تقي زاده

تقي زاده

L’unité balistique de l’armée et des Comités populaires (Ansarallah) du Yémen a frappé par un missile de croisière l’aéroport international d’Abha, situé dans la province d’Asir, au sud-ouest de l’Arabie saoudite, à peine quelques heures après que le porte-parole d'Ansarallah a affirmé prendre pour cible les aéroports saoudiens si le blocus continue à être maintenu sur l'aéroport de Sanaa. Les forces yéménites ont pris depuis mi mai une posture particulièrement offensive dans leurs combats contre l'agression. 

Abha est une province particulièrement stratégique puisqu’elle donne accès à Taïf et des localités situées au cœur du territoire saoudien. Cette province et son point de passage stratégique Alab sont contrôlés à 50 % par les combattants d’Ansarallah.

Les forces conjointes yéménites ont tiré, ce mercredi 12 juin à l’aube, un missile de croisière en direction de l’aéroport d’Abha. L'information a été largement censurée par les médias saoudiens mais Al-Masirah évoque un tir de haute précision et ayant atteint sa cible. Suite à cette attaque, les vols de l’aéroport ont été suspendus. 

Cette attaque intervient après que les combattants d’Ansarallah ont attaqué par deux drones une base aérienne à la frontière sud de l’Arabie saoudite à savoir dans l'aéroport de Jizan, cette autre province du sud saoudien où les forces yéménites continuent à avancer. Le tir du missile de croisière de ce mercredi matin est la seconde frappe du genre après celle effectuée, précise al-Masirah, en décembre 2017 et visant un réacteur nucléaire à Abou Dhabi". 

Mardi 11 juin, deux drones de combat Qasef 2-K ont visé la base militaire King Khalid dans la province d’Asir d’où décollent les chasseurs bombardiers frappant les villes yéménites.

En pleine tensions dans le golfe Persique, le ministre iranien de la Défense ordonne une hausse de production du chasseur iranien Kowsar. "C'est une stratégie que de nous doter en grand nombre de quoi nous défendre. C'est ainsi que nous allons surmonter les défis et les surmonter de la meilleure manière qui soit, a dit le général de brigade, Amir Hatami. A Ispahan, le ministre iranien de la Défense a rendu visite aux unités de production du chasseur de fabrication nationale Kowsar. 

Accompagné du commandant en chef de l'Armée de l’air, le général de brigade Amir Hatami a tenu ce mardi à visiter en personne la chaîne de production 

Un civil syrien a été tué et un autre blessé, dans une attaque menée par des éléments des Forces démocratiques syriennes (FDS), milice soutenue par les États-Unis, contre les deux villages d’Abou Neitel et de Namlya dans la banlieue nord de Deir ez-Zor.

Selon l’agence de presse officielle syrienne SANA, les FDS ont attaqué les habitants de ces deux villages parce qu’ils avaient hissé le drapeau national syrien.

Cette attaque a été effectuée avec l’appui des avions de chasse de la coalition américaine.

La banlieue de Deir ez-Zor est depuis quelque temps le théâtre de manifestations contre l’occupation américaine, par l’intermédiaire des FDS.

L’armée américaine aurait envoyé cette semaine des dizaines de camions remplis de matériel militaire dans la province de Deir ez-Zor.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme, vitrine médiatique des opposants syriens basée à Londres, une centaine de camions transportant du matériel militaire a été envoyée vers les territoires sous contrôle des Forces démocratiques syriennes (SDF) dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a partiellement reconnu les limites de l’UE, affirmant à Téhéran qu’il serait difficile pour les Européens d’aider l’Iran de manière économique « sans les Américains ».

Heiko Maas a eu des entretiens avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, à Téhéran, dans le but d’atténuer les tensions dans le golfe Persique. Mais les experts disent que la visite semble peu fructueuse et qu’il est peu probable qu’elle ait pu déclencher un dénouement de crise.

Selon le service de diffusion radiophonique Die Deutsche Welle, le ministre allemand des Affaires étrangères allemand tentait de sauver l’accord « qui abroge [le mot est dit], le programme nucléaire iranien en échange de la levée des sanctions internationales. Le voyage de quatre jours de Maas au Moyen-Orient qui l’a amené à se rendre en Jordanie, en Irak et aux Émirats arabes unis, est considéré comme un engagement diplomatique majeur de l’Allemagne visant à réduire les tensions et à éventuellement empêcher la confrontation militaire au Moyen-Orient ».

Or le journal allemand ajoute que Maas est rentré les mains vides de Téhéran et que l’on peut dire que cette visite a montré à quel point les Européens ne peuvent rien faire pour le Moyen-Orient. Il est clair que les Iraniens sont toujours pour des coopérations diplomatiques, mais encore faut-il qu’elles soient franches et efficaces.

Et il semble bien que cette rencontre n’ait pas été très efficace, car Die Deutsche Welle a écrit qu’aucun miracle ne s’y était produit pour Téhéran. Ce qui veut dire qu’aucune démarche en vue du maintien de l’accord nucléaire n’a donné de résultats.

Die Deutsche Welle a ajouté que la campagne de pression maximale des États-Unis avait ciblé l’économie iranienne et que les exportations iraniennes avaient été considérablement été réduites ; que l’inflation de la monnaie nationale iranienne allait grandissant et que la valeur du rial iranien était à un très bas niveau. Les journalistes allemands ont affirmé aussi que les pressions sur les politiciens iraniens sont à leur apogée et qu’il semble bien que la patience du leadership iranien va toucher à sa fin. Enfin, ils ont souligné que Téhéran sollicitait des aides concrètes pour pouvoir faire face aux sanctions américaines et que dans le cas contraire, Téhéran mettrait en application à compter du 7 juillet ses menaces consistant à suspendre ses engagements dans le cadre de l’accord 5+1.

À Téhéran, Maas a de nouveau insisté sur l’importance de l’accord sur le nucléaire iranien, affirmant qu’il était « extrêmement important » pour la sécurité de l’Europe. Il a également prétendu que l’Allemagne et ses partenaires européens avaient déployé tous les efforts nécessaires pour respecter leurs engagements.

Mais l’Iran pense le contraire. « Jusqu’à présent, les Européens n’ont pris aucune mesure concrète pour garantir les intérêts de l’Iran... Téhéran ne discutera d’aucune question au-delà de l’accord sur le nucléaire », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi.

« Ce que nous attendons de l’Union européenne, c’est qu’ils tiennent leurs engagements », a-t-il ajouté.

Les tensions entre Washington et Téhéran ne se limitent plus à l’accord nucléaire. Ils ont considérablement augmenté au cours du mois dernier, les États-Unis accusant l’Iran de poursuivre des activités « pernicieuses et de constituer des menaces pour les États-Unis et leurs alliés ». Washington a également renforcé sa présence militaire dans la région, notamment en déployant un groupe de porte-avions, des roquettes et un escadron de bombardiers B-52.

Dimanche, Maas a qualifié le programme de missiles balistiques iranien de « problématique » lors d’une visite aux Émirats arabes unis. Ces propos n’ont néanmoins pas été entendus à Téhéran et le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que « les responsables européens ne sont pas en position de commenter les problèmes de l’Iran au-delà de l’accord nucléaire ».

Les responsables iraniens ont également accusé les Européens de ne pas avoir dégagé un consensus sur leurs relations avec Téhéran.

Die Deutsche Welle a écrit aussi qu’à part la promesse d’un système Instex, Maas ne pouvait rien faire pour l’Iran. Il est utile de rappeler que ce système n’a même pas été utilisé une seule fois jusque-là.

Et Washington vient d’annoncer qu’il pourrait sanctionner toutes les parties impliquées dans l’Instex.

En effet, même s’ils le voulaient, les pays européens ne pourraient avoir des échanges avec l’Iran, d’autant plus que les investisseurs et les banquiers européens craignent très fortement les sanctions américaines. Le climat est devenu même plus hostile qu’avant avec le nouveau conseiller à la sécurité nationale américaine, John Bolton. Et s’il est vrai que les États-Unis sont pour des discussions avec Téhéran comme l’ont annoncé Donald Trump et le secrétaire d’État américain Mike Pompeo, pourquoi alors de nouvelles sanctions ont-elles ciblé vendredi l’industrie pétrochimique iranienne ?

Le ministre allemand des Affaires étrangères a partiellement reconnu les limites de l’UE, affirmant à Téhéran qu’il serait difficile pour les Européens d’aider l’Iran de manière économique « sans les Américains ».

« Mais je pense qu’il existe également des intérêts politiques et stratégiques dans le maintien de cet accord et donc dans le dialogue avec l’Europe », a ajouté Maas.

« L’intérêt principal de l’Allemagne est de réduire les tensions dans le golfe Persique, sachant que si tous les acteurs ne sont pas à la table des négociations sur un accord nucléaire, le risque d’une guerre de confrontation américano-iranienne peut s’accroître », a indiqué Die Deutsche Welle.

Zarif a également averti les États-Unis qu’ils « ne pouvaient pas s’attendre à être en sécurité » après avoir lancé une « guerre économique » contre Téhéran. « La seule solution pour réduire les tensions dans cette région consiste à mettre un terme à cette guerre économique », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse avec Maas lundi.

« Le gouvernement allemand a jusqu’à présent été témoin de l’intensification des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Mais Berlin comprend maintenant que les tensions pourraient dégénérer en une véritable confrontation », a déclaré Mehran Barati, expert berlinois des affaires de l’Iran.

Paul Casaca, membre portugais du Parlement européen de 1999 à 2009 et expert iranien, a quant à lui rapporté à DW que les chances de succès de l’intervention diplomatique allemande dans la crise iranienne étaient très limitées.

« Je pense que l’Allemagne n’essaie pas tellement de sauver l’accord nucléaire iranien, mais qu’elle est plutôt à la recherche d’un nouvel arrangement », a déclaré Casaca, fondateur et directeur exécutif du Forum démocratique sud-africain (SADF) basé à Bruxelles.

« Il reste à voir si un nouvel accord éventuel reviendrait à apaiser Téhéran ou à l’obliger à se présenter à la table des négociations », a-t-il ajouté.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a annoncé lundi que l’Iran avait accéléré sa production d’uranium enrichi.

« J’espère que l’on pourra trouver des moyens de réduire les tensions actuelles par le dialogue », a déclaré le chef de l’AIEA, Yukiya Amano, dans un discours prononcé à l’ouverture de la réunion trimestrielle du conseil des Gouverneurs.

Enfin, Die Deutsche Welle écrit que la véritable question est la suivante : pourquoi l’Iran accepterait-il une nouvelle promesse américaine alors même que les Américains sont revenus sur leurs engagements ? Le journal ajoute que le dialogue devrait tout de même avoir lieu entre les deux parties et qu’un seul sous-entendu pourrait se révéler catastrophique et déclencher une guerre.

Die Deutsche Welle conclut que le monde entier souhaite des discussions directes entre Téhéran et Wahsington même si l’Iran, dans l’état actuel des choses, avec les sanctions le prenant à la gorge, pourrait difficilement accepter d’aller à la table des négociations.

 
 
 

D'ici quelques jours, le conseiller à la sécurité russe, Nikolay Patrushev  rencontrera à Qods son homologue américain, John Bolton et israélien Meir Ben Shabbat. A en croire la presse maisteram,  ce serait dans le cadre de cette rencontre que l'Iran devrait faire l'objet d'un "deal" entre Russes d'une part et Américains et Israéliens de l'autre. Certains journaux n'écartent même pas la possibilité que la Syrie soit échangée contre l'Ukraine, si Moscou accepte de mettre fin à son partenariat avec l'Iran et à pousser ce dernier vers la porte de sortie.

S'il est vrai que cette hypothèse a été rejetée à plusieurs reprises par les officiels russes, il n'en reste pas moins qu'il y a là une piste à explorer pour un Israël qui ne cesse de crier à la menace existentielle, depuis la libération du sud de la Syrie des mains des terroristes et ce, à l'aide de la Russie qui a même fini par faire reculer Israël derrière la ligne de contact au Golan occupé. 

Un comité spécial a été formé sur fond de préoccupations de Tel-Aviv quant à l’usage croissant de drogues par les soldats israéliens.

La multiplication des rapports préoccupants quant à l’usage croissant de drogue par les soldats de l’armée israélienne a poussé Aviv Kokhavi, chef d’état-major de l’armée, à ordonner la mise en place d’un comité spécial pour examiner le dossier et rendre bientôt les résultats de sa recherche.

Selon i24news, « les soldats dont l’usage de drogue est avéré seront privés de leur pension mensuelle ».

Par ailleurs, neuf soldats israéliens se sont suicidés en 2018 selon des chiffres publiés par l’armée du régime israélien.

Malgré les mesures préventives des responsables militaires, le nombre des tentatives de suicide au sein de l’armée israélienne reste très élevé.

Israël, dont les forces militaires ont été vaincues en 2006 par le Hezbollah, se targue d’avoir l’une des armées les plus performantes de la région. Et pourtant, l’état-major israélien est bien conscient des failles organiques dont souffre son armée, notamment l’absence de motivation des jeunes soldats.

Un an après le sommet de Singapour, l'espoir de progrès dans les négociations nucléaires entre les États-Unis et la Corée du Nord s'estompe.

Les médias nord-coréens ont appelé mardi 11 juin les États-Unis à "retirer leur politique hostile" à l'égard de Pyongyang, sans quoi les accords conclus lors du sommet, réunissant le leader de la Corée du Nord et le président américain, à Singapour il y a un an pourraient devenir « une feuille de papier vierge».

La déclaration sur l'agence de presse d'État nord-coréen, KCNA, faisant écho à un avertissement similaire la semaine dernière, reflétait l'impasse dans les pourparlers bilatéraux depuis le deuxième sommet entre Donald Trump et Kim Jong Un à Hanoi en février dernier.

Lors de la réunion de Hanoï, Washington a recherché un accord plus immédiat et plus complet sur la dénucléarisation, tandis que Pyongyang souhaitait un processus progressif et exigeait la levée des principales sanctions économiques en échange de la fermeture de son complexe nucléaire de Yongbyon, ce que les États-Unis ont jusque refusé.

Depuis Hanoi, Pyongyang a accusé Washington d’avoir agi de "mauvaise foi" et lui a donné jusqu’à la fin de l’année de changer d’approche.

Une délégation franco-néerlandaise vient de se rendre à Raqqa, ville du nord-est de la Syrie qui devrait servir de capitale à un État kurde indépendant. La délégation composée de militaires et de diplomates a rencontré des séparatistes kurdes de Syrie et apporté son plein appui à l’émergence d’un Kurdistan autonome syrien. Parallèlement à ce genre d’agissements, Raqqa est le théâtre d’une multiplication des explosions visant les Forces Démocratiques Syrienne (FDS).

Les observateurs ne sont pas dupes. Dans le jeu particulièrement trouble que mène Washington au nord de la Syrie, il cherche à trouver une justification pour la poursuite de l’occupation militaire de Raqqa. En effet, les explosions qui se produisent de temps à autre à Raqqa et visent sans exception les FDS, ne sont jamais revendiquées au point que certains chefs tribaux y voient une implication de ces mêmes FDS qui auraient agi sur l’ordre des États-Unis.

Selon ce rapport, l’objectif de ces explosions orchestrées consiste à faire croire que Daech est toujours présent dans la région et à justifier ainsi le maintien de la présence militaire des États-Unis et de l’OTAN à l’est de l’Euphrate.

 

Le dernier rapport du Congrès américain fait part de la crise dans la flotte aérienne de l’armée de l’air américaine. Selon un récent rapport du Sénat, l’une des raisons de la crise est le problème structurel de la flotte de bombardiers stratégiques de l’US Air Force.

La situation en ce qui concerne l’état de préparation au combat des bombardiers stratégiques B-1B de l’US Air Force est catastrophique, l’avion est utilisé depuis des décennies sans être remplacé et seules quelques unités d’équipement sont prêtes pour la mission de combat.

La flotte de bombardiers supersoniques B-1B Lancer du Pentagone montre son âge et, d’après un comité affilié au Congrès américain, elle a besoin de réparations sérieuses. Sur les 62 avions, moins de 10 sont capables d’effectuer une mission.

Selon le service de renseignements du comité de défense du Sénat américain des problèmes de préparation au combat dans la flotte B-1B placent les capacités de frappe à longue portée des États-Unis « en péril », en raison de nombreux problèmes structurels liés à l’âge des bombardiers. C’est ce qu’a écrit le journal Air Force Times. Actuellement, les législateurs de la Chambre cherchent à contraindre l’armée de l’air à informer le Comité des forces armées de la Chambre d’un plan visant à améliorer l’état de préparation de la classe B-1B d’ici le 1er mars de l’année prochaine, a rapporté le magazine.

Les problèmes de la flotte de bombardiers stratégiques de l’US Air Force sont structurels, le plus jeune avion ayant été fabriqué il y a plus de trente ans, selon ce rapport.

 

Les médias chinois suivent avec une extrême sensibilité les évolutions de combats à Idlib et à raison : Quelques 18 000 terroristes qaïistes d'origine chinoise seraient engagés dans ces combats à titre de supplétifs de l'armée turque, et ils font partie des mercenaires les plus coriaces. Basés dans le village Zanbaki sur les frontières avec la Turquie, ces qaïdistes qui parlent turc et pas chinois refusent catégoriquement de regagner la Chine.