تقي زاده

تقي زاده

Le guide de la révolution islamique, l'ayatollah Seyed Ali Khamenei, a souligné la façon dont les musulmans vénèrent Jésus-Christ (psl) et a déclaré que pour suivre ses enseignements, il fallait adhérer la justice.
"L'amours des musulmans pour Jesus (psl) est aussi grand que son rang et son mérite aux yeux des chrétiens", a déclaré mardi le compte Twitter officiel du guide.

"Aujourd'hui, de nombreux gens qui prétendent suivre Jésus-Christ prennent un chemin différent de son chemin. Les conseils de Jésus, le fils de Marie (que la paix soit sur notre prophète et sur elle) sont des conseils pour adorer Dieu et affronter les pharaons et les tyrans."

"Suivre Jesus-Christ exige l'adhésion à la justice ... et nous espérons que Christians et Muslims dans toutes les parties du monde adhéreront cette grande leçon de Jésus (psl) dans leur vie et leurs actes."
 

Il n'a fallu que deux petites roquettes pour le chef d'état major israélien qui promettait mercredi feu et flammes à l'Iran, à la Syrie et à l'Irak, reviennent sur terre ! Tout comme au mois de septembre, un meeting électoral de Netanyahu a été mis sens dessus dessous à cause de deux roquettes tirées depuis Gaza, rappelant à la courte mémoire d'Israël que ce n'est plus à lui de dicter les règles du jeu, mais au camp d'en face. 

Le 23 décembre, alors que les chasseurs israéliens tiraient leurs six missiles depuis le ciel libanais et du Golan occupé contre le sud syrien et tentaient tant bien que mal d'atteindre à la fois T4 et ses installations, avant que les engins ne se heurtent de plein fouet aux batteries de la DCA syro-russe, certaines sources d'information ont fait état d'un tir du missile S-300. Par la suite, les sources d'information fiables ont fait remarquer que l'un des six missiles israéliens visant la localité d'Aqraba au sud de Damas avait explosé tandis que les cinq autres ont été interceptés. Avia.pro, site militaire russe confirme cette version n'écartant effectivement pas la possibilité que pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, les batteries de missiles S-300 syriennes, intégrées à la DCA russe ait été activé.

Le haut responsable irakien a réagi aux récents commentaires du chef d'état-major de l'armée israélienne.

Hassan al-Kaabi, chef du bloc parlementaire Badr, a réagi mercredi 25 décembre aux récents propos du chef d’état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi, qui avait déclaré que « l’Irak est un pays qui échappe à toute gestion ».

Hassan al-Kaabi a déclaré que l’Irak avait une souveraineté appuyée par la nation, les forces de sécurité, l’armée, les Hachd al-Chaabi et la police. « Ce que dit le chef d’état-major de l’armée israélienne sur la souveraineté de l’Irak est incorrect et politisé », a déclaré le responsable irakien pour qui « Israël entend trouver un prétexte qui lui permette de s’infiltrer en Irak ».

Le chef du bloc parlementaire Badr a souligné qu’Aviv Kochavi souhaitait diviser les nations irakienne et iranienne et rendre le terrain propice à des attaques israéliennes contre les cibles vitales en Irak.

Plus tôt dans la journée, Aviv Kochavi a accusé la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique d’avoir transféré des « armes sophistiquées » en Irak qui est devenu une « zone échappant à toute gestion ».

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a effectué ce mercredi une visite surprise à Tunis où il a évoqué avec son homologue tunisien le conflit en Libye et les tensions régionales.

M. Erdogan qui a rencontré pour la première fois le président Kais Saied, entré en fonctions le 23 octobre, a déclaré lors d’une conférence de presse avoir évoqué la coopération avec la Tunisie pour aider à un règlement du conflit libyen.

« Nous avons discuté des moyens de coopérer pour parvenir à un cessez-le-feu en Libye dans le cadre de la relance du processus politique », a dit le président turc.

« L’impact des développements négatifs en Libye ne se limite pas à ce pays, mais touche aussi les pays voisins surtout la Tunisie », a-t-il ajouté.

C’est pourquoi, pour le président turc, la Tunisie a un rôle majeur à jouer dans la recherche de solutions à la crise. Il a remercié le président tunisien pour ses efforts dans ce sens, rappelant la réunion de lundi à Tunis avec des représentants du Conseil suprême des tribus et des villes libyennes pour discuter de la possibilité de lancer une initiative pour une sortie de crise en Libye.

« Nous avons discuté des actions à entreprendre pour un cessez-le-feu et un retour à un processus politique en Libye, et la coopération à mettre en place dans cet objectif », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Je suis convaincu que la Tunisie aura des apports très importants et constructifs en soutiens aux efforts pour un retour de la stabilité en Libye. »

Concernant le protocole d’accord signé entre la Turquie et la Libye, le chef de l’État turc a critiqué la position d’Athènes. « La Grèce n’a pas son mot à dire dans ce domaine », a-t-il lancé.

Sur la Libye, commentant les informations faisant état de la présence de mercenaires soudanais et des forces russes aux côtés des forces pro-Haftar, M. Erdogan a déclaré : « Je me demande ce qu’ils font en Libye et à quel titre ces 5 000 Soudanais et ces 2 000 autres de la compagnie russe Wagner s’y trouvent. Qu’ont-ils à faire sur place et quelles sont leurs connexions ? »

Sur l’éventuel envoi de soldats turcs en Libye, le Président Erdogan a d’ailleurs répondu : « Nous ne sommes jamais allés là où on ne nous a pas invités. Si nous devions être conviés, nous étudierons le sujet. »

« Nous agissons [en Libye] avec M. al-Sarraj qui a une reconnaissance internationale, ce qui n’est pas le cas de Haftar », a-t-il poursuivi, critiquant ainsi ceux qui entretiennent des liens ou des contacts avec le général à la retraite Haftar qui mène une campagne militaire pour prendre le contrôle de Tripoli, et ainsi, du pouvoir en Libye. Dans ce sens, il a très fermement dénoncé la présence de combattants étrangers, mercenaires, en Libye.

 

La situation dans la Méditerranée orientale ne cesse d’évoluer opposant la Turquie et le gouvernement d’union nationale libyenne (GNA) à d’autres parties ambitieuses à savoir l’Égypte, la Grèce, Chypre et le gouvernement libyen basé à Tobrouk (partisan du Khalifa Haftar).

L’existence de ressources gazières dans la région qui est devenue le théâtre d’un conflit d’intérêts turco-égyptien a donné aux événements une dimension plus complexe. S’y ajoutent les tensions gazières opposant Ankara à Tel-Aviv, qui attisent encore le feu de la crise dans la Méditerranée orientale.

Réagissant à ces évolutions, le quotidien Al-Quds Al-Arabi publié à Londres a écrit que la sécurité nationale des pays arabes est menacée par un nouveau défi cette fois-ci depuis « la porte orientale de la Méditerranée ».

Selon l’analyste égyptien Ibrahim Nawar, la sécurité nationale du monde arabe dans les années 1950 avait été définie sur la base du conflit avec l’ennemi israélien. Dans les années 1980, certains États d’obédience nationaliste, ainsi que des régimes rétrogrades du sud du golfe Persique, sont arrivés à cette conclusion illusoire que la principale menace pour le monde arabe était l’Iran et non pas Israël. Ils ont donc développé leur politique d’hostilité envers l’Iran en gaspillant des ressources financières des pétromonarchies du golfe Persique.

Mais on a affaire aujourd’hui à un monde arabe qui fait face à un nouveau phénomène et cela en Méditerranée orientale, prévient l’analyste égyptien. Une région qui s’est transformée en théâtre des interventions multipartites et des conflits d’intérêts divers faisant penser à une question fort cruciale : « À quoi la sécurité nationale arabe ressemblera-t-elle au 21e siècle ? », s’interroge l’analyste.

Pour Ibrahim Nawar, les grandes lignes de la sécurité nationale du monde arabe sont désormais redéfinies au rythme des priorités fixées par les monarchies arabes riveraines du golfe Persique. Ces mêmes pays qui restent les principales sources de financement des pays défaillants du monde arabe.

« Les gouvernements faibles et fragiles dépendent fortement de l’aide économique des pays riches du golfe Persique pour leur survie et n’ont qu’à définir leur stratégie de sécurité nationale en suivant leurs parrains sur la base de l’hostilité envers l’Iran », a-t-il ajouté.

L’auteur a souligné que pour ces pays l’orientation de la stratégie de la sécurité nationale se déplace maintenant du golfe Persique vers la Méditerranée orientale où les ressources gazières deviennent un enjeu important au centre des conflits entre les États arabes et non arabes. Il s’agit là d’un groupe de pays qui adhèrent chacun à des coalitions différentes et qui poursuivent des intérêts contradictoires et conflictuels.

Les acteurs en sont quatre pays arabes (Égypte, Syrie, Liban et Libye) et trois pays non arabes (Turquie, Israël et Grèce). La Turquie et la Grèce sont membres de l’OTAN, mais d’autres pays sont membres des petites coalitions formées de manière conjoncturelle.

Un huitième drone saoudien a été abattu par Ansarallah! La DCA yéménite que certains disent être composée d'armements bien sophistiqués a réussi à intercepter et à battre un huitième avion de reconnaissance saoudien non pas dans le ciel yéménite, mais bien dans le ciel de Najran, au sud de l'Arabie saoudite. Depuis le début du mois de décembre, les forces yéménites ont fait de la chasse aux RQ Reaper l'une de leurs activités favorites, portant ainsi au grand jour leurs extraordinaires capacités à défier la technologie militaire occidentale qui s'étendent de plus en plus au ciel, après avoir été illustrées au sol face aux chars Abrams et autres équipements US. 

La mise en garde est trop directe pour ne pas être comprise : le haut conseiller du Leader de la Révolution islamique pour les affaires internationales, Ali Akbar Velayati a affirmé que l'Iran était "parfaitement disposé à mettre les États-Unis d'Amérique à la porte de la Syrie", si l'État syrien le lui demandait. Interviewé par un média russe, en l’occurrence RT, M. Velayati n'y est pas allé par quatre chemins pour dénoncer les frappes israéliennes en Syrie et promettre une "cinglante riposte" à Israël. Pour le régime israélien dont les médias aidés par leurs pairs "golfiens" colportent depuis trois jours une fakenews comme quoi le commandant en chef du département aérospatial, le général de brigade Hajizadeh, aurait été blessé en Syrie au cours de la frappe sioniste du 23 décembre, cette "mise en garde" est évidemment à être prise au sérieux.

Velayati qui s'adressait aussi à la Russie de Poutine, et ce, de façon bien implicite, a lancé : " Israël ne peut continuer éternellement ses agressions illégales contre les pays de la région sans avoir à en rendre compte. Les frappes des chasseurs israéliens contre la Syrie ne resteront pas sans réponse et les forces de la Résistance en Syrie et au Liban feront face aux crimes des Américains et des Israéliens". Le haut conseiller a relevé ensuite la "totale incapacité" d'Israël à "mettre à exécution ses menaces contre l'Iran" qui relèvent surtout du "coup de pub" et ne reflète pas le réel état des forces armées israéliennes. Et M. Velayati ne croit pas si bien dire : ce mercredi matin, les experts israéliens sont les premiers à se livrer à l'analyse des propos du conseiller de la plus haute instance décisionnelle de l'Iran, pays-noyau de l'axe de la Résistance. Pour les analystes politiques, ces propos signifient d'abord que l'axe de la Résistance est déterminé, que la Russie soit d'accord ou pas, à punir l'entité sioniste. La ridicule modification stratégique annoncée par le ministre de la Guerre sioniste ne fait qu’accélérer la riposte.  

Il y a des gens qui pensent à tort que tant que les femmes porteront le hijab et respecteront les règles de morale, elles ne pourront pas avoir d'activités sociales et politiques.

Dans le cas de la résistance qui a conduit à la Révolution islamique, je suis bien informé du fait que dans certaines régions, les femmes sont entrées dans le combat plus tôt que les hommes.

Elles ont organisé des manifestations et sont descendues dans la rue plus tôt que les hommes.

Cela a aussi été le cas lors des autres événements qui ont eu lieu après la victoire de la Révolution islamique et pendant la Défense sacrée.[...]

Le hijab apporte aux femmes la liberté et l'identité.

En dépit des campagnes de propagande absurdes et superficielles, des matérialistes, le hijab n'est pas une prison pour les femmes.

En ignorant le hijab et en exhibant ce qu'Allah le Très-Haut, leur a demandé de couvrir, les femmes portent atteinte à leur propre dignité et à leur valeur.

Le hijab leur apporte dignité et respect, et les valorise.

Il augmente le respect envers les femmes et leur dignité. Par conséquent, il est nécessaire d'être reconnaissants envers l'islam qui a mis en valeur le hijab qui est une bénédiction de Dieu.

Le représentant spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Michael Bogdanov, et le vice-Premier ministre de la l’Autorité autonome de la Palestine et membre du comité central du Mouvement de Fatah, Nabil Abou Radina, se sont entretenus des évolutions au Moyen-Orient et des relations entre les groupes palestiniens, a rapporté Tass.
Ces entretiens ont eu lieu à Moscou en présence de l’ambassadeur palestinien à Moscou. Les deux parties ont passé en revue les détails de leur prise de position, la situation au Moyen-Orient, ainsi que les relations  entre les groupes palestiniens. Lors de cette rencontre, l’accent a été mis en particulier sur la nécessité de donner de l’essor à la convergence palestinienne dans le cadre de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dès que possible », a écrit dans un communiqué le ministère russe des Affaires étrangères.

« La partie russe s’est dit prête à soutenir la participation de tous groupes politiques palestiniens aux élections générales sur le territoire palestinien », a poursuivi ce communiqué.

Selon ce rapport, le développement de relations amicales et traditionnelles entre la Russie et la Palestine a également fait l’objet de cet entretien.

La nouvelle tombe alors que les tensions russo-israéliennes prennent chaque jour de l'ampleur. Hier, plus d’une quarantaine de touristes israéliens ont été arrêtés à l’aéroport Domodedovo de Moscou et ont vu leurs passeports confisqués, ont rapporté les médias israéliens.

Selon Ynetnews, les touristes israéliens ont été conduits par la sécurité russe dans un endroit préparé à l’avance de l’aéroport où ils ont fait l’objet d’une enquête.

Les touristes israéliens, a déclaré Bloomberg, ont été libérés après quatre heures. Ynetnews a indiqué qu’ils avaient fait l’objet d’une enquête et que leurs empreintes digitales avaient été prises.

La radio israélienne a rapporté que le ministère israélien des Affaires étrangères avait contacté son homologue russe pour discuter de la question.

L’ambassade de Russie en Israël a déclaré : « Quelque 5771 touristes russes n’ont pas été autorisés à entrer en Israël en 2019. »

« Chaque jour, une vingtaine de touristes russes arrivant en Israël lors d’un voyage organisé sont arrêtés et renvoyés en Russie. La partie russe ne répond pas aux questions pertinentes des autorités israéliennes. »

En octobre, une Israélienne du nom de Naama Issachar a été arrêtée et condamnée à sept ans et demi de prison par un tribunal russe pour trafic de drogue.