
تقي زاده
Rohani: l'Europe doit résister aux mesures américaines contre l'Iran
Le président iranien souligne la résistance de son pays aux sanctions américaines et exhorte l'Europe à vaincre le "terrorisme économique" de Washington contre l'Iran.
Agence de Nouvelles d'Ahlul Bait (ABNA) : "La République islamique d’Iran n’est pas encore arrivée et ne sera jamais bloquée par des pressions ou des sanctions. Si les pays européens sont convaincus que le JCPOA profite aux relations entre l'Iran et l'Union européenne (UE) et au développement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans la région, ils doivent s'efforcer au plus vite de le sauver et de prendre des mesures concrètes et grave ", a déclaré Hasan Rohani lors d'une réunion avec le ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas à Téhéran (capitale de la Perse).
Selon le président persan, après la sortie unilatérale des États-Unis de l’accord nucléaire de mai 2018, l’Iran aurait également pu s’en retirer, conformément à l’article 36, mais il a attendu un an pour demander à l’Europe de faire face aux sanctions et aux pressions des États-Unis et de respecter les engagements pris dans l’accord multinationale.
Rohani, cependant, a critiqué les signataires européens de l'accord nucléaire avec Téhéran - officiellement appelé Plan global d'action commune (PIAC ou JCPOA) - "Au cours de la dernière année, ils n'ont pas adopté d'attitude responsable ou appropriée ni pris aucune mesure sérieuse "pour sauver le pacte, a fouetté le président persan.
S'adressant au ministre allemand, Rohani a affirmé que la guerre économique déclarée par les Etats-Unis contre l'Iran, après avoir abandonné le pacte nucléaire, il ne favorise aucun pays; Téhéran, Berlin et les autres parties à l’accord doivent donc prendre des décisions qui préservent les intérêts de chacun des signataires.
"Nous espérons que l'Europe confrontera et s'opposera au terrorisme économique des Etats-Unis contre la nation iranienne et remplira ses obligations conformément au JCPOA", a souligné le président Rohani.
Selon la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), Téhéran plaide pour la mise en œuvre de l'accord. Rohani a clairement exprimé sa conviction que l'Union européenne, y compris l'Allemagne, jouerait un rôle constructif et contribuer à la mise en œuvre de l'accord signé en 2015 entre l'Iran et le groupe 5 + 1 de l'époque (États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus l'Allemagne).
Pour sa part, Maas a considéré le retrait du Washington du pacte comme une "erreur" et a souligné que l'Allemagne rejetait les mesures erronées de l'administration du président américain Donald Trump, devant l'Iran, et s'efforçait de matérialiser ses obligations dans le cadre de l’accord et le sauver avec l'aide de la France et du Royaume-Uni.
Le ministre allemand des Affaires étrangères a confirmé l'engagement de l'Iran au pacte au cours de l'année écoulée, même après le départ des États-Unis et a averti que la fin de l'accord affecterait la situation au Moyen-Orient.
Le même jour, Maas a rencontré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamad Javad Zarif, au cours de laquelle le diplomate persan a laissé ouverte la possibilité que Téhéran ne remplisse pas ses obligations en vertu de l'article 36 de la JCPOA.
La République islamique exige que la communauté internationale, en particulier la contrepartie européenne du pacte, respecte ses engagements et prenne des mesures concrètes pour sauver l'accord nucléaire et appelle les États-Unis à repenser sa mesure sur l'accord et à indemniser le pays persan pour les dommages causés.
L'ASL auprès d'Israël, recevra bientôt des missiles antiaériens
Les éléments du groupe terroriste de l’Armée syrienne libre (ASL), qui se bat contre l’armée syrienne dans le nord et l’ouest de la province de Hama, espèrent recevoir des missiles anti-aériens des États-Unis. La Turquie qui materne depuis 2011, l'ASL, fait-elle désormais partie de la coalition de guerre US/Israël/OTAN dans le nord syrien? Une délégation des terroristes qaidistes qui se bat contre l'armée syrienne et ses alliés à Idlib et à Hama s'est rendu ces derniers jours à Tel-Aviv, comme pour s'assurer du soutien israélien. Plus d'un analystes affirme désormais qu'à Idlib et à Hama, la Turquie, Israël et les Etats-Unis agissent ensemble.
L’envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a annoncé que son pays travaillait avec la Turquie pour établir une zone tampon dans le Nord syrien où les Kurdes ne devraient pas être déployés. Des chefs de guerre des groupes terroristes soutenus par la Turquie se sont chaleureusement félicités de cette décision américano-turque.
Des dizaines d'officiers anti-guerre expurgés, Riyad booste la junte militaire
Les médias mainstream n'en parlent pas mais des milliers de Soudanais qui exigent, deux mois après le départ d'el-Bechir, le retour du pouvoir aux civils, le revendiquent toujours : la fin de la présence des militaires soudanais au Yémen. A La Mecque, l'Arabie saoudite et les Emirats ont largement desserré les bourses et promis argent et soutien politique à la junte militaire mais le corps de l'armée soudanaise qui compte ses morts chaque jour à Jizan, à Najran et à Asir, a du mal à croire aux promesses creuses, faites par Riyad. D'où cette purge que la junte militaire vient de lancer d'abord au sein des services du renseignement du pays.
Dans le premier jour de la « désobéissance civile » au Soudan, le service de renseignement du pays a mis en retrait ses 100 éléments des forces de sécurité.
Après le massacre du sit-in il y a une semaine, l’opposition à la junte militaire au pouvoir au Soudan a organisé dimanche une campagne nationale dénommée « désobéissance civile ». L’initiative vise à dénoncer les putschistes au pouvoir et leur implication dans le bain de sang du 3 juin et la répression qui s’est poursuivie les jours suivants.
En effet, un retour au pouvoir civil est ce qui pourrait arriver de pire au régime de Riyad, un tel pouvoir allant sans doute s'opposer à un déploiement massif des forces soudanaises au Yémen. Les militaires soudanais gracieusement payés par les Salmane sont déployés à Dhale au sud du Yémen, non loin d'Aden mais aussi sur le front sud saoudien, dans ces trois provinces de Jizan, de Najran et d'Asir que l'Arabie saoudite est sur le point de perdre face à l'avancée des forces d'Ansarallah.
La campagne nationale de « désobéissance civile » a été lancée et ses initiateurs estiment qu'elle devra se poursuivre jusqu’à ce que les Soudanais atteignent leur but. Or le mouvement pourrait aboutir à une véritable révolte anti-Riyad et anti-Abou Dhabi avec en toile de fond une opposition manifeste contre la présence de l'armée au Yémen.
Quatre personnes ont été tuées, dimanche 9 juin, au Soudan, où l’Association des professionnels, mouvement de contestation, a donné le coup d’envoi au mouvement de « désobéissance civile » pour pousser le Conseil militaire à remettre le pouvoir aux civils.
Les tentatives de déstabilisation des USA ont échoué (Diosdado Cabello)
La Russie se dit prête à augmenter le nombre de ses conseillers militaires au Venezuela. Est-ce dans l'objectif de créer une base militaire? S'il est vrai que le président russe a démenti il y a deux jours cette version largement véhiculée par les médias mainstream, il n'empêche que davantage de conseillers militaires russes signifierait un ancrage militaire encore plus solide de la Russie en Amérique latine, soit aux portes des Etats-Unis. Pour de nombreux observateurs politiques, le projet putschiste de la CIA au Venezuela qui a lamentablement échoué a été habilement tourné par la Russie et la Chine qui imposent désormais leur présence sur le terrain de chasse US. Quant au Venezuela, le pays a réussi là où la quasi totalité des pays latino américains avaient échoué jusqu'ici : il a contré l'extension US.
L’armée russe est prête à envoyer des troupes supplémentaires au Venezuela si nécessaire, a déclaré vendredi le directeur des affaires latino-américaines du ministère russe des Affaires étrangères, Alexander Schetinin.
« Nous avons des contrats avec le Venezuela sur le maintien des livraisons. Tout travail de maintenance nécessite un certain nombre de personnes. Parfois plus, parfois moins. Si nous avons besoin de plus de personnes, nous en enverrons autant que nécessaire », a déclaré le diplomate russe à la question de savoir si Moscou était prêt à augmenter le nombre d'experts militaires assurant la maintenance des équipements au Venezuela, a rapporté RIA Novosti.
Dimanche dernier, The Wall Street Journal a rapporté, citant une source non identifiée, que la Russie avait retiré du Venezuela les principaux experts en matière de défense de la Corostion Rostec.
Peu après le président américain Donald Trump a tweeté que Moscou aurait informé l’administration US d'avoir «enlevé la plupart de ses ressortissants» du Venezuela.
L'Iran dénonce le discours "caméléon" du président français
En quelques heures, le changement de discours est radical : à Bagdad Haiko Mass dit vouloir faire en sorte que l'Iran reste dans l'accord de Vienne, laissant supposer la disponibilité européenne à relancer enfin le mécanisme dit anti-sanction, le ministre allemand des Affaires étrangères modifie son discours sur le tarmac de l'aéroport de Bagdad juste avant de se rendre à Téhéran. Mass qui devrait rencontrer ce lundi le président iranien, Hassan Rohani, à lors que l'ultimatum iranien pour un retrait du PGAC s'approche à grand pas de sa fin, a affirmé vouloir transmettre à Téhéran " les inquiétudes européennes concernant les missiles iraniens".
Les propos ont évidemment provoqué la colère à Téhéran et la réaction du ministre iranien des Affaires étrangères qui a affirmé que l'Europe n'était réellement en droit d'exiger quoique ce soit de l'Iran dans un contexte d'extrême apathie où elle se trouve. Juste avant le ministre des Affaires étrangères, le président du Parlement iranien, Ali Larijani s'en est aussi pris au discours "caméléon" du président Macron qui dit une chose en présence de Donald Trump et son contraire en présence de Hassan Rohani.
Le ministre allemand des Affaires étrangères est arrivé lundi à l’aéroport de la capitale iranienne où il été accueilli par l’ambassadeur allemand en poste à Téhéran. Il devra rencontrer le président Hassan Rohani et son homologue iranien dans le cadre d’"un effort européen concerté". Dans la théorie, cet effort vise à préserver l'accord nucléaire signé en 2015 entre l’Iran et les pays européens de même qu'à mettre en application le nouveau mécanisme financier Iran-Europe « INSTEX » mais dans les faits, tout laisse à croire que Mass débarque à Téhéran pour jeter les bases d'un nouvel accord pour limiter les capacités balistiques iraniennes" ainsi que le souhaite Washington.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, est le plus haut responsable européen qui est venu en Iran depuis que l’Iran a suspendu certains engagements inclus dans l’accord sur le programme nucléaire, en riposte au refus de l'Europe de tenir ses engagements. De lui on attend donc un discours bien différent de celui des Américains dont le retrait du PGAC a littéralement mis au défi l'Europe.
Le dévoilement du Khordad 15 iranien couvert par les médias du monde
La chaîne d’information Russia Today s’est penchée sur la fabrication d’un nouveau système de défense antiaérienne, dit « Khordad 15 », par les spécialistes de l’organisation de l’industrie aérospatiale du ministère iranien de la Défense.
En plein accroissement de la tension au Moyen-Orient, le dévoilement d’un nouveau système de défense antiaérienne, dit « Khordad 15 », fabriqué par l’organisation de l’industrie aérospatiale du ministère iranien de la Défense, a eu de vastes répercussions dans des médias du monde, dont la chaîne de télévision Russia Today qui a fait paraître, sur son site web officiel, un article à propos des capacités de cette nouvelle arme iranienne pouvant intercepter et détruire six cibles en même temps.
Tout en décrivant les caractéristiques du système « Khordad 15», le ministre iranien de la Défense, le général de division Amir Hatami, a déclaré que le système « Khordad 15 » pouvait identifier des cibles, dont des chasseurs et des drones, à une distance de 150 km et les intercepter à une distance de 120 km. Le ministre a ajouté que le nouveau système était également capable de repérer des cibles cachées à une distance de 85 km et de les intercepter et détruire à une distance de 45 km.
Russia Today continue : « Pendant les dernières années, l’Iran a fait de son mieux pour fabriquer de nouveaux armements sophistiqués afin de réduire sa dépendance aux autres pays en matière d’équipements militaires. Au mois de février, l’Iran a testé, avec succès, le missile de croisière de longue portée Hoveyzeh, capable de détruire des cibles à une distance de 1 350 km. Le même mois, l’Iran a réussi à tirer un missile de croisière antinavire depuis un sous-marin de classe Ghadir. »
Le porte-avions USS Lincoln continue à naviguer dans la mer d’Oman
Le contre-amiral John Wade, commandant du groupe naval du porte-avions USS Abraham Lincoln, a déclaré samedi aux journalistes que les forces navales iraniennes se comportaient de manière « professionnelle » envers le groupe naval américain et respectaient des normes internationales.
« Depuis que nous opérons dans la région, nous avons eu plusieurs interactions avec les Iraniens », a-t-il précisé.
Le contre-amiral Wade a ajouté : « Jusqu’à présent, le comportement des forces navales iraniennes vis-à-vis de notre présence a été sûr et professionnel. Autrement dit, les Iraniens n’ont rien fait pour gêner notre manœuvrabilité, ni agi de sorte que nous soyons obligés de prendre des mesures défensives. »
Il a ajouté que les vedettes rapides du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) poursuivaient leurs missions habituelles dans la région.
Il y a un mois, de hauts responsables du gouvernement américain avaient pourtant prétendu que des signes d’intensification des préparatifs iraniens visant à frapper les intérêts des États-Unis étaient apparus.
Le porte-avions USS Abraham Lincoln continue à naviguer dans les eaux internationales dans la mer d’Oman. Un mois après son arrivée dans la région, le porte-avions américain n’est pas entré dans le golfe Persique, et il n’y a pas de signe évident laissant croire que ce sera bientôt le cas.
Que peut-on attendre de la visite du Premier ministre japonais à Téhéran ?
La visite du Premier ministre japonais à Téhéran suffira-t-elle à dénouer la crise irano-américaine ? Rien ne paraît plus improbable.
Le récent adoucissement du discours de Donald Trump à l’égard de l’Iran ne doit pas être interprété comme un recul de la Maison-Blanche quant à sa politique de pression maximale exercée à l’encontre de Téhéran.
Selon l’agence de presse iranienne Mashregh News, la récente rhétorique de Trump à l’égard de l’Iran, se voulant plus conciliante et moins hostile, ne devrait surtout pas faire croire aux responsables iraniens que le président américain a opéré un revirement complet et qu’il va adopter désormais une politique amicale envers Téhéran. En témoignent d’ailleurs les toutes nouvelles sanctions imposées à l’industrie pétrochimique iranienne vendredi.
L'Iran dévoile un nouveau système de défense aérienne
Un nouveau système de défense aérienne a rejoint l'armée iranienne. Il s’agit du «15 Khordad », une structure d’anti-missiles à différentes portées.
L’Iran a dévoilé un nouveau système de défense aérienne. Le Khordad 15, exposé à Téhéran, la capitale iranienne, est une technique antimissile de fabrication nationale.
Il est capable de détecter des cibles telles que des avions de combat et des avions sans pilote (drones) dans un rayon de 150 kilomètres, et de les suivre, les viser et les détruire jusqu'à 120 kilomètres.
La grande mobilité est une autre caractéristique remarquable de ce système qui utilise les missiles Sayad-3, également fabriqués dans le pays.
Le Jordad 15 a été conçu en fonction des besoins du pays et des menaces qui pèsent sur lui, selon le ministre iranien de la Défense, le brigadier général Amir Hatami.
Le système antimissile, conçu et fabriqué par les scientifiques de la Division aérospatiale de l'armée du pays, a été remis aux forces de défense aérienne.
Selon l'armée, ce système est un symbole d'autosuffisance et des efforts de spécialistes iraniens.
Iran: Nous n'avons pas besoin de relations avec les États-Unis ni ne cherchons à le faire
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohamad Javad Zarif, a souligné que le pays persan n'a pas besoin de Washington et ne cherche pas à entretenir des relations avec le gouvernement des États-Unis.
Dans des déclarations faites ce dimanche après une réunion avec la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du parlement iranien (Majles), Zarif a affirmé que la seule chose que le gouvernement américain, dirigé par Donald Trump, doit faire est de ne pas créer obstacles à l'Iran ou à ses liens avec d'autres pays.
"Non seulement nous n'avons pas besoin des États-Unis mais nous ne cherchons pas non plus à avoir des contacts avec eux; La guerre économique à laquelle M. Trump a fait référence, de notre point de vue, est le terrorisme économique, qui doit être stoppé ", a souligné le ministre iranien des Affaires étrangères.
Selon Zarif, la politique étrangère de la République islamique repose sur le maintien de liens avec ses voisins et, dans cette perspective, la prochaine visite du président iranien Hasan Rohani au Tadjikistan et au Kirghizistan est prévue.
Le chef de la diplomatie perse a également souligné que la politique actuelle de Washington est basée sur une "pression maximale", raison pour laquelle, poursuit Zarif, le gouvernement américain a exprimé sa volonté de ne dialoguer avec l'Iran que pour tromper l'opinion publique.
À un autre moment dans ses déclarations, faisant référence à la visite prévue du ministre allemand des Affaires étrangères Heiko Maas en Iran, Zarif estime que Berlin cherche à préserver l'accord sur le nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et le groupe 5 + 1 - qui a ensuite intégré États-Unis, Royaume-Uni, France, Russie et Chine, plus Allemagne-.
Selon Zarif, la décision de Téhéran de réduire les engagements stipulés dans l'accord nucléaire a également été prise dans le cadre du pacte - appelé officiellement Plan d'action global conjoint (PIAC ou JCPOA, pour son sigle anglais) - dont États-Unis est sorti en mai 2018 unilatéralement et a ensuite réimposé les sanctions contre le pays persan.