تقي زاده

تقي زاده

L’usage de missiles SAM portatifs par les groupes armés d’Idlib aura un impact fort limité sur la poursuite des opérations aériennes syro-russes.  

Le bombardier Soukhoï Su-22M4 des forces aériennes syriennes, qui a été touché dans la matinée du 7 juin 2019 par un missile sol-air de courte portée au nord de Hama, est parvenu à se poser sur un aérodrome militaire, rapporte le site Strategika51.

Cet incident met en lumière la multiplication des systèmes de missiles SAM portatifs de type 9K38 Igla de fabrication russe, le Feinu-6 et ses variantes nord-coréennes, et enfin le fameux FIM-92 Stinger entre les mains des groupes armés comme l’organisation terroriste Hayat Tahrir al-Cham.

Un usage croissant de ce type de missiles faciles à porter et à dissimuler aurait un impact limité sur les opérations continues des forces aériennes syriennes et russes au nord de Hama et dans la province d’Idlib.

Des bombardiers tactiques, des appareils légers d’attaque au sol, comme l’Albatros L-39, ou des hélicoptères d’attaques s’envolent régulièrement de la base aérienne syrienne T-4 à Homs pour mener des raids ou des opérations de soutien aérien tactiques à des unités au sol engagées sur le front d’Idlib.

En réalité, les hélicoptères de transport de troupes et ceux destinés à l’attaque sont les plus vulnérables à ce genre de missiles, même si la plupart des hélicoptères d’attaque sont non seulement équipés de contre-mesures thermiques, mais évoluent souvent à des altitudes très basses, à quelques dizaines de mètres au-dessus du théâtre des opérations où pullulent des systèmes de DCA ou assimilés, qui rendent l’usage de missiles sol-air portatifs assez difficile.

Des combats acharnés opposent actuellement l’armée syrienne et ses alliés aux groupes armés de l’enclave rebelle d’Idlib, qui tentent depuis deux mois d’effectuer des sorties et d’obtenir une percée en territoire loyaliste dans la province de Hama, dans un effort de couper les arrières de l’armée syrienne jusqu’au littoral méditerranéen, où se situent les bases russes et le gros des forces militaires de la Syrie.

Le président russe Vladimir Poutine défend le programme de missiles iranien contre les fausses déclarations de certains États, dirigées par les États-Unis.

Le dirigeant russe a exprimé jeudi son soutien au programme de missiles de la République islamique, tout en considérant le développement de la capacité de l'Iran en matière de missiles comme "une question à part entière" de l'accord nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et le Groupe 5 + 1 États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus l'Allemagne).

Avec ces déclarations, proposées dans un entretien avec les responsables des principales agences de presse internationales, Poutine a réfuté les affirmations américaines et certains de ses alliés, à propos d'une prétendue violation de l'accord nucléaire par l'Iran, avec le développement de son programme de missiles.

"En ce qui concerne le contrôle des programmes nucléaires, l'Iran est le pays le plus vérifiable du monde. Ce ne sont pas des mots vides, mais bien des rapports répétés de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ", a souligné M. Poutine.
 
Dans le même ordre d'idées, le président russe a déclaré que l'AIEA, après avoir inspecté les activités nucléaires de l'Iran dans de nombreux cas dans le cadre du pacte nucléaire, n'avait pas trouvé de cas de violation de ce fait par l'Iran.

Poutine a également dénoncé le départ des États-Unis de l'accord nucléaire, le considérant comme une "mesure dangereuse" et "destructive", mais prédit que la politique de pression de la Maison Blanche contre Téhéran conduira Washington "vers une impasse".
 
Il a également exprimé le soutien total de Moscou au gouvernement et au peuple iraniens. "Malgré les sanctions et les mesures coercitives (américaines), la Russie continuera à honorer tous ses engagements et accords avec l'Iran", a déclaré M. Poutine.

La Russie a condamné à plusieurs reprises les politiques arbitraires de l'administration américaine à l'égard de Téhéran et a notamment inculpé les mesures coercitives et les sanctions unilatérales de Washington imposées au peuple iranien, notant qu'avec cette politique les États-Unis il ne laisse pas de place pour négocier.
 
Le Kremlin a également défendu le droit légitime de la République islamique de développer son programme de missiles et de renforcer ses capacités de défense.

En dépit des sanctions imposées par l’Occident, l’Iran a obtenu des avancées considérables dans le secteur de la défense, ces dernières années, notamment dans la production et l’utilisation de missiles balistiques et de chasseurs.
 
L’ayatollah Seyed Ali Khamenei, dirigeant de la révolution islamique en Iran, a de nouveau assuré mardi que le pays persan n’abandonnerait jamais son programme de missiles malgré les pressions américaines.

L'Armée syrienne a lancé une contre-attaque visant les positions des terroristes du Front al-Nosra rebaptisé Hayat Tahrir al-Cham dans le nord-ouest de Hama. Les forces de l’armée syrienne ont réussi à reprendre aux terroristes de Hayat Tahrir al-Cham la ville de Kafr Houd.
 
Selon une source sur le terrain, l’armée syrienne a repris Kafr Houd après une courte bataille contre les terroristes de Hayat Tahrir Al-Cham tuant 14 d’entre eux.   

Les opérations de l'armée syrienne aux alentours des provinces de Hama et Idlib où l’accord de Sotchi a été violé à plusieurs reprises, ont débuté le 26 avril dernier. Elles se poursuivent désormais au sud d’Idlib.

Les unités de l’armée syrienne ont infligé de lourds dégâts matériels aux terroristes coupant leur voie de ravitaillement dans la banlieue sud d’Idlib et la banlieue nord de Hama en représailles à la violation du cessez-le-feu dans la zone de désescalade.

En vue de compenser leur défaite, les groupes terroristes ont vainement tenté d’attaquer les positions de l’armée syrienne dans la banlieue nord de Hama. Lors de ces affrontements les terroristes ont subi de lourds dégâts matériels et des pertes en vies humaines.

Aux sermons de la prière de l'Aïd al-Fitr, célébrée ce mardi à Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a souligné que le Deal siècle, projet destiné à liquider la Palestine échouera.

Quelques heures plus tard et alors qu'il recevait les ambassadeurs des pays musulmans, le Leader de la Révolution islamique est revenu sur le danger qui menace la Palestine avant de lancer un avertissement aux "complices arabes" du régime d'Israël. 

L'armée syrienne et ses alliés ont libéré 23 villages occupés par les terroristes dans la banlieue de la province de Hama, au cours des derniers jours.  

Les opérations de l'armée syrienne aux alentours des provinces de Hama et Idlib où l’accord de Sotchi a été violé à plusieurs reprises, ont débuté le 26 avril dernier. Elles se poursuivent désormais au sud d’Idlib.

18 villages au nord et à l’ouest de Hama ainsi que 5 districts au sud de la province d’Idlib ont été libérés des mains des groupes terroristes, rapporte un site médiatique proche de "l’opposition" syrienne, Enab Baladi.

Parmi les villages repris par les forces syriennes, on peut citer Janaba, Tel Osman, Jabriya et Tel Huwash au nord et à l’ouest d’Idlib, al-Qasabiya, Hardaneh, Humayrat et Qaroutiya au sud.

La télévision officielle syrienne a annoncé mercredi 5 juin le début d’autres opérations de l’armée contre les axes de circulation et les lignes de ravitaillement des terroristes à Tarmala, à Nafir et près de Khan Cheikhoun, détruisant la majorité des caches des groupes terroristes tels que le Front al-Nosra et Jaych al-Izza et faisant des tués et blessés parmi ces derniers.

Le 26 mai dernier, la libération du village stratégique de Kafr Nabudah, au nord de la province de Hama à la frontière de la province d'Idlib,  est considérée comme une grande avancée sur le champ de bataille. Elle a fait reculer de plusieurs kilomètres les lignes de défense des terroristes.

Selon d’autres dépêches, la Turquie a livré une grande quantité d’armes au Front al-Nosra. Les forces opérant sous le commandement turc à Idlib et Alep au nord de la Syrie ont été déployées dans les zones de conflit en soutien à al-Nosra.

Dans le convoi d’armements fourni se trouveraient des dizaines de véhicules blindés, des rampes de lancement de missiles Grad, des missiles antichars et des missiles Thaad.

Les groupes terroristes dominent toujours la province d’Idlib et une partie du nord de la province de Hama.

En vertu de l'accord conclu entre l’Iran, la Russie et la Turquie le 17 septembre 2018 à Sotchi, la province d'Idlib et le nord de Hama sont définis comme une zone de désescalade. La Turquie a érigé 12 postes d'observation et l'Iran et la Russie en ont créé 8 à Idlib.

Les troupes turques occupent désormais 20 postes d’observation.

L’US Navy a dénoncé l’interception de son avion U.S. P-8A Poseidon par un chasseur russe Su-35 au-dessus de la Méditerranée orientale, accusant l’aviation russe d'avoir mis en danger la sécurité des avions US. Il s'agit d'une information particulièrement sensible dans un contexte de tension à Idlib et alors que les médias mainstream ne cessent de suggérer une possible "disposition russe" à tomber d'accord avec Israël et les Etats-Unis sur la suite à donner à la guerre en Syrie. 

Citée par Sputnik, la 6ème flotte de l’US Navy a annoncé le mardi 4 juin sur son site qu’un avion de chasse russe Su-35 avait intercepté à trois reprises son avion de patrouille maritime U.S. P-8A Poseidon au-dessus de la Méditerranée et dans l’espace aérien international.

Les 4 et 5 mai marqueront encore pour bien longtemps la mémoire collective des Israéliens, si tant est qu'une telle mémoire existe : les 690 missiles tirés contre les colonies sionistes ont largement changé la donné et marqué l'émergence d'un bloc de la Résistance qui à la faveur des trahisons et des lâchetés cristallisées autour du Deal du siècle, semble avoir attirer à lui, toutes les forces vives du Moyen-Orient. De nouvelles révélations viennent de se faire sur ces 48 heures de bataille de la Résistance israélienne contre Israël. Interrogé par Qassam.ps, Abu Ma'az, commandant des Brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas a apporté de nouvelles précisions sur la puissance du feu palestinienne, manifestée début mai.

« La portée moyenne de nos missiles tirés contre les colonies israéliennes s'est nettement améliorée, un fait que mêmes les Israéliens ont reconnus à contre cœur.  Mais outre la portée de nos engins, l''intensité de nos tirs s'est amplifiée : les combattants palestiniens ont tiré des centaines de missiles à large charge explosive en moins de trentaine heures en direction de la Palestine occupée.  Et puis la riposte aux frappes israéliennes contre Gaza s'étendue sur un large rayon qui inclut la région stratégique de Beer-Sheva :  85 missiles se sont abattus sur Beer-Sheva tandis qu’Ashdod a été pris pour cible de 80 missiles. »

Pour la première fois depuis le premier sommet Kim/Trump, la Corée du Nord lance un sévère avertissement aux Etats-Unis : " Que les Américains ne mettent à l'épreuve la patience de Pyongyang". Cette mise en garde marque un tournant dans ce dossier alors que le président US et son entourage ne cessent de minimiser la crise ouverte entre Washington et Pyongyang. La Corée du Nord va-t-elle finir par surprendre l'administration US et par la désarmer totalement? 

Au seuil de l’anniversaire du sommet de Singapour qui s’est tenu entre Donald Trump et Kim Jong-un, la Corée du Nord a lancé, ce mardi 4 juin, une mise en garde contre les États-Unis. Pyongyang pointe du doigt Washington, car il exerce des pressions injustifiées et contre-productives. La déclaration finale du sommet du 12 juin 2018, qui entérine l’engagement des deux pays à faire une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne tout en garantissant la sécurité de la Corée du Nord, pourrait être compromise si Washington poursuit ses pressions sur Pyongyang pour renoncer unilatéralement à l’arme nucléaire », indique le texte, publié par l’agence de presse officielle nord-coréenne, KCNA.

 

La guerre de drone bat son plein à Hama. Alors que les forces de l'armée syrienne ont encerclé le mont de Kabani, principale base arrière de l'armée turque et de ses supplétifs pour lancer des attaques contre Lattaquié et la base russe de Hmeimim, l'armée syrienne a affirmé avoir violemment repoussé les appareils kamikazes des terroristes qui visaient l'aéroport militaire de Hama. 

Les drones ont été interceptés et détruits près de l’aéroport situé dans la localité de Job Ramla à Hama. Pour l’instant, aucun détail officiel n’a été publié mais cette attaque n'est pas la première. La DCA syrienne a promptement réagi à l'attaque qui n'est pas une première. 

Hama fait partie des dernières zones en Syrie où les supplétifs qaïdistes de l'armée turque et des Etats-Unis se battent contre l'armée syrienne. Il y a une semaine, l'avancée fulgurante de l'armée syrienne s'est soldée par la reprise de la localité stratégique de Kfar Naboudah. Après un cessez-le-feu de 48 heures rompu le long de l'axe Idlib-Hama, l'armée syrienne a donc repris son offensive dans ces régions du nord-ouest de la Syrie.

 

À peine quelques heures après le refus du Leader iranien de tout dialogue sous pression avec les Etats-Unis, Donald Trump a affirmé depuis Londres vouloir dialoguer avec le président iranien Hassan Rohani. Il n'a pas écarté non plus les risques d'une confrontation militaire avec l'Iran. Et pourtant ... Lundi, le commandant en chef du groupe aéronaval USS Lincoln a reconnu ne pas vouloir s'aventurer dans les eaux du golfe Persique et préférer éviter des "tensions inutiles". Rai al-Youm analyse ce refus d'engagement militaire de la part des Américains qui n'est peut-être pas si volontaire qu'il paraît. " Le Renseignement militaire américain a dû collecter des infos comme quoi les Iraniens sont capables de contrer une attaque maritime d'envergure et ce, pas seulement à l'aide de leurs missiles sol-mer dont la portée atteint les  350 miles (563 km)" écrit le journal.

« De nombreux experts l'ont dit et redit : la difficulté de la navigation en période de conflit et des manœuvres militaires au large des eaux du golfe Persique ainsi que le pouvoir dissuasif de l’Iran seraient les principales raisons pour lesquelles le porte-avions Abraham Lincoln a évité le détroit d'Hormuz, quitte à se maintenir à une distance d’environ 450 miles (724 km). Et pourtant, les alliés arabes de Washington s'attendaient impatiemment à ce que les navires de guerre américains soient stationnés dans le détroit d’Hormuz et que surtout, le porte-avions d’Abraham Lincoln rejoigne la cinquième Flotte de l’US Navy à Bahreïn. Alors pourquoi les décevoir? », a noté le journal.