
تقي زاده
Aéroport de T4 à Homs : "la vraie guerre contre Israël ne fait que commencer" (Avia. Pro)
Il y a trois jours, deux Su-35 russes auraient repoussé les avions de chasse israéliens alors qu'ils tentaient de se rapprocher de l'espace aérien du sud syrien à l'effet de frapper l'aéroport de T4, une base stratégique située à Homs. Le site Avia.Pro qui a rapporté en première cette nouvelle, y revient , affirmant dans son édition de ce 10 décembre, que les chasseurs israéliens auraient été coincés entre les batteries de S-300 et S-400 déployées sur la base T4.
Pas besoin de tirer depuis l'Iran, c'est depuis le Liban que nous raserons Tel-Aviv" (CGRI)
Le ministre israélien de la Guerre qui a cru bon il y a deux jours de menacer l'Iran pour sa présence légitime militaire en Syrie, lui promettant un "Vietnam", n'aurait jamais dû sortir si imprudemment de ses gondes. En faisant un coup de bluff géant dans le stricte objectif de collecter des voix, il a donné surtout des grains à moudre à l'état-major de l'armée israélienne dont les membres avalent des couleuvres à chaque fois que Bennett ouvre la bouche.
La cinglante riposte syrienne à la guerre économique US/Cie
Selon une source militaire dans le nord de la Syrie, l’armée syrienne contrôle presque entièrement la route stratégique Alep-Hassaké, après avoir pris le contrôle d’une autre ville importante le long de cette voie stratégique.
La source a indiqué que les militaires russes participent à la sécurisation de l’autoroute Alep-Hassaké. La réouverture de l’autoroute Alep-Hassaké est très importante pour le gouvernement syrien et l’économie du nord de la Syrie, car le peuple aura enfin une route pour traverser cette partie du pays et y faciliter les échanges.
En outre, la réouverture de l’autoroute en question est l’un des objectifs à long terme du gouvernement, car il permet de reconnecter toutes les régions du pays. Avec les récentes réunions entre le gouvernement, le Conseil démocratique syrien (les Kurdes) et les tribus arabes du nord de la Syrie, chapeauté par le chef de la sécurité syrienne, le général Mamlouk, Damas espère également rétablir le contrôle civil sur les zones qui étaient auparavant hors de son contrôle. Selon l’agence officielle syrienne, SANA, les unités de l’armée arabe syrienne avaient élargi les zones de leur déploiement dans la banlieue nord-ouest de Hassaké et consolidé de nouvelles positions sur l’autoroute de Hassaké-Alep à proximité du carrefour de Lilane à l’ouest de Tall Tamar.
Le retour des forces de l’armée syrienne dans la stratégique partie nord-est syrienne se fait alors que la guerre financière US/Cie bat son plein contre la Syrie, les perdants de la guerre cherchant à provoquer un effondrement de la monnaie syrienne. La reprise de l’autoroute M4 est une riposte à ces tentatives tout comme le début d’une guerre asymétrique contre la présence étrangère illégale dans le pays.
L'Iran invite le Pakistan à rejoindre des exercices maritimes anti-US Iran-Russie-Chine
A quelques jours des exercices navals Iran-Russie-Chine, une première du genre, l'Iran invite le Pakistan à s'y joindre. Une initiative bien significative dans la mesure où les exercices en question qui devront se dérouler le 27 décembre dans l'océan Indien, interviennent alors que les États-Unis ont placé l'USS Abrams Lincoln à Bahreïn, et qu'ils comptent y déployer aussi l'USS Truman. Le commandant en chef de la marine iranienne, le contre-amiral Khanzadi, relevait il y a quelques jours un handicap majeur de la flotte US dans la région, à savoir "son immobilité. : les porte-avions US ne débarque que pour accoster, ce qui en font une cible idéale. Mais il y a plus : alors que la coalition maritime anti-Iran des États-Unis a toujours du mal à ratisser large, certains membres en ayant même demandé l'autorisation de l'Iran, la contre-coalition iranienne, elle, s'élargit de jour en jour.
En appelant le Pakistan à renforcer sa coopération maritime avec l'Iran, la marine iranienne se dit prête à envoyer des navires aux ports pakistanais. Le commandant de la force navale iranienne, le contre-amiral Hossein Khanzadi l’a rappelé, lors de sa visite au Pakistan, effectuée à l’invitation officielle de son homologue pakistanais, l’amiral Zafar Mahmood Abbasi.
La Corée du Nord a mis en garde les troupes US dans la péninsule.
Après avoir cru à un possible accord avec les Américains, Pyongyang vient de réaliser à quel point il a eu tort. La Corée du Nord affirme que des négociations avec Washington ne sont plus vraiment utiles et qu’il n’est plus question d’une quelconque dénucléarisation de Pyongyang ou autre fadaise de ce type. Pour le gouvernement nord-coréen, Washington tente d’utiliser ces discussions inutiles afin de gagner du temps et à des fins de consommation interne. D'où ce teste avec succès d'une nouvelle arme anti-satellite à partir du site de lancement de satellite de Sohae, à Tongch’ang-ri dans la province de Pyongan, non loin de la frontière avec la Chine. Un test secret qui a été mené sous la supervision du département des armes secrètes de l’Académie Nationale des Sciences de la Défense de Corée du Nord, ce qui signifie que le missile a été lancé dans le plus grand secret, au point où aucun système de surveillance adverse n’a pu le détecter, et qu'il s'agit d' une nouvelle arme stratégique très importante pour la dissuasion nord-coréenne.
Le test du moteur de ce missile hypersonique démontre que Pyongyang veut développer des capacités en ce domaine à même de détruire les satellites de surveillance et de communication adverses et rendre inefficaces les systèmes ABM (missiles anti-balistiques) américains présents en Corée du Sud, au Japon, à Guam et en Alaska.
Ce mardi, le vice-président du Comité central du Parti du travail de Corée (PTC) a appelé le président US à cesser de faire l’offense au leader nord-coréen, Kim Jong-Un. Ri Su Yong a très sérieusement exigé que le président américain Donald Trump devrait mettre fin à ses remarques offensives contre le dirigeant nord-coréen, Kim Jong Un. « Si Trump ne veut pas avoir à faire face à de plus graves conséquences, il devrait revenir sur ses paroles [avant d'insulter Kim]. »
Dans la perspective de la date butoir imposée par Kim il y a quelques mois à Washington pour que celui-ci tente de changer de cap face à Pyongyang, le responsable du PTC a également averti que la Corée du Nord annonce sa décision finale sur ce sujet d'ici la fin de cette année.
Le leader nord-coréen avait précédemment conseillé à Washington avant la fin de l’année d'adopter une approche "flexible" à l'égard de la Corée du Nord, d’autant plus que « le calendrier fixé dans le discours politique du leader nord-coréen se termine cette année ».
Le test supersonique d'il y a deux jours intervient sur fond des tensions en Corée du Sud sur la présence des militaires US, quelques 28 000 soldats américains pour le maintien desquels Trump exige 4 milliards de dollars de plus pour les dépenses militaires que devra assumer Séoul.
Ce mardi, la Maison Blanche a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à tenir une réunion pour revoir de nouveaux tests de missiles nord-coréens dimanche dernier. Les États-Unis ont demandé au Conseil de sécurité de tenir une réunion pour examiner les récents essais de missiles en Corée du Nord et les éventuelles nouvelles mesures de la part de ce pays. Une source diplomatique américaine déclare que la réunion est censé se tenir le 5 décembre. Est-ce le début d'une sérieuse friction? Certaines sources asiatiques affirment que le leader Kim est de plus en plus convaincu qu'une stratégie à l'iranienne-refus de tout compromis dans un logique de ni guerre ni paix- finirait par mettre au pas les Américains.
1er clash "naval" Uss Harry Truman et des sous-marins russes au large syrien?
Ce n'est vraiment pas une partie de promenade de santé : depuis que les USA ont annoncé l'envoi de leur second porte-avions USS Harry Truman en Méditerranée orientale pour une traversée qui devrait visiblement finir dans le golfe Persique, les incidents se multiplient : Dimanche le site militaire Avia.Pro rapportait un premier face-à-face "naval-aérien" Russie/USA dans la partie orientale de la Méditerranée.
"L'apparition du porte-avions américain Harry Truman dans la partie orientale de la mer Méditerranée a contraint les États-Unis à prendre des mesures drastiques pour assurer la sécurité du porte-avions, mais aussi celle du personnel à bord, quelques 5000 personnes. Ainsi, un Boeing P-8 Poseidon a survolé le samedi 8 décembre la base militaire russe de Tartous. Il s'agit d'un avion anti-sous-marin US qui aurait visiblement pour charge de prévoir d'éventuels agissements hostiles de la flotte de sous-marins russes, affirme le site qui ajoute : " la présence des batteries de missiles russes à Tartous, mais aussi à Hmeimim inquiète gravement les Américains".
Mais l'USS Harry Truman qui devrait visiblement traverser le canal de Suez puis le détroit de Bab el-Mandeb en direction du golfe Persique aura à faire face à d'autres défis. "Une fois arrivée au détroit de Bab el-Mandeb, souligne le site Avia.Pro, l’USS Harry S. Truman pourrait avoir à s'affronter aux "missiles de croisière et aux missiles balistiques" des forces yéménites, dans la mesure où le groupe aéronaval traversera le détroit à une distance de seulement 10 à 15 km de la côte yéménite, alors qu'il est en traversée dans le détroit de Bab el-Mandeb".
"Après tout, les Houthis ont toutes les raisons du monde à en vouloir aux Américains qui continuent à alimenter la guerre et à appuyer en sous main Riyad pour qu'il ne se rende pas et ne cesse pas ses frappes. Ce dimanche, et alors que les médias ne cessent parler d'une possible trêve Riyad/Ansarallah au Yémen, la coalition a frappé al Dureimi à Hudaydah. Et Ansarallah ne peut y voir que l'écho des interférences US. Le porte-avions US comprend un croiseur lance-missiles, plusieurs destroyers et un sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière Tomahawk. Et pourtant, il est bien vulnérable à une attaque identique à celle du 14 septembre contre Aramco, qui impliquerait les drones-kamikazes et des missiles de croisière. Surtout qu'il ne peut que longer presque les côtes et qu'il ne dispose pas de la DCA appropriée".
Que fait le Mossad en Bolivie ? les putschistes ont demandé à Israël de former les policiers anti-indigènes
Israël Tout après la démission forcée du président légitime de la Bolivie, les dirigeants des émeutes anti-Morales ont sollicité le duo USA/Israël pour réprimer les indigènes partisans de l'ancien Chef d'État. En d'autres mots, Israël fait partie des régimes-clé dans la formation des policiers « anti-terroristes », fortement militarisés et vêtus de noir, visant à neutraliser ce que le gouvernement prétend être des groupes étrangers qui « menacent » le pays sud-américain.
Syrie/Palestine: Pékin sciera la branche sous le pied d'Israël ?
Le régime israélien ne s'attendait peut-être pas à un si radical virage: alors que la Chine s'apprête à envoyer, à l'incitation russe, le système anti-missiles HQ-9 en Syrie à l'effet de participer au "bouclage" du ciel syrien contre les frappes israéliennes, qu'elle compte aussi à participer activement aux côtés de l'Iran et de la Russie à de grandes manœuvres navales dans l'océan Indien, son envoyé spécial pour le Moyen-Orient a vertement critiqué la violation des droits des Palestiniens par le régime sioniste non sans oublier de dénoncer dans les termes les plus vifs les "agissements illégaux" de Tel-Aviv dans la région de Ghor en Jordanie.
Le nouvel envoyé spécial de la Chine pour les affaires du Moyen-Orient, Zhai Jun, a dénoncé toutes les mesures israéliennes visant à "annexer la vallée du Jourdain" et à "judaïser la vieille ville d'al-Khalil", en Cisjordanie occupée. Dimanche 8 décembre, lors d'une interview à la presse au siège de l'ambassade de Chine à Ramallah, l'envoyé chinois a indiqué qu'Israël devrait mettre fin à toutes les mesures qui créeraient des tensions dans les territoires palestiniens", y compris "l'expansion des colonies et ses mesures à Qods".
Pour de nombreux analystes, ces propos ne sont du tout à prendre à la légère par une partie israélienne qui pas plus tard qu'au mois d'octobre a officialisé la présence de la Chine dans le port de Haïfa. "Il est vrai que le port de Haïfa est une zone-pivot dans la route de la soie et qu'Israël a été amené malgré lui à céder ce port au géant chinois et ce, en dépit de la nette opposition américaine. Une présence chinoise de longue durée en Israêl-le contrat s'étale sur 25 ans-pourrait parfaitement finir par influer sur les politiques israéliennes de la manière la plus spectaculaire qui soit. Car, la Chine ne se contentera pas d'un simple développement des infrastructures portuaires désuètes d'Israël. Elle compte sans doute à renforcer ce poids au proche orient avec des interférences politiques en amont, estime un analyste qui ajoute : " la Chine pourrait parfaitement absorber
avec ce puissant département militaire qui se trouve à proximité, soit la base de la marine dotée d’installations «sensibles» et les Américains ne sauraient plus y faire entendre trop leur voix".
Front Nord: qui a renversé le char israélien?
Alors qu’Israël dit avoir achevé « un exercice international » d’une semaine impliquant des commandos de son armée, un exercice nommé Opération Game of Thrones (le nom en dit long sur la nature de l’exercice), un incident fort significatif vient de se produire ce lundi sur les frontières avec le Liban : un char israélien est renversé. Les médias mainstream ont tu cet incident qui n’a pas l’air si anodine que cela.
D’après la chaîne 7 de la télévision israélienne, un char israélien s’est renversé en plein exercice militaire au nord de la Palestine occupée près de la frontière libanaise.

L’information tombe alors que l’armée israélienne a fait part de l’organisation d’un exercice militaire à Chypre au cours duquel les forces spéciales de l’armée du régime sioniste devront simuler un combat dans la zone montagneuse au sud du Liban. Vendredi dernier, l’armée israélienne avait prétendu avoir découvert « de nouveaux tunnels appartenant au Hezbollah » près des frontières entre la Palestine occupée et le Liban, et d’ajouter que « le Hezbollah a renforcé sa présence dans la zone frontalière ».
À Chypre, les Israéliens ont en effet mené des exercices centrés sur des opérations spéciales impliquant des unités Egoz, Maglan et Duvdevan, des escadrons d’hélicoptères d’assaut et de transport, des escadrons de drones, un escadron de vol ennemi simulé et l’Unité tactique de sauvetage spécial (Bataillon 669). Des unités commandos qui après l’échec du novembre 2018 à Khan Younès sont quasiment effondrées.
Des roquettes contre les cibles US à l'aéroport de Bagdad
Ce qui s'est passé en Irak est tout de même inouï : près de deux mois de tentative de déstabilisation en vue de provoquer un renversement de l'Etat qui n'ont rien donné, si ce n'est le fait de consolider la position de la partie la plus hostile aux Etats-Unis en Irak. Alors que les violences pilotées depuis l'ambassade US baissent réellement d'intensité puisque les Irakiens ne suivent plus et que les Américains, déçus travaillent à activer le "facteur kurde", les Hachd renforcent le contrôle sécuritaire de 18 provinces irakiennes dont Diyala, Salaheddine, Al-Anbar, Mossoul. Désormais ce sont les Irakiens qui le demandent d'ailleurs. Après l'attaque contre la manifestation anti-US du vendredi les tribus et les minorités en appellent à ce que les Hachd soient là à ses côtés et qu'elles protègent ses manifestations. Parallèlement, les attaques visant des cibles militaires américaines et pro-américaines se multiplient : cinq missiles tirés contre Aïn al-Asad, trois missiles contre la base aérienne de Balad, et dimanche soir, des roquettes contre les cibles US à l'aéroport de Bagdad.
C'est dans ce contexte que l'Amérique a sanctionné vendredi les 4 commandants des Hachd comme pour cautionner celles des analyses qui donnent l'Amérique comme le grand perdant du scénario d'octobre. A Diyala, une base de Daech-US a été prise pour cible dimanche : il s'agit de caserne Aisha où les agents daechistes se battaient avec des armes US contre les forces irakiennes.
En effet, Daech utilisait cette caserne pour nourrir ses réseaux dans les provinces de Diyala, Kirkouk et Salaheddine. Les combattants des Hachd ont détruit 4 tunnels sous terrains et capturé les terroristes avant de les remette aux forces de la sécurité.
Ces opérations ont été menées dans le cadre de la 7ème phase des opérations « volonté de vaincre » que les Américains ont tout fait pour stopper. Or cette nouvelle phase a débuté avec la participation des forces militaires irakiennes depuis 4 axes a Diyala pour s'étendre à Salaheddine.
Mais l'extension des opérations militaires des Hachd ne cesse pas. Les combattants des Hachd ont envoyé le dimanche 9 décembre une grande quantité d’équipements militaires à Mossoul dans la province de Ninive en vue d’assurer la sécurité de la frontière avec la Syrie.
Il y a peu, le commandant adjoint de la 51ème brigade des Hachd, Saleh Sedir, avait annoncé aussi l'arrivée de nouvelles technologies militaires et de caméras thermiques pour contrôler et surveiller les frontières dans la ville d'Ach-Charqat dans la province de Salaheddine.
Tout va droit, selon les analystes, vers un clash final: le blacklistage des commandants des Hachd est conçu comme une déclaration de guerre. Non pas seulement contre les Hachd mais contre les Irakiens et la marjaia qu'ils protègent. Une confrontation US/ Résistance n'est pas à écarter si on se réfère aux propos du commandant en chef d'Asaïb al-Haq ....
Le secrétaire général du mouvement irakien Asaïb Ahl al-Haq, Qaïs al-Khazali, a mis en garde les Etats-Unis,Israël, les Emirats arbres unis et l’Arabie saoudite en les condamnant d’avoir versé le sang des Irakiens.
« L’Arabie saoudite et les Emirats arabes unies paieront cher », a averti al-Khazali. Les temps sont durs pour les Américains. On parle déjà d'une possible fatwa anti-us.