تقي زاده

تقي زاده

Les développements successifs observés dans la région du Moyen-Orient confirment sans équivoque l'agonie de l'ordre mondial unipolaire des États-Unis avec l'émergence de nouvelles puissances. Cela étant, on pourrait en déduire que les menaces des États-Unis et de leur complice, le régime sioniste, contre l'axe de la Résistance, en particulier contre l'Iran, ne sont rien d'autre que des paroles et des coups de bluff destinés à redorer leur image et à détourner l'attention de l'opinion publique de leurs crises internes.

Parmi les événements qui pourraient bien indiquer le déclin de l'hégémonie américaine, on peut citer le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, l'unité plus marquée que jamais des pays arabes, et surtout la reprise des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite.

Il va sans dire que deux événements importants à savoir le périple de la 86e flottille de la marine iranienne à travers le monde et la récente visite du président iranien en Indonésie, en plus de montrer le rôle central de l'Iran dans la neutralisation des sanctions américaines marquent la fin de l’hégémonie américaine dans la région et une ère post-américaine qui vient de commencer dans la région du golfe Persique.

Sans aucun doute, l'événement marquant de ces derniers temps, à savoir la visite du président iranien en Indonésie et l'accueil officiel et populaire qu'il a reçu, démontre l'échec retentissant de la politique américaine visant à isoler l'Iran.

« Les États-Unis et le Royaume-Uni devraient déguerpir du Moyen-Orient », a déclaré mercredi 24 mai Sergueï Narychkine, directeur du Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie.

« Je conseille aux Anglo-Saxons de gérer leurs conflits civils internes. Et mieux encore, qu'ils aillent rejoindre leur vieil ami en enfer ! Allez au diable ! », a déclaré Sergueï Narychkine, cité par RIA Novosti, lors d'une réunion internationale sur la sécurité à Moscou.

Évoquant l’accord conclu récemment entre Téhéran et Riyad pour reprendre leurs relations à tous les niveaux, le directeur du Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie a ajouté que les Anglo-Saxons devraient éviter de s’immiscer dans les affaires intérieures de la République islamique d’Iran.

Selon Sergueï Narychkine, les évaluations faites à Moscou indiqueraient que l’accord conclu entre l’Arabie saoudite et la République islamique d’Iran a été « très douloureux » pour les Anglo-Saxons, d’autant plus que l’accord Téhéran-Riyad avait été négocié par la Chine.

Narychkine a ajouté que les services de renseignement russes disposaient de données selon lesquelles Washington et Londres voyaient dans la stabilisation du Moyen-Orient un échec cuisant de leur propre politique contre la République islamique d’Iran.

En France, les crises au sein des prisons sont nombreuses depuis des années : prisons surpeuplées, violences, vétusté, mauvais traitement… c'est pourquoi, les militants des droits de l'homme emploient souvent le mot « enfer » pour décrire les prisons du pays.

Au 1er janvier 2022, le parc pénitentiaire français comptait 187 établissements : 81 maisons d’arrêt, 99 établissements pour peine, six établissements pénitentiaires pour mineurs et un établissement public de santé national à Fresnes (Val-de-Marne, en région Île-de-France).

Violence :

Dans les prisons les victimes des violences -parfois meurtrière- sont nombreuses tant parmi les prisonniers que le personnel carcéral.

Pendant les six dernières années, les prisonniers ont porté au moins 30 plaintes de violence contre le personnel carcéral.

Surpopulation :

Les visites officielles réalisées en 2022 ont permis de voir un taux d’occupation inférieur à 135 %. Les inspecteurs judiciaires disent que trois établissements affichaient au moment de la visite des taux supérieurs à 200 %.  Ce fléau touche particulièrement les maisons d'arrêt, destinées à recevoir les détenus condamnés aux peines les plus courtes et les prévenus en attente de jugement, avec un taux d'occupation moyen de 141% en janvier 2023. Le constat n'est pas nouveau : le nombre de détenus incarcérés a toujours été supérieur au nombre de places disponibles sur la période 1990-2023, à l'exception de l'année 2001. Mais le phénomène s'intensifie. Au moins 50 prisons ont été condamnées par la Haute Court administrative. La France a été également condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour les problèmes liés à la surpopulation de ses établissements pénitentiaires.    

Situations explosives :

Les experts déplorent les conséquences négatives de la surpopulation sur le cadre de la vie et de travail des personnes incarcérées, en particulier la violence. Les rapports des autorités judiciaires mentionnent des situations explosives qui ne sont maîtrisées souvent que par un sentiment de résignation des détenus. Il s’agit aussi de l’insuffisance alarmante en ce qui concerne la protection des détenus. Ils sont de plus en plus nombreux à ne plus oser sortir de cellule par crainte des violences.

Dans un message à l’occasion de la Journée de la victoire et de la libération commémorant la victoire sur le régime sioniste en 2000, le président du Parlement libanais, Nabih Berri a déclaré que « l’unité était la clé de la réussite des Libanais ».

Dans son message, le président du Parlement libanais a ajouté : « Le Liban a eu le courage -et l’a encore aujourd’hui- de faire échouer les projets du régime israélien et de briser la volonté de l’ennemi de dominer la région. »

Nabih Berri a affirmé que « les enfants du Liban ont fait preuve d’un courage national de résister à toutes les pressions intérieures et extérieures. »

« En cette Journée de la victoire et de la libération, nous adressons nos salutations à tous les martyrs, en particulier au père de la résistance libanaise, l’Imam Moussa Sadr. »

Quant au processus de la nomination d’un nouveau président de la République, Nabih Berri a souligné que le Parlement était prêt à coopérer avec toutes les factions qui « devraient faire preuve à leur tour de bonne volonté dans le but d’éliminer les obstacles ».

Alors que l'envoi d'une vaste gamme d'équipements militaires par les pays occidentaux à Kiev pour la guerre contre la Russie ainsi que l'infiltration de groupes subversifs ukrainiens en Russie se poursuivent, le directeur du service de renseignement extérieur russe (SVR) a fait état de l'entraînement de terroristes par les États-Unis pour mener des opérations contre Moscou.

Les États-Unis utilisent leur base militaire d'Al-Tanf en Syrie, à la frontière avec l'Irak et la Jordanie, pour former des terroristes de Deach visant à mener des actes de sabotage non seulement sur le territoire syrien, mais aussi dans les régions russes, a déclaré le directeur du service russe de renseignement extérieur, Sergueï Naryshkin, lors d'une réunion internationale de hauts représentants de la sécurité ce mercredi 24 mai.

Ce 24 mai, à l'occasion de l'anniversaire de la libération de la ville iranienne de Khorramshahr, occupée par l’armée irakienne sous l’ancien dictateur Saddam Hussein, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a cité sur son compte Twitter le Leader de la RII, l’honorable ayatollah Khamenei, qui a réaffirmé que l’épopée de résistance et la libération de Khorramshahr était un événement unique dans l'histoire du monde.

« (La libération de) Khorramshahr est devenue une bannière de fierté et de résistance de la nation iranienne. L’épopée de la libération de la ville de Khorramshahr doit trouver son statut dans le monde », s’est-il félicité. Et de poursuivre : « Que le souvenir de cette journée historique et inoubliable soit toujours célébré par vous, chers frères et braves hommes du champ de bataille. »La libération de Khorramshahr lors des huit années de la Défense sacrée est un tournant dans l'histoire de l'Iran ; un événement héroïque qui a prouvé la puissance défensive et la mesure collective des Iraniens dans la lutte contre les puissances agressives.

Le 3 Khordad, soit le 24 mai, marque l'anniversaire de la libération de la ville de Khorramshahr dans le calendrier iranien.

La guerre imposée par le régime baathiste d'Irak - avec le soutien des grandes puissances et de leurs alliés dans la région - contre la République islamique entre 1980-1988, la deuxième plus longue guerre du XXe siècle après la guerre du Vietnam, est connue sous le nom de Défense sacrée dans l'histoire iranienne. Elle a commencé un an après la victoire de la Révolution islamique. 

Durant huit ans, l'Iran a mené des opérations d’envergure dans le respect de son intégrité territoriale.

Située dans la province du sud-ouest de l'Iran, Khorramshahr a été capturée par les troupes irakiennes en 1980 et a été sous l’emprise de l’ennemi pendant 575 jours.

Les forces iraniennes ont repris la ville portuaire stratégique du sud-ouest lors d'une opération à grande échelle baptisée Beit ol-Moqaddas en 1982.

Les masses et tous les échelons de la société iranienne se sont unis pour défendre l’Ordre islamique et affronter les puissances colonialistes mondiales.

La libération de Khorramshahr marque également la défaite de Saddam et de ses maîtres, et la victoire a changé le rapport de force dans la guerre imposée en faveur des forces iraniennes. Sa reconquête est due à l’endurance, la persévérance et le sacrifice des combattants iraniens.

Autrefois connue sous le nom de « mariée du Moyen-Orient », Khorramshahr est aujourd'hui devenue un symbole de la résistance en Iran.

Alors que certains des murs criblés de balles sont encore intacts, partout ailleurs dans la ville, il y a un signe qui rappelle la résistance du 24 mai.

Selon certaines informations, Khorramshahr devrait accueillir une conférence nationale sur le tourisme de guerre pour honorer la bravoure et le courage des hommes et des femmes qui ont sacrifié leur vie pour protéger le pays.

Quelque 25 spots sont à ce jour recensés dans la ville portuaire, ce qui en fait une destination incontournable en matière de tourisme de guerre.

La guerre imposée a commencé lorsque l'Irak, sous le dictateur déchu Saddam, a envahi l'Iran le 22 septembre 1980 et a duré huit ans.

Téhéran a accepté la résolution 598 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a déclaré Saddam comme l'initiateur de la guerre, mettant fin au conflit en août 1988.

Selon l'agence de presse palestinienne Shehab, la salle des opérations conjointes des groupes de résistance palestiniens, a publié une photo du prisonnier palestinien malade Walid Daqqa, détenu depuis 37 ans, affirmant que le peuple palestinien ne voulait plus que ses prisonniers soient tués en martyr dans les prisons du régime sioniste.

Auparavant, le Bureau d'information des prisonniers palestiniens avait averti que le prisonnier palestinien malade Walid Daqqa pourrait être tué en martyr comme un autre détenu Khader Adnan. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a déclaré que la vie de Daqqa devait se terminer en prison.

Le soi-disant Comité pour la libération des prisonniers dans les prisons israéliennes doit tenir une réunion mercredi pour discuter de la possibilité d'une libération anticipée de Walid Daqqa qui souffre d'un cancer de la moelle osseuse. Dans le même temps, les cercles israéliens dirigés par le bureau du procureur du régime d'occupation ont exigé le refus de la libération anticipée de Daqqa.

Selon l'annonce du Département des affaires des prisonniers palestiniens, Walid Daqqa a été transféré lundi à l'hôpital Assaf Hroufieh après que son état s'est aggravé.

Le prisonnier palestinien de 60 ans, Waleed Daqqa est en prison depuis 1986 et a été condamné à la réclusion à perpétuité, peine qui a ensuite été réduite à 37 ans de prison. Sans oublier que sa peine a été ramenée à 39 ans en 2018.  

Les forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont fait état ce mercredi 24 mai du démantèlement d'un groupe terroriste et de la mort de deux terroristes dans le sud-est de l'Iran.

Les relations publiques de la base Qods des forces terrestres du CGRI ont annoncé dans un communiqué qu’un groupe terroriste armé qui prévoyait de commettre des actes de terrorisme et de sabotage dans le sud-est du pays a été démantelé.

Les menaces contre le programme nucléaire iranien sont de la roupie de sansonnet car l'industrie nucléaire de l'Iran est devenue tout à fait autonome, a fait savoir le porte-parole de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).

Au cours d'une réunion des chefs des missions diplomatiques iraniennes tenue au ministère des Affaires étrangères à Téhéran, Behrouz Kamalvandi a déclaré que même les ennemis reconnaissaient désormais les capacités nucléaires de la République islamique. 

"Étant donné l'autonomie de l'Iran en matière nucléaire, toute menace contre l'industrie nucléaire du pays est de la roupie de sansonnet", a-t-il déclaré.

"L'industrie nucléaire agit comme une force motrice pour le développement d'autres secteurs industriels, elle ne se limite pas à un domaine spécifique, a souligné Kamalvandi. L'Iran peut fournir à un million de patients des médicaments radiopharmaceutiques."

Le porte-parole de l'OIEA a par ailleurs rappelé que toutes les annonces de Washington sur le fait que les sanctions ne porteraient pas sur les médicaments étaient fausses en pratique. « La vérité a été toute autre », a-t-il souligné.

Pour sa part, Mohammad Eslami, le chef de l'OIEA, a mis l'accent sur les réalisations nucléaires de l'Iran, notamment le développement de la technologie pour produire de l'eau lourde. « De nombreuses entreprises de différents pays veulent de l'eau lourde iranienne et ses dérivés », a-t-il déclaré.

"Aujourd'hui, l'ensemble du cycle du combustible nucléaire, à savoir l'exploration, l'extraction, le traitement des mines, la conversion, l'enrichissement et la production du combustible et son utilisation dans les réacteurs, est réalisé par nos jeunes experts et scientifiques qui travaillent dur", a expliqué Eslami.

Il a également dit que la capacité de l'Iran concernant le cycle du combustible nucléaire « ne peut être ignorée ou niée par quiconque dans le monde ».

Le porte-parole de l'OIEA e a en outre déclaré que si l'Iran n'avait pas le cycle du combustible nucléaire et que ses réacteurs n'étaient pas actifs, il ne pourrait pas produire de radiopharmaceutiques pour compenser l'impact des sanctions mettant en danger la vie de nombreux patients iraniens.

L'Iran a montré au monde la nature pacifique de son programme nucléaire en signant le Plan global d'action conjointe (PGAC) avec six puissances mondiales en 2015. Mais le retrait unilatéral de Washington en mai 2018 et sa réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran ont suspendu les coopérations et la mise en application de l’accord.

Les négociations entre les parties à l'accord ont débuté à Vienne en avril 2021, avec l'intention de ramener les États-Unis dans le PGAC et de mettre fin ainsi à la campagne de "pression maximale" contre l'Iran.

Les pourparlers sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l'insistance de Washington à ne pas lever toutes les sanctions anti-iraniennes et à offrir les garanties nécessaires qu'il ne sortirait plus de l'accord.

Le ministère russe de la Défense a déclaré mardi que la Russie avait dépêché un avion de chasse Su-27 pour « empêcher les violations de la frontière de l'Etat » par deux bombardiers américains, a rapporté l'AFP.

« Après le retrait des avions de guerre étrangers de la frontière de la Russie, le chasseur russe est retourné à son aérodrome d'origine » sans incident, a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.

Le communiqué indique que « le vol du chasseur russe a été effectué dans le strict respect des règles internationales d'usage de l'espace aérien ».

L'interception a été confirmée par le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, qui a précisé que ces bombardiers participaient à un « exercice prévu de longue date en Europe ».