تقي زاده

تقي زاده

Bayt an-Noor (la maison de Hazrat Ma’souma-e-Qom)

Le 7eme Imam Moussa al-Kadhim avait 37 enfants, Hazrat Ma’souma et le 8eme Imam Ali ar-Ridha sont issus de la même mère

A la mort du 7eme Imam dans la prison de Bagdad, Hazrat Ma’souma avait que 10 ans, elle resta auprès de son frère le 8eme Imam à Médine jusqu’à ce que Ma’mun (le calife abasside) invite l’Imam à Khorasan

Le 8eme Imam quitta alors Médine et envoya une lettre à sa sœur un an après pour le rejoindre

Elle quitta à son tour Médine avec ses 23 demi-frères mais Ma’mun envoya une armée qui les croisa en cours de route, tous ses frères furent massacrés et elle empoissonnée

Lorsque Sa’d al-Ash’ari qui était un éminent Chi’ite apprit la triste nouvelle, il envoya des hommes et des femmes qui emmenèrent Hazrat Ma’souma dans sa demeure située à Qom, elle resta que 17 jours et elle décéda dans cette même maison, son corps a ensuite été transféré dans un jardin de Sa’d qui est aujourd’hui son mausolée, elle avait 18 ans.

Le général Qasem Soleimani (photo), commandant de la force Al-Quods des Gardiens de la Révolution iranien, a été assassiné par les États-Unis sur l’aéroport de Bagdad (Iraq), le 3 janvier 2020. Il était considéré comme le meilleur soldat de Forces spéciales au monde.

Abou Mehdi al-Mouhandis, numéro deux des Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), a également été éliminé durant la même opération. Les Hachd al-Chaabi sont une armée d’environ 80 000 Iraquiens fidèles à l’Iran.

Ces assassinats font suite à l’attaque, sans victime, de l’ambassade des États-Unis par des manifestants pro-Iraniens à Bagdad. Ils ont été ordonnés en rétorsion par le président US Donald Trump en personne.

Tous les dirigeants de la région appellent à la désescalade tandis que le Guide de la Révolution iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, appelle à la vengeance. En Iraq, les différentes milices chiites, nationales ou pro-Iraniennes, se mobilisent.

Le cours du baril de pétrole a immédiatement grimpé de 3 %.

La Force Al-Quods (c’est-à-dire Jérusalem en arabe et en farsi) n’intervenait jamais en Iran, mais uniquement à l’étranger, particulièrement en Iraq, au Liban, en Syrie, en Palestine, au Yémen. La mort du général Soleimani contraint l’Iran a clarifier sa stratégie militaire et à redéfinir son objectif prioritaire : défendre le pays, ou les communautés chiites dans le monde, ou encore lutter contre l’impérialisme ; trois cibles bien différentes.

Aux États-Unis, une fenêtre s’ouvre pour les forces opposées au président Trump qui retrouvent une possibilité de l’assassiner et de reporter la responsabilité de cette action sur le monde chiite. L’Iran ne manque jamais une occasion d’assassiner ses traîtres à l’étranger, mais considère comme contre-productif de mener des opérations contre des dirigeants étrangers.

Depuis que les commandos marines français ont débarqué en 2018 sur la côte ouest pour aider le criminel régime de Riyad à s'emparer de Hudaydah, quitte à se faire capturer par les forces yéménites, on a entendu très peu de la France et de ses complicités aux crimes de guerre commis quotidiennement conte les Yéménites. Or ce silence vient d'être brisé et Paris a bien l'intérêt à ne pas s'y montrer indifférent. L’attaque d’artillerie du régime saoudien contre un marché frontalier à al-Rako dans le district de Minbah (province de Saada) a coûté la vie à au moins 38 civils et c'est la France qui en est responsable. 

samedi, 28 décembre 2019 10:58

Les agents israéliens bloqués au Maroc

Jeudi, un tribunal marocain a condamné 28 personnes de 6 mois à 6 ans de prison dans une affaire connue des médias comme la « naturalisation des Israéliens ».

La cour criminelle de la cour d'appel de Casablanca (Nord) a condamné les trois principaux accusés dans l'affaire, qui sont le chef du réseau, de religion juive, et deux femmes qui étaient en relation avec lui à 6 ans de prison ; ils sont tous les trois accusés de gérer le réseau en fournissant de faux papiers administratifs pour naturaliser les Israéliens.

Le tribunal a également condamné trois autres accusés, dont un juif, qui avait été trouvé en possession de trois cartes nationales et de deux passeports en son nom, à une peine de quatre ans de prison, et a prononcé d'autres peines de prison pour le reste des accusés, selon le site Internet du journal Al-Khaleej Al-Jadeed.

Parmi les personnes condamnées dans cette affaire, il y avait notamment un citoyen marocain converti au judaïsme, 3 policiers, un agent commercial d'une agence de voyages. 

En mars dernier, les autorités marocaines ont annoncé l'arrestation de 28 personnes à des moments différents, soupçonnées d'avoir été impliquées dans la falsification de documents officiels pour des Israéliens « d'origine non marocaine », en vue d'obtenir la nationalité marocaine.

L'affaire concernait 8 Israéliens, ainsi qu'un certain nombre de détenus marocains, dont certains étaient des policiers.

Les enquêtes ont révélé que le réseau, qui comprend des employés marocains, a infiltré dans les services de sécurité et les départements concernés pour délivrer des pièces d'identité aux Israéliens, en utilisant les archives officielles des familles juives qui ont quitté le Maroc au cours des dernières décennies.

Paniqué par les drones d'assaut et de reconnaissance de la Résistance palestinienne, Israël envisage d’installer un nouveau bouclier anti-drone sur la frontière avec la bande de Gaza.

L’un des chefs du commandement sud de l’armée israélienne avait récemment avoué l’impuissance de ce régime à contrer les drones de la Résistance et avait affirmé que le bouclier anti-drone serait installé dans l’objectif d’assurer la sécurité des colons vivant dans les régions frontalières de Gaza.  

Selon la chaîne de télévision Al-Alam, l'armée du régime sioniste tente à tout prix de contrer les drones et les ballons incendiaires lancés par les Palestiniens depuis la bande de Gaza.

samedi, 28 décembre 2019 10:37

LE CHRIST DANS L’ISLAM (1)

Encore une fois, le plan d’un dictateur a échoué et a disparu dans le désert, entraînant des centaines de milliers de morts. La Tempête du désert restera à jamais gravée dans la mé­moire de tous ceux qui y ont participé. Et ce n’est pas la première Tempête du désert. Il en existe une autre qui dure depuis plus de deux mille ans concernant un homme appelé Jésus (que la paix soit sur lui) et sa mission. Les différends se rapportant à la nature du Christ ont déjà occasionné des millions de victimes, et ce depuis sa naissance (Matthieu 2:16). Quel est le point de vue musulman sur la personnalité du Prince de la Paix, Jésus?

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CHAPITRE 1

Les réponses des musulmans et des chrétiens

DEBAT TELEVISE

A la fin du débat "Chrétienté et Islam" diffusé le 05 juin 1983 (1) sur la chaîne SABC-TV à partir des programmes "Questions Chrétiennes", le président Mr Bill Chalmers commentait : "Je crois que nous pouvons dire àpartir de cette discussion qu'il y a dans l'islam, plus de tolérance pour le fondateur du christianisme, qu 'il n'y en a dans le christianisme pour le fondateur de l'islam. Quel sens faut-il donner à cela ? Nous vous laissons vous, téléspectateurs, réfléchir à cela, mais vous conviendrez avec moi que c'est une excellente chose que nous puissions discuter ensemble".
"Bull" comme il est familièrement et sans formalités appelé par les membres de son comité est un personnage extrêmement charmant et prodigieusement humble. Il est l'image même du bon chrétien tel qu'il est décrit dans le Saint Coran:


(1) Si vous avez raté le programme OU Si vous désirez le revoir, nous serions heureux de vous prêter une vidéo K7 VHS. Téléphonez au "centre' pour toute information. Cette offre n'est valable que pour les Africains du sud; nous regrettons cette limitation.

" .et tu trouveras que ceux, qui ont l'amitié
la plus agissante la plus proche
de ceux qui ont cru
sont ceux qui ont dit:
Nous sommes chrétiens (2) et ce parce qu'ils
ont des prêtres et des moines et qu'ils n'affichent
aucune superbe*."

JESUS SON ETAT

Ne serait-ce pas des manoeuvres des musulmans, membres du comité, qui tenteraient de calmer les téléspectateurs en voilant le côté politique, la supercherie ou l'aspect diplomatique du propos ? Rien de tel! Les musulmans énoncent ce que Dieu Tout Puissant leur a intimé de dire dans le Saint Coran. En tant que musulmans, ils n'avaient pas d'autre alternative, ils ont toujours dit "Nous musulmans, nous croyons au fait que Jésus (P)** est l'un des plus puis-


(2) Chrétiens Le sens n'est pas dans le fait qu'ils se faisaient simplement appeler les chrétiens. Mais parce qu'ils étaient profondément sincères et qu'ils appréciaient les vertus des musulmans. Il auraient dû dire "Cela est vrai, nous sommes chrétiens mais nous comprenons votre point de vue et nous savons que vous êtes des hommes bons." Ils sont musulmans dans leur cœur quelque soit leur apparence.
(*) Superbe: arrogance (Note du traducteur).
(**) Abréviation de la formule de révérence: "Que la Paix soit sur lui'.

sants messagers de Dieu, qu'il est le Christ, qu'il est né miraculeusement, sans aucune intervention masculine (ce que beaucoup de chrétiens contemporains refusent d'admettre jusqu'à maintenant), qu'il a ressuscité des morts, rendu la vue aux aveugles et guéri des lépreux et tout cela avec la permission de Dieu. En fait on ne peut être musulman si l'on ne croit en Jésus (P)!

HEUREUSE SURPRISE

Plus de 90% des téléspectateurs qui ont suivi le débat ont été agréablement surpris malgré leur scepticisme. Ils n'ont pas dû en croire leurs oreilles et ont dû soupçonner les musulmans de vouloir amuser la galerie ou de vouloir gagner les faveurs de leurs amis paysans chrétiens; que s'ils disaient quelques mots aimables à propos de Jésus (P), les chrétiens réciproquement diraient quelques mots sur Mohammed (Ç)*. Ainsi, nous serions en train de nous caresser mutuellement, ce qui serait parfaitement honteux et hypocrite.

UNE HAINE ENTRETENUE

Nous ne pouvons en vouloir aux chrétiens pour leur scepticisme. Ils ont évolué pendant des siècles dans cet état d'esprit et ont été habitués à penser le pire de Mohammed (Ç) et de sa religion.
Comme le disait si justement Thomas Carlyle à propos des chrétiens il y a cent cinquante ans "Les mensonges qui ont été amassés autour de cet homme (Mohammed) sont honteux pour nous seuls."


(*) Abréviation de la formule de révérence "Que les prières (Çalât) d'Allah soient sur Lui et ses Descendants."

Nous, musulmans, sommes responsables en partie de cette ignorance massive qui touche 1.200.000 chrétiens àtravers le monde, et nous n'avons rien fait pour nettoyer et dépoussiérer les mentalités.

UN OCEAN DE CHRESTIENTE

L'Afrique du Sud est un océan de chrétienté. Si la Libye revendique le plus haut pourcentage de musulmans pour le continent africain, l'Afrique du Sud voudrait en être le pays ayant le plus haut pourcentage de chrétiens.
Dans cet océan de chrétienté - la République d'Afrique du Sud - les musulmans ne représentent que 2% de la population. Nous sommes une minorité qui ne vote pas. Numériquement nous ne comptons pour rien, politiquement pas plus, et économiquement, un homme comme Oppenheimer peut nous acheter dans notre totalité.
Si nous avons feint l'apaisement, nous avons à être excusés, mais non ! Nous devons proclamer les volontés de notre maître, nous devons faire retentir la vérité, que nous l'aimions ou pas. Jésus (P) ne disait-il pas "Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres" (Jean 8:32)

CHAPITRE 2

Jésus dans le Coran

Le chrétien ne sait pas que l'esprit de charité que le musulman témoigne à Jésus (P) et à sa mère Marie jaillit de la fontaine de toutes les sciences, le Saint Coran. Il ignore que le musulman ne peut prononcer le nom sacré de Jésus (P) s'il ne le fait suivre de la formule Hazrat Issa (Béni soit Jésus), ou Issa alayhi As-Salam (que la paix soit sur lui).
Chaque fois qu'un musulman mentionne le nom de Jésus (P) en omettant formules il est considéré comme irrespectueux, grossier ou barbare. Le chrétien ne sait pas que dans Le Saint Coran, Jésus (P) est cité cinq fois plus que n'est cité le Prophète de l'Islam dans le livre divin (Bible). Pour être exact, vingt-cinq fois contre cinq comme par exemple:

"...Nous avons donné
à Jésus fils de Marie
les preuves évidentes (miracles)
et nous l'avons
appuyé par le
Saint Esprit.."

"...Ô Marie!
Dieu t'annonce
la bonne nouvelle
de la venue
d'une parole de lui
Son nom est le Messie,
Jésus fils de Marie...

"Le Messie
Jésus fils de Marie
n'est que le messager de Dieu

"Nous avons enchainé
sur leurs traces
par l'envoi de Jésus fils de Marie

"Et Zacharie,
Jean, Jésus et Elie
font partie des vertueux

JESUS - SES TITRES

Même s'il est nommé vingt-cinq fois dans le Saint Coran, Jésus y est aussi désigné avec respect "Ibnou Mariem" fils de Marie, Massih en hébreu, Messiah traduit en Christ, Abdou Allah le serviteur de Dieu, Rassoulou Allah, le messager de Dieu.
Il y est désigné encore comme "parole de Dieu" ou "es prit de Dieu" ou encore "signe de Dieu" sans parler des différents épithètes honorifiques qui lui sont attribués à travers quinze de ses différents chapitres.
Le Saint Coran honore ce puissant messager tout comme les musulmans qui n'ont jamais failli à ce respect durant plus de quatorze siècles. Dans tout le Coran, il n'y a pas un seul dénigrement (une seule remarque désobligeante envers Jésus (P))* que le plus fielleux des chrétiens puisse trouver.

a suivre ...

samedi, 28 décembre 2019 10:16

Qu'est-ce que l'Islam ?

“Avez-vous pleinement réalisé ce qu'est l'Islam ? C'est en somme une religion fondée sur la Vérité. Il est comme une source d'apprentissage d'où coulent plusieurs rivières de Sagesse et de Connaissance. Il est comme une lampe à partir de laquelle de nombreuses lampes allumées. C'est un phare illuminant le Chemin d'ALLAH. C'est un ensemble de Principes et de Croyances qui satisfont tout chercheur de la Vérité et de la Réalité.

 

 

Sachez, vous tous, qu'ALLAH a fait de l'Islam la Voie la plus sublime pour obtenir Sa Satisfaction, et le critère le plus élevé de Son adoration et de Son obéissance. IL l'a favorisé de nobles préceptes, de Principes élevés, d'arguments irréfutables, d'une suprématie incontestable et de Sagesse indéniable.

 

 

Il vous appartient de maintenir l'éminence et la dignité qui lui sont garanties par Le Seigneur, de le suivre sincèrement, de rendre justice à ses Articles de Foi et de Croyance, d'obéir implicitement à ses Principes et à  ses Ordres, et de lui accorder la place qui lui convient dans votre vie.

 

 

Rappelez-vous ! Votre aujourd'hui n'est que le temps qui vous reste pour espérer, désirer et travailler, et au-delà d'aujourd'hui peut n'être que le plus grand vide - la mort. Quiconque travaille pendant ce laps de temps d'attente et d'espoir (le laps de temps qui lui est imparti) recueillera la récolte, et la mort ne lui fera pas de mal. Mais celui qui n'aura pas pris soin d'utiliser ce laps de temps d'une façon bénéfique, perdra son temps et son travail, et la mort lui apportera calamité.

 

 

Croyez-moi ! Je ne connais pas de Bénédiction aussi grande que le Paradis, cependant ceux qui laerecherchent sont si paresseux et si insouciants à son égard ; ni de punition aussi terrible que l'Enfer éternel, cependant ceux qui désirent y échapper ne semblent pas tellement le craindre.”

 

 

L'Imâm 'Ali (P)

 

 

 

 

 

L’esprit du monothéisme

 

 

 

 

 

Le premier message du Prophète de l’Islam (saw) fut « Point de divinité, si ce n’est DIEU. »

 

 

 

 

 

L’Unicité est donc la colonne vertébrale de L’Islam.

 

 

 

 

 

Selon Erich Froom, le contenu moral de toutes les grandes religions aspire à la science, à l’amour fraternel, à la solidarité, à l’indépendance et au sens des responsabilités et bien d’autres aspirations nobles et sublimes.

 

 

 

 

 

Ces aspirations appartiennent au principe de l’unicité qui est le slogan des prophètes (as).

 

 

 

 

 

Dimensions et contenu de l’unicité :

 

 

a) L’unicité sur le plan de la conception (conception générale de l’univers et de la vie) signifie :

 

 

1- L’unité de l’ensemble du monde, l’harmonie et la concordance de ses composants et ses éléments.

 

 

«  Celui qui a crée sept cieux, posés les uns sur les autres, sans que tu voies de faille en la création du Très Miséricordieux. Eh bien, tourne le regard. Est-ce que tu vois une quelconque brèche ? » (s 67, v 3)

 

 

«  N’ont-ils pas réfléchi en eux-mêmes ? DIEU n’a crée les cieux et la terre et ce qui est entre deux, qu’avec vérité et pour un terme dénommé. Beaucoup de gens cependant mécroient, certes oui, en la rencontre avec leur Seigneur. » (s 30, v 8)

 

 

 

 

 

2- Le monde a une finalité, il est fondé sur un calcul précis et sur une précision parfaite, et chacun de ses composants a une âme et une signification : le monde a un Créateur avisé. C’est-à-dire que l’origine de la création, et beaucoup de ses composants, ont une finalité, une direction et un but.

 

 

« Ce n’est pas en jouant que Nous avons crée le ciel et la terre et ce qui est entre deux ! » (s 21, v 16)

 

 

 

 

 

3- Toutes les choses et tous les éléments de l’univers sont soumis à DIEU.

 

 

«  Tous ceux qui sont dans les cieux et la terre ne font que se rendre, en esclaves, auprès du Très Miséricordieux. » (s 19, v 93)

 

 

«  Ils disent : « DIEU a adopté une progéniture. » Pureté à LUI ! Ce qui est dans les cieux et la terre est au contraire à LUI : tous, devant LUI, sont déférents. » (s 2, v 116)

 

 

« Et ils n’ont pas mesuré DIEU à Sa vraie mesure. Au jour de la résurrection cependant IL fera de la terre entière une poignée, et les cieux pliés dans Sa  main droite. Pureté à LUI ! IL est tant plus haut que les associés qu’ils donnent ! » (s 39, v 67)

 

 

L’unicité sur le plan de la conception de l’Homme signifie :

 

 

1- L’unité des êtres humains et l’égalité de leur lien avec DIEU

 

 

« Voilà [bien] ceux qui ont troqué guidance contre égarement : leur négoce n’a point prof (s 2, v 16)

 

 

«  Quiconque, donc, fait œuvres bonnes tandis qu’il est croyant, alors on ne méconnaîtra pas son effort que cependant Nous inscrivons. » (s 21, v 94)

 

 

«  Ho, les gens ! Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle et vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c’est le plus pieux des vôtres. Dieu est savant, informé, vraiment ! » (s 49, v 13)

 

 

2- L’unité des êtres humains et l’égalité de leur création et de leur constitution humaine

 

 

« Gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’une personne unique, et d’elle son épouse, et qui des deux a fait foisonner profusion d’hommes et de femmes. Et craignez DIEU au nom de qui, comme d’un parent, vous vous adressez vos requêtes. Sur vous, vraiment, le veilleur, c’est DIEU. » (s 4, v 1)

 

 

3- Les êtres humains sont égaux quant à leur possibilité de se transcender et de se parfaire

 

 

« Et Nous t’avons envoyé que comme annonciateur et avertisseur pour la totalité des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas. » (s 34, v 28)

 

 

 (s 4, v 79)

 

 

« Gens ! oui, une évidence vous est venue de la part de votre Seigneur. Et Nous avons fait descendre vers vous une lumière manifeste.

 

 

Et puis, quant à ceux qui croient en Dieu et qui se cramponnent à Lui, IL les fera entrer bientôt dans une miséricorde venue de Lui, dans une grâce aussi. Et Il les guidera vers Lui comme à un chemin droit. » (s 4, v 174-175)

 

 

4- Tout le monde est affranchi des chaînes de la captivité et de la servitude autre que celle de DIEU (autre façon d’expliquer la nécessité de la servitude envers DIEU).

 

 

« Vous n’adorez, au lieu de Lui, que des noms que vous avez nommés, vous ainsi que vos ancêtres, sans que Dieu y ait fait descendre d’autorité. Le jugement n’appartient qu’à Dieu. Il vous l’a commandé : vous devez n’adorez que Lui. Voilà la religion droite ; mais la plupart des gens ne savent pas. » (s 12, v 40)

 

 

« Et voilà que ton Seigneur a décrété : ‘ N’adorez que Lui. – De la bonté envers les père et mère : si l’un d’eux ou tous deux doivent atteindre la veillesse près de toi, alors ne leur dis pas : « Fi ! » et ne les repousse pas, mais dis-leur noble parole,’ » (s 17, v 23)

 

 

5- L’unicité fait honneur à l’Homme et le valorise.

 

 

“Voilà! Et quiconque exalte les interdits de Dieu, c’est mieux, pour lui, auprès de son seigneur ! – Or les bêtes, sauf ce qu’on vous a récité, vous ont été rendues licites : abstenez-vous donc de la souillure des idoles, et abstenez-vous de la parole de mensonge, sincères envers Dieu, ne Lui associant rien ; car quiconque associe à Dieu, c’est comme s’il était tombé du ciel, puis les oiseaux l’enlèvent, ou le vent le précipite, d’en haut, à le pulvériser. » (s 22, v 30-31)

 

 

Voilà des révélations que ton Seigneur te fait, en fait de sagesse ! N’assigne donc pas auprès de Dieu autre dieu ; ou tu seras jeté dans la Géhenne, blâmé, déserté. » (s 17, v 39)

 

 

6- L’unité et l’harmonie de la vie de l’Homme et de son existence.

 

 

«  [et] vous voilà ensuite à vous entre-tuer et à chasser une partie des vôtres de leurs habitations, vous épaulant contre eux dans le péché et [dans] l’excès. S’ils venaient à vous prisonniers, vous les rachèteriez [comme cela vous est prescrit], or les chasser vous est [tout autant] prohiber : auriez-vous donc foi en une partie du Livre tout en mécroyant en une [autre] partie ? La sanction de tous ceux qui font cela parmi n’est autre alors qu’opprobre en la vie de ce monde, et au Jour de la résurrection, ils seront renvoyés au plus sévère tourment : Dieu n’est pas inattentif à ce que vous faites. » (s 2, v 85)

 

 

7- L’harmonie de l’Homme avec le monde qui l’entoure.

 

 

 “Que désirent-ils d’autre que la religion de Dieu? Alors que se soumet à Lui, de gré ou de force, tout ce qui est dans les cieux et la terre, alors que c’est vers Lui qu’ils seront ramenés ! » (s 3, v 83)

 

 

“N’as-tu pas vu que c’est devant Dieu que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et tous ceux qui sont sur la terre, et le soleil, et la lune, et les étoiles, et les montagnes, et les arbres, et les animaux, ainsi que bien des gens ? [..]”(s 22, v 18)

 

 

 

 

 

c) L’unicité sur le plan des programmes sociaux (économiques, politiques, …)

 

 

 1- Elle supprime à toute source non divine le pouvoir exclusif d’élaborer des programmes indépendants pour la vie et l’Homme.

 

 

“Mais non! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants, qu’ils ne t’aient nommé juge de ce qui fait leurs disputes, puis qu’ils n’aient éprouvé nulle gêne de ce que tu auras décidé, et qu’ils se soient soumis de soumission. » (s 4, v 65)

 

 

“Et ce n’est pas à un croyant ni à une croyante, quand Dieu décide d’une affaire, et aussi Son envoyé, de se donner le choix sur leur affaire. Et quiconque désobéit à Dieu et à Son messager, s’égare alors, certes, d’un égarement manifeste. » [/i] (s 33 « les factions », v 36)

 

 

2- Elle supprime le droit de priorité sur la société et sur la vie de l’Homme à tout autre que DIEU.

 

 

« Et ceux qui ne croient pas disent : ‘L’Heure ne nous viendra pas.’ – Dis : ‘Mais, par mon Seigneur, si ! Très certainement, elle vous viendra : Il est connaisseur de l’invisible. Chose du poids d’un atome ne Lui échappe, ni dans les cieux, ni sur le terre. Et rien, de plus petit ni de plus grand, qui ne soit dans le Livre évident. » (s 34, v 3)

 

 

« Et si celui-là avait forgé quelques paroles à l’encontre de Nous, certes, Nous l’aurions saisi, de la main droite, ensuite, Nous lui aurions certes coupé l’aorte ! » (s 69, v 44 à 46)

 

 

“Dis: ‘En vérité, mon Office et  mon culte et ma vie et ma mort appartiennent à Dieu Seigneur des mondes. » (s 6, v 162)

 

 

“Non, vous n’avez d’autre ami que Dieu et Son messager, et les croyants qui établissent l’Office et acquittent l’impôt cependant qu’ils s’inclinent. » (s 5, v 55)

 

 

“Dis : ‘Je cherche protection auprès du Seigneur des hommes, Souverain des hommes, Dieu des hommes, » (s 114, v 1 à 3)

 

 

3- Elle signifie que DIEU est le propriétaire exclusif, absolu et originel de tous les bienfaits et de tous les trésors de l’univers.

 

 

 “- Dis : ‘A qui la terre appartient-elle, et ceux qui sont sur elle ? si vous savez.’

 

 

- Ils vont dire : ‘A Dieu’. – Dis : ‘Eh rien ! ne vous rappellerez-vous pas ? » (s 23, v 84-85)

 

 

“C’est Lui qui a crée pour vous ce qui est sur la terre dans sa totalité, puis qui s’est tourné vers le ciel et en a fait sept cieux harmonieusement formés ; Il a science de toute chose. » ( s 2, v 29)

 

 

“ (s 11, v 61) 

 

 

“Et ceux qui brisent l’alliance de Dieu après l’avoir engagée et rompent ce que Dieu a commandé d’unir et commettent le désordre sur terre, à ceux-là la malédiction, et à eux le mauvais de la demeure. » (s 13, v 25)

 

 

4- Elle signifie que les êtres humains ont un droit égal à l’exploitation des biens de la vie. (sourate 16 : Les abeilles)

 

 

 

 

 

En conclusionl’unicité n’est pas seulement une vision philosophique, intellectuelle, non pratique, coupée de la vie et du mouvement des groupes humains et de l’activité de l’individu.

Le discours prononcé par le Guide suprême de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, lors d'une réunion avec les membres du Comité d'organisation du Congrès des martyrs de la province de Hormozgân qui s’était tenue le 16 décembre 2019, a été publié dans la matinée [du jeudi 26 décembre], lors du Congrès à Bandar Abâs.

Lors de cette rencontre, l’honorable Ayatollah Khamenei, se référant à la longue histoire de djihad et de combat du peuple d'Hormozgân, estime le courage et la défense du droit comme des éléments précieux et institutionnalisés dans cette région. « Célébrer les mémoires des martyrs est un travail nécessaire et un devoir pour nous tous car une politique et un mouvement diaboliques se mènent dans le but de faire tomber dans l’oubli les symboles de la Révolution, en particulier le djihad et le martyre, auxquels il faut résister. » a-t-il souligné.

Le Guide suprême de la Révolution islamique a qualifié chaque martyr, quel que soit son âge et son grade en éducation, de symbole du dévouement et de la volonté de mourir pour la défense du droit, et a ajouté en soulignant la nécessité de présenter ces symboles et ces modèles précieux aux jeunes : « Contrairement à un mouvement qui cherche à attirer des attachements aux symboles de la corruption, du matérialisme et de la pornographie, expliquer [et décrire] les visages brillants des martyrs amènera les jeunes à se prendre d’affection pour eux et à suivre leur chemin. »

Son Excellence a également estimé que les îles de la province d'Hormozgân sont importantes et considérables du point de vue de la sécurité, de l'économie et de l'histoire et a déclaré en mettant un accent particulier sur l'île d'Hormoz: « Bien sûr, je sais que les habitants de l'île d'Hormoz ont vraiment des problèmes financiers, et les responsables de la province et du pays ainsi que les courants révolutionnaires doivent s’engager pour la cause de la région et prendre des mesures pour résoudre ses problèmes.»

L’opinion publique française réagit à chaque révélation de détournement de fonds publics. Elle se demande pourquoi ces affaires sont devenues si fréquentes depuis les années 80. Thierry Meyssan ne s’intéresse guère à ces délits. Il dénonce ce qui lui paraît beaucoup plus grave : la privatisation de l’État au profit d’« investisseurs » étrangers. Une infraction qui n’existait pas jusqu’alors au sein du gouvernement, ni de la présidence de la République, et qui se répand désormais au sommet des institutions. Ce qui débute par des avantages indus se poursuit, souvent sans que les responsables politiques y aient réfléchis à l’avance et parfois malgré eux, par des crimes sans nom.

 
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Henry Kravis (KKR) et Laurence Fink (Blackrock) misent sur Emmanuel Macron et sur cheikh Mohamed bin Zayed.

La fin de la politique en France

Depuis l’accident cérébral du président Jacques Chirac, le 2 septembre 2005, la France n’a plus eu de responsable politique capable d’assumer la présidence de la République. La fin de son second mandat a donné lieu à une lutte acharnée entre le Premier ministre Dominique de Villepin et le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, sur fond d’état d’urgence et d’accusations mensongères qui ont relégué l’intérêt général en arrière-plan.

L’élection de Nicolas Sarkozy marque l’avènement de la mentalité « corporate » et donc la fin de la politique au sens originel de l’organisation de la cité. Le nouveau président déclare vouloir gérer le pays comme une entreprise. Il affiche sa fonction comme un « job » et non plus comme une charge. Il donne à regarder sa vie privée et sa réussite sociale. Il ne cherche plus à incarner la volonté populaire, mais à transformer le pays selon sa volonté personnelle (« Je veux… »). En définitive, conformément à ses liens anciens avec la CIA, il aligne la France sur les États-Unis allant jusqu’à placer les armées sous commandement états-unien au sein de l’Otan.

Réagissant à ces excès, son successeur François Hollande se veut un « président normal », un homme sans histoire ; sans ambition ni personnelle, ni pour le pays. Expert en querelles politiciennes, mais dépourvu de réflexion politique, il apprend sa fonction de ses hauts-fonctionnaires —qui n’en savent guère plus que lui— ainsi qu’il le revendiquera par la suite. En toutes choses, il se contentera de poursuivre la voie de son prédécesseur ce qui l’obligera à abandonner ses convictions socialistes. Ses seules initiatives seront pour imposer une morale puritaine inspirée de l’exemple des présidents US.

Emmanuel Macron est élu à son tour avec l’aide de spéculateurs internationaux. Il n’a qu’une très brève expérience de la vie politicienne et ne s’est jamais intéressé à la politique proprement dite. Il aime s’imposer en choquant par ses déclarations provocantes et ses comportements outrageants. Il financiarise tout ce qu’il touche, notamment l’écologie et les retraites.

Durant ces quatorze années, les principaux responsables politiques français ont progressivement oublié le service de la Nation pour ne plus s’occuper que d’accumuler personnellement de l’argent.

Il est particulièrement symptomatique que lors des dernières élections présidentielles aucun des candidats importants n’a présenté de vision pour le pays, mais exclusivement des programmes gouvernementaux. Comme si la fonction présidentielle avait disparu. Dès lors, les débats se limitent à des surenchères politiciennes sur la gestion de différents dossiers, à des pinaillages de chiffres.

J’ai montré dans Sous nos yeux, comment cette dérive a conduit à une privatisation de la politique étrangère dans l’indifférence générale [1]. La France s’est engagée dans toutes sortes de guerres en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie, au Sahel, mettant ses troupes au services d’intérêts qui ne sont absolument pas les siens et participant au massacre de centaines de milliers de lointains inconnus.

Cette dégradation se poursuit inexorablement. Désormais, elle touche la politique intérieure.

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Le jeune garde du corps d’Emmanuel Macron, Alexandre Benalla (à droite sur la photo), le suit à l’Élysée où il participe à une réflexion sur « la création d’un service de sécurité interne », probablement pour le compte de l’Otan. Simultanément, il noue un lien de subordination avec le mafieux Iskandar Makhmudov, soutien financier de Benjamin Netanyahu.

Emmanuel Macron et la financiarisation de l’écologie

Emmanuel Macron avait annoncé son intention de « verdir la Finance » (sic). L’annonce du retrait à venir des États-Unis de l’Accord de Paris contre le réchauffement climatique lui en a fourni l’occasion. Bien avant que celui-ci soit effectif, il lançait à son homologue US son retentissant « Make our planet great again ! ».

Rappelons l’enjeu de ce conflit qui n’a aucun rapport avec la communication à ce sujet. En 1997, le Protocole de Kyoto désigne cinq gaz à effet de serre. Il institue un Fonds d’adaptation géré par la Banque mondiale et un système de permis négociables. Il s’agit à la fois de limiter la production de ces gaz et de financer l’industrialisation des pays en voie de développement en leur permettant de vendre des permis négociables aux pays développés au prorata de leur émission totale de ces gaz. Bien décidé à ne pas verser un sous, le président Bill Clinton ratifie publiquement ce texte qu’il fait en sous-main rejeter à l’unanimité par le Sénat. Simultanément, il confie la création d’une bourse des permis négociables à son vice-président, Al Gore. Celui-ci en fait rédiger les statuts par un juriste inconnu à l’époque, Barack Obama. Compte tenu des montants à venir des permis négociables, les financiers US conserveront leur prééminence dans le monde [2]. Lorsque Barack Obama devient président des États-Unis, il fait valider ce dispositif par l’Accord de Paris en 2015. Au passage, quatre des gaz à effet de serre ont disparus, seul reste le dioxyde de carbone (CO₂‎), dont l’impact supposé est pourtant minime. Mais celui-ci, lorsqu’il est produit par l’homme, vient de la consommation du charbon, du gaz et du pétrole, les « sources d’énergie fossiles ». La focalisation sur ce seul gaz devrait ouvrir de nouveaux marchés à l’industrie automobile déclinante, qui pour se régénérer passera à l’énergie électrique, sans pour autant porter atteinte à l’industrie pétrolière qui trouve de nouveaux débouchés dans les plastiques.

Emmanuel Macron conçoit alors une nouvelle taxe sur les carburants dont la mise en application déclenche le mouvement des « Gilets jaunes ». En quelques semaines, les Français prennent conscience d’un phénomène qu’ils observent sans réagir depuis près de trente ans : la globalisation de l’économie et de la finance détruit les classes moyennes en Occident [3]. Ne souhaitant pas remettre en cause l’ordre financier global, le président Macron est en panne.

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Fait unique dans l’histoire de la Vème République, la salle du Conseil des ministres a été réquisitionnée par le président Macron pour recevoir des spéculateurs (à sa droite Laurence Fink).

Emmanuel Macron et la financiarisation des retraites

Pour comprendre qui sont les commanditaires d’Emmanuel Macron, il ne faut pas regarder en France, mais à l’étranger. Certes, la banque Rothschild a joué un rôle dans son élection, mais pas si important que cela. Au contraire, Henry Kravis, le patron du premier hedge fund KKR, en a joué un considérablement plus important, voire décisif [4]. Il tient sa fortune de la mise au point d’une technique à la limite de la légalité : le rachat d’entreprises par l’endettement (« LBO », en français : « achat à effet de levier »). C’est lui qui a introduit le jeune ambitieux au Club de Bilderberg ou encore qui a choisi son Premier ministre, Édouard Philippe.

Jusqu’ici Henry Kravis est considéré comme un requin et nul à Wall Street n’envisageait de s’allier à KKR [5]… sauf Blackrock, le premier gestionnaire d’actifs au monde pour qui la crise financière de 2008 a été une aubaine.

Le 25 octobre 2017, le président Emmanuel Macron privatise la salle du Conseil des ministres pour héberger un séminaire de grands spéculateurs, dont Laurence Fink, le patron de Blackrock [6]. Ce dernier est accompagné d’un de ses employés, l’ancien chancelier de l’échiquier britannique, le baron George Osborne. Édouard Philippe (Premier ministre), Muriel Pénicaud (Travail), Bruno Lemaire (Économie et Fiances), Élisabeth Borne (Transport) et Benjamin Griveaux (secrétaire d’État auprès de Bruno Lemaire) viennent plancher devant cet aréopage.

Au cours de cette réunion Emmanuel Macron et Bruno Lemaire exposent à leurs interlocuteurs leur plan pour financiariser l’épargne des Français : réformer les retraites en abandonnant le système de solidarité entre les générations par un système de capitalisation. Pour cela, ils viennent de choisir un vieux politicien (70 ans à l’époque), Jean-Paul Delevoye et de le nommer Haut-Commissaire à la Réforme des retraites. C’est un ami de longue date de Jean-François Cirelli, le patron de Blackrock en France. Ils ont également révélé vouloir glisser dans le projet de loi relative à la croissance et la transformation des entreprises, dite « Loi PACTE », un discret article permettant une « meilleure accessibilité de l’épargne retraite », c’est-à-dire l’accès des plus riches à une retraite par capitalisation.

Cependant, après deux ans de consultations, les électeurs ignorent toujours en quoi consistera la réforme des retraites. Selon les jours, on dénonce le trou de certains régimes spéciaux et on appelle au nom de la justice sociale à une uniformisation du système ; ou l’on déplore l’allongement de la durée de la vie et l’on préconise d’allonger la durée d’activité afin d’équilibrer les comptes. En réalité aucun pays au monde n’a de système unique de retraite et, compte tenu « chômage des seniors », rien ne permet d’affirmer que le report de l’âge de la retraite fera faire des économies. Tout ce tintamarre ne visait qu’à cacher le seul objectif du gouvernement : substituer la capitalisation à la solidarité entre les générations. Un gigantesque mouvement de protestation sociale se met en branle, incluant les Gilets jaunes, qui aboutit à une spectaculaire grève de deux semaines.

C’est à ce moment là que Le Parisien publie une nouvelle stupéfiante : en violation de la Constitution, Jean-Paul Delevoye entretient un lien de subordination avec l’IFPASS, l’organisme de formation professionnelle de la Fédération française des assurances, principal bénéficiaire de la réforme en cours [7]. Il en entretient un autre avec un second organisme de formation professionnelle lié au premier. De fil en aiguille, on recense quatorze liens de subordination du vieux sage. Il mettra huit jours à démissionner.

Loin de le condamner, le président Emmanuel Macron exprime ses « regrets » devant sa démission, tandis que Gilles Le Gendre, président du groupe parlementaire de leur parti à l’Assemblée nationale, proclame son « respect devant sa décision courageuse ». Il apparait que le président, le Premier ministre et presque tous les membres du gouvernement savaient depuis longtemps et, contrairement à leur obligation, ne sont pas intervenus. Tardivement, le Procureur de la République est saisi.

Ainsi passe-t-on de la corruption, qui s’est généralisée sous François Mitterrand, à la privatisation de l’État ; de la violation du Code pénal à celle de la Constitution. Il serait sot de croire que cela n’aura pas de conséquences.

[1Sous nos yeux, Thierry Meyssan, Demi-Lune (2017).

[2] « 1997-2010 : L’écologie financière », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie) , Réseau Voltaire, 26 avril 2010.

[3] « Comment l’Occident dévore ses enfants », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 décembre 2018.

[4] « Envers qui Emmanuel Macron est-il débiteur ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 décembre 2018.

[5Barbarians at the Gate, Bryan Burrough, Harper & Row (1990).

[6] « Comment l’Élysée a déployé le tapis rouge au roi de Wall Street », Le Canard enchaîné.

[7] « L’oubli gênant de Jean-Paul Delevoye », Catherine Gaste, Le Parisien, 9 décembre 2019.

L'an dix de l'Hégire commença avec l'arrivée de nouveaux ambassadeurs. Diverses tribus de la c6te du Yémen, de Hadhramawt, et de la côte du Sud, envoyèrent des délégations pour signifier leur soumission au Prophète et leur adhésion à sa Foi. Deux chefs de Banî Kindah, de Hadhramawt, en l'occurrence Al-Ach`ath et Walid offrirent leur propre allégeance et embrassèrent l'Islam. Ce même Ach`ath rejoindra plus tard la rébellion qui éclatera après la mort du Prophète, et résistera avec acharnement à l'adversaire qui aura finalement besoin de renforts. Il finira toutefois par être fait prisonnier, non sans difficulté, et envoyé au Calife, Abû Bakr, lequel lui pardonner malgré les protestations de `Omar - après qu'il lui aura renouvelé son allégeance, et lui offrira sa sœur, Um Farwah en mariage. Par la suite il deviendra Khârijite en se rebellant contre `Ali. Ses fils, Mohammad et Ishâq, se feront remarquer dans l'armée que Yazîd enverra à Karbala' pour perpétrer le massacre de al-Husayn Ibn `Ali.

Les Fonctions Missionnaires de `Ali au Yémen

Au mois de Rabî` II, de l'an dix de l'Hégire, Khalid B. Walid fut envoyé par le Prophète pour propager l'Islam parmi le peuple du Yémen. Mais au lieu de rapports de satisfaction à propos de son séjour de six mois dans ce pays, des plaintes contre lui parvinrent en grand nombre à Médine. Le Prophète demanda alors à `Ali (as) de partir avec trois cents hommes pour remplacer Khalid. Le jeune héros exprima modestement ses réserves sur cette mission auprès de gens beaucoup plus âgés que lui et plus versés dans l'Ecriture. Le Prophète mit alors sa main sur la poitrine de `Ali (as), leva les yeux vers le ciel et pria : "? Dieu ! Délie la langue de `Ali (as) et guide son cœur". Puis il donna pour la guidance de `Ali, (as) en tant que juge, cette règle : "Lorsque deux parties se présentent devant toi, ne prononce jamais un jugement en faveur de l'un sans avoir tout d'abord entendu l'autre". Ensuite, arrangeant avec ses mains la coiffure de `Ali (as) et lui remettant en mains propres l'Etendard de la Foi, le Prophète lui fit ses adieux. `Ali (as) partit donc pour le Yémen où il lut la lettre du Prophète aux gens, fit des sermons selon la dictée du Prophète et prêcha les doctrines de l'Islam aux masses. Le résultat fut un grand succès : en un jour toute la tribu de Hamadânî embrassa l'Islam. `Ali (as) fit un rapport sur le succès de sa mission au Prophète, lequel, dès la réception de cette grande nouvelle, se prosterna, le front contre le sol, par révérence pour Dieu et Lui exprima sa gratitude. D'autres tribus suivirent, l'une après l'autre, l'exemple des Hamadânî. Certains chefs firent hommage et prêtèrent serment d'allégeance pour leurs sujets. Ali (as) faisait quotidiennement un rapport sur les progrès de sa mission. Puis, sur ordre du Prophète, il partit pour Najran, y collecta les impôts dus et se dirigea ensuite vers la Mecque pour rejoindre le Prophète dans son dernier Pèlerinage, au mois de Thilhaj l0 A.H.

Pour accomplir leur vœu, quelque deux cents personnes de Yémen arrivèrent à Médine, au début de l'an 11 de l'Hégire, (l'année commence au mois de Muharram) pour présenter personnellement leur allégeance au Prophète et ce fut la dernière délégation reçue par lui.

Le Pèlerinage d'Adieu du Prophète

Etant donné que la période du Pèlerinage annuel s'approchait, le Prophète commença à faire les préparatifs en vue de son Pèlerinage à la Mecque. Il invita les gens de toutes les régions de la Péninsule à se joindre à lui afin qu'ils se familiarisent avec l'accomplissement correct des différents rites ayant trait aux cérémonies sacrées. Depuis son émigration à Médine, ce serait le premier et le dernier Hajj (Pèlerinage à la Mecque) du Prophète (saw). Cinq jours avant le début du mois de Thilhaj, le mois du Pèlerinage, le Prophète se dirigea vers la Mecque, suivi de plus de cent mille pèlerins. Toutes ses femmes, ainsi que sa fille bien-aimée, Fatima (as), la femme de `Ali (as), l'accompagnèrent. Au cours de ce voyage, Abû Bakr eut un fils de sa femme Asmâ' Bint Wahab. Il fut appelé Mohammad (saw).

Le Prophète arriva à la Mecque le dimanche 4 Thilhaj de l'an l0 A.H. Tout de suite après son arrivée, `Ali, qui revenait du Yémen à la tête de ses hommes, rejoignit le Prophète, lequel sembla très heureux de le revoir, et lui demanda, en l'embrassant quel vœu pour le Pèlerinage il avait fait. `Ali (as) répondit : "J'ai fait le vœu d'accomplir le même Pèlerinage que le Prophète quoi qu'il arrive, et j'ai amené trente-quatre chameaux pour le sacrifice". Le Prophète s'écria joyeusement : "Allah-u-Akbar" (Dieu est le plus grand), et dit qu'il en avait amené soixante-dix. Et d'ajouter qu'il (`Ali) serait son partenaire dans tous les rites du Pèlerinage et dans le sacrifice. Ainsi, `Ali (as) accomplit donc le Grand Pèlerinage avec le Prophète.

Etant donné que les différences, cérémonies devaient constituer des modèles à suivre dans l'avenir, le Prophète observa rigoureusement chaque rite, soit conformément aux Révélations faites à cet égard, soit selon l'usage patriarcal. Ainsi, lorsqu'on amena les chameaux à offrir en sacrifice, lui et `Ali se mirent à abattre conjointement les cent chameaux qu'ils avaient apportés. Et quand on prépara un repas avec la viande des chameaux sacrifiés, le Prophète s'assit avec seulement `Ali, et personne d'autre, pour le partager. Les cérémonies du Pèlerinage prirent fin avec le rasage des chevaux et le coupage des ongles après le sacrifice des animaux. L'habit du Pèlerinage fut alors ôté et une proclamation fut faite par `Ali, monté sur la mule du Prophète, Duldul, levant les restrictions du Pèlerinage.

A la clôture du Pèlerinage, le Prophète (saw) informa le Calendrier, abolissant l'intercalation trisannuelle et faisant l'année purement lunaire, consistant en douze mois lunaires, ce qui permit de fixer le mois du Pèlerinage selon les saisons changeants de l'année lunaire.

Le Sermon de Ghadîr Khum

Faisant ses adieux à sa ville natale, le Prophète quitta la Mecque pour Médine le 14 Thilhaj. Sur la route, le 18 Thilhaj, il ordonna qu'on fasse halte à Ghadîr Khum, une région aride aux abords de la vallée de Johfa, à trois étapes de Médine, après avoir reçu la révélation suivante: "? Prophète ! Fais connaître ce qui t'a été révélé (Ici allusion est faite au Commandement contenu dans la sourate al-Charh qui dit:

1- N'avons Nous pas ouvert ton cœur?

2-3 Ne t'avons Nous pas débarrassé de ton fardeau qui pesait sur ton dos?

4- N'avons Nous pas exalté ta renommée?

5- Le bonheur est proche du malheur.

6- Oui, le bonheur est proche du malheur.

7- Lorsque tu es libéré de tes occupations, lève-toi pour prier.

8- et recherche ton Seigneur avec ferveur".

Dieu a commandé au Prophète de désigner son successeur par ton Seigneur. Si tu ne le fais pas, tu n'auras pas fait connaître Son Message. Dieu te protégera contre les hommes; Dieu ne dirige pas le peuple incrédule" (Sourate al-Mâ'idah, verset 67).

A présent, ayant reçu ce Commandement, il décida de l'annoncer sans aucun retard. Aussi fit-il halte sur le lieu même où il reçut le rappel. Le terrain étant déblayé, une chaire fut formée de selles de chevaux, et Bilâl, le Muezzin, s écria à haute voix : Hayya `Alâ Khayr-il-`Amal (? gens, accourez à la meilleure des actions). Et une fois les gens rassemblés autour de la chaire, le Prophète se leva prenant à sa droite Ali, dont le turban noir à deux bouts suspendus sur ses épaules avait été arrangé par le Prophète lui-même. Le Prophète (saw) loua tout d'abord Dieu, puis s'adressant à la foule, il dit : "Vous croyez qu'il n'y a de dieu que Dieu, que Mohammad (saw) est Son Messager et Son Prophète, que le Paradis et l'Enfer sont des vérités, que la mort et la Résurrection sont certaines, n'est-ce pas ?" Ils répondirent tous "Oui, nous le croyons". Il les informa alors qu'il serait rappelé bientôt par son Seigneur, puis il prononça cette adjuration : "Je vous laisse deux grands préceptes dont chacun dépasse l'autre par sa grandeur: ce sont le Saint Coran et ma sainte progéniture (dont les membres inéchangeables sont : `Ali, Fatima, Hassan et Husayn). Prenez garde dans votre conduite envers eux après ma disparition. Ils ne se sépareront pas l'un de l'autre jusqu'à ce qu'ils reviennent auprès de moi, au Ciel, à la Fontaine de Kawthar". Et d'ajouter : "Dieu est mon Gardien et je suis le gardien de tous les croyants".

`Ali Déclaré Successeur du Prophète (saw)

Ce disant, il prit la main de `Ali (as) dans sa main, et la levant haut, il s'écria : "Celui dont je suis le maître, `Ali aussi est son maître. Que Dieu soutienne ceux qui viennent en aide à `Ali et qu'IL soit l'ennemi de ceux qui deviennent les ennemis de `Ali". Ayant répété cette proclamation trois fois, il descendit de la plate-forme dressée et fit asseoir `Ali (as) dans sa tente où les gens vinrent le féliciter. `Omar Ibn al-Khattâb fut le premier à congratuler `Ali (as) et à le reconnaître comme le "Tuteur de tous les croyants".

Après les hommes, toutes les femmes du Prophète ainsi que les autres dames vinrent féliciter `Ali. A la fin de cette cérémonie d'installation, le célèbre verset suivant du Coran fut révélé au Prophète : "Aujourd'hui, j'ai perfectionné votre religion et j'ai parachevé Ma grâce sur vous; j'agrée l'Islam comme étant votre Religion" (Sourate al-Mâ'idah, verset 3). Le prophète se prosterna en signe de gratitude.

La Signification d'Ahl-ul-Bayt Expliquée

L'expression "ma progéniture" mentionnée dans l'Adjuration signifie les saintes personnes désignées par le verset coranique suivant :

"(? Prophète !) Je ne vous demande aucun salaire pour cela, si ce n'est votre affection envers mes proches" (Sourate al-Chûrâ. verset 23). A la révélation de ce verset on avait demandé au Prophète de nommer les personnes dont l'amour était commandé. Il nomma : `Ali, Fatima, al-Hassan, al-Husayn. Les gens le soupçonnèrent alors d'avoir nommé ses chers proches afin qu'ils soient considérés avec la crainte et le respect dus après sa mort.

C'est à propos de la fidélité, de l'amour et l'obéissance envers ces personnes-là que les gens seront interrogés le Jour du Jugement, lorsqu'il sera demandé à chacun comment il s'est conduit envers elles, comment il a défendu leur cause et comment il a soutenu leurs intérêts.

Ce sont les personnages déclarés purifiés et exempts de toute impureté. Lorsque le verset coranique : "? vous, les Gens de la Maison ! Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure et vous purifier totalement" (Sourate al-Ahzâb, verset 33) fut révélé au Prophète, il se mit sous un manteau avec `Ali, Fatima, Hassan et Husayn, et déclara que sa Maison (Famille) consistait en ces personnes seulement. Um Salma, sa femme, dans la maison de laquelle la révélation était descendue, lui demanda d'être incluse dans le groupe sous le manteau, mais elle essuya un refus poli. Depuis ce jour-là le dit groupe reçut le surnom d'Açhdb al-Kisb (Les cinq du manteau).

Ce sont ces personnes que le Prophète compara au Bateau de Noé, dans lequel ceux qui avaient embarqué furent sauvés, alors que ceux qui avaient cherché secours ailleurs que dans ce Bateau furent noyés. Ces personnes faisaient partie intégrante de la Lumière Céleste dont fut créé le Prophète.

Ce sont ces personnes pour les actions vertueuses desquelles Mohammad fut félicité par Allah, et en louange desquelles la sourate al-Dahr fut révélée. (Dans sa traduction d'Al Koran, Sale fait suivre du commentaire suivant les versets 5-l0 de la Sourate al-Dahr (Al- Insân). La traduction de ces versets par Sale :

5." Mais les justes boiront à une coupe (de vin), mélangé avec (de l'eau de) Kawthar,"

6." une fontaine à laquelle boiront les serviteurs de Dieu..."

7." Ils tiennent leur promesse, et redoutent un Jour dont le mal sera répandu très loin."

8. "Ils nourrissent le pauvre, l'orphelin et le captif pour l'amour de Dieu, (en disant):

9. "Nous vous nourrissons pour plaire à Dieu seul : nous n'attendons de vous ni récompense ni gratitude;"

l0. "Oui, nous redoutons, de la part de notre Seigneur, un jour menaçant (et) calamiteux".

La note de Sale, tirée d'Al-Baydhâwi, sur les versets 7-l0 :

"On relate qû al-Hassan et al-Hussein, les petits-fils de Mohammad, étant à un moment donné malades tous les deux, le Prophète, entre autres, leur rendit visite. Les visiteurs demandèrent à `Ali de faire un vœu à Dieu pour la guérison de ses fils. Sur ce, `Ali, Fatima et Fidhdhah, leur bonne, firent le vœu de jeûner trois jours si les deux malades allaient mieux. Or, il arriva qu'ils guérissent effectivement. La promesse fut accomplie avec un tel scrupule que le premier jour, n ayant pas de provisions à la maison, fut obligé d'emprunter trois mesures d'orge à un certain Siméon, un Juif de Khaybar. Fatima en moulut une mesure le même jour et cuisit cinq gâteaux pour le repas. Et alors qu'ils étaient assis devant ces gâteaux pour rompre leur jeûne après le coucher du soleil, un pauvre se présenta à eux. Ils lui donnèrent leur pain et passèrent la nuit sans rien manger, se contentant de boire de l'eau. Le lendemain, Fatima, cuisit une deuxième mesure pour la même raison, mais un orphelin les pria de lui donner quelque chose à manger et ils lui offrirent leur repas, et passèrent une deuxième nuit sans manger. Le troisième jour ils donnèrent tout leur repas à un captif affamé. A cette occasion Jibril révéla au Prophète la sourate ci-dessus et informa Mohammad que Dieu le félicitait pour les vertus de sa famille".

Concernant la promesse de Dieu dans le verset 6, lisez le récit de la découverte miraculeuse par `Ali d'une fontaine pour l'approvisionnement en eau de ses armées dans le désert sablonneux de la Mésopotamie, dans le second volume).

Rien d'étonnant donc à ce que le Prophète ait mis dans la même balance ces personnalités dépouillées de fautes et de pêchés et le Livre de Dieu - le Coran - et qu'il ait déclaré les deux Poids aussi lourds l'un que l'autre. `Ali était le seul homme qui pouvait prétendre à une connaissance minutieuse du Coran. Il proclama tout haut qu'il invitait tout un chacun à lui demander quand, où et à quelle occasion chaque verset du Coran avait été révélé au Prophète, et la fameuse déclaration :

"Je suis la Cité du Savoir, `Ali en est la Porte" ne peut que confirmer cette affirmation de `Ali. Il en était de même pour al-Hassan (Un noble exemple de la générosité d'Al-Hassan et de son ardeur à satisfaire Dieu en accomplissant toutes les vertus mentionnées dans Ses commandements, se trouve dans le récit suivant, entre des milliers d'autres relatifs aux Saints descendants du Prophète: "Un serviteur d'al-Hassan Fils de `Ali fit tomber sur son maître un plat bouillant alors qu'il s'asseyait à table. Craignant la colère d'Al-Hassan, il tomba sur ses genoux et se mit à répéter ces mots : "Le Paradis est pour ceux qui refrènent leur colère". Al-Hassan répondit : "Je ne suis pas en colère". Le serviteur poursuivit : "Et pour ceux qui pardonnent aux gens". "Je te pardonne" dit al-Hassan. Le serviteur sembla toutefois décidé à finir le contenu de quelques versets coraniques en ajoutant : "Car Dieu aime les bienfaisants". "Puisque c'est ainsi, fit al-Hassan, je t'affranchis et je te donne quatre cents pièces d'argent". L'esclave citait les versets l33-134 de la Sourate ?le `Imran : "Hâtez-vous vers le pardon de votre Seigneur et vers un Jardin large comme les cieux et la terre, préparé pour ceux qui craignent Dieu; pour ceux qui font l'aumône, dans l'aisance ou dans la gêne; pour ceux qui maîtrisent leur colère; pour ceux qui pardonnent aux hommes - Dieu aime ceux qui font le bien"), al- Hussein et Fatima.

Ce sont ces personnes pieuses qui étaient souvent accompagnées par les anges. Bien que le Prophète eût informé solennellement les gens que la désignation de `Ali (as) comme "Le Gardien de tous les croyants", était faite sur Commandement de Dieu, les gens continuèrent à le soupçonner d'avoir attribué à `Ali (as) cette haute position sans avoir reçu un ordre de Dieu dans ce sens.

Un incident survenu quelque temps après que le Prophète eut fait l'Adjuration mérite d'être mentionné : un homme nommé Hârith B. No`mân Fihrî (ou Nadhr B. Hârith selon un autre hadith) refusa de croire le Prophète et le soupçonna d'avoir fait la proclamation par affection et amour pour `Ali (as). Il alla même jusqu'à invoquer sérieusement la descente de la colère du Ciel sur lui-même, si ces soupçons n'étaient pas fondés, prière qui fut rapidement exaucée, lorsqu'une pierre tomba sur sa tête, le tuant sur-le-champ.

Conclusion en faveur de `Ali tirée de la Parole du Prophète (saw)

Le lecteur se rappelle sans doute les précédentes occasions lors desquelles le Prophète déclara `Ali son successeur, tout d'abord le jour où il se proclama publiquement Messager de Dieu en disant : "? fils de `Abdul-Muttalib ! Dieu n'a jamais envoyé un Messager sans qu'IL ait désigné en même temps son frère, son héritier et son successeur parmi ses proches parents"; et ensuite lorsqu'il déclara que `Ali "est à lui ce que Harûn fut à Mussa".

Ces propos du Prophète n'étaient pas une simple opinion personnelle qu'il exprimait, comme en témoignent ces versets coraniques : "Il ne parle pas selon son désir; mais exprime les Commandements qui lui sont révélés" (Sourate al-Najm, 3-4). Cela signifie que lesdits propos étaient conformes aux Commandements de Dieu. Et cette dernière déclaration faite devant des milliers de gens était conforme aux précédentes déclarations, qui n'avaient jamais été retirées ni abrogées pendant une période d'une vingtaine d'années.

Se fondant sur ce qui précède, une grande partie des Musulmans considéra `Ali (as) comme étant sans aucun doute le successeur choisi et désigné du Prophète depuis le début de sa mission prophétique. A cette dernière occasion, il eut la distinction d'être pour les musulmans ce que le Prophète était pour eux : à savoir que `Ali devait être traité en remplaçant (successeur) du Prophète après sa mort. Chah Hassan Jaisi, un mystique sunnite a bien expliqué la signification du terme "Mawlâ" dans sa stance qui peut se traduire ainsi: "Vous courez ça et là pour chercher le sens de "Mawlâ". Eh bien ! `Ali est "Mawlâ" dans le même sens que le Prophète est "Mawlâ".