
تقي زاده
Syrie: la Résistance chassera bientôt les USA
Au cours des derniers jours, l’armée syrienne et les miliciens kurdes ont réagi avec fermeté aux tentatives d’Ankara et de ses supplétifs armés destinées à occuper la région stratégique de Tall Tamer, appartenant à la province de Hassaké.
Selon le quotidien libanais al-Binaa, « les évolutions en Syrie ne se bornent pas aux aspects militaire et politique, car l’accord, signé à Sotchi entre Moscou et Ankara, portant sur l’est et l’ouest de l’Euphrate, reste également un sujet de controverse d’autant plus que la teneur de l’accord pourrait faire l’objet de modifications conformément aux intérêts géopolitiques de la Syrie et aux acquis militaires de l’armée régulière syrienne ».
Le quotidien libanais s’attarde par la suite sur les tentatives des pays agresseurs visant à entraver le déploiement de militaires syriens dans le nord et l’est de la Syrie. « La Turquie semble être totalement focalisée sur Tall Tamer et Ras al-Aïn », ajoute al-Binaa.
« Malgré le cessez-le-feu, issu de l’accord de Sotchi, l’armée turque et ses supplétifs armés attaquent, depuis un certain temps, les positions de l’armée syrienne et des Forces démocratiques syriennes, dirigées par les Kurdes, en banlieue de la ville de Ras al-Aïn, dans le nord-ouest de Hassaké, car ils ne se contentent plus des régions qu’ils ont occupées pendant le mois dernier dans le nord de la province de Raqqa et du nord-ouest de Hassaké. Or, les militaires syriens et leurs alliés kurdes ne restent pas les bras croisés et leur montrent une réaction ferme et appropriée. Tall Tamer doit son importance stratégique à son positionnement au bord de la route internationale Alep-Hassaké. Tall Tamer constitue une porte d’entrée pour la ville de Hassaké et la sépare en même temps de Ras al-Aïn. Tall Tamer est aussi un point de jonction entre Hassaké et d’autres provinces et elle mène à Qamichli, à al-Darbasiyah et à Amouda. D’où les agissements d’Ankara pour prendre le contrôle de cette ville stratégique qui lui permettra d’étendre son influence vers d’autres régions ».
Le quotidien libanais continue : « La Turquie envoie en effet des convois militaires sur place afin de durcir la pression sur les Forces démocratiques syriennes en souhaitant que celles-ci se retirent de Tall Tamer. Dans ce droit fil, la Turquie déploie des armes lourdes et des chars aux alentours de Tall Tamer pour ainsi empêcher l’armée syrienne de poursuivre son avancée dans les régions voisines. Des dizaines de blindés transportant les éléments terroristes à la solde de la Turquie sont déjà arrivés aux villages et aux petites villes qui sont situés dans le nord de Tall Tamer. Simultanément à ces agissements, Ankara et Moscou sont assis à la table du dialogue pour discuter de Tall Tamer et de la route internationale ».
Les USA allumeront-ils la mèche d'un conflit qui coûtera à Israël son existence?
Alors qu'à Manama, les Etats-Unis d'Amérique et la France ont littéralement déclaré la guerre à l'Iran en l'accusant et toujours sans preuve, de projeter des "attaques" contre ses voisins, à l'Est-syrien, un front de combat, celui opposant les USA et leurs alliés d'une part à la Syrie et ses alliés de l'autre se forme: Samedi soir et sous prétexte d'avoir à mener une opération contre un Daech que le Pentagone continue à soutenir, à former et à financer dans la base d'al-Tanf, les Etats-Unis ont lancé une opération à Deir ez-Zor. La chaîne Sky News citant la coalition US a ajouté que « lors de cette opération, les forces spéciales d’un nombre de pays membres de la coalition, ont pris part au "nettoyage" des positions des terroristes de Daech dans le gouvernorat de Deir ez-Zor ». Selon ce rapport, certains éléments de Daech auraient été tués et plusieurs autres arrêtés.
Quelques heures avant cette soi-disant opération anti-Daech, le chef du CENTCOM, le général Kenneth McKenzie avait déclaré qu’il y avait 500 membres du personnel américain dans l’est de la Syrie, ajoutant qu’il s’attendait à une reprise des opérations anti-Daech dans les jours et les semaines à venir.
« Maintenant, j'ai environ 500 membres du personnel américain généralement à l'est de l'Euphrate, à l'est de Deir ez-Zor, jusqu'à Hassaké dans l'extrême nord-est de la Syrie », a déclaré McKenzie à la presse samedi. « Nous avons l'intention de rester dans cette position en travaillant avec nos partenaires des SDF (Forces démocratiques syriennes) pour poursuivre les opérations contre l'Etat islamique (Daech, ndlr) dans la vallée de l'Euphrate, où ces cibles se présentent », a-t-il déclaré.
La raison de la colère de Mike Pence?
Pour être culotté les Américains le sont : le passage-éclair du numéro 2 américain Mike Pence à Al-Anbar où l'intéressé, boudé et humilié, s'est mis à menacer l'Etat irakien, à insulter l'Iran, à draguer les Kurdes, s'est toute de suite soldée par un retour des "fauteurs de trouble" dans les rues de la capitale et des villes du sud irakien. Parallèlement les médias saoudiens ont fait publier des pamphlets contre le ministre irakien de la Défense accusant d'implication dans une affaire des mœurs et tout ceci sur fond d'un regain d'agissements coté ambassade US. Mais très visiblement la mayonnaise a du mal à prendre.
Car l'armée irakienne qui, avant Daech, était largement infiltrée par des agents US, n'est plus ce qu'elle était depuis que les Hachd ont fusionné avec, sinon comment comprendre ce pamphlet anti Shemmari figurant dans les journaux saoudiens ou encore le fait que les unités antiterroristes irakiennes, créées par le Pentagone voient leur compte supprimer par instagram et facebook. L'édifice US se fissure en Irak.
Aussi, à peine monté dans son avion qui devait le reconduire aux Etats-Unis, Mike Pence a eu la désagréable surprise d'apprendre qu'une vaste opération de la Résistance irakienne venait à être lancée à Al-Anbar, cette province où le Pentagone fait tout depuis des mois pour semer la discorde au sein des Hachd sunnites et chiites, mais sans succès.
Après la surprise des HQ-9 chinois, devra-t-on s'attendre à une nouvelle surprise asiatique ?
Depuis que la Chine aurait donné son feu vert à ce que ses S-300 remplacent ceux de la Russie, trop silencieux par les temps qui courent, la presse israélienne évoque de plus en plus la Corée du Nord. Passé le piteux état dans lequel se trouvent désormais les pourparlers de compromis Washington-Pyongyang avec pour corollaire la détérioration de la situation sécuritaire en mer de Chine, Israël a maintes raisons pour avoir peur du leader Kim. Certaines sources affirment que l'une des options nord-coréennes pour se venger des sanctions US lesquelles se maintiennent toujours et se renforcent même, consisterait à jouer "un intelligent tour" au régime israélien. Aussi les HQ-9 (S-300 chinois) pourraient ne pas être les seuls engins dont devraient se soucier l'Amérique et son poulain sioniste. Après tout, les USA se permettent de jouer avec tous leurs alliés-affidés sur l'échiquier syrien, pourquoi la Chine, elle n'en ferait pas autant ?
La Chine mais aussi la Russie dont les liens avec Kim ne cessent de s'approfondir. Surtout que déçue par les promesses vides de l'administration Trump, la Corée du Nord est, dit-on, largement tentée de livrer à Damas de quoi surprendre l'axe Tel-Aviv-Washington. Les démonstrations de force ne manquent pas d'ailleurs du côté nord-coréen.
Les médias nord-coréens ont annoncé que les forces de l’armée nord-coréenne avaient débuté les exercices de tirs d’artillerie à la frontière intercoréenne en mer Jaune. C'est le dirigeant nord-coréen qui a donné un ordre de tirs pendant une visite dans une unité militaire sur île de Chargrin, sur la côte ouest de ce pays. Depuis les négociations nucléaires Kim/Trump, c’est la première fois que le leader de la Corée du Nord visite une unité militaire en début de la manœuvre. L’île de Chargrin se situe dans le nord de la frontière entre les deux Corées et elle a été plusieurs fois la scène de tensions sanglantes entre les deux pays, ces dernières années.
Macronie: "Sidi Bouzid" arrive en France
Alors que la France s'apprête à s'engager militairement dans le golfe Persique pour ce que le Quai d'Orsay qualifie d''engagement sécuritaire indéfectible envers Israël", un premier cas d'auto-immolation est rapporté en France. La raison ? extrême précarité. Pour un régime macronien qui s'apitoie sur le sort des consommateurs iraniens de l'essence et qui se permet de donner des leçons du respect des droits de l'homme, de la liberté ou encore des leçons d'égalité au reste du monde, c'est plutôt limite. Il s'agit d'un étudiant à Lyon dans l’Est de la France qui accuse, dans une note retrouvée sur les lieux de son immolation, les trois derniers présidents français de lui avoir volé sa jeunesse!
Se référant à la récente tentative d’un étudiant de 22 ans qui a tenté de s’immoler à Lyon en signe de protestation contre la précarité à laquelle il est confronté, le New York Times fait part de l’intensification des protestations estudiantines en France.

Le journal américain évoque en effet dans un rapport la tentative de suicide d’un étudiant originaire de Saint-Etienne devant le bâtiment du Crous (centre régional des œuvres universitaires et scolaires) de l’université Lyon II début novembre :
« Après qu’un étudiant a tenté de s’immoler par le feu à Lyon, des centaines de personnes se sont rassemblés dans différentes villes pour dénoncer le gouvernement d’Emmanuel Macron de créer ‘des incertitudes sur l’avenir de tous’ »
Iran: attentat terroriste contre le complexe d'Assalouyeh déjoué
En faisant infiltrer des éléments armés et entraînés dans les rangs des protestataires contre la hausse du prix à la pompe en Iran, le royaume saoudien aurait tenté une petite riposte. Il est vrai que militairement parlant, cette riposte ne lui est pas possible, sa guerre contre Ansarallah s'étant lamentablement enlisée. C'est donc par des chemins détournés que Riyad aurait tenté de réagir. Le complexe d'Assalouyeh, le plus grand complexe pétrochimique de l'Iran (Sud) aurait dû ainsi faire l'objet d'un vaste incendie. Sauf que le plan de sabotage a lamentablement échoué.
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Chamkhakni a annoncé que l’attentat terroriste ayant visé le complexe d’Assalouyeh a été déjoué.
Les officiers de l'ex garde présidentielle rallient Ansarallah; les secrets militaires des Salmane percés?
Sur fond de divergences qui ne faiblissent pas malgré l'accord-parodie signé à Aden, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite connait de nouveaux déboires : la désertion des officiers fidèles à l'ex président Saleh. Or ces désertions ne vont pas sans laisser de graves séquelles, ces militaires ayant servi depuis cinq ans sous la bannière saoudo-émirati et étant par conséquent au courant de bien des secrets militaires. Pour de nombreux observateurs, ces officiers seraient chacun en possession des informations propres à changer la donne militaire en faveur de la Résistance surtout sur le front du sud-saoudien particulièrement fragile. Mais ce n'est pas tout.
A Sanaa, une cérémonie a été organisée en présence de personnalités tribales et officielles pour accueillir un nouveau groupe de militaires et d’officiers de haut rang ayant déserté les rangs des mercenaires à la solde du régime saoudien.
« La désertion des troupes et des commandants des rangs de la coalition saoudo-émiartie et leur adhésion à l'armée yéménite se poursuivent. À peine deux jours après qu’un autre groupe ait refusé de servir la coalition, quatre autres officiers sont arrivés à Sanaa après avoir claqué la porte de la coalition saoudienne », a rapporté le correspondant de la chaîne d’information libanaise, al-Mayadeen.
Le PDG du géant public algérien des hydrocarbures est limogé
Rachid Hachichi avait lui-même été choisi en avril dernier pour remplacer Abdelmoumen Ould Kaddour, qui était depuis 2017 à la tête de Sonatrach, groupe entièrement détenu par l’État algérien, qui tire 60 % de son budget et 95 % de ses recettes à l’exportation des hydrocarbures et qui jusqu'ici a surtout réussi à contrer la mainmise des multinationales sur ce secteur stratégique.
Géologue de formation, Kamel-Eddine Chikhi occupait depuis 2018 le poste de directeur des partenariats de Sonatrach.
Deux pays africains condamnent le massacre des Palestiniens de Gaza
Le Maroc pays observateur aux premiers exercices de la Russie
Les Forces armées royales (FAR) ont, en tant qu’observateurs, assisté aux premiers exercices conjoints, Flèche de l’amitié 2019, entre l’Égypte et la Russie, a annoncé Far-Maroc, site spécialisé dans les questions de défense.
Selon le site, le Maroc a été représenté à ces exercices de défense aérienne par un haut gradé des FAR dans le cadre de la « coopération militaire entre le royaume et la république d’Égypte ».