chômage de cause profonde de la corruption, avant de poursuivre : « Une grande partie de la corruption rampante trouve ses racines dans le chômage. Il y a trois ou quatre ans, nous avons lancé une campagne avec l'administration de l'époque pour se pencher sur les maux sociaux. J'ai même participé à des réunions de plusieurs heures visant à remédier aux méfaits sociaux. Je suis personnellement arrivé à la conclusion que bon nombre de ces maux sont causés par le chômage.

« La toxicomanie est liée au chômage, la corruption est liée au chômage, tout comme le cambriolage, le divorce et la désintégration des familles. Ces institutions responsables de la création d'emplois doivent savoir à quel point il est important pour la société de voir de nouvelles opportunités se présenter », a réitéré l'Ayatollah Khamenei.

En allusion aux 14 000 martyrs, issus de la communauté ouvrière, le Leader de la RII a indiqué : « La communauté ouvrière a adopté un comportement intelligent ces dernières décennies, ce qui montre sa fidélité envers l’Ordre (islamique). Elle a déjoué les tentatives des groupuscules qui planifiaient au début de la Révolution de faire fermer les ateliers pour paralyser la RII. Elle a également fait preuve d'intelligence et a résisté aux campagnes d’intoxications des étrangers qui cherchent à dresser la communauté ouvrière contre l’Ordre islamique. »

Il a mis l’accent que la vigilance des ouvriers qui ne se laissent pas influencer par les provocations des étrangers avant de poursuivre : « Jusqu'à présent, ils n'ont pas pu, et après cela, ils ne pourront pas non plus faire dresser la communauté ouvrière contre l’Ordre islamique. »

Les raids aériens du régime israélien contre des cibles civiles dans la périphérie de la ville syrienne occidentale de Homs ont fait au moins trois blessés, marquant la dernière agression militaire de Tel-Aviv contre la nation arabe ravagée par la terreur.

Un responsable de l’armée syrienne a rapporté samedi matin 29 avril, que trois civils avaient été blessés lors de l'attaque israélienne contre la ville de Homs. La Défense aérienne de l'armée syrienne a détruit certains missiles tirés. 

Un responsable militaire syrien a déclaré sous le sceau de l’anonymat à l'agence de presse syrienne SANA que « l’ennemi israélien a tiré des missiles samedi matin à environ 01h00 heure locale, vers la ville de Homs depuis la frontière libanaise. La Défense aérienne de l'armée a intercepté et détruit plusieurs missiles ». 

L’attaque a fait trois blessés civils, une station-service, des réservoirs de carburant et des camions ont pris feu.  

 

Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a exprimé la volonté du pays d'étendre les exercices militaires conjoints avec la Chine dans le cadre du développement ultérieur des liens stratégiques Téhéran-Pékin pour contrer l'unilatéralisme occidental.

Le général Ashtiani a fait cette remarque lors d'une rencontre avec son homologue chinois, Li Shangfu, en marge d'un sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), samedi à New Delhi, la capitale indienne.

Soulignant que l'OCS est devenue une organisation influente dans les développements mondiaux, il a déclaré que l'expansion et la consolidation de l'OCS étaient une étape cruciale dans la promotion du multilatéralisme sur la scène internationale.

Le ministre iranien de la Défense a souligné des changements importants dans les questions régionales et internationales, ajoutant que les deux pays ont invariablement tenté d'empêcher la mise en œuvre des mesures unilatérales et totalitaires par l'Occident vis-à-vis des pays indépendants.

Le ministère iranien du Renseignement a conclu qu'aucune substance toxique n'avait été utilisée dans les attaques d'empoisonnement présumées à travers le pays, affirmant que l'utilisation d'agents non toxiques était à l'origine des incidents qui ont semé la panique générale durant les derniers mois.

Dans un communiqué publié vendredi 28 avril, le ministère iranien du Renseignement a présenté les résultats définitifs d'une enquête approfondie sur les mystérieux incidents qui ont commencé fin novembre dans la ville de Qom, où une cinquantaine d'écolières sont tombées malades et ont dû être transférées à l'hôpital.

Des empoisonnements présumés similaires se sont depuis produits régulièrement dans plusieurs autres écoles de Qom, Téhéran, Kermanshah à l'ouest et Ardabil au nord-ouest, à la suite desquels des dizaines d'écolières ont dû être hospitalisées.

Le ministère a reconnu que les incidents se sont déroulés au milieu de violentes émeutes après la mort de Mahsa Amini, 22 ans, en garde à vue à Téhéran à la mi-septembre.

« Il y a eu des rapports sur l'infirmité des élèves dans certaines écoles du pays et ils ont progressivement commencé à augmenter », indique le communiqué. « Il y avait une relation inverse entre le déclin progressif des émeutes et la montée rapide des incidents aboutissant à la médiatisation de l'infirmité des écolières. »

La Corée du Nord s'engage à fournir une réponse proportionnelle à un accord conclu récemment entre la Corée du Sud et les États-Unis autorisant le déploiement des armes nucléaires américains dans la péninsule coréenne.

Le Nord a émis l'avertissement samedi 29 avril, moins d'une semaine après que le président sud-coréen Yoon Suk Yeol et son homologue américain Joe Biden se soient mis d'accord sur le "déploiement régulier [dans la péninsule] d'actifs stratégiques".

Conformément à l'accord, Biden s'est engagé à déployer des sous-marins nucléaires en Corée du Sud pour la première fois en quatre décennies pour soi-disant défendre son allié contre ce qu'ils prétendent être les menaces nucléaires croissantes de la Corée du Nord.

L'Iran affirme que la libération de la Palestine et la fin de la situation catastrophique à laquelle les Palestiniens sont confrontés sont proches, car le régime israélien semble plus affaibli que jamais.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a fait ces remarques dans des tweets vendredi 28 avril à la veille de l'anniversaire de la création du régime israélien, connu parmi les Palestiniens comme le jour de la Nakba, ou catastrophe.

« Malgré les 75 ans d'oppression de la nation palestinienne, le régime d'apartheid est plus que jamais confronté à des divisions, à une décadence interne et à une crise d'identité, et la fin de la catastrophe (Nakba) et le jour de la libération de la Palestine sont proches. »

Le porte-parole de la diplomatie iranienne a déclaré qu'« Israël n'est pas un gouvernement démocratique mais une armée d'occupation ».

 

Le ministre iranien de la défense a mis en garde contre les manœuvres incessantes de l'alliance militaire de l'OTAN, dirigée par l'Occident et les États-Unis, visant d'abord à créer un monde unipolaire. Il a déclaré que l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) devrait s'efforcer de consolider des politiques équilibrées et d'étendre le multilatéralisme.

S'exprimant lors d'une réunion des ministres de la Défense de l'OCS dans la capitale indienne New Delhi vendredi, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani a souligné le rôle positif joué par l'Organisation de coopération de Shanghai dans les développements régionaux et internationaux au cours des dernières décennies, affirmant que les réalisations de l'OCS sont indicatives des réalités et des horizons futurs de l'organisation stratégique.

"Depuis sa création, l'Organisation de coopération de Shanghai, en suivant une voie intelligente et influente, est devenue une institution efficace dans les tendances mondiales et un garant de la paix, de la stabilité et du respect des droits des nations", a déclaré M. Ashtiani.

L'armée soudanaise et une force paramilitaire rivale ont convenu de prolonger la trêve de 72 heures, mais des tirs nourris et des détonations continuent de secouer les quartiers résidentiels de la capitale.

Des frappes aériennes, des chars et de l'artillerie ont secoué Khartoum vendredi et un violent bombardement a frappé la ville voisine de Bahri, où une épaisse fumée s'élevait au-dessus de deux zones, ont rapporté les agences de presse.

Quelques heures avant l’expiration, jeudi à minuit d’un cessez-le-feu de trois jours qui n’a quasi pas été respecté, l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide ont annoncé avoir approuvé l’extension de la trêve pour soixante-douze heures à la « suite d’une initiative de l’Arabie saoudite et des États-Unis ».

Dans un communiqué commun diffusé à Washington, les membres du « Quad » sur le Soudan (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Royaume-Uni et États-Unis), ainsi que l’Union africaine et l’ONU, ont jugé « bienvenue » cette prolongation et appelé à « sa pleine mise en œuvre » et « à un accès humanitaire sans entrave ». Ce cessez-le-feu, commencé mardi, a permis l’évacuation de milliers d’étrangers et de Soudanais mais n’a pas empêché Khartoum, la capitale, d’être pilonnée en continu.