تقي زاده

تقي زاده

Entretien intime de ceux qui implorent (Mounajat Al-Moutawassilîne) de Imam Zeinulabidine (as):


Par [la grâce] du nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux

1-     Mon Dieu, je n’ai pas d’intermédiaire auprès de Toi que Ta bienveillante Compassion, je n’ai d’entremise auprès de Toi que les bienfaits de Ta Miséricorde et l’intercession de Ton Prophète, Prophète de la Miséricorde et Sauveur de la nation du tourment, aussi, fais en sorte qu’ils soient, tous deux, une cause de l’obtention de Ton Pardon, et (rends-les) un moyen pour gagner Ton Agrément.

Déjà, mon espoir s’est logé dans l’enceinte sacrée de Ta Magnificence, mon ambition a fait halte dans la cour de Ta Générosité, alors, réalise en Toi mon espoir, achève en bien mon action, admets-moi au nombre des Elus que Tu as établis au cœur de Ton Jardin, que Tu as hébergés dans la maison de Ta Noblesse, dont les yeux se sont réjouis à Ta Vue le jour de Ta Rencontre, à qui Tu as donné en héritage les demeures de la Loyauté, dans Ton Entourage.

2-     O Celui en dehors de qui les visiteurs ne trouvent pas de meilleur accueil, ô Celui en dehors de qui ceux qui sont intentionnés [vers Lui] ne trouvent pas de plus miséricordieux, ô le Meilleur de celui avec qui s’est isolé le solitaire, ô le plus Compatissant de celui auprès de qui le banni a trouvé asile.

Vers la largesse de Ton Pardon, j’ai tendu les bras, aux pans de Ta Générosité, j’ai accroché mes mains, alors, ne me réponds pas par la privation, ne m’éprouve pas par la déception et la perte, ô Celui qui entend les invocations, ô le plus Miséricordieux de ceux qui font miséricorde !
 

بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمَنِ الرَّحِیمِ

إِلٰهِى لَیْسَ لِى وَسِیلَةٌ إِلَیْكَ إِلّا عَوَاطِفُ رَأْفَتِكَ، وَلَا لِى ذَرِیعَةٌ إِلَیْكَ إِلّا عَوَارِفُ رَحْمَتِكَ، وَشَفَاعَةُ نَبِیِّكَ نَبِیِّ الرَّحْمَةِ، وَمُنْقِذِ الْأُمَّةِ مِنَ الْغُمَّةِ، فَاجْعَلْهُما لِى سَبَباً إِلَىٰ نَیْلِ غُفْرانِكَ، وَصَیِّرْهُما لِى وُصْلَةً إِلَى الْفَوْزِ بِرِضْوَانِكَ، وَقَدْ حَلَّ رَجَائِى بِحَرَمِ كَرَمِكَ، وَحَطَّ طَمَعِى بِفِنَاءِ جُودِكَ، فَحَقِّقْ فِیكَ أَمَلِى، وَاخْتِمْ بِالْخَیْرِ عَمَلِى، وَاجْعَلْنِى مِنْ صَفْوَتِكَ الَّذِینَ أَحْلَلْتَهُمْ بُحْبُوحَةَ جَنَّتِكَ، وَبَوَّأْتَهُمْ دَارَ كَرامَتِكَ؛ وَأَقْرَرْتَ أَعْیُنَهُمْ بِالنَّظَرِ إِلَیْكَ یَوْمَ لِقائِكَ، وَأَوْرَثْتَهُمْ مَنَازِلَ الصِّدْقِ فِى جِوارِكَ.

 

یَا مَنْ لَایَفِدُ الْوَافِدُونَ عَلَىٰ أَكْرَمَ مِنْهُ، وَلَا یَجِدُ الْقَاصِدُونَ أَرْحَمَ مِنْهُ، یَا خَیْرَ مَنْ خَلَا بِهِ وَحِیدٌ، وَیَا أَعْطَفَ مَنْ أَوَىٰ إِلَیْهِ طَرِیدٌ، إِلَىٰ سَعَةِ عَفْوِكَ مَدَدْتُ یَدِى، وَبِذَیْلِ كَرَمِكَ أَعْلَقْتُ كَفِّى، فَلا تُولِنِى الْحِرْمَانَ، وَلَا تُبْلِنِى بِالْخَیْبَةِ وَالْخُسْرانِ، یَا سَمِیعَ الدُّعاءِ، یَا أَرْحَمَ الرَّاحِمِینَ.

Nous  pouvons apporter une réponse à cette question à travers plusieurs points :

1- C'est Dieu Tout-Puissant qui a créé
l'homme et a légiféré cette religion pour lui. Il connait la meilleure manière de la communiquer aux gens.
Ainsi, Il dit dans Son Coran : {...Tu n’es qu’un avertisseur, et à chaque peuple un guide...} (13\7).
Il s’agit là d’ un texte clair qui indique la présence d'un guide pour chaque peuple. Dans la culture des Chiites Imamites, il est l'imam.

2- La Sunna du Prophète (pslf) a
confirmé dans de nombreux textes l'existence de la Progéniture avec le Coran et a dirigé les gens en leur ordonnant d'adhérer à Ahl al-Bayt (as), avec le Coran, comme l’ indique le Hadith authentique des deux poids. Pour plus de détails, vous pouvez vous référer au livre « Az-zuhrat fi hadith al-itra » par Sheikh Abu Al-Mundhir Sami Al-Masry.
Al-Hakim a rapporté de Ibn Wathilah, qu'il a entendu Zayd ibn Arqam (que Dieu soit satisfait de lui) dire : “Le Messager de Dieu (pslf) campait entre La Mecque et Médine, près des arbres de cinq grands jardins. Le peuple balaya ce qui était sous les arbres, puis le Messager de Dieu (pslf) qui arriva le soir, pria. Il se leva ensuite pour faire un sermon, remercia et loua Dieu, fit des rappels, donna des conseils et dit :  "Ô peuple, je laisse derrière moi deux choses afin que vous ne vous égariez pas si vous les suivez. Et ils sont : le livre de Dieu, et les gens de ma maison (les ahloul bayt)". (Al-Mustadrak des Deux Sahihs, volume 3, page 118).

Et dans Musnad Ahmad : “Je laisse parmi vous deux califes, le Livre de Dieu étant une corde tendue entre les cieux et la terre, et ma maison, et ils ne se sépareront pas jusqu'à leur retour à moi au bassin”. (Musnad Ahmad : 5/182, et Fada'il Al-Sahaba : 2/603). Al-Albani l'a qualifié d'authentique dans le livre de As-Sunnah par Ibn Abi Asim (337).

Ici, nous soulignons que le fait de chercher des chaînes de narrateurs du hadith qui a été établi comme fréquent est une erreur.

De ce qui précède, nous remarquons que le texte coranique, qui met l'accent sur l'existence d'un guide pour chaque peuple, est tout à fait cohérent avec le texte prophétique selon lequel la famille purifiée ne se sépare pas du Livre ; il indique l'existence d'un imam de la famille du prophète à chaque époque.

3- Nous ne trouvons pas de preuves
dans le Livre et la Sunna ordonnant l'obligation de se référer uniquement au Livre et à la Sunna.
Le hadith «  j'ai laissé deux sujets parmi vous, vous ne vous égarerez pas tant que vous vous y accrocherez : le Livre de Dieu et ma Sunna » est un hadith non reconnu. Certains soutiennent qu’il s’agit d’un hadith fabriqué.
D’autres l’ont considéré comme faible tels que :
- Ahmed Saad Hamdoun, qui a dit :
«sa chaîne de transmission est faible car parmi les narrateurs se trouvent 8« Salih Ibn Musa al-Talhi… » « Shar usul i’itiqad Ahlus-Sunna » (p. 8), compilé par Ahmed Saad Hamdoun .

- Hilmi Kamel As'ad, dit dans son
commentaire sur « Al-Ghaylaniyat » (1/510) : « Sa chaîne de transmission est très faible ».

- Fawaz Ahmad Zumrli a dit dans son
commentaire sur Aqidah A’Imat as-salaf : « Sa chaîne de transmission est très faible ».

- Sheikh Muhammad Al-Amin dans le
forum Ahl al-Hadith dit la même chose.

- Sheikh Hatem Al-Sharif, a déclaré
sur le site Internet Islam Today : "Le hadith susmentionné a été inclus par l'Imam Malik dans Al-Muwatta' no. (2618) sous une forme de commentaire, non connectée qui n'a pas de narrateur.
Certains savants ont essayé de lui trouver une chaîne de transmission mais cela n'aboutit pas scientifiquement..." Il n’ y a donc rien qui prouve l'authenticité de ce hadith.

- Hassan al-Saqqaf a dit que ce hadith
est fabriqué (Sahih sifat salat An-Nabi 289).

4- Cette narration nous montre le
défaut de la question posée, car elle contredit le Coran et les paroles du Prophète (pslf).

5- Si nous examinons davantage,
nous constaterons que le Coran et la Sunna ne suffisent pas à garantir la non division de la nation, sa dispersion et l’accusation envers les uns et les autres d'être des incroyants.
Tous les groupes revendiquent leur adhésion au Livre et à la Sunna, même si elles y adjoignent un imam, comme c'est le cas des  chiites.

Ensuite, les savants et ceux de la même école de pensée diffèrent dans l'explication des significations du Coran et de la Sunnah.
Ceci est clair pour quiconque passe en revue les livres de jurisprudence, d'interprétation et de commentaires sur les hadiths.
Si le Coran et la Sunnah étaient suffisants, alors les sunnites eux-mêmes ne diffèreraient pas et n'auraient pas été en désaccord.
Leurs différences ne se limitent pas à la seule jurisprudence, mais ils diffèrent plutôt sur leurs croyances.
Ainsi, les salafistes, les ash'arites et les maturidites sont tous sunnites, mais leur compréhension du  monothéisme diffère ainsi sur de nombreuses questions doctrinales.

6- Le Livre et la Sunna sont
silencieux, et ils ont besoin d'une personne pour clarifier leurs significations en se basant sur la certitude, et non sur des hypothèses et des conjectures.
Les compagnons différaient dans la compréhension de leur textes, tout comme les Taabi'in et ceux qui les suivirent. Les érudits continuent toujours à différer.
Par conséquent, certains en arrivent à citer comme preuve le hadith "La différence de ma oumma est une miséricorde".
Cependant, ce hadith n'a aucun fondement dans les livres de la majorité, il est plutôt fabriqué selon eux, comme l'ont déclaré Al-Albani et Ibn Hazm avant lui. (Voir : Silsilat Al-Ahadith Al-Da'ifa, 1/76 h.57, Al-Ihkam fi Usul Al-Ahkam, 5/61).


7- Les textes du Livre et de la Sunna
sont limités. Le peuple dispose d'environ 500 hadiths mentionnant la loi islamique, comme dans Bulugh al-Maram de Ibn Hajar. Ceci représente un petit nombre par rapport aux nombreuses questions jurisprudentielles qui se sont posées au cours de nombreux siècles et les question ne cessent d'émerger.
La raison du manque de hadiths sur les lois islamiques est due à la courte période de législation islamique parmi le public. En effet, l'appel prophétique a duré 23 ans et la législation fut concentrée dans la courte période de vie à Médine, qui a duré dix ans.
Quant aux textes des chiites Imamites, le livre Wasa'il al-Shia' d'al-Hurr al-Amili (d. 1104 AH) a recueilli plus de trente mille hadiths et le nombre augmente si l'on ajoute le Mustadrak al-Wasail de Mirza al-Nouri.
Cette abondance est due à la présence d'un imam parmi les chiites qui suivait le rythme des événements et répondait aux questions émergentes, qui continua à s'étendre jusqu'à l'année 329 AH, début de la grande occultation du douzième Imam (que Dieu hâte sa réapparition)

8- Le Coran comporte de nombreuses
significations et la Sunna comprend l'abrogeant et l'abrogé, l'absolu et le restreint, le général et le spécifique, l'abrégé et le clair.
L’ absence d'un imam qui clarifie ce sens dans les textes est une raison de désaccord et un échec qui affecte la décision légale par laquelle nous adorons Dieu.

9- Nous pouvons également ajouter :
si le plan du Prophète (pslf), était de faire du livre et de la Sunna les seuls références pour la nation, alors Il aurait codifié le Coran et écrit tout ce dont les gens auraient besoin de la connaissance de ce qui est permis et interdit en Islam.
Cependant, Il ne le fit pas selon la croyance de la majorité des musulmans.
Cela indique donc l'insuffisance du Livre et de la Sunna à guider les gens et à s'assurer qu’aucun désaccord n’existe.

Le président iranien Ebrahim Raïssi s'est entretenu avec son homologue syrien Bachar al-Assad après son arrivée à Damas pour une visite historique visant à renforcer les relations bilatérales alors que la Syrie a lancé la saison de la reconstruction après plus d'une décennie de guerre avec des groupes terroristes soutenus par l'étranger.

Le président iranien a eu droit à une cérémonie de réception officielle à son arrivée au Palais du Peuple, puis les hymnes nationaux de la République islamique d'Iran et de la République arabe syrienne ont été joués.

Les rues de la capitale syrienne, Damas, ont été décorées des drapeaux de la République islamique d'Iran et des drapeaux syriens avant la première visite de Raïssi à Damas.

Des explosions ont été entendues dans la bande de Gaza hier soir mardi 2 mai en raison de frappes aériennes lancées par Israël, ont déclaré des témoins et des sources au sein des forces de sécurité palestiniennes.

« L'armée israélienne a lancé des frappes contre plusieurs cibles dans la bande de Gaza en réponse à une série de tirs de roquettes », a indiqué l’armée israélienne dans un bref communiqué.

Les groupes de résistance palestiniens avaient tiré hier une quantité de roquettes sur des colonies israéliennes en représailles à l'agression continue du régime d'occupation. 

Les contre-attaques ont eu lieu mardi après que le régime d'occupation ait ciblé plusieurs endroits à travers Gaza dont la ville de Khan Yunes dans la partie sud de l'enclave.

Le président iranien a assuré une relation forte avec la Syrie et a considéré comme vaines les menaces d'Israël.

Lors d’une interview accordée ce mardi 2 mai à la chaîne d’information libanaise, Al-Mayaeen le président iranien, Ebrahim Raïssi a souligné que le premier acte d'agression potentiel du régime israélien contre l'Iran serait également sa dernière erreur de ce type, car selon ses propres termes, le régime sioniste ne serait pas capable de survivre à la contre-attaque de la République islamique.

« Les menaces du régime sioniste ne sont qu'une vaine rhétorique, à laquelle personne au monde ne croit. Si l'ennemi sioniste entreprenait la moindre action contre nous, notre première réaction coûtera à sa survie », a-t-il renchéri.

 

L'UE s'apprête à inclure l'industrie de l'armement dans ses priorités économiques. Dans le même cadre, la Commission européenne dévoilera mercredi 3 mai une initiative pour lancer la production de munitions d'artillerie.

La Commission européenne a rédigé un ensemble de documents pour accélérer le processus de militarisation de l'économie de l'UE, faisant de l'industrie de l'armement l'une des priorités de son développement économique, ont déclaré plusieurs sources diplomatiques indépendantes à Bruxelles à TASS.

Conformément au package proposé, l'industrie des armes et des munitions sera désignée comme un domaine prioritaire du développement économique de l'UE, avec l'énergie verte et la production propre.

Et la Commission européenne dévoilera mercredi une initiative pour lancer la production de munitions d'artillerie. Les institutions de l'UE et les États membres investiront 1,5 milliard d'euros dans cet effort.

L'Argentine et le Brésil ont discuté de plans visant à concevoir un mécanisme permettant d'utiliser leurs devises locales dans le commerce bilatéral dans un contexte de tendance croissante au dumping du dollar américain dans les accords commerciaux conclus par davantage de pays.     

Des responsables gouvernementaux et des hommes d'affaires des deux principaux partenaires du marché commun du sud du Mercosur se sont rencontrés mardi 2 mai dans la capitale brésilienne pour explorer les moyens de stimuler le commerce et de se débarrasser du dollar américain.

Le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a appelé les enseignants iraniens à promouvoir l’identité iranienne et islamique auprès des enfants.

L’Ayatollah Khamenei a fait ces remarques mardi 2 mai dans une allocution devant un groupe d’enseignants et d’universitaires à l’occasion de la Journée nationale des enseignants, qui marque l’anniversaire du martyre de l’Ayatollah Morteza Motahhari, qui est tombé en martyr, assassiné par le groupe Forqan peu après la victoire de la Révolution islamique.

Le Leader a déclaré que raviver le sentiment « d’identité irano-islamique et de personnalité nationale » chez les jeunes intelligents du pays est un devoir fondamental.

L’Ayatollah Khamenei a ajouté que renforcer l’identité iranienne et enseigner le mode de vie islamo-iranien sont parmi les principales exigences du système éducatif du pays.

Le Leader a appelé les autorités à réviser le parcours actuel de l’éducation et à évaluer sa productivité pour le pays.

« La politique principale de l’éducation devrait être basée sur l’enseignement des sciences utiles répondant aux besoins actuels et futurs du pays », a déclaré le leader.

Décrivant les enseignants et les universitaires comme les  « joyaux précieux de la jeune génération et des adolescents » et les futurs architectes du pays,  l’Ayatollah Khamenei a souligné qu’il n’est pas possible de progresser sans l’aide du système éducatif.

Le Leader a également félicité les enseignants du pays pour leurs efforts dans l’éducation des enfants malgré les difficultés.

Réagissant mardi 2 mai à la mort en martyr du gréviste de la faim palestinien Khader Adnan, le haut diplomate iranien Nasser Kanaani a souligné que l’incident montrait l’oppression et la véracité de la Résistance et de la nation palestiniennes.

Dénonçant la manière dont le régime sioniste a détenu et traité de manière inhumaine un citoyen palestinien, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a souligné qu’une telle action est un exemple clair du comportement inhumain du régime sioniste contre le peuple et les combattants palestiniens au cours des 7 dernières décennies.

Considérant le comportement des sionistes comme un crime contre l’humanité, Nasser Kanaani a souligné que le silence de la communauté internationale et des institutions des droits de l’homme rendra le régime d’apartheid sioniste plus insolent.

Saluant la résistance de la nation palestinienne contre les crimes et la politique d'occupation des sionistes, Kanaani a exprimé ses condoléances au mouvement du Jihad islamique de la Palestine, à la nation palestinienne et aux groupes de résistance, ainsi qu’à la famille de Khader Adnan.

Les Palestiniens ont organisé une grève générale en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, appelant à des affrontements avec les forces israéliennes après qu’un haut responsable du mouvement de résistance Jihad islamique, Khader Adnan, est tombé en martyr dans une prison israélienne après une grève de la faim de 87 jours.

Les magasins et les écoles des villes de Ramallah et d’al-Bireh, au centre de la Cisjordanie, sont restés fermés mardi et les ouvriers ont refusé d’aller travailler.

L’Université nationale An-Najah de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, a également suspendu les cours par solidarité. La société islamique de l’université a annoncé le report de la cérémonie de remise des diplômes initialement prévue pour mardi.

Les habitants des villes de Jénine et de Qalqilya ont également observé une grève générale en commémoration d’Adnan et pour protester contre les mesures répressives du régime israélien et surtout le mauvais traitement des  prisonniers palestiniens dans les geôles du régime sioniste.

Des affrontements ont également éclaté entre de jeunes manifestants palestiniens et les forces israéliennes dans la ville d’al-Khalil, au sud de la Cisjordanie. Il n’y a pas eu de rapports immédiats sur d’éventuelles victimes.

Ailleurs dans la bande de Gaza, tous les groupes de résistance palestiniens et les institutions de l’enclave côtière ont annoncé une grève générale, exhortant les gens de tous horizons à converger vers la place du Soldat inconnu à Gaza après la prière de midi pour participer à une cérémonie funéraire le martyr Adnan du Jihad islamique sur la place al-Katiba.