
تقي زاده
Syrie: l'US Air Force est morte!
Ces cinq frappes aux missiles et aux drones ciblant le site de trafic américain du pétrole volé syrien à Deir ez-Zor ont décidément provoqué une vague de panique sans précédent au sein de l'armée la plus puissante du monde qui « ligotée » ne sait à quel saint se vouer !
Frappes aériennes en guise de riposte ? Déjà le duo Biden-Austin en mord les doigts d'avoir bêtement bombardé le 27 juin les positions de la Résistance à Abou Kamal/Qaem et et d'être tombé dans le piège de la Résistance qui attendait depuis long ce faux pas, pour ouvrir après l'Irak, le front syrien. Aussi, la riposte US a consisté depuis la toute dernière frappe anti-base US à al-Omar d'abord à s'acharner sur les tribus est-syriennes que les Yankee tuent, terroriser depuis une semaine à la recherche des stocks de missiles cachés dans les maisons puis à pousser les FDS à faire sauter le gazoduc contrôlé par le gouvernement. De quoi sont signe ces agissements ? Le coup pétrolier de la Résistance est-syrienne a frappé là où il fait trop mal..., puis l'US Air force est morte en Syrie
Des sources locales en Syrie ont rapporté qu'à la suite des récentes attaques à la roquette contre des bases américaines, l'US Army et les milices kurdes à sa solde, avaient mené des opérations militaires dans plusieurs villages syriens, tuant et blessant plusieurs civils.
Selon les sources, les opérations conjointes de l'armée américaine et les milices kurdes connues sous le nom de « Forces démocratiques syriennes » (FDS) ont été menées dans certaines régions de la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie.
Des nomades syriens ont déclaré à Sputnik que lors des frappes américaines menées par des hélicoptères et des drones simultanément aux opérations terrestres des FDS, plusieurs civils syriens avaient été tués et des dizaines d’autres enlevés.
Les sources ont déclaré qu'à la suite des récentes attaques à la roquette contre des bases américaines dans l'est de la Syrie, au cours des dernières 24 heures, un certain nombre d'hommes armés soutenus par l'US Air Force était entrés dans des zones à l'est et à l'ouest de la province de Deir ez-Zor.
L’agence de presse russe Sputnik, citant des sources locales, affirme que les opérations ont eu lieu jeudi à l'aube dans la région d'al-Hassan dans l'ouest de Deir ez-Zor, suite à laquelle un couvre-feu a été imposé dans ces zones. Ainsi, des dizaines de civils ont été arrêtés.
Selon les sources, un citoyen syrien du village d'al-Mari'iyah, a été tué au cours de l'opération. Les sources ont déclaré que l'homme était l'un des réfugiés syriens présents dans la ville d'al-Basira, signalant que le corps d'un autre citoyen syrien abattu avait été retrouvé hier, jeudi matin, dans le quartier d'al-Jarzi.
Au cours des deux dernières semaines, les bases américaines dans l'est de la Syrie ont été ciblées par des opérations de roquettes et de drones à cinq reprises; les attaques qui ont incité Washington à déployer plus d'équipements et de troupes vers ses positions dans l'est de la Syrie.
Les zones contrôlées par les États-Unis et les milices kurdes dans l'est de la Syrie ont toujours été témoins de protestations populaires en raison de l’opposition des tribus de la région à la présence et aux actions militaires américaines.
Selon des sources locales, en plus de piller le pétrole, le gaz, les ressources naturelles et le blé de la Syrie, les États-Unis abusent des résidents locaux en les utilisant comme soldats pour faire avancer leurs opérations militaires dans l'est de la Syrie.
Des sources locales dans la province syrienne de Deir ez-Zor, dans le nord-est de la Syrie, ont déclaré qu'une patrouille appartenant aux FDS avait fait exploser un oléoduc dans la région.
Selon le site web de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les FDS ont fait exploser un oléoduc dans le village d'al-Raz sur l'Euphrate qui s'étend jusqu’à l'autre côté du fleuve, dans des zones contrôlées par le gouvernement de Damas.
L’explosion de l’oléoduc intervient alors que l'armée américaine déploie chaque semaine des dizaines de pétroliers contenant du pétrole syrien vers l’Irak. Hier soir, des sources locales dans la province de Hassaké ont rapporté que l'armée américaine avait introduit en contrebande 70 pétroliers en Irak.
La contrebande du pétrole syrien par les forces américaines se poursuit alors que le gouvernement et le peuple syrien souffrent de pénurie de carburant et que les camions attendent plusieurs heures pour se ravitailler.
1er raid-missile anti-US d'Ansarallah!
Cette bataille d'al-Bayda où les officiers des forces spéciales US commandaient des unités des terroristes qaïdistes à l'effet de reprendre la province et couper l'herbe sous pied d'Ansarallah a rappelé encore une fois aux généraux du Pentagone que ce n'est pas pour rien si une coalition de 17 armées dont certaines qualifiées de plus puissantes au monde,
se démènent depuis six ans au Yémen sans marquer aucun gain militaire ou géostratégique digne de ce nom. 72 heures d'opération impliquant les missiles balistiques Saïr et Badr avec en amont la liquidation de plus de 300 terroristes daechistes et qaïdistes au nombre desquels figurent des Américains ! L'offensive US/Qaïda a bénéficié selon le porte-parole des forces yéménites de l'appui aérien concrétisé par plus de 161 raids visant les positions de la Résistance. En vain. En 72 heures, Ansarallah a cumulé 66 attaques dont 9 à caractère balistique et 17, liées au renseignement. Al-Sumaa et al-Zahir, deux zones ultra-stratégiques de 100 km2 ont été libérées. C'est donc la première défaite de l'US Army au sol. Mais pourquoi al-Bayda est si important?
Ces derniers jours, la province d'al-Bayda au Yémen est devenue le théâtre d’affrontements entre Ansarallah et des mercenaires affiliés à Mansour Hadi et à l'Arabie saoudite, qui bénéficient eux aussi du soutien des terroristes d'Al-Qaïda et de Daech.
L'Arabie saoudite et le gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi tentent de perturber la concentration de Sanaa sur la libération de la province de Maarib et de réduire la pression sur cette province en étendant les affrontements avec Ansarallah vers d’autres zones.
De violents combats font rage sur plusieurs fronts dans la province d'al-Bayda au Yémen depuis ce vendredi 16 juillet. Cette pression fait partie d'une nouvelle opération militaire lancée par des forces affiliées à Mansour Hadi, soutenues par des terroristes d'Al-Qaïda et de Daech.
L'opération au sol est soutenue par des frappes aériennes saoudiennes, mais l'armée yéménite et les Comités populaires (Ansarallah) ont pu reprendre les zones occupées au cours de leurs opérations, infligeant de lourdes pertes aux forces de Mansour Hadi et aux terroristes d'Al-Qaïda.
Importance d’al-Bayda
La province centrale d'al-Bayda est largement oubliée au milieu des affrontements au sujet des provinces pétrolières et stratégiques du Yémen.
Cette province est une vaste zone dénuée d'importance économique en termes de ressources naturelles et elle n’attire pas tellement l’attention des observateurs yéménites ; elle est devenue le fief des forces d'Al-Qaïda et de Daech pendant les années de guerre.
Cependant, géopolitiquement parlant, le contrôle d'al-Bayda par n'importe quelle force peut grandement l'aider en temps de guerre. Al-Bayda borde huit autres provinces : Chabwa, ad-Dali, Abyan et Lahij au sud, Maarib, Sanaa, Dhamar et Abb au nord.
L’emplacement stratégique, donnant accès à de nombreuses régions du pays, fait d’al-Bayda un élément déterminant pour le conflit actuel entre Ansarallah et les mercenaires saoudiens.
Compte tenu de cette position stratégique, la reprise d'al-Bayda est un tournant dans le conflit. Al-Bayda surplombe la province de Dhamar, dans le sud de Sanaa, et si les mercenaires saoudiens avaient réussi à le contrôler, ils auraient pu faire pression sur les lignes d'approvisionnement d'Ansarallah vers les fronts d’Abb, d’al-Dala’a et de Taëz.
Al-Bayda permet également aux terroristes et aux mercenaires anti-yéménites de rejoindre le Front Damat dans la province d'ad-Dali et de faire pression sur les forces d’Ansarallah.
La coalition anti-yéménite est bien consciente du fait qu’en cas de contrôle d’al-Bayda par Ansarallah, après la guerre de Maarib, la progression vers les provinces méridionales de Chabwa et d'Abyan sera inévitable.
La position stratégique et unique d'al-Bayda donne, à quiconque le contrôle, la possibilité d’intensifier et de réduire l'ampleur du conflit sur les fronts ouverts dans huit provinces différentes.
La situation d'al-Bayda pendant la guerre
Ansarallah s’est déplacé vers al-Bayda après la révolution de septembre 2014 et avant de partir pour Aden, Taëz, Hudaydah ou toute autre province. La concentration d'Ansarallah sur al-Bayda a indiqué l'importance stratégique de cette province ainsi qu’une profonde connaissance sur l'histoire de la révolte à al-Bayda contre le centre.
La stratégie d'Ansarallah face aux tribus à al-Bayda repose sur deux éléments : mobiliser des partisans parmi les tribus et maintenir la paix avec les tribus impartiales. Cette stratégie intelligente permet à Ansarallah de contrôler al-Bayda sans recourir à la force et de contrecarrer les plans des ennemis saoudiens, émiratis et américains d'engager les tribus en hostilité envers le gouvernement de Sanaa.
Cependant, les camps d'Al-Qaïda et de Daech sont situés dans les zones isolées d'al-Bayda, en particulier dans les montagnes entre al-Bayda et les provinces d'Abyan et de Chabwa. Le groupe terroriste d'Al-Qaïda est également présent dans la région de Walid Rabi.
Certains membres d'al-Qaïda appartiennent aux tribus, et les affiliations tribales aident ce groupe terroriste à opérer dans la structure sociale de la province ; l'Arabie saoudite en profite pour influencer les relations entre les tribus d'al-Bayda et de Sanaa.
Mais Daech, avec l’adhésion de ses membres non yéménites, entretient des relations tendues avec les tribus de la région, et les Saoudiens et les Émiratis profitent des éléments du groupe terroriste Daech pour intimider les tribus et combattre les forces d’Ansarallah.
En réalité, face à la désintégration de la coalition saoudo-émiratie, ainsi que les défaites successives du front anti-yéménite face à Ansarallah et l'armée yéménite, les forces d'Al-Qaïda et de Daesh sont devenues les forces terrestres de l’Arabie saoudite et du gouvernement démissionnaire de Mansour Hadi, ce qui a mis au grand jour l’union entre Riyad et les terroristes d’Al-Qaïda aussi bien sur le front de Maarib que sur le front d’al-Bayda.
D'un autre côté, cela prouve l'absurdité des slogans de l'Arabie saoudite et des États-Unis concernant leur tentative de mettre fin à la guerre au Yémen et de résoudre cette crise.
« Dans les coulisses, l'opération militaire dans le district d'al-Zahir de la province d'al-Bayda est dirigée par les États-Unis qui prétendent faussement être à la recherche de la paix au Yémen », a déclaré Zaifullah al-Shami, ministre yéménite de l'Information pour le gouvernement de salut national.
Al-Shami a également souligné que « cette opération montre que les pays agresseurs soutiennent l’opération criminelle menée par Al-Qaïda et Daech dans diverses provinces yéménites, en particulier dans la province d'al-Bayda ».
Aide militaire chinoise à Damas!
Des diplomates syriens ont confié à la DPA que le chef de la diplomatie chinoise se rendrait bientôt à Damas pour une visite d’un jour. Il s’agira du premier déplacement d’un responsable chinois en Syrie depuis le début de la crise déclenchée en 2011. Wang Yi pourrait ensuite se rendre en Égypte ou en Algérie.
Le ministre chinois des Affaires étrangères devra rencontrer le président syrien Bachar Assad et son homologue Fayçal Meqdad. Le principal but de cette visite est la signature de plusieurs accords de coopération permettant le lancement de projets économiques en Syrie.
La Chine soutient le gouvernement syrien notamment en matière d’infrastructures et d’économie. Elle s’est également opposée à plusieurs résolutions que le Conseil de sécurité des Nations unies entendait adopter contre le gouvernement syrien.
La visite du ministre chinois des Affaires étrangères à Damas revêt une importance toute particulière dans la conjoncture où la donne est sur le point de changer en Afghanistan, les États-Unis se préparent à jouer un nouveau tour de pressions à la Chine, sous prétexte de la situation à Sin-Kiang, et la Turquie renforce son soutien aux ouïgours opérant en Syrie afin de s’attribuer une sorte de leadership en Asie centrale aussi bien au niveau sécuritaire que politique.
Cela fait des années qu’Ankara soutient les terroristes tchétchènes en Russie et le Mouvement d'indépendance du Turkestan oriental en Chine pour ainsi former des groupes terroristes via lesquels il pourrait mener des actes de provocation contre des pays de l’Est.
Quelque 3 000 terroristes chinois dont des Ouïghours se battent en Syrie aux côtés du Front al-Nosra, de Daech et du Parti islamique du Turkestan. Les Ouïgours se sont plutôt installés dans des bases réparties à travers la province d’Idlib et sont équipés des missiles américains TOW. À noter que le service de renseignement turc fournit des armes de fabrication américaine, des caméras de vision nocturne et du matériel logistique et de communication aux terroristes chinois opérant en Syrie.
Dans cette conjoncture, la Chine renforce son soutien militaire à l’armée syrienne afin que celle-ci puisse éradiquer les groupes terroristes d’origine chinoise que Pékin considère comme étant une menace potentielle pour la sécurité du territoire chinois.
En outre, la Chine projette d’étendre son influence militaire dans le monde, notamment en Asie de l’Ouest et en Afrique.
De son côté, Damas a jusqu’ici remis une liste de 221 terroristes ouïghours au ministre chinois de la Défense, indiquant les informations sur les coordonnées géographiques de leurs fiefs ainsi que sur les manières dont les soutient la Turquie.
Dans la foulée, la Chine a livré à l’armée syrienne un certain nombre de drones chinois pour que celle-ci les utilise en vue de superviser les agissements des Ouïgours à Idlib.
Les États-Unis lèvent les sanctions sur l'accès de l'Iran aux avoirs gelés
La dérogation, signée par le secrétaire d'État Antony Blinken, permet le "transfert de fonds iraniens dans des comptes restreints vers des exportateurs au Japon et en République de Corée", selon une notification envoyée au Congrès par le département d'État.
La dérogation permet de libérer l'argent iranien qui avait été gelé à la suite des sanctions américaines sans violer la loi.
"Le fait d'autoriser l'utilisation de ces fonds pour rembourser les exportateurs dans ces juridictions permettra à ces entités de rembourser les biens et services qu'elles ont exportés vers l'Iran, de remédier à un irritant récurrent dans les relations bilatérales importantes et de diminuer les réserves étrangères de l'Iran", indique la dérogation.
Les sanctions sur le commerce du pétrole iranien étaient une politique claire de l'administration de l'ancien président Donald Trump, qui cherchait à réduire à zéro les exportations de l'Iran et à empêcher la principale source de revenus de la République islamique d'Iran.
Un porte-parole du département d'État a déclaré que M. Blinken avait signé la dérogation aux sanctions pour donner au Japon et à la Corée 90 jours supplémentaires pour effectuer des transactions avec l'Iran.
"Le secrétaire d'État a précédemment signé une dérogation pour permettre aux fonds détenus sur des comptes iraniens soumis à des restrictions au Japon et en Corée d'être utilisés pour rembourser les entreprises japonaises et coréennes qui ont exporté des articles non soumis à des sanctions vers l'Iran", a déclaré le porte-parole. "Ces opérations de remboursement peuvent parfois prendre du temps, et le secrétaire a prolongé les dérogations pour 90 jours supplémentaires."
Le département d'État affirme que la dérogation "ne permet pas le transfert de fonds vers l'Iran", et rendra entières les entreprises japonaises et coréennes qui ont exporté des biens et services non sanctionnés avant que les sanctions américaines ne soient renforcées par l'administration précédente.
Le département du Trésor n'a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.
Délivrance des permis nécessaires à la construction de nouvelles centrales électriques en Iran
Il a ajouté que le permis a été délivré après que le ministère de l'énergie et le ministère de l'industrie se soient consultés pendant des mois pour répondre aux besoins du secteur industriel.
"Depuis plusieurs mois, des négociations sont en cours entre le ministère de l'Industrie, des Mines et du Commerce et le ministère de l'Énergie, et il a été décidé que le ministère de l'Industrie et les unités industrielles investiraient dans des centrales thermiques", a déclaré le PDG.
Tarztalab a ajouté que "Aujourd'hui, un permis a été délivré pour la construction de ces centrales électriques afin que le secteur industriel, qui est le plus gros consommateur du pays, puisse construire une centrale électrique pour lui-même, et la construction de 10 536 MW de centrales électriques a été confiée au secteur industriel."
Il a ajouté que la construction de ces centrales à cycle combiné prendra trois ans.
Grande explosion dans le sud-est de Riyad
Le ministère de la Défense saoudien n'a pas fourni d'autres détails sur l'explosion.
À cet égard, le porte-parole du ministère saoudien de la Défense, Turki Al-Maliki, a affirmé que l'explosion qui a eu lieu aujourd'hui à l'aube était due à des restes de munitions inutilisables.
USA: le jeu "afghan" en Irak ?
Le bureau du Premier ministre irakien a déclaré que le coordinateur spécial du président Joe Biden pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Brett McGurk, avait discuté de l'avancement du processus de retrait des troupes américaines d'Irak avec les dirigeants du pays.
McGurk a rencontré jeudi 15 juillet le Premier ministre irakien Mustafa al-Kadhimi pour discuter des relations entre Washington et Bagdad et du mécanisme de retrait des troupes américaines d’Irak.
Il a déclaré aux responsables irakiens que les troupes américaines quitteraient l'Irak.
« D'abord les troupes et puis les autres effectifs quitteront l'Irak », a-t-on appris des sources bien informées.
Les pourparlers stratégiques américano-irakiens ont débuté en juin 2020. Depuis la première réunion, l'expulsion des forces américaines a été sérieusement abordée et un calendrier de retrait a été fixé mais n’a pas été mis en œuvre.
Qassem al-Aaraji, conseiller à la sécurité nationale de l'Irak, a précisé que lors des pourparlers avec les Américains, les deux parties ont convenu qu'aucune base militaire américaine ne resterait en Irak.
Avant les pourparlers stratégiques américano-irakiens, le Comité de coordination des factions de la résistance irakienne, a publié un communiqué exigeant un calendrier clair pour le retrait de toutes les forces américaines d'Irak.
Le Comité a déclaré qu'il ne soutenait les pourparlers stratégiques que s'ils aboutissaient à l'établissement d'un calendrier clair pour un départ des États-Unis, et que sinon les combattants de la Résistance recommenceraient à attaquer les bases et les forces américaines en Irak.
Reste à savoir si en Irak les États-Unis pourront mener le même jeu qu’en Afghanistan : simuler un retrait tout en activant des cellules terroristes à l’effet de faire croire à une escalade de la crise sécuritaires et se faire prier pour y retourner?
Un F-15 israélien abattu!
Les médias israéliens ont confirmé qu'un chasseur F-15 avait été abattu lors de la dernière confrontation Israël/Gaza au mois de mai.
Un avion de combat israélien a été la cible d'un missile guidé anti-aérien "israélien" tiré par les batteries de Dôme de fer, a rapporté le site d'information militaire russe, Avia.pro.
Mais un tel accident ne pourrait être dû qu’à un blocage ou à un brouillage électronique puissant; cette possibilité n’est pas exclue en raison du déploiement de systèmes de guerre électronique dans le sud-ouest de la Syrie, près des frontières avec le sud du Liban.
Selon la version livrée par l'armée israélienne, le missile guidé anti-aérien tiré pour des raisons inconnues a abattu le chasseur F-15 à cause d’une rupture du signal d’échange d’informations.
A rappeler qu’au cours des de la guerre d’onze jours, des attaques électromagnétiques ont été lancées depuis le territoire syrien afin de réduire le volume des frappes criminelle de l'armée israélienne contre la bande de Gaza. Les informations publiées pendant le conflit ont également signalé qu’au moins un avion israélien avait été sérieusement endommagé par un tir de missile.
Reste à savoir si les Syriens ont tiré un missile israélien contre le F-15 israélien ? La partie israélienne n’a osé divulguer aucun détail sur l’incident, affirmant qu'une enquête est en cours.
Et pourtant il se pourrait que ce missile intercepteur ait été détecté depuis le sud Liban. Parallèlement à la publication de cette information, les médias sioniste ont révélé les toutes récentes estimations du renseignement israélien au sujet de l’arsenal de missile dont dispose le Hezbollah.
Il semblerait que les renseignements concernent également la phase ultra secrète de l'opération Épée de Qods à savoir, l’utilisation des missiles syro-libanais contre Israël.
Israël craint une troisième guerre avec le Liban
Le Commandement du Nord de l’armée israélienne estime que le mouvement de la Résistance islamique libanais, Hezbollah, dispose des drone d'une portée de 400 km et que lors d’une prochaine confrontation, environ 3 000 missiles et roquettes seront tirés quotidiennement sur les territoires occupés. L'armée israélienne affirme en outre que le nombre de cible qui figurent sur la liste du Hezbollah est 20 fois plus nombreux qu’en 2006.
15 ans après la seconde guerre du Liban, le Hezbollah est devenu plus fort, l'armée israélienne estimant à environ 150 000 le nombre de missiles de l'arsenal du Hezbollah: des roquettes d'une portée de 15 à 700 km, des missiles de croisière pouvant atteindre une portée de 200 Km et des avions sans pilote capables d'atteindre une portée de 400 km.
Pour les responsables israéliens cet arsenal de missiles permet au Hezbollah libanais de frapper les colonies de peuplement israéliennes du nord au sud.
"15 ans après cette guerre, le Hezbollah est devenu très puissant et l'armée israélienne essaie d'être prête à y faire face. Cela signifie que la prochaine guerre sera très compliquée pour nous", a reconnu le commandant du Commandement du Nord de l’armée israélienne, le général de division Amir Baram.
"Le Hezbollah utilise des tactiques opérationnelles spéciales", a-t-il dit en référence aux milieux militaires israéliens.
Par ailleurs, le journal israélien Yediot Aharonot a révélé que de nombreux militaires israéliens ont subi des blessures psychologiques pendant la seconde guerre avec le Liban en 2006.
Le commandant de la 36e division, le général de brigade Dan Neumann, a indiqué que dans un tel scénario, une entrée au sol des forces de combat serait nécessaire.
"Afin de vaincre l'ennemi au stade opérationnel, nous aurons besoin d'une manœuvre au sol", a déclaré Neumann.
De son côté, l’armée israélienne a averti qu’une prochaine guerre serait beaucoup plus agressive et complexe par rapport à la dernière série de combats à Gaza, avec de grands dommages environnementaux.
"La principale menace stratégique à laquelle Israël fait face ne se situe pas en Syrie, mais au Liban, et dans l'état actuel des choses, Israël évite d'y faire face », a reconnu Alon Ben-David, analyste militaire de la chaîne de télévision israélienne Channel 13. Et de poursuivre : «Plusieurs estimations indiquent que le Hezbollah a réussi à accumuler quelques centaines de missiles précis à moyenne et longue portée à ce jour".
« Dans le passé, l'armée israélienne a défini la menace de missiles précis du Liban comme une menace stratégique contre Israël. Quand le Hezbollah est capable de faire pleuvoir des missiles sur HaKirya à Tel-Aviv - pas quelque part autour, entre la rue Kaplan et l’avenue de King Shaul, mais exactement sur le quartier général de l’armée situé au cœur de la base - ce serait une capacité qui peut fermer des réseaux stratégiques et cruciaux pour Israël », a-t-il précisé.
Le général de division Tal Kalman, l’un des commandants de l’armée israélienne a averti que la décision de lancer une frappe préventive au Liban contre le projet de missile de précision du Hezbollah est compliquée, car elle pourrait conduire à une guerre régionale.
Dans une interview avec la chaîne de télévision libanaise, Al-Mayadeen, le Secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah a souligné que la Résistance libanaise était en mesure de frapper précisément n'importe quelle partie en Israël.
"Le nombre de missiles de précision dont dispose la Résistance a maintenant doublé par rapport à ce qu'il était il y a un an", s’est-il félicité.
L'armée chinoise en état d'alerte
La Chine a mis en garde, jeudi 15 juillet, contre les « conséquences graves » d'une intrusion dans son espace aérien, quelques heures après que l'US Air Force a livré un « courrier diplomatique » à l'ambassade américaine de facto à Taipei.
Un C-146A Wolfhound, généralement utilisé par le Commandement des opérations spéciales de l'Air Force, a quitté la base aérienne Kadena d'Okinawa au Japon avant d'atterrir à l'aéroport de Songshan dans la capitale taïwanaise à 9H32, heure locale.
Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense, a déclaré dans un communiqué en ligne que Pékin exprimait sa « sérieuse préoccupation » concernant l'escale, qui a duré un peu plus d'une demi-heure.
« Taïwan fait partie du territoire sacré et inaliénable de la Chine », a déclaré Wu.
« Tout avion militaire étranger qui atterrit sur le territoire chinois doit obtenir l'autorisation du gouvernement de la République populaire de Chine. »
Tout navire ou avion étranger violant l'espace maritime ou aérien chinois entraînera de graves conséquences », a-t-il averti.
C'est la première fois qu’un « courrier diplomatique » était livré à Taïwan par avion affrété, a rapporté l'Apple Daily de Taipei, faisant vraisemblablement référence aux quatre décennies écoulées depuis que Washington a mis fin aux relations diplomatiques officielles avec Taipei en 1979. Le gouvernement chinois revendique la nation insulaire comme l'une de ses provinces.
Le 14 avril, la Chine a également désapprouvé une visite moins formelle de trois responsables américains à la retraite. La délégation personnelle envoyée par le président Joe Biden a affirmé le soutien continu de Washington à Taïwan, y compris dans sa “légitime défense”.
La déclaration de jeudi du ministère chinois de la Défense, publiée environ cinq heures après le départ de l'avion-cargo de Taipei, a averti les États-Unis qu'ils « jouaient avec le feu ».
À noter que les pays membres des Nations unies, dont les États-Unis, ne reconnaissent pas Taïwan en tant que pays indépendant.
D’autre part, l'armée américaine s’est récemment trouvée au centre des critiques de la part des législateurs : après les critiques du sénateur républicain Ted Cruz qui a partagé une vidéo pour faire comparer l'armée américaine et l'armée russe, le sénateur républicain Tom Cotton s'est dit préoccupé par la capacité de la marine américaine à affronter la Chine dans un réel combat et ce, suite à la publication d'un nouveau rapport militaire détaillant, selon lui, une culture de la bureaucratie qui règne au sein de l’armée américaine.
Dans une interview accordée à Fox News mardi 13 juillet, le républicain Tom Cotton a largement mis en doute la capacité de la marine américaine à vaincre la Chine, soulignant à quel point l'armée américaine s'est éloignée de la guerre.
Il a également fait référence à un récent rapport militaire remis aux membres du Congrès qui indique que “ 94% des marins interrogés pensent que la marine de surface souffre d'une crise de leadership et de culture”.
« Je crois que la marine de surface, nos destroyers et d’autres navires de combat de surface ont besoin d'un changement culturel. Je pense qu'une partie de tout cela remonte à il y a 30 ans, à la chute de l'Union soviétique et à la perte d'un concurrent sur les mers. Mais ce rapport ne vient pas de moi ni de mes homologues à la Chambre. Cela vient des marins, de leurs chefs, de leurs officiers subalternes, et dans certains cas, des commandants qui ont perdu confiance dans le fait que la composante de guerre de surface de la Marine est prête à se battre et à gagner. De toute évidence, la marine a une tâche importante et complexe, mais la chose la plus importante pour laquelle nous avons notre marine de surface est d'être prête à combattre et à vaincre la marine chinoise. Et en ce moment, j'ai de vrais doutes que la Marine ait le genre de mentalité de combat qui nous permettrait d'atteindre cet objectif. »
Le sénateur américain a poursuivi : « C'est vrai que nous avons laissé la Chine nous voler une tactique qui concerne notamment la construction navale. La Chine s'est engagée dans une campagne massive de construction navale. Nous devons également en faire davantage aux États-Unis. Nous devons construire plus de navires, nous avons besoin d'une plus grande marine. Mais la façon dont nous formons nos marins, en particulier nos chefs, sur ces navires est tout aussi importante. »
Ce témoignage, cependant, est loin d'être partagé par le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, qui a affirmé fin mai qu'il ne « perdrait pas une minute de sommeil » pour ce que disent la Russie ou la Chine sur l'armée américaine qu'il considère comme « la meilleure » au monde d'aujourd'hui.
L'US Army perd sa 1ère bataille!
À al-Bayda le premier contingent US évacué en décembre depuis la Somalie voisine a pris les commandes d’une offensive qui, au terme de plusieurs semaines de vrai-faux dialogue ou mieux dit d’efforts US destinés à geler la libération de Maarib, a connu son premier combat du corps à corps face à la Résistance yéménite et le résultat a été plutôt catastrophique.
Les médias saoudiens qui se sont un peu trop vite réjouis de voir les terroristes qaïdistes venus d’Irak et de Syrie s’emparer de la ville de Rahba, située dans le sud de la province de Maarib, ont dû trop rapidement se raviser puisque la ville a été reprise en à peine trois heures de combat.
« Les forces de Sanaa, composées de l’armée et des Comités populaires, qui ont perdu Rahba lors de la bataille du mercredi 14 juillet ont réussi à en récupérer les principales zones », a-t-on appris du site web yéménite Bawabatii.
Au fait, l’agression américano-saoudienne a lancé plus de 452 frappes sur le gouvernorat de Maarib rien qu’en juin pour cibler les districts de Sirwah, Madghal, Raghwan, Majzar, Rahba et Mahlia. Et la ville de Sirwah est en tête de cette liste avec plus de 380 attaques.
Mais cette vrai-fausse percée dans le sud de Maarib n’aurait pas été possible sans ces officiers US et leurs effectifs qaïdistes qui ont cru à tort pouvoir faire mieux que leurs Patriot face à Ansarallah. L’armée et Ansarallah, soutenus par les tribus de la province d’al-Bayda, ont lancé deux opérations dans les districts d’as-Sawma'ah et d’al-Zahir.
Des dizaines de terroristes qaidïstes ont été tués ou blessés dans les deux opérations y compris plusieurs chefs de guerre d’Al-Qaïda et ce sous les yeux ahuris des GI's qui partent en ce moment d’Afghanistan en direction du sud du Yémenen renfort face à Ansarallah.
Le district d’al- Zahir libéré est devenu le symbole de la première défaite du contingent terrestre US que le CentCom a dû activer pour empêcher la chute de Maarib.
Selon le porte-parole des forces yéménites le général Yahya Saree, l’opération de reconquête de toutes les zones occupées par l’ennemi à al-Zahir et à as-Sawma'ah n’a duré que 72 heures, 72 heures pour mettre au pas les GI's. Et dire que les États-Unis ont recruté les qaïdistes dans la bataille d’al-Bayda, en lieu et place des mercenaires pro-Hadistes de Riyad qui ne « coopèrent pas assez » et qui ne sont pas fiable pour un pareil résultat !
Mais la défaite de Bayda les Américains ont à la partager avec les Britanniques, eux qui s’acharnent depuis des semaines à inverser la donne à Maarib depuis leur QG dans les aéroports militaires du Sud saoudien Abha et Khamis Mushait sans succès. Parallèlement à l’offensive d’al Bayda.
Le porte-avions britannique Queen Elizabeth est arrivé dans le golfe d’Aden associé à l’un de ses homologues américains, la classe Nimitz USS Ronald Reagan, ainsi qu’au navire d’assaut amphibie de la classe Wasp USS Iwo Jima, entre autres navires de guerre, apparemment pour « un grand exercice de force dans le golfe d’Aden" non sans lien avec Maaib et al Bayda.
D’ailleurs, ses chasseurs interarmées F-35B du Marine Corps ont été de la partie. Sans se sentir à aucun moment très à l’aise. « Avant de se diriger vers la région d’indo-pacifique, le Queen Elizabeth s’est exercé à la guerre antiaérienne, à la guerre anti-surface et aux tactiques et procédures de guerre anti-sous-marine... avec toujours cette appréhension d’avoir à sauter sur des mines marines d’Ansarallah ou de se heurter à leurs bateaux piégés téléguidés... bref, le camp anglo-saxon a perdu la bataille d’al-Bayda à deux niveaux : au sol et en mer. Est-ce suffisant pour qu’il renonce à Maarib ou faut-il une reprise des frappes d’envergure aux missiles et aux drones ? Le Pentagone devra y réfléchir à deux fois maintenant que ses effectifs débarquent en masse au sud du Yémen en provenance d’Afghanistan...