
تقي زاده
A Pékin, le MAE syrien dénonce le terrorisme
En visite en Chine, le ministre syrien des Affaires étrangères a fait part du souhait de Damas de prendre part activement à l’initiative « la Ceinture et la Route » et de poursuivre ses bonnes relations avec Pékin. Lors de sa rencontre avec le vice-président chinois, Wang Qishan, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a remercié Pékin pour son soutien au gouvernement et ses aides humanitaires au peuple syrien. Mais cette aide risque d'aller au-delà de l'humanitaire. A Idlib, des milliers de terroristes d'origine chinoise se battent avec férocité contre l'armée syrienne et ses alliés. Quelque 18 000 terroristes qaïdistes d'origine chinoise seraient engagés dans ces combats à titre de supplétifs de l'armée turque, et ils font partie des mercenaires les plus coriaces. Basés dans le village Zanbaki sur les frontières avec la Turquie, ces qaïdistes qui parlent turc et pas chinois refusent catégoriquement de regagner la Chine. La Chine restera-t-elle indifférente face à ce phénomène?
« Le développement des relations avec la Chine est la priorité diplomatique de Damas qui attache une importance particulière à ses relations avec Pékin et dans tous les domaines », a affirmé Mouallem lors d'un point de presse conjoint avec son homologue chinois. Il a fait savoir que la Syrie et la Chine se tiennent aujourd’hui dans le même camp face aux sanctions économiques imposées par les États-Unis aux peuples des deux pays.
Riyad a-t-il peur d'être dénoncé par Le Caire?
L’Iran et l’Égypte sont en contact au sujet des évolutions au Moyen-Orient, notamment après l’incident des pétroliers en mer d’Oman.
De hauts responsables égyptiens ont confié au site d’information Al-Araby Al-Jadeed que Le Caire venait d’établir un canal de communication pour contacter Téhéran, notamment après les récents événements dans la région.
« La semaine dernière, un groupe de responsables iraniens se sont rendus au Caire, où ils ont rencontré des responsables du Service de renseignement général égyptien. Les diplomates iraniens et égyptiens se sont penchés sur la situation dans le golfe Persique, les récentes attaques visant des pétroliers en mer d’Oman, l’explosion de pétroliers saoudiens au Fujaïrah, la situation à Gaza et au Yémen et les attaques d’Ansarallah visant les aéroports d’Abha et de Najran », a-t-on appris d’Al-Araby Al-Jadeed.
« Les hommes d’État égyptiens pensent qu’il est peu probable que l’Iran soit impliqué dans la récente attaque en mer d’Oman, mais ils accusent les Iraniens d’avoir été derrière les frappes d’Ansarallah contre les aéroports saoudiens », indique Al-Araby Al-Jadeed.
Les mêmes sources égyptiennes ont ajouté que le dossier de Gaza dominait les discussions entre Le Caire et Téhéran puisque l’Égypte était en charge de la médiation entre les groupes palestiniens et le régime israélien pour un cessez-le-feu à Gaza.
Elles réaffirment que les contacts entre l’Égypte et l’Iran sont au niveau sécuritaire et non pas diplomatique. « C’est pourquoi ces contacts ne signifient pas la reprise des relations politiques entre Le Caire et Téhéran », précisent-elles.
Al-Nujaba : "Trump sera enterré sur sa "colline" dans le Golan occupé!"
Ce mardi, les agences de presse israéliennes ont fait état des sirènes qui auraient retenti en Galilée. ElNashra a même évoqué la colonie israélienne de Dishon qui aurait été l'épicent de cet avertissement. Le porte-parole de l'armée israélienne a plus tard parlé d'une fausse alerte. N'empêche que le Nord d'Israël comme son Sud traversent une période de forte turbulence, les colons se sentant constamment exposés aux "possibles frappes " à venir. Netanyahu a beau baptisé une colonie au Golan du nom de Trump, la situation est autrement périlleuse pour le régime israélien. Alors qu'Israël compte sur la Russie pour mettre la Résistance à la porte de la Syrie, pour pouvoir s'accaparer facilement des contrées arabes entières, la Résistance irakienne vient de se rappeler à la bonne mémoire d'Israël.
Coopération Iran-Russie tourne à plein régime
En marge de la quinzième réunion de la Commission mixte de coopérations économiques et commerciales Iran-Russie, les deux partenaires, sanctionnés par les États-Unis, viennent de conclure un nouvel accord en matière énergétique.
À l’issu de la troisième réunion du groupe de travail sur l’énergie (Energy Working Group) tenue le lundi 17 juin à Téhéran, l’Iran et la Russie ont en effet signé un protocole d’accord en matière énergétique. Le texte a été signé par Amir Hossein Zamaninia, vice-ministre iranien du Pétrole chargé des Affaires internationales et du Commerce et co-signé par Anatoly Yanovsky, vice-ministre russe de l'énergie.
L’accord du siècle pourrait être reporté
De nouvelles images publiées par les "cinéastes" du Pentagone accusant l'Iran
"Le problème est que le Pentagone a changé de rôle : "au lieu d'attaquer les assaillants iraniens, il tourne des filmes et publie des photos; comme s'il s'agissait des séquences d'un filme hollywoodien à projeter", disait un expert américain en allusion à la première video publiée par le Pentagone à l'aide de quoi les États-Unis ont tenté d'accuser le CGRI d'avoir miné l'un des deux pétroliers attaqués le 13 juin en mer d'Oman. Cité par Reuters, le département à la défense qui annonce ce mardi le déploiement 1000 marines supplémentaires dans le golfe Persique, refait le coup de la "vidéo" mais cette fois, à l'appui de trois photos. L'ennui est que les photos sont aussi granuleuses que la vidéo déjà publiée: aucun expert – même s’il connaît très bien ces mines – ne touchent à des munitions non explosées sans prendre, au préalable, la précaution de déjouer lentement et attentivement tous les éventuels pièges et de se prémunir contre un éventuel déclenchement à distance.
Source : le Pentagone
Depuis le vendredi 14 juin, date à laquelle les officiers américains ont clairement accusé l'Iran d'implication dans la double attaque dans la mer d'Oman, ce consensus qu'ils cherchent à créer contre l'Iran se fond comme de la neige sous le soleil : même l'Europe connue pour son suivisme aveugle envers Washington a du mal à emboîter le pas à la Maison Blanche. Après la Russie qui refuse de changer quoi que ce soit dans sa configuration navale en mer d'Oman et dans le golfe Persique pour cause de refus de croire aux sornettes américaines, Pékin vient aussi d'appeler, tout comme l'Iran, à une enquête détaillée sur la double attaque du 13 juin.
Iran est le garant de la sécurité du golfe Persique
Dévoilant une cuisante cyber-défaite subie par les Américains, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique d’Iran, a déclaré que l’Iran est le garant de la sécurité du golfe Persique et du détroit d’Hormuz ajoutant que les États-Unis, source majeure de crise et d’insécurité dans la région devraient mettre fin à leur présence dans notre région.
« Nous avons à maintes reprises souligné que nous sommes le garant de la sécurité du golfe Persique et du détroit d’Hormuz. Nous continuons à mettre l’accent sur notre position de principe sur la nécessité de mettre fin à la présence des troupes américaines, sources de crise et d’insécurité, dans différentes régions », a annoncé Ali Chamkhani.
« En tant qu’acteurs principaux d’insécurité, les États-Unis ne sont pas les mieux placés pour s’exprimer au sujet de la sécurité des peuples et des États de la région. Les Américains n’ont jamais cherché à établir la sécurité et la stabilité dans le Moyen-Orient », a-t-il expliqué.
Pétroliers attaqués : " l'Iran n'a pas besoin de cacher quoi que ce soit" (Général Baqeri)
Toute exportation de pétrole via le golfe Persique sera suspendue le jour où nous le déciderons, a déclaré le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Le général de division, Mohammad Baqeri, chef d'état-major des forces armées iraniennes, a fait ces remarques lundi en réaction aux accusations récentes portées à l’encontre de l'Iran.
« La République islamique d’Iran est aujourd’hui confrontée à des ennemis pervers et tricheurs tels que les États-Unis qui mènent une dangereuse stratégie intensifiant d’un côté les pressions sur l’Iran et de l’autre prônant le dialogue avec le pays », a-t-il indiqué.
Le général iranien a rejeté les accusations selon lesquelles Téhéran serait à l’origine des attaques des deux pétroliers dans la mer d’Oman, soulignant que l'Iran était suffisamment courageux pour accepter la responsabilité de ses actes.
L'Iran annonce avoir accéléré la production de l'uranium enrichi à 3.67%
L'ultimatum "nucléaire" iranien, lancé au mois d'avril, s'approche de sa fin sans que l'Europe puisse franchir le moindre pas pour sauver ce qu'il en reste. Mercredi dernier le ministre allemand des A.E. s'est rendu à Téhéran évoquer avec les autorités iraniennes le mécanisme européen anti-sanction dit Instex, mais au lieu d'avancer des propositions concrètes, il n'a fait en plein Téhéran que l'éloge d'Israël! C'est dire dans quel état se trouve désormais l'Europe politique à qui l'ami américain a lourdement payer le prix d'avoir cherché à vivre des moments d'indépendance et de souveraineté à travers l'accord nucléaire iranien. Pourtant l'Iran n'a cessé de tendre la perche à l'Europe. En fixant un ultimatum de 60 jours et des étapes pour une réduction de ses engagements au titre de l'accord, Téhéran espérait aider l'Europe à sortir de sa torpeur mais rien de tel ne s'est produit. L'Europe de vexer l'Amérique et elle a tellement peur qu'elle se met à menacer l'Iran, à vouloir punir la victime au lieu de s'en prendre au bourreau. Et bien la réaction iranienne vient d'entrer dans sa seconde phase.
Hama: Jaych al-Ezzah aurait attaqué une base des forces russes
Malgré le cessez-le-feu mis en vigueur dans les zones de désescalade en Syrie, le groupe terroriste Jaych al-Ezzah a tiré, ce dimanche 16 juin, des roquettes sur une « base russe » près de la ville d’al-Kabariyah, dans le nord de Hama.