
تقي زاده
L’envoi d’un nouveau navire de guerre US dans la région
Dans un contexte de tensions accrues avec l’Iran, la marine américaine a annoncé qu'un nouveau navire de guerre américain était arrivé au Moyen-Orient.
Selon la déclaration de ce lundi 24 juin de l’US Navy, le navire d'assaut amphibie USS Boxer, le navire de transport de transport amphibie USS John P. Murtha et l’engin de débarquement amphibie rapide USS Harpers Ferry ship sont arrivés sur la zone de responsabilité de la 5e flotte, sans pourtant donner de précision sur leur localisation.
La 5e flotte américaine se situe dans la base navale des États-Unis à Bahreïn, avec pour mission de superviser la présence des forces maritimes dans le golfe Persique ainsi que dans les eaux environnant le Moyen-Orient.
L’USS Boxer est équipé de la 11e unité expéditionnaire de la marine et d'un escadron d'hélicoptères de combat. Il venait de l'océan Indien après avoir quitté San Diego le 1er mai. Le groupe des Boxers remplace celui de l'USS Kearsarge.
Le porte-avions américain USS Abraham Lincoln et les navires qui l'accompagnent se trouvent dans la région.
La Maison-Blanche s’est précipitée vers la région pour ce qu'elle décrit comme message aux "prétendues menaces" de l'Iran.
Israël: la Russie trahira-t-elle l’Iran?
La courte conférence de presse conjointe à laquelle ont participé le secrétaire du conseil de la sécurité nationale de la Russie, Nikolaï Patrouchev et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, en marge des négociations prévues à Qods occupée, était marquée par une évidente différence de point de vue au sujet de l’Iran.
Celui qui a commencé la conférence de presse était le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a répété bien évidemment ses allégations sans fondement contre la RII, avant de prétendre que le régime israélien « prendrait des mesures nécessaires pour empêcher la présence des forces iraniennes aux frontières d’Israël ».
De son côté, Nikolaï Patrouchev qui dirige le Comité national antiterroriste et le Service fédéral de sécurité nationale de la Russie, a affirmé que les entretiens avec des responsables israéliens étaient focalisés sur les dossiers régionaux, dont notamment la Syrie.
Alors que Netanyahu avait précédemment annoncé que l’Iran serait au centre de ses entretiens avec ce haut responsable russe, ce dernier a tenu à dire que la Syrie était à l’ordre du jour de leur rencontre.
Poutine a surpris l’armée russe en ordonnant un exercice militaire dès l'aube !
L'armée russe a lancé un exercice de grande envergure pour simuler une réponse aux menaces potentielles à sa sécurité en Asie centrale.
En effet, aujourd’hui, lundi, 24 juin 2019, le président russe, Vladimir Poutine a ordonné de façon surprise à l’armée un exercice militaire de grande envergure.
Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a quant à lui annoncé lors d’une réunion avec les commandants des forces armées : « Depuis 6 h du matin, heure de Moscou, juste après l’ordre du président Poutine, toutes les unités militaires dans la partie centrale de la Russie ainsi que les unités des secteurs fédéraux du sud et de l’est du pays et quelques unités de la fore aérospatiale et des avions à longue portée se sont mis en état d’alerte ».
Choïgou a ajouté que cet exercice de cinq jours allait permettre de « vérifier la capacité des forces armées à assurer la sécurité de la Russie dans la région de l'Asie centrale, face à de graves menaces terroristes. »
Selon le ministre russe, les unités militaires vont intensifier la protection des centres étatiques et militaires d’importance ainsi que celle des systèmes de défense antimissile.
Les responsables russes ont en effet exprimé récemment leurs inquiétudes face à la propagation possible de terroristes dans les anciens États soviétiques d'Asie centrale.
La Russie a un contingent militaire au Tadjikistan, qui borde l’Afghanistan et une base aérienne au Kirghizistan.
Choïgou a rappelé que ces manœuvres qui se dérouleront sur 35 champs militaires situés au centre du pays permettront donc de vérifier la capacité des troupes russes à repousser les menaces terroristes et à protéger les installations du pays.
RQ-4 abattu : l'Iran a démontré sa haute capacité militaire
« La destruction du Global Hawk américain est le signe des hautes capacités militaires iraniennes. » Selon l’expert militaire russe, Alexander Kniazev, la violation de l’espace aérien iranien par le drone d’espionnage américain fait partie des innombrables complots tramés par les États-Unis, un complot auquel les forces armées iraniennes ont donné une riposte légitime et adéquate.
Dans une interview avec l’agence de presse Fars News, Alexander Kniazev a qualifié de « parfaitement logique » la prise de position du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Toute inaction de l’Iran envers cette agression américaine aurait pu transmettre un message en ce sens que les États-Unis pourront encore poursuivre leurs conspirations, estime l’expert militaire russe.
« En frappant le drone-espion américain, les forces armées iraniennes ont fait preuve d’une très haute capacité militaire, montrant en plus que l’Iran n’hésitera pas à riposter, dans le cadre des principes internationaux, à la moindre tentative d’atteinte à son indépendance et son droit à la souveraineté. »
L’Iran ne cherche pas la montée de tensions
« L’Iran réfère tous ceux qui cherchent des solutions pour régler ces questions à la racine des tensions et à la cause de ces problèmes ; la raison est la mauvaise promesse et le terrorisme économique de Washington contre Téhéran », a ajouté M. Moussavi.
Le diplomate iranien a qualifié de honteux la tenue de la Conférence de Manama à Bahreïn.
M. Moussavi a réitéré que vendre les causes et les droits des Palestiniens sous les titres comme « la paix contre l’argent » n’aboutiront à rien.
Réagissant sur le voyage du Premier-ministre japonais, Shinzō Abe, en Iran et les récents propos des autorités américaines à ce sujet, le porte-parole iranien a évoqué que M. Abe n’avait pas un message écrit pour l’Iran, le message était oral. « Les japonais demandaient la baisse des tensions dans la région et ne veulent aucunes tensions dans cette importante zone », a-t-il précisé.
Se référant aux informations publiées de la part des médias occidentaux sur le voyage du conseiller diplomatique du président français Emanuel Macron à Téhéran et la revendication de certains média sur le fait que le conseiller avait un message de la part de Paris pour Téhéran, M. Moussavi a expliqué que « la visite de ce responsable français à Téhéran a été faite. Il est venu en Iran et a eu des rencontres avec certaines autorités iraniennes. Je ne peux pas dire que ces rencontres étaient très bien mais elles étaient bonnes. Des propos ont été échangés, certains étaient différents. Ces discussions étaient au sujet des questions régionales et sur le Plan global d’action conjoint (PGAC). Le côté français a évoqué ses points de vue et le côté iranien en les entendant, en a répondus ».
Au sujet du Sommet de l’Iran, de l’Azerbaïdjan et de la Russie à Moscou en mois d’août et que Téhéran veut à quel degré utiliser ces mécanismes afin de résoudre la question des sanctions et les pressions de Washington, M. Moussavi a précisé que ces rencontres qui ont été cité plus haut auront lieu mais la date exacte n’est pas encore fixée.
La Palestine n’est pas à vendre
Hanane Achrawi, membre du comité exécutif de l’OLP, a déclaré que les promesses du mari d’Ivanka Trump étaient «abstraites», rappelant qu’une résolution du conflit ne pourrait se faire qu’à travers une solution politique. De son côté, le Hamas, s’est contenté de préciser, par la voix d'un porte-parole, Ismail Rudwan, cité par Reuters : «La Palestine n’est pas à vendre».
Des drones yéménites attaquent les aéroports d'Abha et de Jizan en Arabie Saoudite
Les forces aériennes de l'armée yéménite et le mouvement populaire Ansarollah ont attaqué à l'aide de drones les aéroports d'Abha et de Jizan, situés en Arabie saoudite.
Avec des drones, du modèle Qasef-2K, les forces yéménites ont lancé des attaques sur l'aéroport international d'Abha, situé dans la ville du même nom, capitale de la province frontalière d'Asir (sud-est de l'Arabie saoudite), et de de la province de Jizan, au sud-est du royaume arabe, selon le réseau yéménite Al-Masirah.
Le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yahya Sari, a confirmé ces attaques et ajouté que la première opération visait très précisément les terminaux aériens, les cibles militaires importantes et l'aéroport comme des sites militaires blancs à l’aéroport d’Abha et il était si efficace qu’il interrompait la navigation aérienne.
Dans ce même contexte, le porte-parole a déclaré que ces attaques constituaient une mesure réciproque contre Riyad et ses alliés, qui continuent de bombarder des zones civiles du pays le plus pauvre du monde arabe. En fait, au cours des dernières 48 heures, des avions saoudiens ont mené 30 attaques qui ont fait un bilan de victimes civiles, a-t-il ajouté.
Le général Sari a souligné que si la monarchie arabe poursuivait son agression et son siège contre le Yémen, elle devait attendre "des opérations plus pénibles" de la part des forces yéménites.
Plus tôt dimanche, les forces yéménites et le mouvement du peuple Ansarollah avaient abattu un drone espion en provenance d’Arabie saoudite dans la région saoudienne de Najran (sud), empêchant ainsi l’appareil "hostile" de pénétrer dans le territoire yéménite.
Ces opérations yéménites contre les positions militaires de l’Arabie saoudite et ses mercenaires sont une réponse au bombardement brutal perpétré par Riyad et ses alliés contre le Yémen depuis plus de quatre ans.
La campagne de bombardement saoudienne, lancée depuis 2015, a fait des milliers de morts. Les Nations Unies calculent que, si la guerre ne s'arrête pas, le nombre de morts atteindra 500 000 en 2020.
Cyberattaque US contre l’Iran : nouveau bluff de la Maison-Blanche
Les fuites reprises par certaines sources d’information affirment qu’une importante bataille cybernétique aurait précédé la destruction du drone espion US le jeudi 20 juin dans le ciel de l’Iran. Largement remise en cause pour son refus de riposter, l’administration US cherche, presse écrite à l’appui, à ne pas perdre la face.
Un haut responsable américain reconnaît ainsi qu’il est probable que le drone Global Hawk américain ait été frappé après être entré dans l’espace aérien iranien, et en même temps, les journaux américains Washington Post et New York Times ainsi que l’agence Associated Press, prétendent que les États-Unis ont mené le 20 juin au soir une cyberattaque contre le « système électronique de contrôle et de commandement de missiles iraniens ». Des responsables officiels des deux côtés n’ont pas réagi pour le moment à cette nouvelle ; mais il paraît que la publication de ces informations s’inscrit dans le cadre du tapage médiatique occidental pour justifier la décision du président US, Donald Trump, de ne pas mener des attaques chirurgicales — comme le disent les médias mainstream — contre la RII.
DCA : l’Irak souhaite développer sa coopération avec l’Iran
L’Irak souhaite développer sa coopération avec l’Iran en matière de défense aérienne après la destruction d’un drone américain par le Corps des gardiens de la Révolution islamique.
L’Irak s’est dit prêt à approfondir sa coopération avec l’Iran voisin dans le domaine de la défense aérienne, quelques jours après que Téhéran eut réussi à contrecarrer une mission d’espionnage américaine en abattant un drone de surveillance sophistiqué au-dessus des eaux territoriales iraniennes.
Le commandant en chef adjoint de l’armée irakienne, Tariq Abbas Ibrahim Abdul Hossein, a fait cette proposition lors d’une rencontre, ce dimanche 23 juin, avec le commandant de la force de défense aérienne de l’armée iranienne, le général de brigade Alireza Sabahi-Fard.
Tariq Abbas Ibrahim Abdul Hossein a évoqué les capacités avancées de la République islamique d’Iran en matière de conception et de fabrication de systèmes de défense aériens.
« Bagdad réclame l’essor de sa coopération avec l’Iran puisque les délégations militaires irakiennes ont déjà visité les bases de l’Iran pour voir ses capacités en matière de défense », a déclaré le commandant en chef adjoint de l’armée irakienne.
« Une telle coopération comprendrait des domaines tels que la production, l’entraînement, le soutien logistique dans divers domaines, notamment les opérations de guerre électronique, les opérations radar, la surveillance optique, le commandement et le contrôle, les calculs radar et les logiciels », a-t-il ajouté.
Cette demande de Bagdad intervient après que le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) eut abattu un RQ-4 Global Hawk américain qui avait violé l’espace aérien du sud de l’Iran, ce que les observateurs considèrent comme étant une démonstration de force de la défense aérienne iranienne.
M. Abdul Hussein a réaffirmé : « L’Iran et l’Irak partagent des affinités religieuses et ils font face à des ennemis communs, ce qui a incité les deux pays à se rapprocher. »
Trump a échoué dans son premier face-à-face réel contre l’Iran
Le président d’une Amérique qui a tué des millions de civils en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye et au Vietnam, dit se sentir responsable de la vie de 150 Iraniens qui auraient pu être tués dans une attaque de représailles des États-Unis. Est-ce crédible ?
Abdel Bari Atwan, rédacteur en chef du quotidien Rai al-Youm, a écrit, ce dimanche 23 juin, dans l’éditorial du journal, que les États-Unis avaient déjà perdu le premier round du combat face à l’Iran et le Front de la Résistance qu’il dirige.
« Après leur échec face au front iranien, les États-Unis se sont transformés en une superpuissance épuisée et écrasée à qui leurs alliés israélien et arabes ne peuvent plus faire confiance. C’est Donald Trump qui a d’abord hissé le drapeau blanc dans un premier face-à-face réel avec l’Iran ; la DCA de la République islamique d’Iran a abattu, par un missile de fabrication iranienne, et non pas russe, chinoise ou américaine, un drone géant très coûteux de l’industrie militaire des États-Unis et Donald Trump a néanmoins refusé d’y répondre. Le vrai coup que ce premier face-à-face réel irano-américain a porté à Donald Trump est que ce dernier apparaît désormais aux yeux de ses alliés comme étant un président menteur, peureux et réticent. Tout ce que Trump dit à propos de sa décision d’annuler une frappe contre l’Iran dix minutes avant qu’elle soit lancée ressemble à un spectacle qui est loin de convaincre même un enfant d’une dizaine d’années.
Mais ce n’est pas le seul aspect de cet incident qui discrédite les États-Unis ; après la destruction du drone Global Hawk par la DCA iranienne, les Américains ont dit que l’appareil d’espionnage survolait les eaux internationales alors que les Iraniens n’ont pas tardé à rendre publiques des images montrant que le drone avait violé l’espace aérien de la République islamique d’Iran. Le président d’une Amérique qui a tué des millions de civils en Irak, en Afghanistan, en Syrie, en Libye et au Vietnam, dit se sentir responsable de la vie de 150 Iraniens qui auraient pu être tués dans une attaque de représailles des États-Unis. Peut-on y croire ? Est-ce possible de se soucier de la vie des civils iraniens tout en les frappant de sanctions ? », indique Abdel Bari Atwan.

Le célèbre analyste du monde arabe s’est ensuite attardé sur la technologie de pointe que les Iraniens viennent d’acquérir grâce à la récupération des restes du drone américain.
« L’Iran a repêché le débris d’un drone de 14 mètres de longueur et de 4 mètres de hauteur. Il s’agit d’un très puissant appareil d’espionnage aux senseurs remarquables que les Iraniens détiennent actuellement. La technologie, utilisée dans ce drone, qui était capable de filmer et de photographier à une hauteur de 20 kilomètres, pourra désormais servir l’industrie militaire iranienne. Vient à l’appui de cette affirmation une nouvelle version d’un drone américain dont l’Iran avait pris le contrôle sur la frontière afghane. Cette version a été dévoilée lors de l’une des parades militaires en Iran.
Suite à la destruction du drone très sophistiqué américain par la DCA iranienne, Tel-Aviv et les monarchies arabes du golfe Persique, qui se frottaient les mains pour ce qu’ils considéraient une suprématie des États-Unis face à l’Iran, ont brusquement vu leurs chimères voler en éclats.
Washington passe d’une catastrophe à l’autre et est engagé, en lui seul, dans de nombreux conflits militaires et économiques, à travers la planète. Bien conscients de ce qu’ils font, les États-Unis conduisent le monde vers la destruction et le déclin et cela pour la seule raison qu’ils sont dirigés par un président indécis qui change facilement d’avis, un président indécis qui est entouré par des conseillers aux pensées peu profondes et aux visions nettement superficielles. Pire encore, un président qui a des alliés gagnés par la peur, comme Israël et les monarchies du golfe Persique.