تقي زاده

تقي زاده

Massoud Shajareh, président de la Commission islamique des droits de l'homme à Londres, a affirmé que le climat islamophobe dans les pays occidentaux venait d’une politique systématique et qu’il était le fruit d’une haine publique répandue en Occident.
Dans un entretien avec l’Agence iranienne de presse coranique (IQNA), sur l'islamophobie en Occident et les mécanismes permettant de faire face à cette situation, il a dit :  « Le phénomène est tellement répandu que personne ne peut le nier. Parfois, on dit que ces actes sont ceux de gens non instruits ou racistes, mais nos rapports et d’autres études ont montré que ce n’était pas le cas. Nous sommes arrivés à la conclusion que l'islamophobie a créé un climat de haine qui n'est pas réservé aux médias et aux individus.  »
 
Shajareh a ajouté : « Les politiciens et les médias encouragent l'islamophobie. Par exemple, une personne dans le métro de Londres, a eu un mauvais comportement vis-à-vis d’une femme musulmane, qui a été diffusé dans le monde entier. Lorsqu'elle a comparu devant un tribunal, elle a déclaré qu'elle avait honte en particulier vis-à-vis de ses amis musulmans. Nous avons même vu que cette haine s’est manifesté par des guerres et des meurtres. Par exemple, en Bosnie, quelqu’un a tué sa voisine et l'a violée alors qu’ils vivaient ensemble en paix jusque-là.  À mon avis, les politiciens doivent agir selon leur devoir et ne pas encourager cette atmosphère de haine. »
 
Il a souligné : « À l’heure actuelle, dans certains pays, le nombre d’islamophobes dépasse celui des musulmans. Lors des élections, nous constatons que les candidats utilisent la propagande islamophobe, ce qui conduit à un développement de l'islamophobie. Il faut arrêter cela et empêcher les médias d’exploiter cette question pour faire plus de ventes. Ces deux dernières années, l'UE avait prévu l’élaboration d’un mécanisme de prévention de l'islamophobie dans huit pays européens.»
 
Le président de la Commission islamique des droits de l'homme à Londres a expliqué : « La Commission islamique des droits de l'homme, et l'Université de Leeds étaient chargées d'une enquête dans trois pays, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France, dont le rapport est prêt depuis plusieurs mois. Nous avons proposé des moyens aux médias, aux politiciens et aux militants pour les aider à transformer ce climat de haine en atmosphère positive. Nous pouvons même commencer ces actions dans les écoles, pour que la prochaine génération n’ait pas ce genre de problèmes. Parfois, ces actions islamophobes sont menées par des individus et des institutions, et parfois par des institutions gouvernementales, avec une planification et une publicité étendues. »
 
« Au cours des 40 dernières années, a-t-il dit, l’Occident a compris que l’islam était une barrière à ses intérêts coloniaux et devait être éliminé. Comme cela n’est pas possible, ils cherchent à transformer l’islam de l’intérieur, et selon les mots de l’imam Khomeiny, encouragent « l’islam américain » ou selon le guide suprême, le « chiisme britannique ».  Dans les pays occidentaux, des groupes de réflexion ont été formés, qui visent les femmes et les enfants dès l’âge de 4 ans, pour que dans les 10 et 20 prochaines années, l'islam militant n'existe plus et leur devienne acceptable. Un musulman qui accepte le sionisme et l'homosexualité, peut devenir maire de Londres (Sadeq Khan) qui est présenté comme modèle et encourage les festivals homosexuels.  Sadegh Khan avait promis avant les élections, qu'il organiserait le 70ème anniversaire de la création du régime sioniste à Londres. »
 
« La raison du soutien de l’Angleterre aux groupes terroristes et à l’Arabie saoudite est que l'argent de la vente des armes revient à des individus occupant des postes sensibles. Par exemple, pendant la guerre entre l'Iran et l'Irak, le fils de Margaret Thatcher (Premier ministre de l’époque) fournissait des armes à l’Irak. Les familles et les proches des représentants du pouvoir en Occident, se livrent au commerce des armes. L'une des responsabilités de la Commission des droits de l'homme est la divulgation de ces faits et l’information par exemple, sur les meurtres perpétrés au Yémen par la coalition arabe, où un million d'enfants yéménites pourraient être tués l'année prochaine », a-t-il dit. 
La mosquée d’Al-Aqsa connaît depuis dimanche matin des incursions d’environ 334 colons du côté de la porte des Maghrébins, sous haute escorte des unités spéciales des forces d’occupation israéliennes, rapporte l’Agence palestinienne de presse (WAFA).
Ces incursions viennent en réponse aux appels lancés par les organisations israéliennes du présumé temple pour profaner la mosquée d’Al-Aqsa à l’occasion du début de l’une des fêtes juives, ajoute la même source.
 
La nuit dernière, des groupes de colons extrémistes ont pratiqué du vandalisme dans la vieille ville d’Al Qods occupée et dans des quartiers de Silwan, au sud de la mosquée d’Al-Aqsa, avant de renouveler dimanche matin leurs incursions dans la mosquée sainte après sa fermeture pendant l’Aid Al-Fitr.
 
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a dénoncé les violations israéliennes contre la mosquée d’Al-Aqsa et la ville sainte d’Al Qods, mettant en garde contre les répercussions « dangereuses » de l’escalade de ces incursions.
 
Le ministère a souligné dans un communiqué publié dimanche que les autorités israéliennes « exploitent les occasions politiques et les fêtes religieuses afin de mettre en oeuvre leurs objectifs coloniaux expansionnistes dans les territoires palestiniens et d’encourager la profanation de la mosquée d’Al-Aqsa ».
 
De son côté, le ministère palestinien des Waqfs et des Affaires religieuses a condamné les incursions des colons israéliens dans la mosquée d’Al-Aqsa, demandant à la communauté internationale et aux organisations des droits de l’Homme de mettre fin à ces violations qui touchent le caractère saint de la mosquée.

S’exprimant lors de la réunion stratégique du ministère de la Défense, le ministre iranien de la Défense Amir Hatami a déclaré : « Les ennemis de l’Iran, notamment les États-Unis et les sionistes, profitent de tout incident dans la région, dont l’explosion de quelques pétroliers dans le port émirati de Fujaïrah, pour proférer des accusations et lancer des campagnes d’intoxication contre l’Iran. »

Le ministre iranien a souligné que l’insécurité, l’instabilité et les troubles dans la région seraient au profit du régime sioniste et des Américains, car « ils cherchent à propager l’iranophobie, à piller et à détruire les richesses des pays de la région et à engendrer des tensions pour ainsi faire oublier la principale question du monde musulman, à savoir la noble Qods ».  

Le ministre iranien de la Défense, le général Amir Hatami. ©Jamaran.ir

Réagissant aux allégations US selon lesquelles Washington serait prêt à des négociations directes sans condition préalable avec Téhéran, le ministre a affirmé : « Ces propos des autorités de la Maison-Blanche sont mensongers, démagogiques et sournois, puisqu’elles nous ont déjà imposé des dizaines de conditions et préconditions unilatérales et illégales et qu’elles nous ont infligé une guerre économique, ont durci les sanctions et augmenté les pressions politiques à notre encontre et qu’elles n’ont ménagé aucun effort pour porter atteinte à la RII. »

Le général Hatami a déclaré que « les capacités militaires et défensives du pays sont l’un des plus importants axes de la stratégie militaire de la RII face aux menaces ».

« Dans la conjoncture complexe actuelle, le ministère de la Défense, en tant que responsable du soutien logistique des forces armées, cherche à améliorer la force de dissuasion défensive du pays et à faire face à la démonstration de force des Américains dans la région », a-t-il indiqué.

En allusion à la présence de navires et de chasseurs américains dans la région, le ministre iranien de la Défense a affirmé que la grande puissance défensive et offensive de la République islamique d’Iran empêchera toute agression militaire des ennemis, car ces derniers craignent toute éventuelle guerre ou confrontation avec l’Iran.

L'émissaire américain attendu mercredi à Téhéran, Abe Shinzo saura-t-il écarter le risque de guerre ? le site americain Military Times se met en tout cas à imaginer le scénario d'une confrontation militaire: « Peu importe qui tirera le premier, difficile de prévoir l'issue. La défense côtière iranienne transformera très probablement l’ensemble du golfe Persique en une zone interdite à la navigation  des navires de guerre américains ».

 

Les déclarations du secrétaire général du Hezbollah concernant la construction d’usines de missiles de précision ont mis en émoi et inquiété les services de renseignement du régime israélien.

Il n’est pas surprenant qu’Israël s’inquiète après les propos de Seyyed Hassan Nasrallah sur les missiles de précision du Hezbollah, d’autant plus que ses craintes sont montées d’un cran après les allusions à la construction d’usines de missiles de précision en riposte à la poursuite des pressions des États-Unis. Il n’est pas non plus surprenant que ce soit le chef du renseignement militaire israélien, le général Tamir Hyman, qui annonce l’état de désarroi dans lequel se trouve le régime de Tel-Aviv.

« Actuellement, notre compréhension des capacités des missiles du Hezbollah n’est pas exacte », avait-il dit.

 En effet, les propos de Seyyed Hassan Nasrallah sur les capacités du Hezbollah à construire des usines de missiles de précision ont porté un coup direct au service du renseignement militaire d’Israël, qui cherche à faire un inventaire des objectifs et capacités de l’ennemi. Il semblerait que tout le personnel du commandement du renseignement militaire d’Israël ait eu le sentiment d’avoir reçu une gifle de la part de Nasrallah.

Les déclarations du général Hyman ont montré qu’après avoir fait une évaluation du discours du secrétaire général du Hezbollah, le renseignement militaire d’Israël cherche à trouver les moyens de réagir aux messages contenus dans le discours de Nasrallah à l’occasion de la Journée de Qods.

Selon Bloomberg, Michael Mulroy, sous-secrétaire américain à la Défense, a mis en garde la Syrie contre l’utilisation d’armes chimiques par Damas.

« Les États-Unis et leurs alliés réagiront rapidement et de manière appropriée à cette action éventuelle de la Syrie », a affirmé Michael Mulroy.

Chaque fois que l’armée syrienne resserre l’étau autour des groupes terroristes en Syrie, les pays occidentaux sortent la carte des accusations d’attaque chimique, des pertes humaines et autres prétextes pour endiguer la lutte antiterroriste menée par le gouvernement de Damas.

Il convient de noter que le 7 avril 2017, en pleine nuit, l’armée américaine a lancé 59 missiles de croisière Tomahawk contre la base aérienne d’al-Chaayrate, dans la province de Homs, au centre de la Syrie.

En Irak, une personne a trouvé la mort et trois autres ont été blessées lors de deux explosions à Tikrit dans la province de Salaheddine.

Des sources irakiennes ont fait part de la mort d’au moins deux personnes lors d’une double explosion terroriste dans la province de Salaheddine.

Dans la province de Kirkouk, deux bombes ont explosé tuant deux civils et en blessant trois autres.

La première bombe a visé les forces de la police fédérale dans le village d’al-Saadouniyeh, tuant une personne et en blessant deux autres. Une autre bombe a explosé dans le village d’al-Asrya, tuant une personne et blessant un policier.

« Une attaque des terroristes daechistes contre un village dans la province de Diyala, dans l’est de l’Irak, a été repoussée », ont annoncé des sources irakiennes.

« Les combattants de la 110e brigade des Hachd al-Chaabi dans la province de Diyala ont repoussé l’attaque de Daech contre le village de Bani Kaab près de la localité d’al-Saadiya, dans le nord de cette province.

Le commandement de la police fédérale a fait part dans un communiqué de la découverte de deux bombes dans la province de Diyala et de l’arrestation d’un terroriste recherché ces deux derniers jours.

La Russie a qualifié de ridicules les rumeurs sur un compromis avec les États-Unis sur le retrait de l’Iran de Syrie.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dit que l’Iran et les États-Unis n’ont pas besoin d’intermédiaire pour engager le dialogue. « Les rumeurs selon lesquelles les États-Unis et Israël seraient tombés d’accord avec la Russie sur le retrait de l’Iran de Syrie sont ridicules », a affirmé Maria Zakharova.

« Selon ces rumeurs ridicules et insensées, Washington et Tel-Aviv auraient proposé à la Russie de reconnaître le gouvernement syrien, présidé par Bachar al-Assad, en contrepartie du retrait de l’Iran de Syrie », a affirmé à la chaîne al-Jazeera la porte-parole de la diplomatie russe.

La semaine dernière, les médias israéliens et saoudiens ont alimenté ces bruits de couloir, en prétendant que les États-Unis et Israël avaient fait des propositions à la Russie en contrepartie d’un départ de l’Iran du territoire syrien.

« Un dialogue entre l’Iran et les États-Unis nécessite une volonté politique de leur part. Les deux pays sont capables de nouer le dialogue sans aucun intermédiaire », a-t-elle précisé.  

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a également annoncé que son pays était prêt à apaiser les tensions dans la région en faisant jouer ses relations avec les pays riverains du golfe Persique.

Ces derniers mois, après que les États-Unis eurent commencé à multiplier leurs menaces en envoyant un porte-avions dans la région, les tensions sont montées d’un cran entre Washington et Téhéran, et certains pays ont tenté d’intervenir afin de calmer la situation.

Simultanément, les médias saoudiens et israéliens ont prétendu la semaine dernière que les États-Unis et le régime de Tel-Aviv auraient fait des propositions à Moscou en contrepartie d’un retrait de l’Iran de Syrie.

Selon le rapport d’Asharq al-Awsat, les États-Unis sont prêts à reconnaître Bachar al-Assad en tant que président légitime de la Syrie si la Russie parvient à mettre fin à l’influence iranienne en Syrie.

Le quotidien Asharq al-Awsat a également rapporté que des délégations israélienne, américaine et russe devraient se réunir secrètement en juin pour débattre de la question.

Le vendredi 7 juin, le Trésor américain a annoncé avoir imposé de nouvelles sanctions à l’industrie pétrochimique iranienne, notamment à son plus grand holding pétrochimique, en les accusant de soutenir financièrement le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).

Les nouvelles sanctions ciblent la Compagnie des industries pétrochimiques du golfe Persique (PGPIC) ainsi que son réseau de 39 filiales et agents de vente établis à l’étranger, a indiqué le Trésor américain dans un communiqué. Selon ce dernier, la PGPIC et son réseau de filiales représentent 40 % de la capacité de production pétrochimique totale de l’Iran et sont responsables de 50 % des exportations pétrochimiques totales de l’Iran.

Au cours de ces dernières semaines, Washington a accru la pression exercée sur Téhéran avec une série de sanctions et de menaces militaires. Les autorités iraniennes ont souligné que Téhéran ne participerait pas à des négociations tant que Washington ne cesserait pas d’exercer des pressions sur lui.

Jafar Rabiee, directeur général du holding pétrochimique du golfe Persique, a déclaré en réponse aux nouvelles sanctions de Washington que « malgré tout, nous continuerons nos activités ».

« Dans la conjoncture actuelle, nous sommes confrontées à une guerre économique et les sanctions sont une des armes de la partie adverse. Or nous devons avancer calmement et contenir nos émotions pour ne pas avantager l’adversaire », a-t-il fait remarquer.

Mise en place d’un groupe de travail pour contrer les sanctions visant l’industrie pétrochimique

« À notre avis, l’industrie pétrochimique n’est pas sensible aux sanctions et a une grande résistance. Néanmoins, nous devons nous préparer à toute situation », a déclaré Behzad Mohammadi, directeur général de la Société nationale iranienne de la pétrochimie (NIPC).

« Le commerce des produits pétrochimiques est différent de celui du pétrole. Les règles qui régissent leurs exportations sont différentes. Dans le secteur pétrochimique, il y a au moins 350 types de produits qui sont exportés vers des centaines d’acheteurs et des dizaines de destinations. Par conséquent, c’est un secteur flexible. Les moyens de transport de ces produits sont divers, ils peuvent être terrestres et maritimes. En fait, la diversité des produits et des clients empêche tout régime de sanction. Pourtant, nous avons créé un groupe de travail sur les sanctions en collaboration avec le holding des exportations », a expliqué M. Mohammadi.

Le marketing avant la production

Fariborz Karimayi, vice-président de l’Association des employeurs iraniens de l’industrie pétrochimique, a déclaré dans un entretien avec Tasnim News que, selon la logique commerciale, tous les producteurs pétrochimiques dans le monde pensent à l’étude du marché avant leurs productions.

« Étant donné que le niveau élevé de la production pétrochimique en Iran que, depuis de nombreuses années, certains producteurs de produits pétrochimiques sont dépendants de la production iranienne, je ne pense pas que notre industrie puisse être sanctionnée si simplement. Dans le secteur pétrochimique, pour le producteur, changer de fournisseur n’est pas chose aisée. Les produits pétrochimiques sont des produits de valeur, c’est-à-dire que ce sont des produits qui suivent un long processus de transformation requérant les plus hautes technologies. Ce ne sont pas des réserves minérales dont la matière première proviendrait d’une mine », a-t-il indiqué.

Difficile de sanctionner les produits pétrochimiques pour les États-Unis

M. Karimayi ajoute que « dans le secteur de la raffinerie, il est impossible de changer aussi facilement la source d’approvisionnement en pétrole brut et d’imposer de nombreux coûts à l’industrie ».

« Si vous obligez à un client de produits pétrochimiques de changer de fournisseur, vous lui imposez de nouvelles dépenses. Il vous faut lui présenter des producteurs qui puissent compenser la production pétrochimique iranienne, ce qui représente des millions de dollars, voire des milliards de dollars d’investissements dans ce secteur. »

 

Le représentant spécial américain pour l’Iran, Brian Hook, a déclaré que les autorités iraniennes avaient recours à des mensonges et à des tromperies pour créer « une fausse impression de leurs activités et de leurs véritables intentions ». Selon Hook, l’Iran cherche à « convaincre et tromper » les gens qu’ils « sont du bon côté et que les États-Unis sont l’agresseur ».

Le représentant spécial s’est appuyé sur « de nombreux précédents historiques » pour justifier son point de vue.

« L’Iran a retouché des images de lancements de missiles pour faire croire que sa capacité balistique s’est renforcée. Il a également retouché l’image d’un avion obsolète en vue de le faire passer pour un avion de chasse furtif », a-t-il déclaré dans une vidéo.

Le représentant spécial semble faire référence au rapport publié en 2008 par le New York Times, qui alléguait qu’une image d’un essai de tir de missile publiée par le journal iranien Sepah News contenait un missile supplémentaire.